Coucou! Me revoila après quelques mois d'absence avec une nouvelle fanfiction. Je ne l'ai pas mise avec les autres dans mon recueil d'OS « toi et moi à jamais » car celle-ci est vraiment très longue, c'est pourquoi j'ai préféré la mettre à part bien qu'elle soit constituée aussi d'un chapitre unique.
J'espère qu'elle vous plaira et j'attends avec impatience vos retours négatifs ou positifs.
/!\ Je préviens en avance, cette histoire est en rating M car elle contient une scène de sexe très explicite.
Bonne lecture ! 😊
- Attends-moi dans ma chambre je te rejoins dans cinq minutes, je veux juste vérifier que Ralph dorme bien à l'heure qu'il est, fit Paige à Walter en se dirigeant vers la chambre de son fils où elle avait aperçu un filet de lumière.
Pour une fois, la jeune maman avait décidé de ne pas faire appel à une baby-sitter et de faire confiance à son fils pour se garder lui-même quelques heures durant lesquelles, Walter et elle, étaient partis à une conférence. Elle savait que Ralph était beaucoup plus mature que son âge et il avait lourdement insisté en lui disant qu'il était tout à fait capable de s'auto-gérer tout seul. Malgré cela, elle n'avait pût s'empêcher de s'inquiéter et de lui passer plusieurs coups de téléphone au cours de la soirée pour s'assurer que tout allait bien.
Doucement, elle ouvrit la porte de chambre de Ralph et passa sa tête dans l'entre-bâillement pour voir à l'intérieur de la pièce. Comme elle s'en doutait, la lumière provenait de la lampe de chevet restée allumée alors que le garçon s'était visiblement endormi. Paige se rapprocha du lit en essayant de faire le moins de bruit possible et afficha un sourire devant cette scène aussi attendrissante que familière. Son fils avait le visage complètement échoué sur les pages du dernier bouquin que Walter lui avait prêté sur le codage informatique. Pratiquement tous les soirs, elle le retrouvait endormi sur son ordinateur ou bien comme ici, sur un énorme livre rempli de mots incompréhensibles pour elle. Bien qu'elle l'envoyait se coucher en lui faisant promettre de ne pas trop trainer et de dormir tôt, lorsqu'elle allait vérifier plus tard dans la soirée elle le découvrait toujours ainsi. Elle ne lui en voulait pas, elle savait que le cerveau de Ralph ne s'arrêtait jamais vraiment et avait besoin d'être en permanence stimulé d'une façon ou d'une autre, et cela jusqu'à l'épuisement. Étrangement, ça lui rappelait quelqu'un d'autre... Walter était exactement pareil, travaillant très tard le soir sur ses projets, allant même parfois jusqu'à se relever au milieu de la nuit comme si une idée avait jailli pendant son sommeil.
Paige retira délicatement le livre des mains de Ralph et l'allongea plus confortablement dans son lit. Elle l'entendit murmurer dans son sommeil ce qu'elle pensait être un « bonne nuit maman » où il manquait la moitié des syllabes. Elle lui sourit affectueusement en lui soufflant un « bonne nuit mon cœur » et embrassa son front en remontant sa couette jusque sous son menton. Avant d'éteindre la lumière, elle resta là quelques instants à regarder son visage si paisible. Son petit garçon avait tellement changé ces dernières années, elle n'arrivait toujours pas à croire à quelle vitesse il avait grandi. À 13 ans, il rentrait progressivement dans l'adolescence et tout ce qu'elle espérait, c'était que cette période de la vie déjà compliquée pour un enfant « normal », ne soit pas encore plus dure pour lui. Elle mit ses craintes de côté et se dit que tout se passerait bien tant qu'elle serait là pour lui, aidée de toute l'équipe, afin de l'accompagner au mieux dans cette transition. Elle savait surtout que Walter veillerait tout particulièrement sur lui.
Quand Paige revint dans sa chambre, Walter était déjà couché et l'attendait en feuilletant le livre qu'il venait de s'acheter lors de la conférence. Elle sourit en roulant des yeux, Walter et Ralph étaient tellement semblables que s'en était aussi déconcertant qu'amusant.
En le regardant ainsi, elle se dit qu'elle pourrait facilement s'habituer à ce genre de quotidien avec lui. Ils n'habitaient pas encore ensemble mais au fond d'elle, elle ressentait déjà cette envie de vivre avec lui et surtout celle de pouvoir s'endormir et se réveiller tous les jours dans ses bras. Elle aimait cette perspective et elle espérait qu'un jour, pas si lointain, ils seraient tous les deux prêts à franchir ce cap ensemble. Bien évidemment, il fallait aussi qu'elle en parle avant avec Ralph, mais vu la relation privilégiée que ces deux-là entretenaient, ça ne devrait pas lui poser trop de problème, bien au contraire. En attendant, elle se contenterait de ces quelques nuits trop peu nombreuses, qu'ils partageaient soit chez l'un, soit chez l'autre.
Walter ne sembla pas avoir remarqué sa présence, bien trop absorbé dans son livre. Elle en profita pour aller dans la salle de bain prendre une douche rapide et se changer. Une fois douchée, elle enfila la nuisette en dentelle rouge qu'elle s'était achetée quelques jours plus tôt. Son choix n'avait pas été fait au hasard, elle savait que Walter aimait bien cette couleur sur elle, ça la rendait encore plus séduisante selon ses dires. Il lui avait fait cette confession l'autre jour en bafouillant, après avoir malencontreusement renversé sa tasse de café sur sa chemise lorsqu'il l'avait vu arriver dans sa nouvelle robe rouge. Elle adorait le voir perdre ses moyens ainsi, c'était juste terriblement adorable.
En sortant de la salle de bain, elle se dirigea vers le lit et ne put empêcher un sourire victorieux de danser sur ses lèvres quand elle obtint exactement la réaction qu'elle espérait. Les yeux de Walter s'étaient enfin relevés de son livre et étaient désormais rivés sur elle, suivant chacun de ses mouvements comme si plus rien d'autre n'existait autour. Elle sentit un frisson parcourir tout son corps sous son regard si intense qui la faisait toujours se sentir magnifique.
Walter ne lâcha pas des yeux sa petite amie, il la trouvait infiniment belle dans cette tenue qui lui allait à ravir et épousait parfaitement les courbes de son corps. Il lutta pour ne pas succomber immédiatement à la tentation de poser ses lèvres sur la peau encore humide de son cou, puis de suivre le trajet de cette goutte d'eau qui glissait dans son décolleté... Il ferma les yeux quelques instants pour tenter de reprendre ses esprits et faire baisser la température qui était montée d'un coup dans tout son corps.
