Bonjour à tous !

I ans, jour pour jour, je publiai pour la première fois sur FF avec "Once upon that Time", je me suis dit que cela méritait un petit cadeau pour fêter cet anniversaire… Je vous propose donc de découvrir Great Escape. Une fiction 100% humain avec un POV Jasper de bout en bout (ou presque).

J'en profite également pour vous prévenir que la publication se fera les lundis. Concernant les autres histoires en cours d'écriture, je ferai certainement un petit rappel sur ma page afin que vous puissiez avoir des nouvelles des prochaines fictions à venir (dont le très attendu Tome 2 de This New Life)

En espérant que cette nouvelle histoire vous plaise.

Bonne lecture, je vous retrouve en bas.

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Chapitre 1

"Patrouilleur Delta Echo 72. Merci de vous rendre près de Northgate à l'entrée de la I-5 pour interpellation. Délit de fuite en cours. Le suspect a pris place à bord d'une Chevrolet grise, plaque d'immatriculation de Washington 545 - Echo Tango Charlie."

-Reçu Central. Detla Echo 72 en mouvement pour interpellation. Terminé.

"Tenez-nous au courant Delta Echo 72. Terminé."

J'avais démarré la moto avant même d'entendre la fin de l'annonce pour me rendre sur zone. Mon métier était ma passion. J'étais motard à la Police d'État de Washington, la Washington State Police sur Seattle. Je dépendais de la brigade routière et je sillonnais les routes de l'État depuis maintenant 5 ans et je ne comptais pas arrêter de sitôt. J'entrai sur la I-5, poignée dans l'angle et slalomai entre les voitures civiles pendant près de dix minutes avant d'apercevoir la voiture qui m'intéressait. Il ne respectait rien sur la route et se faisait remarquer rien que par cela. Je secouai la tête devant la débilité de certains criminels. J'activai le micro intégré à mon casque pour prévenir le central.

-Suspect en visuel à hauteur de Capitol Hill. Action requise ?

"Procédez à l'immobilisation immédiate. Pas d'interpellation pour le moment. Appui en approche pour assistance."

Je levai les yeux au ciel, me moquant clairement de ma collègue qui ne faisait que respecter les ordres du Capitaine de la brigade. J'étais une tête brûlée qui ne craignait rien, ni personne et je vivais ma vie à 100 kilomètres à l'heure, tout le temps, ce qui n'arrangeait pas mes collègues, ni même ma famille d'ailleurs. Ma mère se tirait les cheveux à peu près tous les jours et mon frère se contentait de la rassurer comme il pouvait...

Je doublai la voiture par la droite puis freinai en signalant au conducteur qu'il devait ralentir et me suivre. Il se contenta de me faire un doigt d'honneur en accélérant et emboutit mon garde-boue arrière. Je soupirai en me cramponnant au guidon et tentai de rétablir la moto sans me vautrer au sol. Je me déportai sur la bande d'arrêt d'urgence et remerciai les autres automobilistes d'avoir eu la présence d'esprit de ralentir.

Je retournai à l'assaut du fuyard inconscient, notant l'arrivée de trois voitures pour sécuriser les alentours. Mes collègues étaient rapides et efficaces. Je n'avais maintenant qu'à arrêter notre fautif. Je le rattrapai rapidement et me plaçai à hauteur de la porte conducteur et frappai à la vitre pour l'obliger à s'arrêter. Il réitéra son doigt d'honneur avant d'attraper un revolver pour tenter de me tirer dessus. Avant même qu'il puisse appuyer sur la détente, j'assénai un grand coup de pied dans la portière. Il faut surpris et braqua son volant vers la droite. La voiture dériva vers le bas-côté et mes collègues entrèrent en action. Ils bloquèrent le véhicule afin qu'il ne puisse plus avancer. Je me stationnai au niveau de la portière et plaçai ma moto sur la béquille avant de descendre en pointant mon glock sur un homme de race blanche qui paraissait nerveux et furax de s'être fait prendre.

-Sors de la voiture immédiatement ! Les mains en évidence.

Il sembla parler tout seul pendant quelques minutes avant d'accepter de sortir de la voiture. Il fut alpagué par mes collègues puis trainé vers une des voitures en hurlant. Je n'écoutai même pas ses insultes et rangeai mon arme dans son étui avant de remonter sur ma moto pour prévenir le central.

