Je ne possède aucun des personnages de la série ou du film
Les mains sur le volant de la voiture, Illya ne quittait pas des yeux l'entrée de la banque. Depuis le début, il était sûr que cette mission était une mauvaise idée... Ces types étaient dangereux et le sourire de Napoléon pourrait très bien ne pas suffire.
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
L'AFFAIRE DU SAPHIR
Les mains sur le volant de la voiture, Illya ne quittait pas des yeux l'entrée de la banque. Depuis le début, il était sûr que cette mission était une mauvaise idée. D'accord, Napoléon était sans doute le meilleur perceur de coffre avec lequel il avait travaillé, même s'il ne lui avouerait jamais. Bon, il avait bien quelques lacunes, notamment sur les alarmes, mais il était bon.
Cependant ces types n'étaient pas des simples voleurs. C'étaient des assassins. Lors de leur précédent braquage, ils avaient laissé quatre corps sur le carreau… Ils ne faisaient pas dans la dentelle, alors pourquoi ils auraient subitement besoin d'un inconnu pour voler ce fichu saphir ? Bon le dossier monté pour Napoléon faisait de lui un type qu'on voulait avoir dans son équipe, mais le russe détestait l'impression de savoir avant les autres que tout allait mal tourner, comme il détestait aussi devoir rester en arrière pendant que son ami prenait tous les risques…
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A l'intérieur de la banque, Napoléon était assez fier de lui. Il avait réussi à convaincre ces types de ne pas tuer tout le monde, mais d'endormir personnel et client grâce à un gaz inodore, habillement diffusé dans le système de ventilation. Il n'y avait donc pas eu de cris, de coups de feu ou de veines tentatives pour déclencher l'alarme.
Il était aussi satisfait de tomber sur un modèle de coffre qu'il connaissait par cœur. Avec une rapidité et une dextérité qui épata même ses nouveaux partenaires, il le déverrouilla et leur donna accès à la chambre des coffres. Il se prit même un peu au jeu, excité à l'idée de pouvoir tenir dans la main le plus gros saphir du monde, mais finalement, ça, c'était son goût pour les œuvres d'art et les belles chose en général qui ressortait.
Il se mit donc aussitôt à triturer la serrure du coffre 654 pour en extraire l'objet convoité par les braqueurs. Un léger avertissement effleura son esprit. Ces types avaient braqué des laboratoires de recherches, des usines affiliées au ministère de la défense, il était quand même bizarre qu'ils aient besoin d'un saphir et…
- Alors ! Tu te dépêches ! Tu as mis moins de temps pour ouvrir la porte de la chambre forte !
Napoléon fronça les sourcils et fit tourner la serrure.
- Voilà ! Dit-il quand le coffre fut déverrouillé.
Il tendit ma main pour s'emparer du tiroir et le mettre sur la table, mais l'un des types le doubla et le fit à sa place. Napoléon fit la moue, apparemment, ils n'avaient pas envie qu'il touche le… saphir ?
L'agent d'U.N.C.L.E fronça les sourcils, l'objet qu'il venait de sortir de la boîte avait bien la forme d'un saphir, mais il était clairement synthétique.
- Ah ! Je crois que vous vous êtes fait avoir ! Ironisa l'américain.
- Pas du tout, répliqua le type, ce n'est pas le faux saphir qui nous intéresse, mais ce qu'il contient !
- Ce qu'il…
Napoléon ne finit pas sa phrase. Dans l'éclat bleuté qu'il tenait à la main, il venait de voir qu'il contenait un microfilm. Bien sûr, cela était bien plus raccord avec le reste de leur braquage, mais cela risquait également de lui entraîner des problèmes.
Impression qui ne le quitta pas pendant tout le temps qu'ils mirent pour remonter de la salle de coffres, surtout qu'ils lui avaient dit de passer devant. Cela pouvait être normal, étant donné qu'il était la dernière recrue, mais ils pourraient tout aussi bien lui tirer une balle dans le dos à la moindre occasion. Napoléon tenta de ne pas s'attarder sur cette sinistres idée, mais sur la manière dont il allait pouvoir subtiliser le faux saphir et le microfilm… Pas facile… surtout qu'il n'avait aucun contact possible avec Illya qui se trouvait dehors.