Quand il les rouvrit, Paige était assise à côté de lui et semblait particulièrement amusée et enchantée de l'effet qu'elle avait sur lui. Il combla les quelques centimètres entre eux pour venir capturer ses lèvres et effacer ainsi ce sourire satisfait sur son visage. Elle laissa échapper un petit rire contre sa bouche avant de répondre tendrement à son baiser. Walter passa ses bras dans son dos et l'attira un peu plus contre lui, mais se stoppa net dans son action quand il l'entendit pousser un gémissement de douleur à ce geste.
- Paige, est-ce que ça va ? Je suis désolé si je t'ai fait mal... s'excusa-t-il aussitôt en la lâchant.
- Non ce n'est pas toi, ne t'inquiète pas, fit-elle rapidement en le voyant paniquer. Je me suis fait mal au dos ce matin en portant les cartons contenant les dossiers de nos dernières missions pour les archiver. Depuis, je n'ai toujours pas réussi à faire passer la douleur.
- Mais pourquoi tu ne m'as pas appelé pour que je vienne t'aider ? souffla-t-il, contrarié. Je ne veux pas que tu fasses ce genre de tâches et encore moins toute seule, certains de ces cartons pèsent au moins dix kilos.
- Tu étais occupé à travailler sur l'ordinateur avec Sylvester et je ne voulais pas te déranger... répondit-elle en haussant les épaules comme si c'était logique.
Walter prit la main de Paige dans la sienne avant d'ajouter en la regardant dans les yeux :
- Paige tu sais que tu peux me déranger quand tu veux, peu importe ce que je fais, je suis toujours disponible pour toi, fit-il d'une voix douce en caressant sa main. À l'avenir, quel que soit le sujet ou le besoin, je ne veux pas que tu hésites à venir me demander de l'aide, ok?
- Ok patron, sourit-elle en embrassant sa joue, attendrie par son côté protecteur et attentionné.
- Tu veux que j'aille te chercher des compresses chaudes pour mettre sur ton dos ou un médicament ? proposa-t-il.
- J'en ai déjà pris un tout à l'heure et j'attends encore les soi-disant « effets immédiats » promis sur la notice... Tu ne voudrais pas plutôt me faire un massage du dos ? demanda-t-elle en étirant son cou pour essayer d'apaiser la douleur.
Il la dévisagea comme s'il avait mal entendu.
- Euh...moi ? T'es sûre de toi ? Ce n'est pas que je ne veux pas, ajouta-t-il face au regard qu'elle lui lança, c'est juste que la dernière fois lors de notre mission dans ce spa militaire en Norvège, il me semblait que tu n'avais pas beaucoup apprécié mon massage en profondeur du fascia.
- En effet et crois moi je n'ai pas oublié, mon épaule s'en souvient encore... d'ailleurs, je ne sais même pas ce qu'est le « fascia »...
Il était sur le point de lui expliquer avant qu'elle ne le coupe en posant un doigt sur sa bouche.
- ... et je ne veux pas savoir. Walter s'il te plaît, j'ai vraiment besoin d'un massage là et ne dit-on pas qu'on s'améliore en pratiquant ? Peux-tu juste y aller plus... doucement ?
Elle savait qu'il avait de grandes connaissances en kinésiologie et en biologie, mais ce qui lui faisait défaut, c'était qu'il n'avait jamais réellement mis en pratique tous ses acquis sur quelqu'un.
- Oui je peux essayer, mais t'es vraiment sûre de vouloir réitérer l'expérience dans ton état ?
- J'ai confiance en toi Walter, répondit-elle en souriant pour l'encourager.
Sur ces mots elle enleva sa nuisette, restant simplement en shorty et s'allongea confortablement sur le ventre au milieu du lit.
- Ok... murmura Walter, bloquant quelques secondes, hypnotisé par ce corps irrésistible juste sous ses yeux. Tu as de l'huile de massage quelque part ?
- Oui, dans le meuble sous l'évier de la salle de bain.
Il revint les bras chargés de trois flacons portant le mot « huile » dessus et la regarda d'un air interrogatif, incertain face à ce choix si crucial. Paige rigola en le voyant revenir avec tout ça, elle aurait peut-être dû être plus précise.
- Celui-là, c'est mon élixir jeunesse à l'huile de rose pour le visage, expliqua-t-elle en désignant le premier flacon. Dans celui-ci, c'est de l'huile de noix de coco pour faire des masques pour les cheveux et le dernier contient de l'huile d'Argan nourrissante pour le corps, qui fera parfaitement l'affaire pour un bon massage.
Walter ne cherchait même plus à comprendre l'utilité de tous ces produits superflus alors que Paige était déjà parfaite naturellement. Il rangea tous les flacons en ne gardant que le dernier, puis monta sur le lit pour venir s'installer à genoux à côté d'elle.
- N'hésite pas à me dire si je te fais mal, je ne voudrais pas te causer encore plus de douleurs, précisa-t-il, doutant pour une fois de ses capacités sur ce type de mission.
- Je te le promets, détends-toi ça va bien se passer, fit-elle pour le rassurer.
- Ce n'est pas plutôt moi qui devrais te dire ça ? lança-t-il avec un sourire en coin.
- Walter tais-toi et vas-y, râla Paige en souriant plus amusée qu'autre chose par son attitude.
Il s'exécuta enfin et fit tomber quelques goutes d'huile au creux de sa main, puis frotta le liquide entre ses paumes pour le réchauffer. Il débuta par le bas de son dos en plaçant ses mains de part et d'autre de sa colonne vertébrale, puis les fit glisser doucement vers le haut en direction de ses épaules. Paige laissa échapper un soupir de bien-être quand elle sentit la chaleur des paumes de Walter se poser au creux de ses reins pour remonter jusqu'en haut de son dos. Il continua son parcours en passant très délicatement sur sa nuque et ses épaules avant de redescendre sur ses flancs.
- Tu peux y aller un peu plus fort, ne t'inquiète pas tu ne vas pas me casser, lui assura-t-elle en souriant, touchée qu'il prenne autant de précautions cette fois-ci.
