TU PEUX TOI AUSSI COMMANDER TA FICTION

Oui tu peux toi aussi commander une fiction en te rendant sur notre histoire "Commandes de fictions" ou sur notre forum, et review le mois en cours !

Cette commande a été passée par LamangakaHP qui voulait un Jaime et Brienne, un Braime du coup. Elle voulait que ça se passe après le "coupage de main" de Jaime, qu'il y ait un lemon où les sentiments priment et ensuite que Tyrion retourne après les événements de Port-Réal pour voir les corps et que ce soit là qu'il trouve Jaime vivant.

Chapitre 1 :

Jaime regardait sa main qui pendait autour de son cou. C'était incroyable qu'un crétin sbire des Bolton lui avait coupé la main car il s'était rendu compte de son mensonge à propos de Tarth ! Jaime avait voulu sauver Brienne et il y avait laissé une main ! Le blond soupira, il sentait bien que sa blessure s'infectait, la plaie était noire lorsqu'il retirait le bout de tissu crasseux dessus et sentait le fromage, ce qui n'était pas du tout bon signe. Jaime avait même du mal à tenir sur son cheval tant la douleur était insupportable. Il avait de la fièvre, il en était sûr. Le blond s'en voulait d'avoir essayé de jouer au plus malin une fois de plus, cette fois avait été la fois de trop. Brienne prenait soin de lui du mieux qu'il pouvait, le Lannister lui en était reconnaissant. Ils avaient appris à se respecter mutuellement au fil de ce voyage qu'ils avaient effectué ensemble.

Brienne l'observa, elle avait pitié pour lui, elle savait que c'était à cause d'elle qu'il avait été mutilé ainsi. Elle s'occupait de lui comme elle pouvait, toutefois la blonde était impuissante et ça la rendait très mal. La jeune femme espérait qu'ils arriveraient bientôt à un endroit où un mestre pourrait soigner Jaime. Le blond avait beau être imbu de lui-même, il ne méritait pas d'être mutilé et humilié ainsi. De plus c'était grâce à lui qu'elle n'avait pas été violée. La blonde le soutenait donc tant qu'elle pouvait en priant les Dieux pour qu'ils arrivent bientôt.

Le convoi finit par arriver à Harrenhal où résidait Lord Bolton. Celui-ci était furieux contre Locke, son sbire, d'avoir ainsi blessé Jaime. Il ordonna à Qyburn de soigner le Lannister. Qyburn était un ancien mestre qui avait été expulsé de l'Ordre à cause de ses expériences douteuses. Celui-ci voulu amputer Jaime de tout le bras, mais celui-ci refusa. L'ancien mestre coupa donc simplement la partie du poignet où la chair avait commencer à pourrir et soigna le blond.

Après ça Jaime partit rejoindre Brienne qui se baignait dans l'un des énormes bains. Il avoua alors à la blonde ce qui se cachait derrière son surnom de Régicide, la vérité qu'il n'avait jamais avouée à qui que ce soit. Il ne savait pas vraiment pourquoi il ressentait ce besoin de se justifier auprès d'elle, l'envie qu'elle ait une bonne opinion de lui. Jaime voulait que Brienne connaisse le vrai lui, pas l'homme que la réputation précédait où qu'il aille. C'est alors que le mépris se transforma en respect mutuel, Brienne était contre la trahison, elle avait ça en horreur, mais elle comprenait les agissements de Jaime. Elle était même triste que le pauvre subisse ce surnom affreux alors qu'il avait sauvé des milliers de vies ! Inspirée par les révélations du Lannister, Brienne avoua que son physique avait toujours joué contre elle. Jaime découvrit une fragilité et une solitude chez Brienne qu'il n'avait jamais soupçonnées. Il lui sourit mais ne tarda pas à défaillir, la douleur de sa main, la malnutrition à cause de son emprisonnement au camp Stark et la fatigue eurent raison de lui. Brienne le rattrapa in extremis avant qu'il ne tombe dans l'eau et appela les gardes :

-Vite le Régicide s'est évanoui !

