PVD de Jungkook

Confortablement installé sur l'une des banquettes de la boîte de nuit, mes yeux ne pouvaient pas se détacher de lui, lui Kim Taehyung, mon mec, mon homme, mon mien, mon tout.

On s'était rencontré à la fac par l'intermédiaire de Jimin. Bien que je sois quelqu'un d'associable, le courant était tout de suite passé avec lui. Au premier contact, j'avais été frappé par sa timidité et ses attitudes de bébé, j'avais envie de le protéger, sans comprendre pourquoi, attendri par sa magnifique bouille, car il était et est toujours d'ailleurs, d'une beauté sans pareil.

De fil en aiguilles, on se trouvait plein de points communs, j'avais l'impression qu'il me comprenait, qu'il me connaissait, comme si l'on s'était toujours connu. Ainsi, on s'était mis à faire des sorties, on passait du temps l'un chez l'autre, et naturellement, se lien qu'il y avait entre nous c'était consolidé.

Ce fut donc la suite logique qu'on se mette en couple, pour le plus grand bonheur de nos amis, qui ne cessaient que nous charrier sur le fait qu'on allait finir ensemble. Ils ne s'étaient pas trompés et d'ailleurs des paris avaient été fait, ou Jimin sortit gagnant... ses traîtres, je vous jure, parfois j'ai envie de les étriper.

Nos premiers rendez-vous amoureux s'étaient super bien passés, on se câlinait, on s'embrassait, enfin surtout moi, vu qu'il était assez pudique en public, le rendant d'autant plus mignon à mes yeux. Et puis, il y avait eu cette nuit, cette nuit ou tout avait changé, cette nuit ou j'avais constaté que sous son apparence angélique, se cachait l'incarnation même du péché, de la luxure et du vise. Une bête assoiffée de sexe qui en demandait encore et encore, tout l'opposé de ce que je pensais connaître de lui. Mais pour être honnête avec vous, ce fut cette nuit-là ou j'ai compris que j'étais fou amoureux de lui. À partir de cette nuit, je ne l'avais jamais plus quitté, prenant conscience du trésor que j'avais entre les mains. Et cela même si depuis cette nuit-là, je n'ai plus jamais eu aucun répit et ce depuis 6 ans, car monsieur était gourmand, même très gourmand et ne semblait pas avoir de limite. C'est d'ailleurs pour cette raison que je l'aime toujours plus chaque jour et qu'il me serait impossible de vivre sans lui, lui l'homme de ma vie, lui ma raison de vivre, lui ma grosse salope.

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Jimin et comme il est un gros fêtard, nous voilà depuis plus d'une heure dans cette pièce confinée, un mélange de transpiration et de corps qui se frottent. Malgré l'ambiance, je n'arrivais pas à y prendre part, beaucoup plus occupé à calmer mes ardeurs, car oui, mon chéri avait bien l'intention de me faire craquer ce soir. Il y avait tous à parier qu'il y arrive, mais je tenais bon comme je pouvais. Je voyais son corps onduler contre cette barre de pole dance, les pupilles brûlantes braquées sur moi, se caressant comme il aime que je le fasse avec lui. Et pour ne rien arranger, son jean serré lui moulait le fessier à la perfection, laissant également apercevoir les contours de son engin. J'essayais de rester décontracter, mais dieu sait comme j'avais envie de le baiser, limite à même le sol. Mais non, je ne dois pas craquer, pas encore, même si pour craquer, c'était sûr que j'allais craquer, car personne ne peut résister à mon bébé quand il est chaud comme la braise.

Mes orbes balayaient son corps en entier, mémorisant encore et encore ses courbes parfaites, m'imaginant comment j'allais le faire crier. J'avais pu retenir un soupire de justesse quand monsieur se pencha, m'exposant impunément ses deux boules bombées, le tout en léchant la barre, comme il le ferait avec ma queue. En parlant de ma queue, j'ai l'impression qu'elle va exploser ma barquette à tout moment, tellement qu'elle est tendue, mais non Jungkook, reste fort, pas encore.

Après encore de longues minutes à prendre des pauses toutes les plus explicites les unes que les autres, il s'avance félinement vers moi, laissant sa langue se promener sur ses croissants de chairs. Tient bon Jungkook, ça va aller, tu peux te contrôler voyons, c'est pas comme si tu étais complétement dépendant de se corps. Qu'est-ce que je raconte, bien sûr que je suis dépendant, je ne pourrais jamais m'en passer et même épuisé, il arrive toujours à réveiller mini Kook.