Il ajouta alors un peu plus de pression en répétant plusieurs fois le même trajet avec ses mains, guettant à chaque fois les réactions de Paige. Quand il n'obtint aucun cri de douleur de sa part, il prit plus confiance en lui et continua en malaxant et en étirant doucement tous les muscles de son dos. La technique n'était peut-être pas au top, mais il faisait de son mieux pour être à l'écoute du corps de Paige et lui accorder toute son attention, se laissant pour une fois davantage guidé par son intuition et son ressenti. Il s'attaqua ensuite aux nombreux nœuds musculaires logés sous sa peau pour tenter de les dénouer du mieux qu'il le pouvait sans lui provoquer trop de douleurs. À part quelques légers gémissements d'inconfort qu'elle laissa échapper sur certains points douloureux, il pouvait réellement sentir son corps se relâcher et se détendre progressivement sous ses mains. Ce résultat plutôt positif l'encouragea à continuer ses prouesses insoupçonnées jusqu'à lors.
- Walter, juste ici ! S'exclama Paige alors qu'il passait sur une zone particulièrement douloureuse.
Elle le sentit en retour faire de petits ronds en profondeur avec ses pouces pour assouplir les tissus musculaires. La douleur occasionnée s'estompa rapidement et Paige se laissa complètement aller sous les mains fermes et à la fois douces de son homme. Une chose était sûre, Walter était définitivement meilleur que n'importe quel médicament sur le marché, ce qui se passait dans son dos relevait carrément du miracle.
Au bout de seulement trente minutes, elle n'avait pratiquement plus aucune douleur et se sentait détendue comme rarement. Elle n'aurait pas pensé que Walter puisse devenir aussi performant en massage en aussi peu de temps. En y réfléchissant bien, il est vrai qu'il était généralement très doué de ses mains, que ce soit pour pirater un site plus vite que son ombre ou pour d'autres choses beaucoup plus... plaisantes... Ses pensées s'égarèrent un instant et elle se mit à rougir furieusement, en sentant le désir commencer à s'infiltrer sous sa peau. Elle respira profondément pour calmer ses pulsions et savourer ce moment qui se voulait être un instant de détente et de relaxation.
- Alors comment te sens-tu ? demanda Walter tout en continuant à masser ses trapèzes.
- Je me sens beaucoup mieux, c'est juste incroyable... murmura-t-elle enchantée.
- C'est sûrement grâce à l'action anti-inflammatoire produite par le massage. S'il est bien réalisé, il peut avoir les mêmes bénéfices que les antalgiques sur la diminution de la douleur.
- Eh bien, je crois qu'on peut en conclure que le tien est parfaitement exécuté. Je t'invite même à prolonger cette performance autant de temps que tu le voudras... ajouta-t-elle d'un ton espiègle.
Il sourit à ses mots. A vrai dire, il était plus qu'heureux d'être celui à l'origine de son mieux-être et il était prêt à la masser toute la nuit si cela pouvait lui faire plaisir.
Walter s'arrêta un instant pour s'étirer en essayant de réajuster sa posture qui commençait à devenir inconfortable et qui n'était peut-être pas l'idéale pour son dos à lui. Paige sembla le remarquer et ajouta :
- Tu peux t'asseoir sur mes fesses tu seras mieux installé et plus dans l'axe, sinon c'est toi qui auras mal au dos demain si tu restes dans cette position.
- Paige tu es consciente qu'avec le poids que je fais, il y a de fortes probabilités que je te fasse mal, ou pire, que je t'écrase.
- Oh ne t'inquiète pas, mon popotin est assez rembourré pour supporter tes 72 kg, plaisanta-t-elle.
Il ne put empêcher son regard de se poser sur ses fesses comme pour vérifier ses dires. Paige regarda par-dessus son épaule et rigola en le voyant fixer le point culminant de son anatomie avec des yeux ronds.
- Chéri arrête de me mater et grimpe !
Il s'exécuta alors et se positionna précautionneusement à moitié sur le haut de ses jambes et l'autre moitié sur ses fesses, hésitant à mettre tout son poids d'un seul coup. Une fois installé entièrement, il reprit alors son massage là où il l'avait arrêté et constata que cette position s'avérait réellement plus confortable pour lui.
Il prit seulement conscience quelques secondes plus tard de l'erreur qu'il venait en fait de commettre en s'assoyant là... Une vague de chaleur s'empara de lui et surtout d'une certaine partie de son corps. Dans cette position, il pouvait sentir son sexe frotter entre les fesses de Paige à chaque fois qu'il se penchait en avant pour atteindre le haut de son dos... Il réfréna un soupir de plaisir à cette sensation et son cerveau le remit immédiatement dans le droit chemin en lui rappelant qu'il avait un massage à terminer. Il respira un grand coup et continua sa tâche en refoulant l'irrésistible envie de juste approfondir ce délicieux contact entre leurs bassins.
Du côté de Paige, ses pensées non catholiques revinrent au galop quand elle sentit l'entrejambe de son homme se coller d'une façon très plaisante contre son postérieur à chacun de ses mouvements. Elle devait avouer qu'elle n'avait pas pensé à ce détail en lui disant de venir s'installer sur elle, mais désormais tous ses sens n'étaient plus focalisés que sur ça. Les fines couches de tissus qui séparaient leur corps-à-corps ne laissaient en effet pas grand chose à l'imagination. Cette fois-ci, elle ne put empêcher son désir de recommencer à grimper au creux de son ventre.
Plus les minutes passaient, plus Walter avait du mal à se concentrer sur ce qu'il faisait... lorsque les fesses de Paige commencèrent à onduler doucement contre lui, il crut d'abord que c'était le fruit de son imagination, puis quand le mouvement se fit plus insistant et qu'un gémissement étouffé parvint à ses oreilles il se rendit alors à l'évidence. Paige était visiblement aussi excitée que lui et surtout, il n'y avait aucun moyen qu'elle n'ait pas fait attention à son sexe désormais complètement dur entre ses fesses.
Tout en continuant son massage qui ressemblait désormais davantage à de douces caresses, il succomba à la tentation de poser ses lèvres sur sa nuque, venant embrasser et goûter enfin sa peau satinée qui lui faisait de l'œil depuis tout à l'heure. Ce coup-ci, il entendit distinctement le gémissement que sa petite amie laissa échapper, suivi par d'autres quand ses lèvres descendirent le long de sa colonne vertébrale.
- Huumm continue, ronronna-t-elle.
Elle n'eut pas besoin de lui dire deux fois. Il se replaça alors à côté d'elle pour pouvoir atteindre chaque parcelle de son dos et les recouvrir de tendres baisers, savourant la douceur et le frémissement de sa peau sous ses lèvres. Il adorait parcourir le corps de Paige de cette façon. Il s'attarda davantage dans la cambrure de ses reins, embrassant et taquinant cette partie qu'il savait très sensible chez elle et fit glisser ensuite sa langue jusqu'à la naissance de ses fesses. Elle se cambra instantanément en soufflant son nom dans un soupir de plaisir. Walter sourit contre sa peau, il était certain qu'il ne se lasserait jamais de l'entendre prononcer son nom de cette manière là...