-Intervention terminée. Suspect appréhendé et maîtrisé. Pouvez-vous envoyer la dépanneuse pour récupérer la voiture ?

"Reçu Delta Echo 72. Vous pouvez rejoindre le central. Terminé."

Je ne pus m'empêcher de sourire car j'étais en week-end. J'allais pouvoir passer du temps avec ma petite amie et ça, c'était un excellent plan. En arrivant au garage, je me stationnai sur mon emplacement puis je fis le tour de ma moto pour constater les dégâts.

-Alors Jasper... T'as encore fait des folies avec ta bécane ?

-Salut Garrett ! Cette fois-ci, elle roule toujours et je te rappelle que je n'y suis pour rien. Ils s'évertuent à me foncer devant quand je leur demande de s'arrêter... Faudra que tu vérifies les connectiques arrière aussi.

-Je vais faire ça ce week-end. Elle sera comme neuve lundi matin pour ton retour. T'as le temps pour une bière ?

Je regardai ma montre en souriant avant de répondre.

-Une petite demi-heure.

-Laisse-moi juste le temps de finir et on se retrouve au pub ?

Je retournai au vestiaire pour prendre ma douche et me changer puis je quittai le poste pour aller au bar qui était devenu notre lieu de rassemblement. Le Mac Carty était un pub irlandais tenu par un mastodonte répondant au prénom d'Emmett. C'était un irlandais pure souche qui revendiquait sa patrie comme si elle était capable de sauver le monde du chaos. Il avait un sacré caractère et une gouaille à toute épreuve. Il avait un avis sur tout et pouvait se révéler être une véritable commère, pire qu'une grand-mère avec ses copines de bridge.

Il mesurait près de deux mètres et avait des bras aussi gros que mes cuisses. Son cou était large et court, comme celui d'un taureau et ses petits yeux verts donnaient l'impression de pouvoir lire votre âme en deux secondes. Il était, bien sûr, hors de question de l'admettre mais il foutait un peu la trouille quand il s'énervait. Heureusement pour nous qu'il n'avait pas droit de porter une arme. Lorsqu'il parlait son accent ressortait énormément et il roulait les "R" avec excès, déclenchant notre fou-rire dès qu'on avait un coup dans le nez.

Je m'installai au comptoir en regardant la retransmission de la course-poursuite à laquelle j'avais participé. La paluche d'Emmett s'abaissa sur mon épaule, me tirant efficacement de ma rêverie.

-Alors Jazz... Tu as encore fait ta tête brûlée ?

-Non Em'... J'ai été sage cette fois-ci.

Il se tapa la cuisse en rigolant avant de contourner le bar.

-Tu bois quoi ?

-Une Guinness pour moi et prépares-en une pour Garrett, il va arriver.

Je bus une gorgée de ma bière dès qu'elle fut placée devant moi. C'était une bière noire irlandaise. Les connaisseurs appelaient ça un stout, c'est-à-dire une bière brassée à partir d'un moût caractérisé par sa teneur en grains hautement torréfiés - parole d'un connaisseur qui nous servait son discours dès que l'envie nous prenait de dire une connerie sur ce breuvage venu tout droit des cieux. Emmett allait même jusqu'à dessiner un trèfle dans la mousse, comme pour nous rappeler que nous dégustions un produit irlandais... L'orgueil de cet homme n'avait une aucune limite.

Mon potable vibra sur le comptoir au moment où Garrett s'installa à mes côtés. Je lus le message avant de trinquer avec mon ami et collègue.

"Je serais chez toi dans 30mn 3"

"Avec grand plaisir..."

Ma petite amie, Alice, ne vivait pas sur Seattle et elle venait me rejoindre durant le week-end pour passer du temps avec moi. Elle était styliste et voyageait dans tout le pays pour se faire connaître. J'avais d'ailleurs passé plusieurs heures à l'écouter parler de sa volonté de partir faire le tour du monde pour que le nom d'Alice Brandon soit reconnu.

Nous nous étions rencontrés lors d'un de ses voyages d'affaires. Elle s'était retrouvée au Mc Carty par un heureux hasard et nous avions sympathisé durant la soirée. Cela faisait 6 mois que nous étions officiellement ensemble et j'espérais réussir à ce qu'elle vienne s'installer avec moi avant l'année prochaine. Pour le moment, elle vivait dans un loft à Los Angeles mais n'y passait pas plus d'une semaine par mois. Mon appartement était assez grand pour l'accueillir, elle et son immense garde-robe, et je comptais lui en parler durant ce week-end.

