Note D'Auteur : Les personnages ne m'appartiennent pas, puisqu'ils appartiennent à J.K Rowling.
Certains détails de l'histoire original ont été modifié afin d'avoir une logique avec l'histoire qui va suivre.
Tous les événements qui sont dans l'histoire m'appartiennent en revanche.
J'espère que cela vous plaira et vous souhaite une bonne lecture ! :D
Cher Sirius Black,
Je ne sais plus combien de lettres ont été écrites auparavant et c'est dans cette minuscule boîte que celle que je suis en train de t'écrire sera rangée.
Un mal pour un bien, il vaut peut-être mieux que tu ne découvres pas que je suis encore en vie ...
Te souviens-tu de cette lettre que tu avais passé sous la porte du placard à balais?
Pour ma part, je m'en souviens comme si c'était la veille.
C'était lors d'une belle nuit étoilée alors que le couvre-feu avait sonné son heure et que tout le monde avait rejoint ses dortoirs.
L'humeur était morose de mon côté, je ne me sentais pas de rejoindre mes amies dans le dortoir des gryffondors.
Lily se serait inquiétée, Dorcas aurait de suite sauté sur l'occasion de se venger et Mary aurait, comme d'habitude, tenter de calmer notre vengeresse.
Je me suis décidée d'aller me cacher dans le placard à balais en me disant que personne ne m'y trouverait sauf que tu as su où me trouver.
Encore aujourd'hui, la question qui reste au bord de mes lèvres se trouve être: « Dans cet immense château, comment as-tu su où me trouver? »
Ce soir-là, tu as passé une feuille sous la porte après avoir frappé trois coups comme un signal pour dire qu'il n'y avait aucun danger.
C'est comme ça, en tout cas, que j'avais compris ces coups sur la porte.
«Marlène,
Je ne sais ce qui se passe dans ta tête, ce qui se passe simplement dans ta vie, nous ne sommes pas assez proche pour ça.
Ce que je sais, néanmoins, c'est que tu es habituellement sûre de toi et que tu ne baisses jamais les bras malgré les difficultés qui pourraient pourtant te stopper sur ton chemin.
Ne laisse pas ces problèmes qui te pèse sur les épaules, détruit tout ce qui tu as entrepris jusqu'à maintenant… »
Nous n'étions que des adolescents de troisième année et même si, tout ça n'était que des mots sur une feuille.
Pour une fois, ce n'était pas le "Sirius Black" que tout le monde connaissait pour ses bêtises ou son arrogance, mais bien ce garçon pouvant laisser paraître une maturité.
Est-ce pour cette raison que nous sommes devenus amis ?
Parce qu'en toi, je voyais quelque chose de bon qui me faisait oublier mes problèmes.
Quelle situation ironique quand on y repense, ne crois-tu pas ?
Une Gryffondor qui fait tout pour éviter le mariage entre sang-purs et qui se retrouve à se lier d'amitié avec un sang-pur sans cesse rejeter par sa famille.
Sais-tu combien, tout ça a été douloureux?
Cette guerre qui ne souhaitait pas se terminer et tous ces secrets bien gardés ?
Aucun ne semble savoir ce qui m'est vraiment arrivé depuis ma supposé mort, une protection pour de futurs jours heureux ?
C'était vraiment désespéré de ma part d'y croire, de croire qu'il pourrait y avoir une fin heureuse comme dans ces contes pour moldus que me lisait, Lily Potter.
Est-ce que James te manque autant que Lily me manque chaque jours ?
Toi aussi, tu espères que là où ils se trouvent, ils soient en paix ?
Leur fils est encore un tout petit bébé, mais d'après les rumeurs, ils seraient celui qui aurait amené fin à cette guerre.
Penses-tu vraiment que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a vraiment été éliminé par un simple bambin ?
J'ai envie d'avoir un peu d'espoir et de me dire que c'est vraiment terminé.
Je voudrais qu'un jour, on se retrouve.
Toi et moi, sans plus aucun secret ne nous sépare.
À l'espoir qu'un jour, toi et moi soyons réunis sous une belle nuit étoilé avec pour seule barrière, une porte qui nous sépare.
Ton amie d'autrefois, Marlène.
«Mademoiselle Mckinnon ! Voyons, vous devez être au travail dans moins d'une heure ! Dépêchez-vous donc! Les assiettes ne vont pas se servir toute seule ! Heureusement que vous soyez charmantes, sinon bien longtemps que j'aurais demandé au patron de vous virer ! s'exclame une voix de femme après avoir frappé à la porte. »
La prénommé Marlène se relevait avec un léger soupire s'échappant d'entre ses lèvres tandis qu'elle venait à plier le papier pour l'insérer dans une enveloppe avant de venir l'ajouter dans une boite bleuté et décoré de paillette, avec un beau ruban bleu venant fermer la boite.
D'un coup de baguette, elle s'assurait que la boîte ne s'ouvrirait pas.
La jeune femme aux cheveux châtains finit par se relever, après avoir caché la boîte sous son lit et finit d'un second coups de baguette, de ranger sa chambre.
Ses yeux se dirigeaient souvent vers cette boîte où d'innombrables lettres étaient écrites, parfois écrite pour des personnes qui étaient malheureusement maintenant mortes, et pour d'autres qui étaient heureusement vivantes.
Les lettres étaient pour la plupart destinées à une personne qu'elle avait espoir de revoir dans un futur plus heureux.
Un avenir où le soleil ne se cacherait pas derrière d'innombrables nuages.
«Bon sang ! Dépêchez-vous ! »
Une voix horripilante se fit entendre de nouveau venant de derrière la porte et Marlène prit la décision d'y aller avec un nouveau soupire.
Encore une journée dans le monde des moldus, à se faire passer pour une moldu.
Une sorcière de sang-pur dans un monde de moldus, c'était ce qu'était devenu sa vie.
Son devoir était maintenant de vivre et de s'assurer la protection d'un enfant, de celui qui aurait pu être son filleul.
Stupide destin. Stupide vie.