Il s'empara de son shorty et le fit coulisser le long de ses jambes, avant de le jeter quelque part dans la pièce. Il entama ensuite une ligne de baisers sur l'arrière de ses mollets puis remonta lentement par l'intérieur de ses cuisses qui s'entrouvrirent hâtivement pour lui permettre de se frayer un passage. Il pouvait entendre la respiration de Paige devenir de plus en plus saccadée au fur et à mesure que ses baisers se rapprochaient de son entrejambe. Il décida de la taquiner un peu en promenant délibérément ses lèvres tout près de son sexe, lui arrachant quelques gémissements plus prononcés, pour finalement continuer sa route et venir terminer son ascension sur les courbes parfaitement arrondies de ses fesses. Il en embrassa le sommet, dessinant des lignes imaginaires sur sa peau en se délectant des sons de plus en plus érotiques qui sortaient de la bouche de sa chérie. Elle se tortillait sous lui et ne pouvait empêcher son bassin de se lever pour venir à sa rencontre pendant que ses doigts agrippaient fermement les draps du lit.
Paige essayait de retenir du mieux qu'elle le pouvait ses gémissements pour ne surtout pas réveiller Ralph, elle serait mortifiée si ça devait arriver... Elle se rassura en se disant que sa chambre se trouvait à l'autre bout du couloir et qu'heureusement pour elle, son fils avait le sommeil assez lourd.
Un intense frisson la parcouru en même temps que la bouche de Walter remontait le long de ses flancs. Il s'amusa quelques instants à chatouiller ses côtes du bout des lèvres et sourit tendrement quand il la sentit gigoter sous ses assauts en laissant échapper un rire qui se trouva étouffé par le matelas. Il ne s'attarda pas trop longtemps sous peine de représailles et continua son trajet sur ses omoplates. Il s'allongea au-dessus d'elle, alignant son corps entier sur le sien en prenant appui sur ses avants-bras tandis que ses lèvres s'attachaient de nouveau à sa nuque.
Paige adorait être enveloppée ainsi sous son homme... pouvoir sentir son corps au-dessus du sien, associé à son souffle chaud se baladant dans son cou, lui faisait ressentir à chaque fois une envolée de papillons au creux du ventre. Walter glissa un bras sous elle pour venir la serrer encore plus contre lui et se mit à embrasser et mordiller cette zone particulièrement sensible sous son oreille. Elle tressaillit en gémissant son nom, sa main s'envola derrière elle pour empoigner ses boucles brunes tandis que ses fesses roulèrent contre son entrejambe. Le grognement de plaisir qu'il émit en retour vibra intensément contre sa peau et l'excita encore davantage.
Walter continua de parsemer des baisers le long de son cou et de ses épaules, savourant son odeur enivrante et addictive et les murmures de plaisir qu'il lui provoquait. Il aimait plus que tout la sentir fondre et frissonner ainsi contre lui, les yeux à moitié clos et voilés par le désir. Il se redressa légèrement et Paige en profita alors pour se retourner complètement sur le dos et venir capturer avidement ses lèvres. Il laissa échapper un gémissement qui se retrouva noyé dans leur baiser et son coeur s'emballa sous la fougue de ses lèvres brûlantes qui revendiquaient les siennes.
Leur baiser se fit rapidement intense et passionné, les faisant tous les deux complètement oublier le monde autour. Ce n'est que quand l'oxygène commença à leur manquer, qu'ils se séparèrent pour pouvoir reprendre leur souffle.
- Dis-moi, tout ceci fait aussi partie de ta prestation massage ou il faudra que je paye un supplément, le taquina-t-elle en jouant avec les fines boucles à la base de sa nuque.
- Pour toi tout est gratuit, souffla-t-il en souriant largement.
Paige sentit son cœur fondre devant ce sourire si radieux qui illuminait le visage de Walter et faisait plisser ses yeux noisette en les animant d'une lueur vive. Elle aimait tellement cet homme incroyable et magnifique qui la comblait de bonheur chaque jour.
Elle franchit les quelques centimètres qui les séparaient pour s'emparer une nouvelle fois de ses lèvres terriblement tentantes tout en posant une main sur son torse. Un grognement frustré résonna dans l'air quand sa paume se retrouva en contact, non pas avec la peau de Walter, mais avec son tee-shirt.
- Mais pourquoi es-tu encore habillé ? S'exclama-t-elle d'un ton désespéré en tirant sur le vêtement pour le passer au-dessus de la tête du brun, arrachant presque le tissu dans la précipitation.
Walter s'amusa de l'impatience de Paige et retira lui-même son boxer pour plus de sûreté.
À peine déshabillé, elle le tira fermement sur elle, les faisant gémir tous deux à la sensation de leurs corps nus l'un contre l'autre. Tout en embrassant fougueusement sa petite amie, il chercha à tâtons le flacon d'huile abandonné plus tôt sur le lit. Au bout de quelques secondes, il tomba dessus et essaya d'ouvrir maladroitement le bouchon de sa main libre. Il avait énormément de mal à se concentrer sur autre chose que les douces lèvres de Paige qui dévoraient les siennes et son corps qui ondulait en rythme avec le sien... Pour retrouver un semblant de contrôle sur son cerveau, il se détacha à contrecœur d'elle et s'agenouilla entre ses jambes.
Paige confuse d'avoir était interrompue de la sorte, l'interrogea du regard en tentant de le ramener désespérément contre elle.
- Patience, je n'en ai pas encore fini avec toi, ria-t-il devant son comportement tout en réussissant enfin à ouvrir la bouteille et à verser un filet d'huile dans ses mains.
Avec une lueur malicieuse dans les yeux, il leva sa main pour la porter à la bouche de Paige, traçant de son pouce ses lèvres rougies par leurs baisers, puis caressa doucement son menton et la ligne de sa mâchoire. Il glissa ensuite lentement le long de son cou, frôlant sa peau du bout des doigts jusqu'à sa clavicule. Il sourit satisfait quand il la vit frissonner fortement, sa peau s'enveloppant progressivement de chair de poule. Ses doigts descendirent effleurer le haut de son buste puis le contour de ses seins, filant sur les courbes généreuses jusqu'à venir tracer le tour de ses aréoles. Paige gémit dans un murmure, son rythme cardiaque et son souffle s'affolèrent sous ce simple toucher, aussi léger qu'une plume et qui pourtant électrisait divinement sa peau, mais lui donnait surtout envie de beaucoup, beaucoup plus... Elle gonfla alors sa poitrine pour réclamer davantage d'attention, cependant Walter en avait décidé autrement et continua sa descente le long de son ventre. Il fit courir ses doigts ainsi jusqu'à son pubis, dessinant une arabesque juste là et remonta aussitôt esquisser des cercles autour de son nombril.
