C'est ma première fic en français (je suis anglaise et je suis très impressionnée qu'autant d'étrangers écrivent leurs fics en anglais) et je n'ai pas de beta, alors si j'ai fait des fautes, je demande pardon. J'ai regardé Merlin en français, et je me suis trouvée fascinée par l'utilisation de tu/vous. Tout le monde tutoie Merlin (sauf Mithian – tiens !), mais Merlin vouvoie presque tout le monde. C'est normal puisqu'il est domestique, mais même Kilgharrah lui tutoie. Après l'adoubement de Lancelot et Gwaine, il les vouvoie aussi, et Arthur vouvoie Gwen après leur mariage ! En Anglais, ca n'existe pas (meh – thee/thou ?) mais il est vrai que Merlin adresse Gwen en disant 'My Lady'. Alors, j'ai décidé d'essayer d'écrire une petite fic. Qu'en pensez-vous ? Soyez gentils !

Prend place pendant l'Age d'Or, Saison 5

Je paye ma licence pour la BBC comme il le faut, alors Merlin m'appartiens n'est-ce pas ?

Titre :Pourquoi tu me vouvoies ?

Ils étaient à la chasse. Le Roi avait annoncé l'expédition après le petit déjeuner à la place de l'entrainement normal pour les Chevaliers de la Table Ronde, alors Merlin avait préparé les chevaux et les provisions tout en grognant.

Il était vrai qu'aller à la chasse était mieux que d'être utilisé comme cible, mais au même temps il aurait aimé avoir un peu de notice pour se préparer.

Tout allait comme normal ; les chevaliers et le roi avait essayé d'attraper des lapin et des cerfs, mais Merlin avait fait de son mieux pour les donner une chance. Pour Arthur c'était tellement agaçant qu'il avait juré que la prochaine fois son valet serait bâillonné et ligoté, mais Gwaine avait trouvé tout ça très amusant.

Sans attaque par bandits, les chasseurs finirent par attraper un cerf et ils choisirent un endroit où construire le campement, pas trop loin d'un ruisseau et bien couvert. Merlin se fit occupé en ramassant du bois, nourrir et donner de l'eau aux chevaux, dérouler les couvertures de son maître et de soi-même et toutes les autres taches qu'il fallait faire en tant que domestique.

Léon et Perceval avait préparé le cerf, et Merlin avait fait tout pour le rôtir au feu.

La nuit tombait lentement et les chevaliers commençaient à réciter des histoires, jouer des tours et nettoyer leurs affaires, pendant que Merlin s'occupa du repas.

Il donna, comme toujours, le mieux à son maître, et après il offrit de la nourriture aux autres, prenant le sien après avoir servi les chevaliers. Heureusement, il avait pu manger sans soucis – de temps en temps les gars trouvaient amusant de jouer un tour et de lui donner la vaisselle à faire avant qu'il ait eu le temps de manger. Elle était bonne, et tout le monde mangeait à sa faim, laissant la vaisselle à Merlin.

Tout était normal et quand Merlin avait ramassé assez de bois, tout le monde se détendait dans la nuit.

"Malheureusement, continua Gwaine, son frère attendait derrière la porte, et j'ai dû me défendre contre un attaque de poêle ! Il m'a claqué la tête ! "

"Heureusement que votre cerveau ne réside pas là mais beaucoup plus bas ! " répondait Merlin, et tout le monde se mettait à rire.

"Et tu m'as promis une pomme en échange pour mon histoire ! " Gwaine rappelait à son ami.

"Vous avez raison, " Merlin répondit et il chercher derrière son dos. "J'en ai trouvé des bonnes – voilà. Ça vous va ? "

"Merci, " dit Gwaine, un peu absent, mais acceptant la pomme offerte.

Il y avait d'autres histoires, et Arthur parla de la visite qu'il allait rendre à Nemeth, et plus tard tout le monde avait décidé de se préparer pour dormir. Merlin alla chercher de l'eau à boire et il assista son maître avec les couvertures et un petit oreiller. Après tout cela, il partit chercher du bois pour le feu pendant que Gwaine prenait la garde.

Merlin était en train de ramasser des brindilles, quand Gwaine s'approcha.

"Merlin ? "

"Oui ? Que puis-je pour vous ? "

"Je peux te poser une question ? "

Merlin fronça les sourcils, mais il hocha la tête. "Bien sûr "

"Pourquoi tu me vouvoies ? "

Merlin était étonné et il réfléchit avant de répondre. "Vous êtes chevalier ! Il le faut. "

"Nous ne sommes plus amis alors ? "

"Ne soyez pas idiot ! Vous êtes mon meilleur ami ! A part le Roi, mais comme il dit à chaque fois, lui et moi ne sont pas amis ! " Sourit Merlin.

"Mais, si tu es vraiment mon copain, pourquoi tu me vouvoies ? " insista Gwaine.

"Je ne suis que domestique, et vous êtes chevalier. C'est comme ça ! " et il haussa les épaules.