-Jaime, je m'appelle Jaime.

Ce furent les derniers mots du blond avant qu'il ne sombre dans l'inconscience. Brienne le regarda et soupira, il avait une mine à faire peur. Elle sentit son cœur se serrer, elle avait envie de le protéger.

Après des négociations Jaime fut autorisé par Roose Bolton à reprendre sa route pour Port-Réal. Toutefois, le brun refusa que Brienne reprenne la route elle aussi, pour lui elle était coupable de complicité de trahison. Jaime voulut insister mais Roose Bolton était sans appel. Le blond dû donc dire au revoir à sa compagne de route en lui expliquant qu'elle ne pouvait pas l'accompagner. Brienne lui demanda qu'il respecte la promesse qu'il avait fait à Catelyn Stark : libérer ses filles. Le blond le jura et partit.

En route Qyburn lui apprit que Lord Tarth avait promis une grande somme d'argent pour qu'on lui rende sa fille mais que Locke avait refusé, il préférait garder Brienne pour sa distraction. Jaime fit aussitôt demi-tour pour aller sauver son amie. De retour à Harrenhal il trouva Brienne dans une fosse, à devoir affronter un ours avec une simple épée en bois. Le Lannister n'hésita pas une seule seconde, il plongea dans la fosse et aida la blonde à sortir du piège. Il ne laissa pas vraiment le choix à Locke qui dut accepter que Brienne puisse partir avec Jaime. L'aîné Lannister était donc aux côtés de Brienne, sur la route de Port-Réal. La blonde lui sourit :

-Merci de m'avoir sauvée.

-Mais de rien, c'était bien normal. Vous m'avez sauvé vous aussi.

-En effet.

Ils échangèrent un sourire et continuèrent d'avancer dans un silence agréable.

Le convoi s'arrêta dans une auberge, ils arriveraient à Port-Réal dans quelques jours. Jaime monta dans sa chambre et prit un bain, ça lui fit un bien fou. Après ça il descendit pour manger. Brienne était là, assise et mangeait déjà. Le Lannister s'approcha :

-Puis-je me joindre à vous ?

-Bien sûr, ça me ferait plaisir.

Il s'assit et une des employées de l'auberge lui apporta une assiette remplie à ras bord de viande et de légumes. Le blond soupira, il n'allait pas pouvoir couper sa viande avec une seule main. Brienne prit son assiette et lui coupa sa viande avant de la lui rendre. Jaime hocha la tête en soupirant :

-Merci, je ne suis plus bon à rien.

-Ne dites pas cela, vous finirez pas vous y habituer. Vous redeviendrez une fine lame, même avec votre main gauche !

-Merci.

Elle lui sourit et ils mangèrent en discutant de tout et de rien. Après ça le duo alla marcher un peu. Il y avait un magnifique paysage autour de l'auberge. Ils marchèrent donc dans le petit bois avant d'arriver dans des prairies remplies de fleurs. Jaime observa Brienne :

-Je vous trouve belle.

-Ne vous moquez pas !

-Non c'est vrai. Vous avez votre propre beauté et la vôtre est bien plus unique ! Votre beauté passe aussi par l'intérieur ! Ma sœur est belle de l'extérieur, mais à l'intérieur elle est mauvaise, néfaste, elle n'a aucune valeur. Vous, vous avez des principes, j'aime ça.

Jaime posa sa main sur la joue de Brienne et déposa un baiser sur ses lèvres. La blonde rougit c'était la première fois qu'on l'embrassait. Elle n'osait plus bouger, elle ne savait pas quoi faire. Jaime recula et lui sourit :

-Vous me plaisez beaucoup.

Brienne rougit encore plus et ils reprirent la direction de l'auberge. Ils allèrent chacun dans leur chambre pour dormir, Brienne n'arrivait pas à oublier le baiser, ni les paroles du Lannister. Elle eut beaucoup de mal à trouver le sommeil à cause de tout ça.

Ils arrivèrent enfin à Port-Réal. Brienne soupira :

-Voilà, c'est ici que nos routes se séparent.

