Bonjour bonjour ! Je reviens pour un OS dédié à Melfique, l'ingénieuse autrice de l'Honoricide. Quelle incroyable fic' quand même^^ Je vous conseille de la lire pour avoir un peu le contexte de ce HGSS qui j'espère saura faire monter la température... xD
Je tiens quand même à faire un disclaimer : Hermione est ici seule avec Rogue (pas de McGo ou de Dumby pour moi, déso !) et les règles dictées par l'Honoricide ont un peu changé... ;)
Je vous souhaite une lecture des plus... agréables ! On se retrouve en bas pour vos impressions :)
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Hermione se découvre liée aux barreaux d'un lit. Elle se sent comme une sainte attachée à la croix. La jeune fille est vêtue de son léger pyjama. Ses doux plis parcourent son corps. Ses jambes, ses bras et son visage sont nus ; elle sent l'air glacé sur sa peau. Sa tête tourne un peu ; son regard est encore flou. La Gryffondor ne se souvient pas de comment elle en est arrivée là. Manifestement, ce lit n'est pas le sien. Il y règne une odeur bien différente de la sienne, masculine, une odeur qui lui rappelle...
Impossible.
Impossible, se dit-elle. Non, définitivement, c'est incongru.
Quelque chose ne va pas.
Il fait sombre, si sombre autour d'elle ! Un bandeau lui a été passé sur les yeux, comprend-elle. Aveugle, ses sens sont aux aguets. Sa respiration s'emballe ; rien ne lui semble normal. Est-elle en plein rêve ? En plein délire ? En plein cauchemar ?
La prisonnière voudrait crier, mais elle n'a pas de voix.
C'est alors qu'elle entend.
Des pas. Feutrés. Une énergie. Une respiration calme. Tout un monde se dévoile à Hermione, assaillant ses sens, eux-mêmes accablés par la terreur de l'inconnu et de l'aveuglement.
« Vous êtes enfin réveillée, souffle une voix caressante, d'assez loin encore. Cette voix la choque. Son cœur a un raté, son souffle devient erratique.
- Vous...
- Taisez-vous, Miss Granger. Vous n'avez rien à dire, pas alors que vous m'avez une fois de plus désobéi.
Ses sourcils se froncèrent. Qu'avait-elle fait ? Pourquoi était-elle ainsi ? Tout cela ne présageait rien de bon. Hermione commençait à paniquer, lorsqu'elle se souvint brutalement.
L'Honoricide.
Malefoy n'est qu'une enflure.
- Vous n'êtes qu'une vilaine élève, continua-t-il. Pourquoi croyez-vous que je pose des limites aux essais que je donne ? Croyez-vous être au-dessus des lois, au-dessus de tout le monde parce que votre prétention n'a pas de limites ?
Il se rapprochait.
Merde, merde, merde... Hermione n'avait pas prévu cela. Elle aurait donné très cher pour voir le visage du professeur de potions, certainement ; mais le contact physique ne faisait pas partie des conditions émises par Malefoy. Que lui avait-il dit exactement ? Un doute affreux la saisit comme un vertige puissant alors qu'elle s'imaginait le Serpentard racontant n'importe quoi à Rogue, juste pour continuer de l'humilier.
Pendant qu'il énonçait ces paroles, le professeur s'était posté au-dessus du corps de la Gryffondor, l'emprisonnant plus encore. Comme si elle aurait pu s'enfuir, ironisa-t-elle pour se donner une contenance. A quelques centimètres de ses bras arqués vers le haut, retenus prisonniers, les mains de son professeur s'enfonçaient dans le matelas.
Elle sentait la chaleur sourdre du corps qui l'encerclait, alors qu'il ne la touchait même pas. Cela ne faisait que la troubler davantage.
- Mais cela ne se reproduira pas une autre fois. Vous allez être punie et avoir ce que vous avez mérité, dit Rogue, d'une voix à la détermination inflexible et pourtant tout aussi ardente, fervente de promesses qui firent éclater les frissons sur la peau d'Hermione.
Son souffle se bloqua de nouveau sous l'insinuation, qui lui faisait autant d'effet que la foudre s'abattant sur elle, ses cuisses se serrèrent soudainement.
Rogue se rapprocha encore, cerclant ses jambes habillées des siennes. La sensation étrange se propagea dans tout le corps d'Hermione comme une alarme qui criait : "danger !". Son cœur battait si fort qu'il devait l'entendre. Elle luttait pour contrôler sa respiration, ne voulant pas donner une preuve supplémentaire de sa faiblesse au sorcier. Il l'intimidait suffisamment de ses paroles... Mais après les mots suivirent les actes : Hermione crut défaillir lorsqu'elle sentit les longs doigts frais de Rogue passer sur la peau de son ventre, ses côtes, faisant délicatement remonter le haut de son pyjama jusqu'en haut de son buste. Elle commençait déjà à chavirer sous l'attente insupportable, la brûlure du désir montait lentement, douloureusement, insupportablement. Sous son bandeau, ses yeux s'étaient écarquillés. La sorcière n'arrivait pas à croire ce qui se passait -et puis son cerveau se déconnecta de la situation, la laissant seule avec ses sensations débridées... et avec Rogue.
Le froissement du tissu, la pliure en haut de sa poitrine dévêtue- oui, elle dormait nue sous son pyjama ! -, son souffle s'était perdu, creusant son ventre et gonflant ses poumons d'un air chargé d'électricité.
Elle maudit silencieusement tous les Dieux qu'elle connaissait de toutes les mythologies, et en dernier Malefoy, lorsque l'enseignant recula et fit de même avec le bas de son pyjama, passant méticuleusement ses doigts sur ses hanches, et sous elle, sur le bas de ses reins, afin de se saisir de l'élastique du short, l'entraînant définitivement dans sa chute. Là aussi, le tissu passant inhabituellement lentement sur ses cuisses, ses jambes et ses mollets achevait de la troubler, comme une caresse avant les coups et les claques.
