Avertissement!
Cette histoire contient des mentions de viol, d'abus sur des mineurs, de psychose, de yokai, et d'autres joyeusetés du genre! Âmes sensibles et personnes trop jeunes s'abstenir!
Et pour ceux qui n'aiment pas le gender bender, c'est la même chose!
Sinon ... vous êtes prévenus.
Cette histoire est la version longue d'un One Shot que j'avais déjà publié, Yuki-Hime . Il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour comprendre, en réalité, j'ajouterai beaucoup plus de détails dans cette version que dans l'autre (autrement dit, pour comprendre le one shot, c'est cette histoire qu'il faut lire).
Naruto ne m'appartient évidemment pas, et heureusement! Il s'agit de la propriété de Kishimoto.
Que dire de plus ... Je ne promet absolument aucune date, ceux qui me connaissent de mon autre fanfiction peuvent sans doute comprendre. Néanmoins, étant donné la taille des chapitres, je pense que ce serait un chapitre par mois.
Dernier avertissement, l'histoire est conforme au canon. Pas de fin heureuse donc.
Bonne conférence!
Prologue
Fort ... Je veux quelqu'un de fort ...
Le premier qu'elle avait maudit était parfait: fort, talentueux, attaché. Ô homme damné! Elle aurait été bien piètre démone de ne pas s'en être approchée! Elle l 'a trouvé enfant, s'entraînant loin de son camp, accompagné d'un démon noir. Elle l 'avait de suite trouvé intéressant. Dans une tournure du destin, elle avait alors décidé de le suivre, d'enrouler ses fils autour de lui, de ne pas le lâcher. La première de ses victimes avait été un simple chat, inconnu de la famille, adorant l'enfant encore innocent. Puis était venu l'homme du cimetière, celui qui lui souriait gentiment, la plus jouissive de ses prises. Elle avait aimé trouver le désespoir dans les yeux de ses victimes, la douleur de la perte dans ceux du maudit. Cela avait été magnifique quand ses yeux s'étaient teints de rouge, un motif étrange se mouvant en leur sein. Ils étaient beaux, avait-elle décidé en les voyant. Mais ils l'étaient plus encore quand ils se peignaient de tristesse.
Malheureusement, l'homme noir n'avait pas semblé souhaiter la même chose qu'elle. Qui ne pouvait pas aimer le trépas? La tragédie? C'était grâce à elle que sa pauvre cible avait déverrouillé ses yeux. Peut-être était-elle allée trop loin car il crut que s'approcher des autres était mauvais, l'empêchant d'enrouler ses fils autour de ces âmes ignorantes. Son obsession pour le pouvoir solitaire poussé par le Grand à ses côtés était le comble de sa colère. Mais il quitta ce clan, ce frère, ce père, pour de nouveaux horizons. Et oh ... de nouveaux visages.
Alors, elle tua le jeune homme, frère de cette femme aux cheveux noirs et à la peau pâle, en détruisant le sol sous ses pieds. Qu'elle riait de cet enterrement improvisé! Les hurlements du maudit étaient si déchirants qu'ils en étaient mélodieux, le nouveau motif de ses yeux plus glorieux encore. Elle attend tout de même, se demande quelles autres relations il allait créer, mais rien n'y fit. Tuer son père était hors de ses capacités: son chakra était tel que sitôt elle essaierait de le tuer, sitôt il la remarquerait et la détruirait. Elle se pencha donc au dessus de la femme, la survivante, sa femme, et de ses enfants nés de leur union, se demandant déjà comment avaler leurs âmes.
Mais l'homme avait compris comment se débarrasser d'elle. Dans un cri, une comédie, une usurpation de la folie, il combattit son seul et unique frère mortel. Le suicide ne marchait pas; attendre bêtement la mort ne marchait pas; ne restait plus que le combat. Une lutte terrible s'engagea, détruisant sol et montagnes alentours, lutte durant laquelle elle ne vit pas toutes les capacités de son maudit, elle en était sûre. Une lutte qui prit fin par la mort de son maudit.