-Non, je vais parler à ma sœur au sujet des filles Stark. Si elles ne sont pas là, je vous aiderai à les retrouver.

Jaime partit aussitôt à la recherche de Cersei. Il la trouva, assise en train de boire. Le blond s'approcha :

-Où sont Arya et Sansa ?

-Jaime ?

-Oui, bonjour. Où sont les deux filles Stark ?

-Elles ne sont plus là.

-Bon...

-Qu'est-il arrivé à ta main ?

-C'est une longue histoire. Je dois partir.

Le blond repartit et trouva Brienne, assise dans les jardins. Il vint à ses côtés :

-Les filles ne sont plus là.

-Mince... je n'ai aucune idée de où elles peuvent être.

-Nous les trouveront.

Tywin arriva :

-Des gardes m'ont signalé ton arrivée, nous avons à parler !

Tywin observa son fils et fronça les sourcils :

-Qu'est-il arrivé à ta main ? Qui t'a fait ça ?

-Un homme de Roose Bolton, il n'a pas aimé que j'essaie de le leurrer.

-Je vois... allons-y je crois que tu as beaucoup de choses à me raconter ! Bonjour Lady Brienne, veuillez nous excuser.

Le patriarche tira son fils par le bras, ne lui laissant pas l'occasion de parler à Brienne.

Brienne observait les jardins du palais lorsque Cersei vint à ses côtés :

-Vous aimez mon frère n'est-ce pas ?

-Bonjour, les jardins sont magnifiques.

-Vous n'avez pas répondu à ma question.

Brienne se contenta d'observer les fleurs, elle n'aimait pas parler avec les personnes impolies et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait se justifier auprès de la blonde. Cersei l'attrapa par l'épaule et la força à la regarder :

-N'oubliez pas à qui vous parlez ! Je vous ai posé une question !

-Je n'ai aucune obligation de vous répondre, Votre Grâce. Avec tout le respect que je vous dois, vous pourriez faire un effort pour être plus aimable. Après tout, j'ai ramené votre frère sain et sauf, comme le stipulait l'accord avec Lady Stark.

-Sain et sauf ?! Il lui manque une main pour l'amour du ciel !

-Je ne suis pour rien dans cette affaire.

-Vous mentez !

-Ser Jaime a perdu sa main en voulant sauver mon honneur mais je ne lui avait rien demandé. Nous n'étions même pas amis, rien ne l'obligeait à être si chevaleresque.

-Vous admettez donc que c'est par votre faute !

Brienne se contenta d'hausser les épaules et regarda à nouveau les fleurs, il n'y avait pas de telles variétés à Tarth, elle les trouvait magnifiques. Elle attendait Jaime, elle ne savait pas si il viendrait vraiment avec elle, mais elle avait envie d'espérer. Le blond finit par revenir et lui sourit :

-Nous partirons demain. Un bon repas et une bonne nuit de sommeil nous feront du bien !

-D'accord.

-Tu n'es pas sérieux Jaime ?! Tu vas repartir ?!

-Oui, je n'ai rien à faire ici. De plus je dois quitter mon poste au sein de la Garde Du Roi puisque je n'ai plus qu'une main. Quoi qu'il en soit Père a demandé qu'on me fabrique une main, je lui ai dit qu'elle devait être prête pour demain. En attendant je vais faire visiter les lieux à Brienne.

Il passa son bras sous celui de la grande blonde et commença à avancer, ignorant l'indignation de sa sœur. Brienne ne savait pas vraiment quoi faire, elle était très intimidée par toute cette situation. Jaime lui fit donc une visite guidée du palais avant de lui montrer la chambre où elle allait dormir. La blonde hocha la tête :

-Mais je n'ai rien à me mettre pour le dîner de ce soir !

-Faites-moi confiance tout ira très bien.

Il lui fit un clin d'œil et une femme approcha. Elle observa Brienne et sourit :

-La robe sera prête dans deux heures.

-Merci beaucoup.

