notes IMPORTANTES de l'auteur :
Cette fanfiction n'est pas la première que je publie sur ce site, étant donné que j'ai un autre compte, mais j'avais une idée de concept qui me plaisait assez. A la fin des chapitres, vous pourrez voter en commentaire pour choisir certains événements futurs de la suite, raison pour laquelle cette histoire n'est pas entièrement écrite à l'avance, même si c'est ce que je préfère faire. Je vous souhaite donc une bonne lecture et vous encourage à donner votre avis, non seulement c'est important pour l'auteur, mais également pour la fic' !
Titre : Le Harem de la Déesse, prologue
Disclaimer : Masami Kurumada
warning éventuels : le raiting variera en fonction des chapitres
Saori regarda successivement les hommes qui lui faisaient face : le Premier Ministre, Dégel, qui la fixait derrière ses lunettes avec un air de sérieux renfrogné, la baron Goldo, les sourcils froncés, ses conseillers les jumeaux Sage et Akurei, qui se lançaient des regards qui en disaient long, et le ministre Shion, un étonnement très nette marqué sur son visage aux yeux églantines.
- Que voulez-vous dire par "refuser la demande en mariage du prince Julian" ? demanda Dégel, d'un ton assez dur.
- Je ne souhaite pas me marier, réexpliqua la jeune femme.
Et encore moins avec ce prétentieux de Julian, ajouta-t-elle dans sa tête.
- Mais... pour combien de temps ? s'inquiéta Sage. Au risque de vous le rappeler, vous êtes la dernière héritière vivante de l'Empire, et si vous voulez consolider votre pouvoir, vous devez à tout prix assurer une descendance !
- Vous exagérez, je ne suis pas la dernière. Ma tante Artémis et ma sœur Sasha...
- Artémis est prêtresse, la coupa Dégel. Il lui est interdit de concevoir. Et vous savez comme moi que la princesse Sasha est stérile. Vous êtes la seule à pouvoir maintenir la ligner en place. D'autant plus que vous êtes dorénavant l'Impératrice ! C'est votre devoir !
Saori fronça ses fins sourcils mauves. Cela faisait un mois que son grand-père, Mitsumasa, avait quitté cette terre, et deux semaines qu'elle avait été intronisée. Certes elle était encore jeune, et manquait d'expérience, mais il n'était pas dit qu'elle allait se laisser marcher sur les pieds ainsi !
- J'ai dit que je ne voulais pas me marier, pas que je ne voulais pas avoir d'enfants. Mais me marier signifierait que mon époux deviendrait Empereur, et s'il est issu d'une famille influente, celle-ci pourrait gagner encore plus de pouvoir. Celui de la famille impérial s'est grandement fragilisé après toutes ces guerres. Notre Empire est fort et puissant, créer des alliances par des mariages diplomatiques ne servirait à rien. C'est le pouvoir interne que nous devons renforcer. Et pour cela, quoi de mieux que de laisser des gens de la noblesse ET du peuple accéder aux hautes sphères ?
Le petit sourire en coin de l'Impératrice n'échappa à personne.
- Qu'est-ce que vous voulez dire ? demanda le baron.
- Je vais choisir des concubins !
Le silence régna dans la salle, et les cinq hommes se regardèrent.
- Par...don ? risqua Shion.
- Vous m'avez bien entendue. Je vais nommer douze concubins, six issus de la noblesse, et six du peuple. Ainsi tous seront satisfaits, et le pouvoir de la famille impériale ne sera pas atteint.
- Mais..., s'interposa Akurei. Jamais des Impératrices n'ont eu recours à ce genre de pratiques ! Même parmi les Empereurs, peu sont ceux ayant disposé de concubines.
- Mais lorsque cela se faisait, le pouvoir de la famille de son épouse légitime s'en est trouvé fragilisé. Et plus il y a avait de concubines, plus ce phénomène s'accentuait. Je vais donc faire exactement la même chose que mes ancêtres, à ceci près que je n'aurais pas de "mari" officiel.
Elle leur jeta un regard dur.
- De toute façon, depuis quand contestez-vous les ordres de l'Impératrice ? Envoyez un décret dans tout l'Empire, que de jeunes hommes, âgés d'entre dix-huit et vingt-cinq ans, puissent déposer leur candidature pour devenir l'un des concubins de l'Impératrice Saori, et un jour d'avoir la chance d'être le père de l'héritier ou de l'héritière de l'Empire.
Stupéfiés, les autres personnes présentes dans la salle ne purent qu'hocher de la tête. Mais alors qu'ils allaient prendre congé, un cri les retint :
- Un instant !
Tous se retournèrent pour faire face à la jeune femme, toujours assise sur son trône.
- Comme pour renforcer le pouvoir de ma famille, je compte avoir plusieurs enfants, il nous faut quelqu'un capable d'identifier les gênes.
Ses yeux bleus pétillèrent de malice.
- Faites revenir la Grande Prêtresse Artémis à la capitale !
pas de vote pour le prologue, mais début dès le prochain chapitre !
