Chapitre 1:

Décembre 1990

Il était une fois un jeune garçon qui vivait dans un placard sous l'escalier. Sa famille l'appelait Freak ("monstre" en anglais). Mais les adultes à l'extérieur de chez lui l'appellait de son vrai prénom Harry. C'était un enfant calme, intelligent mais timide. Il savait que sa famille adoptive ne l'aimait pas. Elle le lui disait souvent.

Les Dursley ne lui montrait pas d'affection . Aucun geste de tendresse à l'exception des coups de cannes, pour n'avoir pas bien cuit le bacon ou mal nettoyé les toilettes. Ils ne l'avaient jamais emmené au parc pour jouer avec d'autres enfants de son âge et il n'avait pas le droit à sa propre chambre. Il devait vivre avec les araignées dans un placard du hall d'entrée, sous l'escalier. Car c'était ainsi que vivaient les monstres comme lui, selon Oncle Vernon.

Non, sa vie n'avait rien de normale. Mais un événement allait changer son monde.

C'était une nuit de décembre, la neige était partout dans Privet Drive et les Dursley voulaient qu'il nettoie l'allée devant la maison. Mais le jeune garçon n'avait pas les bons outils. Pas de pelle, ni de balai. Quand il essaya de leur dire qu'il ne pouvait pas déplacer la neige à mains nus, Ils dirent qu'il n'avait qu'à se débrouiller pour les retrouver. N'arrivant pas à retrouver ces outils dans la maison, il décida d'aller voir au grenier. Pour tenter sa chance.

Il n'avait jamais mis les pieds au grenier avant cette nuit là. En fait personne n'y avait mis les pieds depuis très longtemps et il avala beaucoup de poussières en ouvrant la trappe d'entrée.

Freak toussa pendant plusieurs minutes avant d'entrer. Puis il commença à fouiller. Après avoir déplacé de nombreux cartons, il trouva une boîte avec le nom de Lily sur le couvercle. Curieux, car il ne connaissait personne de ce nom, il ouvrit la boîte en se disant que c'était probablement aux anciens propriétaires de la maison et qu'ils l'avaient oubliée là.

En ouvrant la boite, le jeune garçon découvrit une lettre manuscrite, une photographie et une bague avec une pierre noire portant le symbole d'une chouette sur la pierre.

Sur la photographie, on pouvait voir deux jeunes parents avec dans leurs bras deux petites filles de 10 et 12 ans. L'ainée était blonde avec des yeux bleus et un air renfrogné. La cadette était rousse avec des yeux verts et un sourire lumineux. Les parents les regardaient, toutes deux, avec amour et tendresse.

La lettre disait ceci:

Chère Lili,

Si tu lis ceci, c'est que je n'ai pas été présente pour te voir grandir.

Les Evans vous ont sans doute, dit en vous remettant cette lettre qu'ils ne sont pas vos parents biologiques. C'est vrai, ils ne le sont pas. Je le suis moi et votre père biologique.

Quand j'ai découvert que j'étais enceinte, j'ai eu peur. L'endroit où je vis, n'est pas adapté pour les enfants. Et pour être honnête, je ne suis pas une personne apte à la maternité.

J'ai donc décidé de vous laisser à un couple que j'avais connu pendant des vacances en Angleterre. Ils sont de bonnes personnes et je sais qu'ils seront pour vous de merveilleux parents.

La bague qui a été remise avec cette lettre est la seule que ma propre mère m'a laissée. La chouette sur le dessus est l'animal indiqué sur les armoiries de notre famille. C'est ma possession la plus chère et je te la remet dans l'espoir que tu n'ai jamais à l'utiliser. Car ce n'est pas seulement une bague. Il s'agit d'une clé de transport qui t'enverra chez moi. Elle ne permet d'aller que dans un sens, alors fais très attention et ne l'utilise que si tu n'as plus d'autres choix.

Amour,

Mazikeen des Lilim

PS: Pour activer la bague, il te suffit de la mettre à ton doigt en lui versant du sang dessus et de dire à haute voix le nom de Pandémonium.

Freak referma la boite et pleura. Lui, un orphelin, n'avait connu que mépris et hostilité dans sa courte vie. Et cette femme qui comme lui n'avait jamais connu ses parents biologiques mais était aimée par , non pas une maman mais deux et un papa.

Serrant la boite contre sa poitrine, il l'emmena en cachète dans son placard pour que les Dursley ne la trouve pas. Ce n'était pas ses affaires mais Lili n'était plus là et ne devrait plus en avoir besoin, n'est ce pas?