-T'aurais pu m'attendre connard !

-J'y peux rien si t'es lent...

Je lui mis un coup de poing, joueur, avant de trinquer avec lui. Nous étions devenus amis dès mon intégration à l'Académie. Nous n'étions pas dans la même branche car il se destinait à être mécanicien. Même s'il s'attendait à rester dans son garage, il était avant tout un flic et il avait dû suivre le cursus comme tout le monde. Il devait être capable d'agir sur le terrain au même titre que moi.

-Tu as prévu quoi ce week-end ?

-Alice doit venir. Elle arrive ce soir d'ailleurs. Et toi ?

-Kate travaille ce week-end. Ça m'arrange bien parce que j'ai pas mal de boulot pour entretenir les voitures du délit de fuite. On pourrait peut-être manger ensemble dimanche soir ?

-Bonne idée ! J'en parlerai à Alice dès qu'elle arrive.

-Tu demandes à ton frangin aussi.

-Bien sûr.

Je terminai ma bière rapidement puis descendis de mon tabouret en regardant l'heure.

-Mon pote... je te laisse. Passe un bon week-end. Je te tiens au courant.

-Toi aussi Jazz ! Fais gaffe sur la route, ça glisse.

-Comme toujours.

Je déposai un billet sur le comptoir avant de quitter le pub pour retourner au poste afin de récupérer mon casque, mon blouson et mon monstre. J'étais l'heureux propriétaire d'un Ducati Monster 1200S. Je me l'étais offert pour mon anniversaire, en remplacement d'un modèle moins puissant. J'avais toujours adoré conduire un deux roues et c'était également pour ça que j'avais choisi cette branche du métier. Je voulais conduire une moto le plus souvent possible.

J'arrivai dans le parking sous terrain de ma résidence qui se trouvait dans le quartier de Belltown, sur la 5ème Avenue. Je n'étais pas trop loin du poste de police qui se trouvait sur Downtown et je pouvais faire mes courses au Pike Place Market. Je me garai dans mon box puis me dirigeai vers l'ascenseur pour rejoindre mon appartement qui se situait au quinzième étage. Je n'avais pas grand-chose à en dire à part qu'il était grand, lumineux et situé assez haut pour profiter d'une vue presque dégagée.

Alice disait qu'il manquait d'une décoration digne de ce nom et elle projetait de casser quelques murs pour donner plus d'espace. Elle voulait également créer un dressing pour accueillir plus de vêtements. Je n'en voyais pas l'intérêt mais je préférais rester silencieux. Après tout, la vie en couple est faite de concession... Mon frère disait que non mais je n'en étais pas sûr. Je pensais même qu'il disait ça juste pour me faire chier. Je voulais qu'Alice se sente à l'aise ici, donc je faisais tout mon possible pour que cela arrive.

J'abandonnai mon casque sur la console de l'entrée puis allumai les lumières au fur et à mesure de mon avancée. J'eus juste le temps d'ouvrir une bière lorsque le carillon résonna autour de moi. Je courus à l'entrée avec un sourire niais et ouvris la porte sur ma petite copine. C'était une femme magnifique qui me faisait penser à un lutin. Ses cheveux courts formaient des pics sombres autour de sa belle bouille et ses yeux bleus étaient perpétuellement rieurs. Je ne l'avais jamais vu triste, son visage rayonnait constamment. Elle était tellement joyeuse, que c'en était rafraichissant...

-Salut Jazzy !

Ce surnom me déstabilisait à chaque fois et il n'était pas réellement viril à mon goût mais je laissais passer, heureux qu'elle ait créé ce surnom pour moi. Elle lâcha son sac pour me sauter dessus et je la réceptionnai aisément. Elle ne mesurait pas plus d'un mètre cinquante et apparaissait toute petite à mes côtés. Elle était légère comme une plume et j'aurais pu la porter indéfiniment, juste pour lui faire plaisir.

-Salut Ally ! Tu m'as manqué.

-Moi aussi.