- Mon Dieu tu vas me rendre complètement folle, haleta-t-elle fébrilement à la fois complètement excitée et frustrée.
Il jouait clairement avec elle d'après le petit sourire en coin qu'il arborait et qui dévoilait à quel point il aimait ça. Il se pencha de nouveau au-dessus d'elle pour venir effleurer sa bouche de la sienne, laissant juste leurs souffles se mêler pendant quelques instants, avant de capturer sa lèvre inférieure et de la mordiller doucement. Paige soupira de contentement quand elle retrouva les lèvres et le corps de son homme contre le sien, ses bras s'enroulèrent immédiatement autour de lui pour ne pas le laisser s'échapper une nouvelle fois. À son plus grand bonheur, elle le sentit enfin venir envelopper entièrement ses seins de ses mains et dut se mordre la joue pour empêcher un fort gémissement de sortir de sa bouche. Il s'attarda un moment à masser et caresser sa poitrine entre ses paumes, taquinant ses tétons durcis du bout des doigts pendant que ses lèvres s'attaquaient de nouveau à son cou. L'huile décuplait à merveille la moindre de ses caresses sur cette zone remplie de terminaisons nerveuses, enflammant sa peau un peu plus à chaque seconde...
- Walter s'il te plait...
Elle ne savait pas réellement pourquoi elle l'implorait, si c'était pour qu'il continue davantage ses merveilleuses caresses ou simplement pour qu'il lui fasse l'amour immédiatement. Sous ses supplications, les lèvres de Walter s'aventurèrent plus bas et embrassèrent avec délice ses seins, lui arrachant un cri de plaisir qu'elle ne réussit pas à retenir cette fois-ci. Elle s'accrocha plus fermement aux cheveux et à la nuque de son amant, plaquant au passage un peu plus son visage contre sa poitrine. Il ne sembla pas s'en plaindre et continua sa tâche avec encore plus d'entrain, encerclant de ses lèvres un de ses tétons pour le sucer et le titiller avec sa langue, pendant que ses doigts s'attelaient à l'autre. Elle se sentait perdre de plus en plus pied sous les caresses et le regard brûlant de Walter qui semblait apprécier le spectacle.
Quand la main libre du génie s'aventura entre ses cuisses pour venir dessiner des cercles autour de son clitoris alors qu'il mordillait au même moment un de ses tétons, la respiration de Paige se bloqua dans sa gorge et elle crut qu'elle allait défaillir sous la nouvelle vague de plaisir qui s'empara d'elle. Mon dieu comment réussissait-il à faire naître en elle d'aussi puissantes sensations avec une telle facilité ? C'était comme s'il savait exactement où et comment la toucher pour la rendre folle.
Elle était complètement à sa merci, son corps tout entier se cramponnait à lui et l'implorait de ne jamais s'arrêter alors qu'elle sentait cette chaleur si caractéristique commencer à grandir dans le bas de son ventre. Elle pria tous les dieux pour que son fils soit vraiment très profondément endormi, car il lui était devenu impossible de retenir ses gémissements qui avaient désormais redoublés d'intensité.
Walter sentit les jambes de Paige commencer à trembler tandis que ses ongles s'enfonçaient profondément dans son dos. Il ne prêta même pas attention à la douleur occasionnée, car il savait qu'elle vacillait au bord de l'orgasme et tout ce qui l'importait en cet instant, c'était de l'y faire basculer... Il intensifia alors avec précision le mouvement de son pouce sur son clitoris, pendant que sa bouche venait envelopper son téton dans une ultime caresse qui eut raison d'elle. Son corps se raidit avant que son orgasme la frappe de plein fouet. Elle eut juste le temps d'attraper le visage de son homme et de le ramener à elle pour venir plaquer ses lèvres contre les siennes et noyer ainsi le cri de plaisir qu'elle ne pouvait plus contenir.
Son corps fut pris de spasmes et d'incontrôlables tremblements pendant de longues secondes durant lesquelles elle continua d'embrasser et de s'accrocher à Walter comme si sa vie en dépendait. Le souffle court et les yeux fermés, elle s'effondra ensuite dans le matelas étourdie par l'intensité de son orgasme.
Walter se redressa légèrement pour ne pas l'écraser et lui permettre de retrouver tranquillement sa respiration et ses esprits. Il caressa tendrement sa joue et ne put s'empêcher de prendre le temps de l'admirer... Paige était tellement belle ainsi, tellement parfaite... Il contempla chaque trait de son visage comme pour en mémoriser précieusement tous les détails. Il ressentit une bouffée de chaleur envahir sa poitrine sous l'intensité de l'amour qu'il lui portait, il n'aurait jamais pensé un jour être capable d'aimer quelqu'un à ce point. Il se pencha pour embrasser la commissure de ses lèvres puis parsema une multitude de baisers papillons sur chaque centimètre de son visage.
Paige revint doucement à elle et sourit sous ses lèvres qui s'amusaient à parcourir et chatouiller l'ensemble de son visage. Elle rouvrit les yeux et tomba sur le magnifique sourire de Walter juste au-dessus d'elle. Il déposa un dernier baiser sur le bout de son nez et réajusta une mèche de cheveux derrière son oreille en la regardant avec tendresse. Elle se noya quelques instants dans la profondeur et l'intensité de ses yeux, sentant son cœur gonfler face à tout l'amour qui émanait de ses iris chocolat. Sans même s'en rendre compte, il arrivait à faire passer tellement de sentiments et d'émotions à travers eux... Il n'avait pas besoin de poser des mots sur ce qu'il ressentait, ce regard valait définitivement toutes les plus belles déclarations d'amour.
- Si tu savais comme je t'aime... murmura Paige émue, laissant échapper ses pensées à voix haute.
Avant qu'il n'ait le temps de lui répondre, elle saisit son visage en coupe et prit possession de ses lèvres pour l'embrasser éperdument. Il glissa une main derrière sa nuque et répondit à son baiser avec la même ferveur. Aucun homme avant lui ne l'avait embrassée ainsi, avec autant de passion et d'amour, le tout couplé à une infinie douceur... Ses lèvres se mouvaient à la perfection sur les siennes et elle était sûre qu'elle ne s'habituerait jamais à ses baisers qui lui donnaient le vertige et emportaient son coeur dans une course folle.