Je le vois presque à ma hauteur, mon dieu donnait moi la force de résister à ce démon du sexe. Merde, il vient de prendre place à califourchon sur moi, me regardant dans le blanc des yeux, affamé. Respire Jungkook, respire, tu peux le faire, reste naturel, ne montre pas que ça t'atteint.

- Ça t'amuse ? Demandes-je

Il a cet air innocent, faussement coupable, que seul moi pouvais décrypter, ses mains se glissent autour de ma nuque, alors qu'il colle son bassin au mien.

- De quoi tu parles ?

- De ça !

Il rapproche un peu plus son corps au mien et j'ai compris à son sourire coquin que monsieur peut sentir mon érection contre la sienne, l'animant encore un peu plus le regard.

- Sois plus clair Kookie d'amour, je ne comprends pas.

Je sens son corps se dandiner contre le mien et je lui agrippe fermement les hanches afin de l'immobiliser car sinon je ne donne pas cher de ma peau.

- Arrête de faire l'innocent bébé, pas à moi.

- À bon ? J'ai l'air de faire quelque chose.

Il appuya sa fin de phrase avec un mouvement de bassin franc, ce qui m'oblige à me pincer les lèvres pour ne pas lui donner ce qu'il attendait.

Persuadé de trouver la preuve de mes dires, je laisse ma main descendre dans son dos pour la faufiler dans son sous-vêtement. Bingo, il est bien là.

- Et ça alors ? Dis-je en enfonçant un peu plus son plug logé dans ses deux fesses, lui provoquant un mouvement vers l'avant. Tu ne vois toujours pas bébé ?

- N-non. Souffle-t-il alors que cette fois je l'enfonce beaucoup plus rudement, touchant sûrement sa prostate au passage.

- Arrête de faire le malin, je dois te rappeler que tu es puni de sexe pendant une semaine. Dis-je un peu plus fermement, arrivant à reprendre légèrement le contrôle sur la situation et sur mon propre désir.

- Tu avais dit pas de sexe, mais tu n'as jamais dit que je ne pouvais pas me faire de bien tout seul.

- Ne joues pas sur les mots.

Sa tête se rapproche dangereusement de mon oreille et il y murmure des mots qui ne fit déconnecter le temps d'une seconde.

- Tu n'imagines même pas le nombre de fois où je me suis fait crier en pensant à toi ces derniers jours. J'ai tellement hurlé que les voisins sont venus taper à la porte.

Je frissonne, je l'imagine dans toutes les positions les plus tordues les unes que les autres, aussi bien seul qu'avec moi, mon dieu, il savait où appuyer.

- Tu as été un vilain garçon, je vais devoir augmenter la punition, et pour être clair, interdiction de jouir, de te toucher ou quoi que ce soit d'autre.

Il se redresse rapidement, n'appréciant pas mes nouvelles règles, me faisant face avec sa moue boudeuse, il est à croquer putain.

- Mais Kookie d'amour, c'est trop dur. Comment tu veux que je me retienne alors que j'ai le mec le plus bandant de la planète comme petit ami.

Je connais très bien sa ruse, flatter mon ego pour obtenir ma bite, depuis toutes ses années, j'ai appris chacun de ses tours.

- À qui la faute ?Rétorque-je

- Tu es cruel Kookie.

- Et toi, me tailler une pite dans la cuisine alors que mes parents sont dans le salon, tu crois que c'était pas cruel. Tu n'imagines même pas comment j'ai dû lutter pour ne pas faire de bruit.

-Tu avais cas me repousser.

- Tu sais très bien qu'une fois dans ta bouche, il m'est impossible de m'en défaire. Tu joues sur mon point faible.

Et là, ce fut le retour de cet être tentateur, celui contre lequel je perds à chaque fois.

- Oh oui~, je m'en souviens Kookie, comme tu tirais sur mes cheveux, comme tu défonçais ma petite bouche de salope, et surtout le goût merveilleux de se liquide chaud. Humm, tellement bon Kookie, il me manque tellement que j'en ai presque oublié sa saveur.

J'étais foutu, j'aurais beau utiliser toute ma volonté, une chose était sûre, j'allais craquer ce soir, mais je ne savais pas encore à quel moment. Il se lève sensuellement, non sans lécher mes lèvres, satisfait de l'expression de mon visage, et reprit sa place autour de sa barre, sachant pertinemment qu'il avait gagné.