Jaime sourit à la couturière et la regarda s'éloigner avant de se tourner vers son amie :

-J'espère que ma sœur ne vous a pas trop embêtée.

-J'ai connu pire ne vous en faites pas.

-Je sais qu'elle peut être vraiment désagréable quand elle s'y met.

-Tout va bien, je vous le promets.

-Bien.

-Les jardins sont magnifiques en tout cas.

-En effet, content qu'ils vous plaisent. Bon, je vais vous laisser vous reposer un peu en attendant l'heure du dîner.

-D'accord, je vous remercie de votre gentillesse.

-Mais de rien.

Il lui sourit et partit pour sa propre chambre.

Le dîner arriva enfin. Brienne se sentait ridicule dans cette robe somptueuse faite d'un tissu précieux. Elle descendit et rougit lorsque le regard de Jaime se posa sur elle. Elle avait remarqué une étincelle dans le regard du blond, et même si elle était toujours vierge, elle savait reconnaître le désir dans le regard d'un homme. Brienne était pour le moins surprise que l'homme le plus beau des Sept Couronnes éprouvait un tel sentiment pour elle, la grande jument au visage ingrat. Jaime s'approcha et prit sa main dans la sienne avant d'y déposer un baiser :

-Vous êtes magnifique.

-Merci, c'est très gentil... la robe est magnifique mais je n'en mérite pas tant.

-Vous avez raison, vous méritez bien plus !

La chevalière rougit et ils s'installèrent à table. Joffrey regarda Brienne :

-Mais que fait cette femme à notre table ?

-C'est mon invitée. Nous repartons demain matin.

-Sa laideur me coupe l'appétit.

Brienne baissa la tête, la réalité revenait bien trop vite. Un instant, à cause du regard de Jaime, elle avait oublié à quel point elle était affreuse. Jaime prit la main de la jeune femme dans la sienne :

-Je trouve vos paroles déplacées Votre Majesté. Elle ne vous a rien fait !

-Il n'empêche qu'elle est affreusement laide !

Cersei gloussait sous les propos de son fils. Tywin lança un regard à glacer le sang à son petit-fils :

-Faites vos excuses tout de suite. Lady Brienne est la fille de Lord Tarth, elle mérite votre respect. Ses prouesses au combat ne sont plus à prouver. Jamais vous ne pourrez égaler son habileté à l'épée. Je le répète, excusez-vous !

Joffrey regarda son grand-père d'un air outré :

-Je crois que vous oubliez à qui vous parlez.

-Non, je crois que vous oubliez vos bonnes manières et qui je suis. Ne me mettez pas en colère.

Joffrey serra les dents et finit par lancer d'une voix à peine audible :

-Désolé.

-Je n'ai rien entendu, plus fort !

-Je vous pris de m'excuser Madame.

-C'est oublié Votre Majesté.

Jaime fit un clin d'œil à son amie et ils mangèrent en silence. Une ambiance tendue était montée dans la pièce. Tommen regarda Brienne :

-J'espère être aussi grand que vous plus tard. Est-ce vrai que vous êtes chevalier ?

-Malheureusement non. J'aimerais beaucoup mais le titre de chevalier n'est jamais accordé à une femme.

-C'est dommage ! Joffrey, ne pourrais-tu pas l'adouber ?

-Je respecte les traditions, ma condition me suffit.

-Mais je vois dans vos yeux un éclair, je suis sûr que vous aimeriez ça !

-Vous êtes bien observateur Lord Tommen.

-Alors, c'est vous qui avez sauvé Oncle Jaime ?

-En effet, mais il m'a sauvé plusieurs fois lui aussi.

-Vous êtes amoureuse de lui ?

Brienne devint plus rouge qu'une tomate et Jaime se mit à rire :

-Je crois que tu as posé assez de question à Lady Brienne pour ce soir.

-Oh pardon, je ne voulais pas être indiscret.

-Ce n'est rien Lord Tommen.

Le repas se termina bientôt et les deux blonds allèrent coucher, ils avaient eu une longue journée.