Soupirant de plaisir, elle se laissa emporter dans cette ivresse tandis que ses doigts en profitèrent pour se faufiler et s'emmêler dans ses boucles brunes qu'elle aimait tant et dont elle avait si souvent rêver de pouvoir toucher quand ils n'étaient pas encore ensemble.
Au bout d'un temps indéfini, leurs langues se séparèrent lentement après une dernière danse et Paige en profita pour venir embrasser l'arrête de sa mâchoire en créant un chemin de baisers jusqu'à son oreille.
- À mon tour de jouer... lui chuchota-t-elle sensuellement en mordillant son lobe.
D'un mouvement rapide, elle le fit basculer sur le dos pour renverser leur position et se retrouver au-dessus de lui. Walter n'eut pas le temps de réagir qu'elle était déjà assise à califourchon sur le haut de ses cuisses en affichant un sourire coquin qui en disait long sur ses intentions. Il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale face au regard rempli de désir qu'elle porta sur lui.
Paige posa avec envie ses mains sur le corps du brun et se mit à caresser son ventre du bout des doigts en remontant lentement le long de ses abdominaux qui se contractèrent sous son passage. Walter devait avouer que son degré d'excitation était déjà à un stade assez avancé et ce contact, aussi léger soit-il sur sa peau, propagea immédiatement une délicieuse onde de chaleur dans tout son corps. Un soupir de contentement s'évada d'entre ses lèvres et ses mains volèrent se poser sur les cuisses de Paige pour se raccrocher à elle tandis qu'elle continuait d'effleurer sa peau jusqu'en haut de son buste. Ses doigts s'arrêtèrent jouer et s'entortiller dans les quelques poils qui se trouvaient sur leur route, puis se promenèrent lascivement d'un côté à l'autre de son torse tout en s'amusant à frôler d'un peu plus près ses tétons à chaque passage.
Elle aimait sentir à quel point son toucher affectait le corps de Walter. Elle le sentait frissonner de plus en plus sous elle, sa poitrine commençant à se soulever à un rythme plus rapide alors que son souffle se faisait plus court.
- Tu n'as pas le droit de copier mes gestes pour les retourner contre moi, protesta-t-il en feignant l'indignation.
- Oh que si, j'ai tous les droits... et je te ferais remarquer que tu n'es pas vraiment en position pour protester quoi que ce soit, rétorqua-t-elle malicieusement.
Il s'apprêtait à répondre quelque chose mais lorsqu'elle se mit à pincer ses tétons entre ses doigts, les mots moururent sur sa langue et sortirent en un son étouffé à la place. Elle réprima un petit rire à sa réaction et continua sa délicieuse torture en griffant doucement sa peau jusqu'en bas de son ventre. Elle s'arrêta juste avant de toucher l'extrémité de son sexe et afficha un sourire narquois lorsqu'il s'agita sous elle en soufflant son nom d'un ton suppliant. Elle posa alors son index sur le sommet de son membre et survola lentement toute sa longueur, souriant davantage quand il expira bruyamment en réponse et qu'elle le sentit resserrer sa prise sur ses cuisses, ses doigts s'enfonçant vivement dans sa peau.
Les yeux rivés sur elle, Walter ressentit un frisson d'anticipation quand il la vit s'emparer de l'huile de massage pour en faire couler sur ses paumes. Lorsqu'elle prit son sexe au creux de sa main, la vague de plaisir qui le traversa le fit haleter fortement et ses hanches se soulevèrent instinctivement pour s'enfoncer dans cette étreinte si accueillante. Paige bloqua son bassin avec son bras pour l'empêcher de bouger et entama une série de vas-et-vient, montant et descendant d'une lenteur diabolique sur son membre durant d'infinissables secondes.
- Paige... tu vas me tuer si tu continues comme ça, lâcha-t-il à bout de souffle, les yeux à moitié clos.
- C'est le but... te faire mourir de plaisir... chuchota-t-elle avec un sourire enjôleur.
Walter ne put arrêter le brusque gémissement qui franchit la barrière de ses lèvres quand elle passa son pouce d'un geste circulaire sur son gland, tandis qu'elle se penchait sur lui pour venir embrasser délicieusement son cou. Aussitôt, il glissa ses bras dans le dos de sa chérie pour la rapprocher de lui, alors que ses paupières se fermèrent complètement pour mieux apprécier chaque sensation qu'elle lui procurait. Quelques baisers de Paige sur sa peau suffisaient à lui faire perdre pied, mais quand elle les cumulait en plus aux caresses habiles de sa main sur son intimité, il avait à chaque fois l'impression que son corps entier allait littéralement s'embraser.
Paige traça un chemin de baisers brûlants le long de son cou, appréciant les soupirs de satisfaction qu'elle reçut en réponse. Walter pencha sa tête en arrière, offrant sa gorge pour l'inciter à continuer. Elle accéda à sa demande et s'arrêta suçoter doucement la peau fine et tendre juste en dessous de sa mâchoire, le faisant frissonner et expirer plus fortement. Elle aimait s'attarder à cet endroit car elle pouvait sentir le pouls de son homme battre intensément sous ses lèvres et faire écho aux battements de son propre coeur. Elle reprit ensuite son voyage en descendant jusqu'à son torse et embrassa avec gourmandise chaque recoin de sa peau hâlée. Elle emprisonna ses tétons l'un après l'autre, les suçant et les mordillant avec attention, alors que sa main augmenta en même temps la pression et la cadence sur son sexe. Walter se cambra sous elle en laissant échapper un son étranglé alors que ses mains empoignèrent fermement les draps déjà froissés du lit.
Il avait l'impression d'entendre sa respiration chaotique et les battements effrénés de son cœur résonner dans toute la chambre. Le plaisir s'accumulait au creux de ses reins, le laissant de plus en plus dans un état second où plus rien avait d'importance à part Paige, ses baisers brûlants sur sa peau, sa main glissant sur son sexe... C'est alors que toutes ces sensations s'arrêtèrent subitement quand elle se souleva soudainement de lui, le faisant gémir piteusement à la perte de contact et de chaleur.
Paige s'était relevée afin de changer de position et pouvoir continuer son cheminement plus au sud du corps de Walter sans avoir à se contorsionner et risquer de se faire de nouveau mal au dos. C'était aussi et surtout l'occasion de le faire languir un peu, comme lui l'avait fait plus tôt avec elle. Après tout, ce n'était qu'un juste retour des choses, pensa-t-elle en souriant intérieurement. Elle ne put s'empêcher de s'amuser des gémissements plaintifs qu'il émettait alors qu'elle n'avait arrêté ses caresses que depuis quelques secondes.
