Une petite OS, j'espère que ça vous aimerez


Elle le voyait souvent mangé divers aliments au cours des années où elle le connaissait. Parfois elle se demandait comment il faisait pour rester en forme comme ça. Bon elle l'avait vu, faire des pompes et autres exercices sans sa chemise, bien sur, elle en avait profiter. Mais des images pas très catholique émergées souvent dans son esprit quand elle le voyait manger. Elle n'avait jamais vraiment fantasmé sur la nourriture avant, mais depuis qu'elle le connaissait, c'était une autre histoire. Lui avait remarqué, il pensait avoir rêvé, se disait qu'elle devait penser à autre chose pendant qu'elle le regardait. Alors il décida de mettre en place une petite expérience. Il laissa passer quelques jours, mettant en place tous les éléments. C'était risqué, il le savait, mais il devait savoir.

- Bonjour Capitaine. Dit-il joyeux en rentrant dans son bureau, une boîte de macaron dans les mains

- Bonjour Balthazar, mais qu'est-ce que vous faîtes là ? On n'a pas d'enquête.

- Pourquoi, je ne peux pas venir vous voir ? Je suis blessé Capitaine. Dit-il en posant une main contre son cœur

Elle sourit mais leva les yeux au ciel, face à sa gaminerie. Elle observa la boîte pendant quelques secondes, se demandant ce qu'il allait encore manger. Elle n'avait pas vu qu'il s'était glissé derrière elle.

- Vous en voulez Capitaine ? Demanda-t-il avec un ton séduisant.

Elle frissonna à cause de sa présence et du ton qu'il avait employé. Il prit la boîte en glissant un bras le long de son épaule. Elle ne dit rien, elle était concentrée sur ce qu'elle ressentait. Il ouvrit la boite, prit un macaron et le tendit au Capitaine.

- Goût Chocolat, comme tu l'aimes. Dit-il doucement dans le creux de son oreille.

- Balthazar. Dit Hélène à bout de souffle, tentant de le réprimander.

- Oh, je sais que tu aimes ça.

Il poussa doucement le macaron contre ses lèvres, elle mordit dedans avec délice. Le son qu'elle fit alla directement dans le pantalon de Balthazar. Il tourna la chaise vers lui pour qu'elle soit directement face à lui, regardant droit dans les yeux. Elle se lécha les lèvres pour enlever toutes les traces de la pâtisserie. Les pupilles de Balthazar se dilatèrent légèrement, il décida de pousser encore l'expérience plus loin. Il prit un autre macaron dans la boite, un à la framboise. Il se recula, elle se demanda ce qu'il était en train de faire, il lui fit signe de se lever. Elle obéit, il la poussa doucement alors contre le mur, elle se laissa faire, l'atmosphère était très chaude entre eux. Il passa doucement le macaron devant les lèvres de sa belle, mais il ne la laissa pas mordre dedans.

- Tut, tut. Tu dois faire quelque chose pour moi. Dit-il gravement

- Quoi ? Demanda-t-elle à bout de souffle

- Dis-moi, ce que tu veux ? Dit-il avec une voix rauque

Elle ne répondit pas, elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Elle ne ressentait que sa présence, tout autour d'elle.

- Le gâteau. Dit-elle doucement

Il sourit et il place de nouveau le gâteau contre ses lèvres, attendant ce qu'elle allait faire. Elle mordit alors doucement la pâtisserie mais avec délice, elle aimait la framboise. Elle soupira de bonheur en sentant le goût remplir sa bouche. Il grogna dans son cou, elle n'avait pas l'air de comprendre à quel point ses réactions le touchaient ; il essuya du revers de son pouce les miettes qui restaient le long de sa lèvre. Chacun d'eux avaient la respiration superficielle, tout n'était qu'eux, ils se foutaient bien de l'endroit dans lequel ils se trouvaient, rien d'autre n'avait d'importance en dehors d'eux. C'était comme si une bulle les coupant du monde s'était construit autour d'eux. Il décida que c'était le moment, il se rapprocha encore plus d'elle, se collant contre son corps, il pouvait sentir son souffle contre ses lèvres, il n'avait qu'une envie, c'était de l'embrasser. Il prit alors le reste du macaron pour lui donner encore une fois, elle le prit sans faire prier, léchant au passage son pouce du bout de sa langue. Elle savait bien quel effet cela lui faisait, elle n'était pas aveugle, elle sentait contre sa jambe l'intérêt qu'il lui portait.

-Putain. Grogna-t-il avant de l'embrasser avec ferveur.

Elle répondit à son baiser avec autant de passion que lui, s'agrippant à lui comme si sa vie en dépendait. Il était heureux de constater qu'elle répondait à son baiser avec autant de ferveur que lui, il passa un bras autour de sa taille, sa main glissant sous son chemisier pour toucher sa peau. Il pouvait gouter sur sa langue, le chocolat et la framboise et quelque chose qui était bien elle. L'air les obligea à couper le baiser mais ils restèrent là, à se regarder essayant de reprendre leurs respirations.

Un coup à la porte de son bureau les fit sursauter, elle le repoussa et s'assit à la hâte sur sa chaise. Ils étaient encore pantelant quand Jérôme Delgado entra dans le bureau de sa supérieur et amie.

-J'ai le dossier que tu voulais, tout va bien ? vous avez l'air rouge.

Balthazar tenta de cacher son état d'excitation grâce au Capitaine, en se mettant dans son dos. Il aimait beaucoup son ami, mais là, il le détestait au plus haut point pour les avoir interrompus.

-Oui, ça va. Dit Hélène précipitamment

-Je faisais goûter à notre chère Capitaine, ces macarons que j'ai trouvé dans une nouvelle boulangerie. Dit-il avec son sourire joueur

-Balthazar ! dit-elle en rougissant.

Delgado n'était pas dupe, il savait qu'il avait interrompu quelque chose, mais il ne voulait pas savoir quoi, pas besoin de ça dans sa tête. Il sourit et tendit le dossier à son amie.

-Bon, je vous laisse. Essayer de ne pas être trop bruyant. Dit-il en souriant

Il les avait bien eus quand il les vit rougir tous les deux.