Les appuis se modifiaient ; Hermione comprit que son professeur s'était déporté du lit pour se remettre debout, à côté d'elle. Dommage, se surprit-elle à penser. La Gryffondor au sang bouillant entendait les mouvements soyeux des robes du sorcier, qui semblait chercher quelque chose.
Il ne s'arrêta que lorsqu'il eut trouvé ce qu'il cherchait. Le martinet.
Un silence étouffant suivit. Rien ne bougea. Hermione crut s'évanouir, d'un coup avalée par des ténèbres si profondes qu'elle croyait qu'elle n'en ressortirait pas. Tous ses sens se tenaient en alerte ; son corps, au garde-à-vous. Le pire restait de ne pas voir l'expression de Rogue à ce moment précis ; elle pouvait absolument tout imaginer, de la lueur torride et perverse au dégoût le plus total, jusqu'à l'indifférence. Elle savait qu'il avait perçu son exaltation, à quoi bon le nier ? Elle aurait quand même préféré pouvoir le voir, lui aussi, tremblant à sa vue comme elle tremblait à la sienne. Le souffle maîtrisé du professeur de potions parvint alors à son oreille.
-Sentez, dit-il, et sa voix trahissait la chaleur de ce qui le tourmentait.
Au même moment, les lanières perlées du martinet passèrent sur la main droite d'Hermione, qui s'en empara, curieuse, essayant de mémoriser la forme et la texture. C'était avec cela qu'il allait la frapper, jusqu'à l'orgasme. Rien qu'à l'imaginer, Hermione se sentait déjà fiévreuse, laissant échapper une exclamation qui résonna lourdement dans la pièce.
Le martinet lui échappa.
- Tenez-vous tranquille, Miss Granger. Sinon il faudra tout recommencer...
La menace fit tressaillir la sorcière. Soudain, les lanières effleurèrent gentiment son abdomen ; Hermione frissonna à ce contact et espéra malgré elle qu'il aille plus bas...
Comme s'il avait entendu ses pensées, - ou comme si elle les avait formulées à voix haute sans s'en rendre compte -, le martinet entama sa descente. Lentement. Trop lentement. Vint un moment où elle ne sentit plus sur sa peau que le bout des lanières, puis plus rien, puis...
Une chiquenaude sur le bas-ventre la fit réagir.
Cela mordait, brûlait. Sa chair aussi, à l'intérieur, mordait et brûlait. Hermione poussa un petit cri stupéfait.
- Assez de plaisanteries.
Un autre cri de surprise s'échappa de sa gorge lorsqu'elle fut retournée sur le dos grâce à un sortilège de lévitation. Sa tête trouva place sur un oreiller. Sa poitrine s'écrasait contre le matelas ; ses jambes, pressées l'une contre l'autre, dévoilaient au regard d'admirables courbes.
- Écartez les jambes.
Hermione, mortifiée, refusa. Elle était nue, attachée, sans baguette, complètement vulnérable et à la merci de son professeur de potions, par Merlin ! Et puis, ce geste avait quelque chose de très connoté, chez les moldus. Hors de question qu'elle s'abaisse de cette manière.
Rogue finit par s'impatienter. Il s'assit à genoux au bord du lit et, de ses jambes, écarta celles d'Hermione, malgré ses protestations. Il la prévint :
- Ne m'obligez pas à employer la manière forte. Vous n'apprécieriez pas. Autant rester dans des conditions... favorables pour chacun d'entre nous, ajouta-t-il, légèrement provocant.
Hermione fulminait. Elle voulut l'insulter de tous les noms pour cela. Comment osait-il ? Il n'y avait rien de convenable à être fessée par son professeur.
Les coups ne tardèrent pas à pleuvoir. Leur morsure laissait une brûlure qui alimentait l'impatience d'Hermione. Tout son corps était en feu, supplicié par le professeur le plus terrible de Poudlard.
- Vous respecterez les limites.
- Vous arrêterez de m'importuner en classe.
- Vous cesserez d'aider les autres à tricher.
- Oui » répondait Hermione, mue par une volonté qui n'était plus la sienne. Chaque ordre contenait plusieurs brimades, suivies de caresses. La douleur et le plaisir se mêlaient en un déferlement insupportable de chaud et de froid, de désir et d'effroi.
Lorsque son postérieur fut endolori, Hermione fut tournée à nouveau. Elle tremblait, prise dans l'étrange danse que le professeur menait. Son corps avait rougi, réagi. A tel point que les coups qui s'abattirent ensuite s'accompagnèrent de respirations sifflantes. Le dernier, directement au centre de son désir, l'en expia, d'un grand cri.
Enfin, Hermione se rendormit, sous les vapeurs du chloroforme.
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Alors alors... Qu'en dites-vous ?
Je voudrais aussi remercier chaleureusement ma bêta pour cet os, j'ai nommé Dragsou^^ Je vous laisse ici ses remarques hilarantes !
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« Malefoy n'est qu'une enflure. (Hahaha j'adore XD)
[...]
- Vous n'êtes qu'une vilaine élève, continua-t-il. Pourquoi croyez-vous que je pose des limites aux essais que je donne ? Croyez-vous être au-dessus des lois, au-dessus de tout le monde parce que votre prétention n'a pas de limites ? (Cette punchline !)
[...]
- Écartez les jambes.
Hermione, mortifiée, refusa. (Tu m'étonnes ! XD)
[...]
Et puis, ce geste avait quelque chose de très connoté, chez les moldus (chez les sorciers aussi je pense non ? XD). »