Je reculai brusquement, sans la lâcher et fermai la porte pour y appuyer son petit corps. Je l'embrassai goulument tout en la déshabillant. J'avais envie d'elle et je ne comptais pas être doux.

-Doucement Jazzy !

Je grognai pour qu'elle arrête avec ce surnom et surtout pour qu'elle se lâche. On en avait fini avec la retenue, j'avais besoin de ma femme. Dès qu'elle fut en sous-vêtement, je la portai pour rejoindre la chambre et je la basculai sur le lit. Je retirai mes vêtements tout en la scrutant, le regard affamé. Elle était là, alanguie au milieu du matelas, respirant fortement et portant un sourire qui me rendait dur. Je m'empressai de la rejoindre en lui arrachant son string. Le temps n'était pas à la tendresse, nous étions affamés et j'avais besoin de me sentir gainé autour de sa chaleur.

Je plongeai en elle dès que j'eus passé un préservatif. Elle ferma les yeux, cherchant à se contenir et ses mains s'accrochèrent à mes épaules pour se soutenir. Je m'arrêtai dès que je fus au fond de son antre, attendant qu'elle s'adapte à moi puis commençai à bouger mes hanches fortement. Ses gémissements ricochaient sur les murs et j'amplifiai encore mes mouvements, calant mes mains sur ses petits seins délicieux. La décharge habituelle de plaisir crépitait au creux de mes reins et j'accélérai encore, voulant à tout prix la voir jouir avant de lâcher prise.

Elle était toujours silencieuse lorsqu'elle jouissait, ce qui était perturbant pour moi mais j'avais appris à la connaître et je ne pus m'empêcher de sourire en la voyant ouvrir la bouche en grand, comme si elle allait hurler ou chercher de l'air pour reprendre pied. Ses murs se resserrèrent autour de moi et je grognais en accélérant encore plus puis me déversai dans le préservatif en m'écroulant sur elle. J'étais à bout de souffle et me décalai pour ne pas l'écraser, tout en laissant mes mains cajoler doucement son corps.

-Y a pas à dire mais t'es un Dieu, Jazzy !

Je gloussai en secouant la tête et récupérai mon jean pour le mettre. Elle attrapa le peignoir en soie qu'elle laissait chez moi et elle le passa en se levant. Je n'avais jamais compris l'intérêt de porter de la soie mais le mouvement sur sa peau m'excitait à chaque fois, donc je me taisais. Je la regardai déambuler dans mon salon et je m'installai sur le canapé, fatigué mais heureux.

-On a un peu tout fait dans le désordre Chérie. Bienvenue à Seattle ! Tu as faim ?

-Merci Jazzy, oui j'ai faim.

-Je vais commander une pizza. Ça te va ?

-Oui, pas de soucis.

-Installes-toi, Chérie.

Je quittai le salon pour récupérer le portable et appelai la pizzeria pour notre commande du soir. Nous passâmes le repas à parler de notre semaine puis nous allâmes nous coucher. Je l'attirai à moi avec pour principale mission de lui proposer de venir vivre ici.

-Chérie, je voudrais de proposer de venir t'installer ici, avec moi.

Je la sentis se tendre dans mes bras et j'aurais tant voulu voir son visage pour comprendre ses émotions.

-Euh... c'est un peu tôt. Tu ne trouves pas ?

-Je pense que nous sommes bien ensemble et je sais où je veux aller. Cela t'inclue et je voudrais que tu sois à mes côtés.

-Je n'ai que 25 ans, Jasper. Je ne veux pas me précipiter. Ma carrière est ma priorité.

-Et en quoi ta carrière pourrait changer quelque chose ? Je sais que tu as beaucoup de travail mais je voudrais passer mon temps libre à tes côtés.

-Je ne veux pas m'engager, Jasper. Je veux profiter de la vie...

-Es-tu en train de me dire que je suis juste un passe-temps ? A moins que tu me voies comme un hôtel avec avantages en nature ...

-Ne t'énerve pas Jasper ! Ce n'est pas ça... J'aime passer du temps avec toi mais je ne veux pas me fixer. Nous passons de bons moments au lit et ça me va. J'ai une vie professionnelle très fatigante, j'aime pouvoir être avec toi pour oublier mes contraintes. J'ai un appartement à Los Angeles et je n'y suis jamais. Je ne veux pas que ça fasse pareil ici.