- Quelqu'un semble particulièrement excité ce soir, le taquina-t-elle en venant s'agenouiller entre ses jambes.
- Pour ma défense, je répondrais simplement que c'est entièrement de ta faute, murmura-t-il en se redressant sur ses coudes pour lui lancer un regard fautif.
- Oh pour ça je veux bien plaider coupable avec plaisir... ria-t-elle en reprenant ses baisers là où elle s'était arrêtée.
Ses lèvres s'aventurèrent de plus en plus bas sur son abdomen. Elles glissèrent jusqu'à son aine et passèrent juste à côté de son sexe en l'évitant soigneusement pour aller taquiner l'intérieur de ses cuisses. Walter la sentit presser fermement ses lèvres sur sa peau pour venir l'aspirer longuement. La sensation de succion sur la zone sensible de son entrecuisse lui envoya une décharge électrique directement dans son entrejambe déjà douloureusement dure. Il savait que Paige aimait parfois le marquer en laissant un léger suçon sur une zone intime de son corps, comme une preuve indélébile de son passage; là où lui seul pouvait le voir, là où elle seule avait un droit d'accès. Le sentiment de possession que représentait cette marque sur son corps l'excita encore davantage si c'était possible.
Quand elle eut fini, elle esquissa un sourire satisfait en admirant son œuvre et déposa un doux baiser sur sa peau meurtrie avant de remonter son visage juste au-dessus de son membre. Elle laissa ses lèvres entrouvertes en suspend à quelques centimètres de son sexe, le narguant clairement en le regardant dans les yeux. Il pouvait sentir le souffle chaud de Paige venir chatouiller délicieusement son extrémité et lorsqu'elle posa enfin ses lèvres sur lui, une nouvelle décharge électrique le traversa cette fois-ci jusqu'au bout de ses orteils.
Paige sourit victorieusement quand elle sentit son membre vibrer au contact de ses lèvres et qu'un profond gémissement s'éleva dans les airs. Elle l'emprisonna alors d'une main et déposa de multiples baisers jusqu'à sa base, puis remonta du bout de la langue sur toute sa longueur avant de venir s'enrouler autour de son gland. Elle pouvait voir le ventre de Walter se contracter frénétiquement sous ses attentions alors que ses hanches tentaient vainement de rester immobiles. Les soupirs et gémissements qu'elle lui arrachait se faisaient de plus en plus nombreux, la faisant redoubler d'efforts pour qu'il n'arrête jamais d'émettre ces sons qu'elle trouvait incroyablement sexy et qui l'excitaient bien plus que de raison.
Elle entoura son sexe de ses lèvres et l'avala presque entièrement, puis remonta lentement en creusant les joues et en l'aspirant. À ce geste, Walter sentit d'un coup une immense vague de chaleur monter dans le bas de son ventre, sa tête bascula en arrière tandis qu'un gémissement plus fort quitta sa gorge. Ses hanches buttèrent malgré lui vers l'avant et il dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas se laisser submergé par le plaisir. Il savait que son self-control arrivait définitivement à son terme et à cet instant, plus que toute autre chose, il la désirait elle. Entièrement.
- Paige stop... l'implora-t-il d'une voix rauque et essoufflée avant qu'il n'atteigne le point de non-retour.
Quand elle l'entendit souffler désespérément son nom, elle s'arrêta et releva les yeux vers lui. Un fort élan de désir la traversa à cette vue à la fois si excitante et magnifique de son homme... La peau de Walter était recouverte d'une fine couche de sueur, son corps tremblait légèrement, ses yeux étaient clos et ses lèvres entrouvertes pour laisser passer son souffle qu'il peinait à reprendre, tandis que sa poitrine se soulevait à vive allure... Un sentiment de fierté l'envahit en admirant dans quel état il était à cause d'elle. Elle se sentait à chaque fois privilégiée de pouvoir le voir ainsi et d'en être en plus la personne responsable.
Quand il eut repris un semblant de contrôle sur son corps, Walter se redressa en position assise. Il posa deux doigts sous le menton de Paige pour relever son visage et encra son regard au sien en lui murmurant « je te veux toi ». Sur ces mots, sa main glissa derrière sa nuque pour l'attirer à lui et l'embrasser fougueusement. Elle aussi avait terriblement envie de lui, les caresses qu'elle lui avait prodiguées avaient eu autant d'effet sur lui que sur elle et son désir avait vivement reprit place au creux de son ventre.
Sans cesser de répondre au baiser passionné de son partenaire, elle se repositionna à califourchon au-dessus de lui et prit son sexe dans sa main pour le guider à l'entrée de son intimité. Elle s'enfonça doucement sur lui jusqu'à se retrouver assise sur ses cuisses, les faisant gémir à l'unisson à la sensation de leurs corps réunis. Ses bras retrouvèrent naturellement leur place autour du cou de Walter et elle posa son front contre le sien, s'immobilisant quelques secondes juste pour savourer la sensation de l'avoir en elle.
Walter sentit sa gorge se serrer sous l'émotion qui le traversa. Bien qu'ils étaient ensemble déjà depuis plusieurs mois, pour lui le sentiment de ne faire qu'un avec celle qu'il considérait comme son âme sœur était toujours quelque chose d'intensément fort, qui le bouleversait à chaque fois de la meilleure des façons. Quand il n'avait pas encore la chance d'être en couple avec Paige, il ne pouvait nier qu'il avait souvent rêvé de partager ce moment si intime avec elle. Après leur première fois, il s'était rendu compte que la réalité dépassait de loin tout ce qu'il avait pu imaginer... Aucun rêve n'aurait pu reproduire la perfection de la femme qui se trouvait sous ses yeux, la chaleur de son corps sur le sien, la douceur de sa peau sous ses mains, son odeur qui enveloppait tous ses sens et lui faisait tourner la tête... et encore moins l'amour incommensurable qu'il lui portait et qui se manifestait à cet instant dans chaque cellule de son corps.
Il glissa une main au travers de ses longues boucles claires qui tombaient en cascade de chaque côté de son visage et porta l'autre à sa joue pour venir caresser tendrement sa pommette. Elle lui sourit en déposant un baiser sur sa paume avant d'y blottir son visage. Son regard ne pouvait se détacher d'elle et un « je t'aime » franchit la barrière de ses lèvres dans un murmure, les mots sortant d'eux-mêmes comme une évidence, ponctués par un doux baiser qu'il déposa avec délicatesse sur ses lèvres.