Elle perdit ainsi sa connexion avec le monde des vivants.
Il me faut quelqu'un de fort ...
Elle continue d'errer longtemps, son corps éternel, intemporel, pareil à un courant d'air, ne se dégradant pas. Trouver quelqu'un était complexe: il fallait que sa victime soit assez jeune et entourée. Un orphelin était de ce fait hors de question, un civil, trop faible pour elle, également. Un shinobi était bien, parfait, certes mourant jeune mais possédait la puissance nécessaire. Il ne lui fallait plus que le lien. Quelle ne fut donc pas sa surprise heureuse de trouver les descendants du premier homme! Ils étaient parfaits: forts, talentueux, attachés. Le clan de l'amour, quel surnom parfait pour sa cible de choix! L'hiver l'accompagnant dans ses pas, elle se dirigea vers cette femme au centre de tout, attachant ses fils à son corps encore juvénile. Elle était la plus prometteuse de tous.
Elle ne fut pas déçue. Idiots qu'ils étaient à s'aimer! Les tuer un à un de toutes les manières possibles était la chose la plus amusante qu'elle ai fait! Un kunai perdu, une lame égarée, voire même le terrain faisant défaut, tant de manières de les tuer! La femme, sa maudite, se retournait vers elle et hurlait, suppliait qu'on épargne celles qu'elle aimait, qu'elle cesse de faire disparaître. Mais ce n'était pas suffisant. Elle voulait du rouge, elle voulait des âmes. Elle n'en avait que peu. Il lui en fallait plus. Alors, quand elle vit sa maudite se tourner vers le suicide, elle se dépêcha de l'en empêcher.
Et les lames dirigées vers sa peau manquaient leur cible, même à quelques centimètres de distance. Et la corde de pendaison lâchait, la chute n 'était plus fatale, la noyade qu'une simple baignade ... Car la victime n'avait pas le droit de mourir. La maudite se tourna alors vers ses ennemis, courant sous les lames, mais ne parvint à rien de plus qu'à survivre un nouveau jour.
Ayaka la Suicidaire vit ainsi le jour. Femme damnée et désespérée, elle suppliait ses propres ennemis de la tuer. Effrayés, choqués, quoiqu'ils ont été, les combattants tentèrent tout pour la faire tomber. Impossible à vaincre, la maudite continue cette lutte sanglante et destructrice qui ravageait sans pitié son esprit. Elle n'était pas amusée quand, un jour d'automne, sous les feuilles jaunies de la saison, une épée vint faucher sa vie.
Encore une fois, elle ne put continuer sa poursuite de la mort d'autrui.
Il vivra plus longtemps ...
Le suivant était étrange. Tous ceux autour de lui la regardaient, lui parlaient, communiquaient avec elle et les autres êtres de son espèce. Quelle surprise! Elle qui pensait que seul le maudit pouvait la trouver! Ce clan étrange, apprit-elle, était une branche lointaine du clan d'Ayaka, également descendant de sa première victime. L'envie la saisit. Et, sans rien pour l'en empêcher, elle enroula ses fils autour de l'un d'entre eux. Ô idiot de clan! Si proche, si heureux d'être uni! Il était si simple de leur arracher la vie, d'avaler ces âmes ignorantes comme si ce n'était que de l'air, de rendre fou son maudit. La branche du clan de l'amour en avait un qui battait aussi fort que celui du clan principal.
Quelle ironie quand elle y repensa. Elle pouvait contrôler le corps de son maudit à sa guise, le poussant à tuer ceux qu'il aimait, mais préférait lui laisser une marge de manœuvre. Lui faire croire qu'il était complètement coupable de ses actes était ... intéressant. Et sans conteste amusant. Une invasion ravagea néanmoins la moitié de ses potentielles victimes. Elle avait à peine à agir, juste à voler au dessus des corps et dérober les derniers volutes de vie qu'il leur restait. Et son maudit hurlait à nouveau, remarquant ses fils bleutés, la suppliant de ne plus lui enlever personne. Mais elle n'était pas connue pour être gentille.