1 er août 1991:

Au moment où les portes de sa nouvelle chambre se refermèrent derrière lui, Harry s'effondra sur son vieux matelas. Tellement de changement depuis hier! Oncle Vernon les avait envoyé, lui et toute sa famille, habiter sur une île déserte au milieu de l'Océan pour échapper aux mystérieuses lettres qui lui étaient adressées. Un Géant était entré et lui avait annoncé qu'il était un sorcier. Et raconter l'histoire de sa vie et des ses parents.

Lui ... Un sorcier ... Ses parents, mort au combat contre un méchant sorcier ... Célèbre pour avoir survécu ... Riche comme Crésus

Ses pensées tourbillonnaient dans sa tête lui donnant la migraine. Son nom était Harry James Potter. C'était son vrai nom et son oncle et sa tante lui avait menti. Sur ses parents et sur lui même.

Il se sentait étrange. La vérité sur sa filiation découverte. Et il n'était pas certain de savoir comment se sentir par rapport à ça. D'un côté, il n'était pas le fils d'un ivrogne et d'une prostituée mais celui d'héros de guerre. C'était plutôt agréable comme sensation. Ses parents étaient des héros qui avaient combattu dans une guerre contre des forces maléfiques. La mort du chef des méchants lui était attribué et tout un peuple magique le connaissait et le vénérait comme s'il était un héros pour ça. Un acte qu'il aurait réalisé alors qu'il était encore en couche culotte. Il ne savait pas s'il fallait en rire ou en pleurer. ses parents étaient morts assassinés dans leur maison. Et pour la première fois depuis très longtemps, il pouvait les pleurer, vraiment les pleurer. Sans aucun ressentiment contre eux pour s'être tués en voiture parce qu'ils avaient trop bu; le condamnant à une vie de misère chez les Dusley. Ils avaient sacrifié leur vie pour sauver la sienne ...

Allonger sur son matelas, Harry ressentit une drôle de sensation. Comme s'il avait oublié quelque chose d'important. En fouillant dans ses affaires qui avaient été jeté par terre. Il retrouva la boite. Celle qui avait le nom de Lily sur le couvercle. Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis ce jour, où il avait trouvé cette boite poussiéreuse dans le grenier.

Maintenant, il le savait. Il savait à qui appartenait cette boite. C'était celle de sa mère. Lily Rose Evans.

Mais ça voulait dire qu'il n'était pas biologiquement lié à sa tante et à son cousin. Il n'avait rien d'autre à voir avec eux qu'un concours de circonstance malheureux. Jamais Harry n'avait pas été aussi soulagé et heureux à l'exception de la discussion avec Hagrid où il avait découvert qu'il avait plus à passer les vacances chez eux.

Regardant une nouvelle fois le contenu de cette boite et relisant cette lettre pour la centième fois avec un sourire aux lèvres. Harry prit la bague dans sa main et se dit "C'est celle de ma famille, de ma mère. Mon héritage."

Il eût la tentation pendant quelques instants de la mettre sur son doigt et de l'activer. Mais il se rappela de l'avertissement. C'était un aller simple sans possibilité de revenir en arrière. Et il avait tant à découvrir. Un monde plein de magie et de mystères à explorer. Il pourrait être un aventurier ou un héros terrassant des dragons.

Il mis la bague dans sa poche et se jura de toujours la garder sur lui en souvenir de sa mère.

Quelques jours plus tard, il la mit à son auriculaire de la main gauche pour ne jamais la perdre. Une fois en place, elle s'adapta à la taille de son doigt et se transforma en une chevalière. Et devint invisible.


24 juin 1995

Harry était épuisé. Cédric venait de mourir devant lui alors qu'il était impuissant sur le sol. En cet instant, il pouvait voir Peter Pettigrew jeter les os de Tom Senior Riddle dans un chaudron. Voldemort était prêt à revenir d'entre les morts.

Comment pouvait-il arrêter ça? Il l'ignorait ...

Jusqu'à ce qu'un souvenir lui revienne à l'esprit. Un souvenir à propos d'une lettre et de la chevalière qu'il portait toujours sur son doigt.

Il n'avait pas le choix cette fois-ci se dit-il avec un sourire triste. Il n'avait plus qu'à sauter le pas.

Harry regarda devant lui et vit Pettigrew sourire d'un air satisfait alors que Voldemort se moquait de lui et de son impuissance. À leur mépris, il n'avait qu'un mot à leur dire. Et ce mot c'était Pandémonium.

La chevalière commença à briller d'une lumière bleue et le monde autour de lui s'assombrit davantage jusqu'à ce que tout disparaisse dans les ténèbres.