-En gros, tu es en train de me dire que tu viens chez moi pour prendre ton pied avant de partir ailleurs dans le Pays. On en revient à l'hôtel avec avantage...

Je quittai le lit sans attendre sa réponse. Je m'habillai, furieux, comprenant subitement qu'elle ne voyait pas notre relation du même œil que moi. Je sortis de l'appartement complètement dégouté par sa façon de voir les choses. J'aurais été heureux de sa proposition, quelques années plus tôt mais j'avais évolué. J'avais envie d'autre chose maintenant...

Je sautai sur ma moto en arrivant au sous-sol et démarrai rapidement pour aller m'aérer l'esprit. J'avais peur de comprendre ce qu'elle avait vraiment voulu dire. Était-elle du genre à avoir un passe-temps dans chaque ville qu'elle visitait ? Un peu comme un marin ayant une femme dans chaque port ? Je quittai le centre pour emprunter la I-5, bien décidé à rester dehors durant un moment. Alice pouvait bien dormir dans mon lit ou fouiller l'appartement, je m'en foutais.

Après deux heures de conduite à très grande vitesse, je me sentis plus calme et je décidai de rentrer pour parler avec elle. J'avais bien conscience d'avoir eu une réaction démesurée mais c'était une particularité de ma personnalité. Autant j'étais calme et posé au travail, autant j'étais emporté et sanguin dans ma vie privée. Mon frère, Peter, fonctionnait exactement comme moi et cela nous faisait rire la plupart du temps.

Mon appartement était plongé dans le noir et je débarrassai la table du salon avant de rejoindre la chambre. Alice était couchée dans le lit mais ne dormait pas. Je me déshabillai en silence puis récupérai un boxer avant de m'allonger. Elle posa sa main sur moi avant de parler.

-Je suis désolée Jasper. Je n'aurais jamais dû te dire ça comme ça.

-Au moins, je suis fixé. Je préfère que tu sois franche. Je suis quitte d'espérer.

-Pourrait-on continuer comme nous le faisions avant ?

-Je ne pense pas Alice... Je veux autre chose qu'un week-end de sexe une fois par mois.

-Tu veux que je parte ?

-Je ne suis pas un monstre... Je ne vais pas te virer en pleine nuit. On verra ça demain... Bonne nuit.

Je me levai sans attendre une autre réponse et récupérai une couverture pour aller m'étendre sur mon canapé. Je voulais bien être sympa mais je ne me voyais pas passer la nuit avec celle que je considérais comme étant mon ex.

-Jazzy ? Tu es réveillé ?

Je sentis de petites mains sur moi, s'approchant dangereusement de mon sexe qui était en pleine forme. J'étais perdu, complètement... J'ouvris les yeux pour m'apercevoir que j'étais allongé dans mon lit avec une Alice bien occupée à saluer ma bite. Je grognai en attrapant ses cheveux pour mener la danse. Mon cerveau n'était pas encore bien réveillé et je ne comprenais pas vraiment comment on en était passé de notre discussion de la veille à ma présence dans ce lit avec sa bouche faisant des choses totalement délicieuses à mon corps.

Elle passa sa main sur mes boules et je grognais en jouissant dans le fond de sa gorge. Je l'attirai à moi, observant sa langue nettoyer ses lèvres et je tentai vainement de comprendre la situation.

-Tu n'es vraiment pas du matin Jazzy...

-Euh... Je... A-t-on discuté d'installation hier soir ?

-Non... Tu es tombé comme une masse. Pourquoi cette question ?

-Je crois que j'ai fait un rêve à la con...

-Tu veux en parler ?

-Non... pas maintenant... J'ai d'autres projets pour toi, Chérie.

Je ne savais pas si c'était un rêve prémonitoire ou juste une merde de mon esprit surmené. Je ne tenais pas à y réfléchir, j'avais des choses beaucoup, mais alors beaucoup plus salaces en tête pour le moment.

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Pas taper s'il vous plait…. Je vous vois venir avec vos gros sabots… Non, ce n'est pas un Jasper / Alice, loin de là mais Monsieur a une vie, je pouvais pas le laisser débuter les choses tout seul (snif) !

Bon, sans rire, qu'avez-vous pensé de ce premier chapitre ? J'attends vos commentaires avec impatience …

Bonne semaine et à lundi prochain pour la suite.