"Et… et Lancelot ? "

"Lancelot ? "

"Oui, tu vouvoyais Lancelot ? "

"Après son adoubement… oui. Est-ce qu'il y a un problème ? Est-ce j'ai fait du mal ? "

"Non " soupira Gwaine. "Je trouve ça bizarre, c'est tout. Tu prépares les repas, mais c'est toujours toi qui mange en dernier, tu t'en occupes de nous, mais souvent tu oublies de faire pareil pour toi-même. "

"Je fais mon boulot "

Gwaine ne l'écouta pas "Quand tu partes avec nous, tu n'as qu'une seule couverture bien usée et tu portes les mêmes vêtements dehors que tu portes au château. "

Merlin ne savait pas comment répondre, alors il ne dit rien et tourna en direction du campement.

"Lancelot m'a dit une fois que Arthur aurait dû te rendre chevalier aussi, "

Merlin ria "Ah non ! Je ne veux pas ça ! Je suis nul avec les armements ! Et porter la cotte de maille ? Trop lourde ! Et enfin qui s'en occuperait du Roi ? Non, Gwaine, je suis content et ça me fait plaisir de vous servir. "

Réfléchissant à la conversation, Gwaine reprit son poste et Merlin augmenta le feu avant de prendre sa place sur le sol auprès de son maître.

Le lendemain, Gwaine regarda son ami qui s'était levé en premier pour préparer le petit déjeuner. Il avait préparer une soupe avec les restes du cerf et quelques légumes trouvés dans la foret. Comme toujours il offrit le premier bol à son maître, qui ne le remercia pas, et après il avait servit les autres, Gwaine compris.

"Tu n'en prends pas ? " il demanda à son ami.

"Euh…. Quoi ? " demanda Merlin.

"Du petit déjeuner ? Tu n'en prends pas ? "

"Oh, non, il y a trop à faire avant la rentrée " répondit le valet. "Si vous avez fini… "

"Non, reste-là " il ordonna. "Arthur, j'ai besoin de votre aide. "

"Qu'est-ce qu'il y a ? " Arthur demanda. "Qu'est-ce que mon idiot personnel a-t-il fait ? "

"Rien, mais… il commence à travailler, mais il n'a pas mangé de petit déjeuner "

Arthur lui regarda. "Merlin ? "

"Oui, Arthur ? "

"Pourquoi n'as-tu pas mangé ? "

"Ce n'est pas grave, Sire, Il n'en reste pas, c'est tout ! Tenez, je vais vous ramasser… "

"Est-ce qu'il t'arrives souvent que tu ne manges pas ? "

"Quoi ? " demanda Merlin, étonné.

"Tu m'as entendu, "

"Euh… ca dépend… Sire, il n'y a pas de problème. J'en ai l'habitude ! " et il haussa les épaules et commença à rouler les couvertures du Roi.

"Non ! Je ne veux pas que mon valet personnelle n'ait pas mangé ! Tu es vraiment idiot ! Gwaine, va chercher des pommes et des fruit sauvages. Perceval, va faire la vaisselle, et Léon, occupez-vous des chevaux. "

Ils dirent tous un "Oui, Sire " et partirent.

"Et toi, Merlin, viens t'assoir. " Merlin obéit son maître, ce qu'y lui arrive de temps en temps. "Tu es mon valet, c'est vrai, mais les autres ont des bras et des jambes, ils peuvent manger un peu moins. "

"Comme vous le dites " réponde Merlin, "Mais ils sont chevaliers, et vous êtes mon maître alors il est normal que je fasse le travail, n'est-ce pas ? "

"Il est bizarre que tu tiennes autant de travailler, " dit le roi en taquiner.

"Je fais toujours mon travail ! " il disputa vivement. "Des fois je me trouve embêté, mais je fais toujours de mon mieux ! "

Gwaine rentra avec une pomme, (et une autre pour lui bien sûr) et quelques cerises et fraises sauvages, que Merlin mangea tranquillement, et après tout, il recommença à travailler, content.

"Et Gwaine ? " dit le Roi, "Merci, il semble plus content – peut-être que je devrais toujours lui donner à manger avant qu'il travaille ! "

La rentrée au château s'acheva sans issues, mais Gwaine décida de parler avec Léon.

"Est-ce qu'il y a une règle qui exprime comment il faut s'adresser à un chevalier ? "

"Je ne sais pas " avoua le Premier Chevalier

"Je vous vouvoie. "

"Oui, c'est de la respect entre chevaliers "

"Et si je vous tutoyais… est-ce que vous seriez fâché ? "

Léon réfléchit un instant. "Non, nous sommes amis, alors ça ne m'embêterait pas "

"Et Merlin ? "

"Merlin ? "

"Si un jour il vous tutoyait ? "

"Merlin ? " ria Léon. "ça n'arriverait jamais ! "

"Quand on est domestique, " dit Elyan en approchant "on s'habitue à être traité comme un paysan. On utilisait le tu à ma sœur quand elle n'était que domestique, mais maintenant qu'elle est reine, même Arthur la vouvoie. "

"Je n'y avais jamais pensé à tout ça. " dit Léon. "Pourquoi posez-vous cette question ? "

"Parce que Merlin me vouvoie et je pensais qu'on étaient amis "

Léon sourit "Il vous aime même s'il vous traite comme chevalier maintenant. "

"Il fait pareil à ma sœur " dit Elyan "et ils sont toujours grands amis. "

Alors Gwaine se trouvait soulagé. Des fois la politesse n'est rien d'autre que la politesse, mais l'amitié reste constant dans n'importe quelle langue.