Coucou les Miraculeurs, comme annoncé précédemment : j'ai le plaisir de vous retrouver tout le mois pour le Marichat May 2021 !

Ceci est une collaboration avec mon amie Etoile-Lead-Sama. N'oubliez pas que vous pouvez déjà retrouver le 1er et le 2 Mai sur son profil : Sous le même titre d'histoire.

Chaque jour en fin d'histoire nous vous informerons bien évidemment de l'endroit où vous pourrez retrouver le jour suivant. (Soit ici chez moi, soit chez elle.)

Si vous avez des questions n'hésitez pas, bonne lecture à toutes et tous,

Écrit par Malauu-Ladynoir.

BÊTAS : JuliaFC, Etoile-Lead-Sama et LadyJoyNoir.

AVERTISSEMENTS : Toutes les histoires qui suivent sont basées sur des personnages créés et possédés par Thomas Astruc, TS1 Bouygues, Disney Channel, Zagtoon et Toei Animation. Aucune violation des droits d'auteurs n'est prévue.

PROMPT N°3: DIRT / SALETÉ.

CHATON SANS ABRI

Marinette s'empara du sac d'invendus préparé par son père, avant de sortir par l'arrière de la boulangerie. Elle se dirigea vers le local à poubelles de leur immeuble, pour les jeter dans un conteneur, mais, en ouvrant la porte, elle sursauta et fit tomber le sac par terre. Il y avait un intrus dans la pièce. Un intrus qui avait les mains plongées dans le conteneur où étaient jetés les pâtisseries et pains invendus. Un intrus dont la silhouette lui était excessivement familière.

— Chat Noir ?! s'étonna Marinette, figée de surprise.

L'intéressé se retourna brusquement vers elle, croisant instantanément son regard interrogateur.

— Marinette ! Je...euh...je… bégaya-t-il, très embarrassé. Je suis là, parce que… parce que-...

Il frotta nerveusement sa main derrière sa nuque, ne trouvant vraisemblablement pas les mots pour expliquer sa présence ici.

— Il me semble qu'être un super héros ne te donne pas le droit de pénêtrer chez des civils sans leur autorisation, Chat Noir, le gronda Marinette, les bras croisés sur sa poitrine.

Elle vit le héros félin pâlir face à ses remontrances, avant de voir ses épaules s'affaisser en signe de résignation.

— Je suis désolé… C'est assez embarrassant… admit-il, la tête baissée.

— Que fais-tu ici ? demanda-t-elle, plus doucement, constatant le mal l'aise de son partenaire félin.

Chat Noir ne répondit pas mais il lui montra, honteux et contrit, ce qu'il tenait dans les mains et cachait derrière son dos.

— Es-tu en train de te salir les mains pour chaparder les croissants d'hier ? s'interloqua-t-elle, totalement déroutée.

— Euh… hé bien, oui… Je suis un chat qui chat-parde vos invendus… admit-il, gêné et déconfit.

Marinette s'approcha doucement de lui, toujours un peu incrédule face à l'étrangeté de cette situation. Elle sentait l'inquiétude s'emparer lentement d'elle face au comportement inhabituel de son partenaire.

— Pourquoi ? demanda-t-elle, perplexe.

— Parce que… parce que… j'ai fugué de chez moi hier matin… répondit-il, la voix remplie de tristesse.

Les yeux de Marinette s'écarquillèrent subitement, devenant plus grands encore que ceux du félin qui se tenait devant elle.

— Depuis combien de temps n'as-tu pas mangé, Chat Noir !?

— Grâce à vos invendus, j'ai pu manger hier soir… répondit-il, affreusement mal à l'aise.

La bluenette attrapa le héros par la main et le traîna rapidement hors du local à poubelles.

— Monte ! ordonna-t-elle, en lui désignant les escaliers qui menaient à l'appartement familial.

Chat Noir la regarda, penaud, et obtempéra sans protester. Il grimpa les marches, côte à côte avec Marinette, puis ils pénétrèrent ensemble dans l'appartement.

Marinette lui désigna alors la trappe menant à sa chambre et l'invita à prendre les devants. Le garçon-chat pénétra dans la pièce et, pendant ce temps, dans la cuisine, la jeune fille lui prépara un plateau bien garni.

Elle y plaça des petits pains, du beurre, du jambon, une part de quiche, quelques viennoiseries ainsi que des macarons frais du jour. Mais aussi, une pomme et une banane, un chocolat chaud et une bouteille d'eau.