La belle blonde sentit ses joues s'enflammer et son coeur rater un battement face à la douceur de ses gestes et à ces trois petits mots qu'elle ne se lassait jamais d'entendre... Elle lui retourna ses paroles avant de capturer sa lèvre inférieure en glissant sensuellement sa langue dessus. Leurs lèvres s'amusèrent entre elles, se mordillant doucement dans des murmures de plaisir tandis qu'elle commença à onduler doucement son bassin d'avant en arrière sur lui. Aussitôt, les mains de Walter se faufilèrent sur ses hanches, les agrippant pour venir accompagner ses mouvements tout en la serrant étroitement contre lui. Elle releva petit à petit son bassin et s'enfonça de plus en plus vigoureusement sur lui, laissant un long gémissement s'échapper de sa bouche quand elle le sentit cogner au plus profond d'elle.
Walter grogna brusquement en réponse et ferma les yeux sous l'onde de plaisir qui se diffusa intensément en lui. Chaque mouvement de Paige le mettait au supplice et il aurait pu jouir immédiatement tant le désir qu'il ressentait pour elle en devenait presque douloureux.
- Mon dieu tu n'as aucune idée de l'effet que tu as sur moi, murmura-t-il fiévreusement, alors qu'elle augmentait peu à peu la cadence de ses allées-et-venues sur lui en prenant appui sur ses épaules.
- Oh crois-moi je sais exactement de quoi tu parles... lança-t-elle en arborant un sourire en coin.
Il se fit violence, se focalisant uniquement sur son plaisir à elle pour essayer d'oublier le sien qui se faisait de plus en plus pressant et difficile à contenir. Une de ses mains se glissa entre eux pour venir malaxer avec douceur et agilité la poitrine de Paige qui rebondissait légèrement sous les mouvements de leurs corps.
Elle haleta en ruant ses hanches plus fortement contre les siennes. Son corps était toujours sensible de son précédent orgasme et, de ce fait, très réceptif à chacune de ses caresses... Elle savait que s'il continuait de la toucher ainsi, en complément de la valse sensuelle à laquelle s'adonner leur corps, elle ne tiendrait définitivement pas longtemps.
Leurs regards ne se quittaient presque jamais, se nourrissant du plaisir de l'autre qui transparaissait dans chaque expression de leur visage et dans leurs gémissements qui emplissaient désormais la pièce. À cet instant, plus rien n'existait à part eux et cette passion qui les consumait de l'intérieur.
Leur étreinte se fit plus urgente, plus sauvage et Paige sentit la pression monter en elle, doucement, inexorablement. Elle s'agrippa plus fermement aux épaules de Walter pour essayer de contrôler les mouvements de ses jambes qui commençaient à trembler à la fois d'épuisement et de plaisir.
- Walter... proche... articula-t-elle difficilement, n'arrivant même plus à faire des phrases complètes.
- Je sais, moi aussi... murmura-t-il entre deux souffles tremblants.
Il se pencha alors en arrière pour venir s'allonger sur le lit et la tira doucement en avant pour la coller contre son torse. Il releva ses jambes et encra ses pieds dans le matelas pour pouvoir faire levier et se mit à pousser son bassin vers le haut, la pénétrant intensément et profondément. Aussitôt, elle enfouit sa tête dans le creux de son cou et étouffa un fort gémissement en venant mordre son épaule. Le changement de position faisait qu'il venait taper avec délice et précision sur ce point extrêmement sensible en elle. Le plaisir l'envahissait de toute part sous l'effet des coups de reins de plus en plus puissants qu'il impulsait en elle, la faisant grimper rapidement jusqu'à l'extase. Elle cria pratiquement son nom, oubliant complètement le fait que son fils dormait sous le même toit, et tomba en mille morceaux entre ses bras.
Le peu de contrôle que Walter avait encore sur son corps s'évapora... La voir s'abandonner totalement à lui et sentir les palpitations de son vagin autour de son sexe l'emportèrent instantanément à son tour. Sa mâchoire se serra et il émit un long gémissement sous le plaisir qui l'engloutit complètement.
Ils restèrent un moment l'un contre l'autre, essoufflés et épuisés, alors qu'ils tentaient de retrouver leurs esprits. Paige déposa un baiser sur le torse de Walter, juste à l'endroit où elle sentait son coeur battre encore intensément et rassembla ses dernières forces pour venir se glisser à côté de lui, attrapant au passage la couette pour les recouvrir tous les deux. Elle put alors constater les premières courbatures qui se faisaient déjà ressentir dans ses cuisses, ne lui laissant aucun doute possible sur le fait qu'elle marcherait en canard demain matin, sous les railleries de Toby qui allait s'en donner à cœur joie. Elle mit ses préoccupations de côté pour plus tard et se blottit contre son chéri en nichant son visage dans son cou. Elle le sentit déposer un baiser sur son front et l'enlacer de ses bras en la berçant doucement contre lui. Un soupir de bonheur s'échappa de ses lèvres. À cet instant, elle n'aurait voulu être nul-part ailleurs sur cette terre. Sa place était là dans les bras de Walter, son corps contre le sien.
- Je t'aime, chuchota-t-elle en fermant les yeux, sentant la fatigue s'emparer d'elle.
- Je t'aime aussi, répondit-il tendrement.
Il allongea son bras pour éteindre la lumière de sa lampe de chevet, puis resserra Paige un peu plus contre lui comme s'il avait peur qu'elle disparaisse pendant la nuit.
- Walter ?
- Hum ?
- Promets-moi que quand on habitera ensemble, la toute première chose que l'on fera sera d'insonoriser notre chambre... marmonna-t-elle à moitié endormie.
- Promis, ria-t-il en déposant un nouveau baiser sur son front.
Dans ses propos, c'était surtout le souhait d'habiter ensemble qui retint son attention. Bien évidemment, il y avait déjà pensé lui aussi mais n'avait jamais osé lui en parler de peur qu'elle ne partage pas cette envie ou que leur relation soit encore trop récente pour aborder le sujet. Le fait qu'elle ressente également ce même désir le rassura et lui réchauffa le cœur. Avoir la chance de tenir Paige au creux de ses bras tous les soirs dans leur lit, dans leur appartement... rien que cette pensée lui donnait envie de déménager de suite.
Son esprit dériva et il s'endormit heureux, le sourire aux lèvres, s'autorisant désormais à rêver de cette future vie de famille aux côtés des deux personnes les plus importantes de sa vie...