L'homme contrôlé commença alors sa longue série de meurtres, tuant et massacrant tous les innocents se trouvant sur son chemin. Même le clan d'Ayaka, la lutte mortelle contre l'un de ses comparses terminées, courut l'arrêter, protégeant les derniers représentants de ses victimes. Mais l'homme ne pouvait pas être arrêté. Il était fort, trop fort pour que la méthode habituelle puisse le vaincre. Plongé dans un profond mutisme suite au carnage des siens, seules les larmes coulèrent le long de ses joues tâchées de sang.
Kagami le Pleureur était né. Ces mêmes larmes si délicieuses au goût de cet esprit vorace cessèrent leur rivière inarrêtable le jour où une attaque combinée de trois clans mit fin à sa course sanglante. Elle n'était pas amusée en se penchant sur le corps sans vie de cet homme devenu fou par sa faute pour récupérer son âme corrompue. Elle l'était plus en apprenant le surnom donné à ce clan de l'amour qu'elle plongeait dans les méandres de la folie.
Elle pouvait très bien continuer de les persécuter.
Il massacrera plus de monde ...
Le clan des Yokai était parti loin, se cachant profondément dans les montagnes, là où seuls leurs cousins éloignés peuvent les trouver. Elle ne s'en approcha pas: il restait trop peu de monde pour qu'elle puisse en laisser en vie, ce qui, sur le long terme, ne serait pas amusant du tout. A la place, elle se pencha au dessus d'une autre petite fille aux cheveux noirs, encore si innocente qu'elle en était adorable. Forte, elle deviendrait forte! Ses fils s'enroulèrent autour d'elle, se mêlant à son chakra, régulllant ses mouvements.
Chihiro la Sanglante voyait le jour.
Naraku aux deux lames suivait de près.
Natsumi aux yeux rouges l'accompagnait.
Et encore, et encore, et encore ...
De plus, il m'en faut plus!
Katsuro le Fou faisait des ravages.
Makoto le Désespéré ne laissait que des cadavres.
Takehiko, Toshiyuki, Yoshiro ... suivaient cette horrible tradition.
Et encore, et encore, et encore ...
Tellement de sang ...
Bientôt, le clan de l'amour commence à tuer ses membres victimes de sa malédiction. Son apparence devint le cauchemar le plus oppressant qu'ils connaissent. Plus de sang, plus de folie, il fallait empêcher sa marque de se propager avant qu'il ne soit trop tard. L'hiver sous forme de femme hurlait de rage, faisait fuir les êtres de son monde. Certains mortels, ô idiots! Essayèrent de la tuer. Massacre après massacre, elle ne pouvait plus tenir entre ses fils des sans qu'il ne subisse l'exécution avant. Même elle savait que les yeux désespérés de ses victimes recelaient bien trop de folie pour qu'ils puissent seulement désirer la vie.
Elle décida de rester calme longtemps, se faire oublier, devenir une simple histoire du soir. Elle attendit. Un an, deux ans, trois ans ... Dix ans, vingt ans, trente ans ... Un siècle, deux siècles, trois siècles ... Sans aucun doute moins. Mais sa conscience endormie par l'attente s'éveilla en sentant cette étincelle annonciatrice d'un pouvoir incommensurable. Fort, quelqu'un allait devenir fort! Bien plus fort qu'Ayaka, bien plus que Kagami! Plus encore que tous ses maudits réunis!
Fort, fort, fort!
Elle se pencha au dessus de la petite fille, encore inconsciente de son attention, et son sourire sanguinaire s'agrandit.
Trouvé.
Ainsi commençait le conte de Madara Uchiha.
Alors? Glauque, n'est-ce pas?
Oui, il y a une réelle intrigue et ... un univers (?) Derrière ce prologue. Tout sera expliqué plus tard.
D'ailleurs, je me permet d'afficher que si Madara est une femme dans cette version, elle restera un homme pour le reste du monde, sauf quelques personnes. Encore une fois, ce sera expliqué plus tard.
J'aime me compliquer la vie.
Au plaisir!