— Tikki ? murmura-t-elle à voix basse.

— Oui, Marinette, répondit calmement le petit kwami en sortant du sac de sa porteuse.

— Plagg mange du Camembert, n'est-ce pas ? demanda-t-elle, préoccupée par l'alimentation du kwami de son partenaire.

Elle ne savait pas s'il avait de quoi nourrir Plagg avec lui, ni même depuis quand il ne s'était pas dé-transformé pour donner un peu de repos au kwami chat. Si Papillombre venait à attaquer, ils se devaient d'être en forme tous les deux. En tant que Gardienne et partenaire de combat, c'était son devoir et elle s'assurerait de le mener à bien, en veillant attentivement sur eux.

Elle prit un Camembert entier dans le frigo et le déposa sur le plateau, avant de quitter la cuisine pour rejoindre sa chambre où l'attendait Chat Noir.

Lorsqu'elle pénétra dans la pièce. Le héros félin posa sur elle, un regard intense, admiratif et plein de gratitude. Marinette sentit ses joues se réchauffer et elle inspira profondément pour éviter une catastrophe. Ce n'était vraiment pas le moment que sa maladresse la rattrape.

— Marinette… C'est… C'est beaucoup trop ! Il ne fallait pas en faire autant pour moi…

— Shht ! Tu as besoin de force pour protéger Paris ! Je suis sûre que Ladybug serait d'accord avec moi ! répondit-elle, fermement. Maintenant, file te laver les gants: ce n'est pas propre de manger avec ça alors qu'ils ont traîné dans la saleté, ajouta-t-elle en désignant son lavabo.

Pour la première fois de la soirée, elle vit un demi-sourire sur le visage de son dévoué partenaire. Il avait consciencieusement lavé ses mains gantées de noir et mangeait maintenant un petit pain jambon-beurre. Puis, il enfila des macarons sur chaque griffe de sa main droite et les goba un par un, ce qui la fit rire aux éclats.

Elle vit ensuite le regard du garçon-chat tombé sur la roue de camembert sur le plateau.

— Marinette, est-ce que… Est-ce que ça t'ennuie si je prends tout le paquet de camembert ? demanda-t-il, toujours confus de profiter de l'hospitalité de sa camarade de classe. C'est pour Plagg... Euh… C'est la petite créature qui me donne mes pouvoirs. Il ne mange que du fromage habituellement et il devient vraiment insupportable et grognon à force de manger des choses sucrées, précisa Chat Noir.

— Bien sûr que non ! Sers-toi ! Je ne voudrais pas que tu ne saches pas te transformer lors de la prochaine attaque qui menacera Paris.

— Merci, souffla-t-il très sincèrement en posant sa main sur le Cœur de Lion, que la jeune fille avait préparé sur le plateau.

Marinette tendit la main et la posa sur celle du héros, l'arrêtant net sur la boîte contenant le précieux Camembert de Plagg. Délicatement, elle exerça sur les doigts du garçon, une pression qui se voulait réconfortante.

Elle s'en voulait de n'avoir rien vu en tant que Ladybug. Chat Noir n'était pas du genre à laisser paraître ses émotions négatives. Il était toujours jovial et facétieux. Mais, malgré tout, elle se sentait coupable et en colère contre elle-même, parce qu'elle n'avait pas remarqué que quelque chose n'allait pas.

— Chat Noir, je ne veux pas savoir ce qui s'est passé. Cela ne me regarde pas, encore moins en sachant que tu dois protéger ton identité à cause de Papillon. Mais sache que je suis là pour toi. Si tu as besoin de parler… ou de manger, déclara-t-elle, d'une voix douce et rassurante.

Son partenaire lui adressa un sourire sincère et éclatant.

— Tu sais ce qu'on dit, Marinette… Nourris un chat errant et il-...

— …il reviendra toujours, l'interrompit-elle en l'attirant dans une soudaine étreinte amicale. Tu viens quand tu veux, Minou. Considères cette maison comme la tienne, répondit Marinette en le serrant un peu plus fort dans ses bras.

— Merci, Princesse, souffla-t-il, en entourant ses bras autour de sa taille et en lui rendant sa chaleur et son étreinte au centuple.

Fin

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Jour 4 : CAFÉ écrit par mes soins et qui sera donc publié ici dès demain.

Bisous Miraculeux à toutes et tous.