L'un derrière l'autre, les braqueurs sortirent dans l'impasse et gagnèrent une fourgonnette. Ils montèrent dedans avant l'agent secret et lorsque celui-ci allait les suivre, le chef de bande fit obstruction et braqua son arme sur lui.
- Désolé, rien de personnel, mais on n'a plus besoin de toi.
Napoléon avait comprit la situation avant même qu'il ne parle. Il recula de deux pas et tenta de s'éloigner, mais le type ouvrit le feu. Deux balles le frappèrent en pleine poitrine et il s'écroula sur le sol. Le chef allait tirer une dernière fois pour lui mettre une balle entre les deux yeux quand on lui tira dessus à son tour. Le coup de feu le toucha à la main et lui arracha son arme. Le braqueur tourna la tête et vit un grand blond, plutôt baraqué, arriver vers eux en ouvrant le feu. Il laissa échapper un juron et ordonna à ses complices de démarrer.
La fourgonnette s'éloigna rapidement. Illya savait bien que les ordres voulaient qu'il se lance à sa poursuite, mais Napoléon était là, étendu sur le sol. Peut-être qu'il avait encore une chance de le sauver… une petite chance…
Bouleversé par la situation, luttant contre une crise psychotique qui tentait de le submerger et faisait déjà trembler ses doigts, Illya se laissa tomber à côté de son ami.
- Solo… Non…
Doucement, il fit glisser ses doigts sur son cou, et se détendit. Il avait un pouls et… ce fut à ce moment que Napoléon se redressa vivement. Comme s'il avait été en apnée, il prit une longue inspiration et haleta. Illya passa ses bras sous lui pour le maintenir et l'observa ouvrir sa chemise. Ses doigts aussi tremblaient et il les fit glisser sur les deux balles fichées… dans un gilet pare-balles. Un poids énorme s'arracha des épaules du russe.
- Bon sang Solo. J'ai crû que tu étais mort.
- Presque… souffla ce dernier en lui adressant l'un de ses sourires typiques.
Illya leva les yeux au ciel et l'aida à finir de s'asseoir, tout en le tenant contre lui. Il savait la douleur de prendre deux balles à bout portant dans un gilet. Il savait que l'hématome serait sévère et que la douleur était importante. D'ailleurs, Napoléon continuait à haleter et il posa sa tête contre son épaule sans dire un mot.
Le russe lui laissa un peu de temps et sa main glissa sur sa nuque. Napoléon se laissa faire et murmura au bout d'un certains temps.
- Le fourgon.
- Ils ont filés.
- Combien de temps ?
- Cinq minutes.
- Il faut qu'on les rattrape.
- Et comment ?
- J'ai posé un traceur.
- D'accord, dit le russe en se redressant tout en entrainant son ami.
Napoléon toussa doucement et il lui passa un bras autour de la taille pour le ramener à leur voiture en bougonnant.
- En tous cas, je t'interdis de me refaire une peur pareille cowboy, tu m'entends ? Plus jamais !
Napoléon lui lança un petit regard. Il était sérieux, il était réellement bouleversé et cela le touchait, mais il aimait bien le titiller et il répondit malicieusement.
- Ne jamais dire jamais.
Illya lui adressa un regard courroucé et se mit à rouspéter en russe. Napoléon se redressa et lui pressa l'épaule.
- Hey ? Désolé Péril. Pour moi aussi tu comptes…
- Je n'ai jamais dit ça, bougonna maladroitement son ami tout en pensant le contraire.
Napoléon lui sourit et le lâcha pour monter dans la voiture en disant.
- Faut les retrouver. Ils ont un microfilm et ce n'est jamais une bonne chose.
- Ce n'était donc pas un saphir ?
- Synthétique ! Tu imagines ma frustration !
- Ah oui ! Terrible ! Lança le russe en démarrant pendant que son ami, ouvrait la boîte à gant pour prendre le traceur.
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