- Eh mec arrête de baver. Dit Jimin en me donnant un coup de coude.

- N'importe quoi !

- Mais oui Kook, mais oui. Je tiens tout de même à te féliciter vu que tu as tenu 2 jours. Ça relève même d'un miracle pour vous.

Effectivement, cela relevait du miracle car mon endurance avait été mise à rude épreuve ces dernières quarante-huit heures. Ça avait commencé le soir même de la punition, il m'avait sauté dessus dès le départ des parents, à même la porte d'entrée, s'agrippant comme un animal en rut, tout en ondulant sur mon corps. J'avoue que ce soir-là, je l'avais repoussé facilement, encore énervé, mais le lendemain, ce fut là que la torture avait commencé. Déjà, au matin, une fois sorti du lit, j'étais allé au salon et j'avais compris que cela allait être plus dure que prévu. Il se pavanait, vêtu d'un de mes t-shirts, lui arrivant à peine sous les fesses, portant juste une culotte transparente blanche en dentelle, autant vous dire qu'elle ne cachait rien du tout. Ne me jugez pas, j'aime le voir en sous vêtement féminin, ça a le don de me rendre dingue, et ça il le savait. Passons, j'étais déjà à la limite de lui sauter dessus, quand il commença à se pencher pour tout et pour rien, m'offrant à chaque fois une belle vue. Sayons honnêtes, mes lèvres avaient pris cher ce jour-là, et pour ne pas arranger les choses, il n'arrêtait pas de me caresser ou de se frotter à moi. Faible, j'avais préféré fuir, ne prenant même pas le temps de manger. Malheureusement, même à distance, il était difficile de lui échapper. Il avait passé sa journée à m'envoyer des sextos, des photos coquines, mon dieu, j'avais bandé toute la journée, autant dire que je n'avais pas été productif au travail.

Afin de retarder le plus possible ces retrouvailles, j'étais allé boire un verre avec Jin, mais au retour, il m'attendait. Au début, je l'avais vu couché dans le lit, j'étais soulagé, mais le petit malin faisait semblant de dormir et c'était glissé dans la douche, se collant à moi le plus possible, avant de prendre mes mains pour les balayer sur son corps. Mais j'avais tenu bon et était sorti rapidement de la salle de bain, en savant pertinemment que mes minutes étaient maintenant comptées avant de céder.

Par chance, il n'avait rien tenté dans le lit, mais le fait de l'avoir nu dans mes bras, son érection contre ma cuisse, son souffle chaud me chatouillant le cou, était tout aussi compliqué à supporter que s'il ne sautait dessus. J'avais finalement trouvé le sommeil tardivement.

Cependant, le réveil fut la pire épreuve à endurer, car oui, avec mon bébé, ça montait toujours crescendo. Sentant mon corps s'activer, j'avais été sorti de mon sommeil ce matin par mon propre gémissement. Et là, j'avais vu le diable en personne. Taehyung, à cheval sur moi, me branlant, alors que sa bouche me dévorait la cavité, et malgré moi j'avais gémi. Sur le coup, je m'étais détesté moi-même, quelle idée de nous imposer une punition à la con comme celle-là. J'avais envie de le prendre, le défoncer, une journée de frustration était déjà de trop, mais à mon grand étonnement, je ne sais pas quel Saint je devais remercier, j'avais finalement réussi à le repousser. Je ne rappelle encore ses mots ''ce n'est qu'une question de minutes Kookie''. Son sourire mesquin, sa voix sensuelle, son corps nu, ma douloureuse érection, j'ai su que j'avais perdu, et à la vue de cette soirée, je vous confirme que je suis foutu. Alors oui, fierté oblige, je me voilais la face devant mes amis, mais on savait tous, que moi, Jungkook, je ne sortirais pas vainqueur de cette bataille contre le dieu de la tentation.

- Je peux tenir encore longtemps. Ai-je tenté désespérément.

- Toi et moi, et lui aussi d'ailleurs, on sait que ce n'est plus qu'une question de seconde. Désolé mec mais tu as perdu.

C'est ainsi que la soirée continua, avec un Taehyung qui me chauffais toujours autant, voire plus, car quand il me voulait, rien ne le détournait de son objectif. De mon côté, je luttais et sentais la tension s'accumuler dans ma nuque.

En effet, ce n'était plus qu'une question de seconde ...