OOC, TW Lemon, D/s.
La femme aux yeux d'ambre était assise, les jambes croisées, un verre à la main. Elle observait le monde autour d'elle, s'imprégnait du bruit. Les habitant de New-York venait ici pour faire la fête, elle, elle venait pour les observer. Elle avait choisis un pub cette fois-ci, c'était une ambiance qu'il lui arrivait d'apprécier. Il y avait peu de monde ce soir, et la musique n'était pas trop forte.
- Vous avez entendu ça, il y a du nouveau en ville... Lança une jeune femme brune assise non loin d'elle.
- Oui ! Lui répondit une autre jeune femme, après les aliens, il semblerait qu'il y ai de nouveau quelque choses à craindre... Les médias parlent d'une créature tueuse d'homme...
- Ils l'appellent la fureur divine je crois...
La femme détourna son attention de la conversation, elle n'avait pas tellement envie d'entendre parler de ça. En tournant la tête, elle croisa le regard d'un homme, un regard vert, profond. Elle resta un instant figée, les yeux pris dans son regard. Quelque chose clochait, quelque chose n'allait pas avec cet humain. Et tandis qu'elle continuait de regardait l'homme pour essayer de comprendre quelle était la chose qui clochait, elle le vit se lever, et se diriger vers elle.
La femme à la peau brune était assise dos au bar, les coudes en appuie sur ce dernier. Elle toisa l'homme, et fit mine de détourner le regard le temps de boire une gorgé de son verre. Il vit du coin de l'œil ce dernier s'assoir à côté d'elle, face au bar.
Après de longue minutes de silence entre les deux inconnus, la femme fit pivoter son siège pour être en face de l'étrange homme aux yeux vert, posa son verre vide et déclara :
- Donc après m'avoir déshabillé du regard et vous être assis à côté de moi, vous restez silencieux ? J'ai vu meilleur techniques d'approche.
L'homme pivota son visage vers la femme et arbora un sourire malicieux sur son visage. Il toisa le verre vide de la demoiselle et lui lança, sans la regarder :
- Et de quoi peut-on remplir votre verre, Madame ? Il laissa volontairement trainer la fin de sa phrase.
- Je n'ai pas pour habitude de dévoiler mon prénom aux inconnus. Et je suis en capacité de régler mes boissons moi même, mais, si vous insistez, vous pouvez remplir mon verre avec un cocktail de fruit.
L'homme la toisa un instant, puis s'approcha de son visage, plongeant son intense regard vert dans ses yeux ambrés. Elle resta interdite un instant, quelque chose dans l'aura de cet homme la captivait. Elle reprit rapidement ses esprits et amorça un geste pour repousser l'inconnu, que celui-ci anticipa en se reculant.
- Mais qu'est ce qu'il vous prend ? Lança la femme.
- Ambre.
- Je vous demande pardon ?
- Ambre. Comme vos yeux, puisque vous ne voulez pas me donner votre prénom, je vous appellerais Ambre. Lança l'homme d'un air satisfait.
Elle leva les yeux au ciel avant de s'apercevoir que son verre était de nouveau plein. Elle le prit d'une main soupira:
- Très bien, va pour Ambre. Et comment dois je vous appeler ?
L'homme laissa échapper un rire sournois.
- Je vous donnerais mon prénom quand je connaitrais le votre chère Ambre, on appelle cela l'équité.
Pour la première fois de la soirée, Ambre, fraichement baptisée, afficha un sourire en coin. Elle approcha à son tour son visage de celui de l'homme et planta son regard doré dans le vert froid du sien. Elle le sonda un instant, et pendant une brève seconde, elle le vit perdre de son aplomb. Elle afficha un large sourire.
- Iah. Déclara-t-elle.
- Iah ? Suis-je si étrange et mystérieux ? Déclara l'homme avec un grand sourire.
La femme aux cheveux d'ébène retint de justesse sa surprise, mais l'étranger remarqua de suite qu'il avait fait mouche.
- Égyptienne, pas vrai ? Il n'attendit pas la réponse de la jeune femme. Quoiqu'il en soit, je ne me laisserais pas renommer aussi facilement que vous, vous m'en voyez désolé. Vous ne buvez pas d'alcool ?
- Non. Et visiblement, vous n'êtes pas habitué à entretenir une conversation avec un autre être humain, votre comportement est impolie. Lança Ambre.
L'homme aux yeux vert eu un sourire narquois.
- Au contraire, à en juger par votre comportement depuis tout à l'heure, je ne vous laisse pas indifférent.
- Vous êtes d'une audace. Soufflât la femme, visiblement agacée.
- Il semblerait que ce qui vous agace réellement, ma chère Ambre, c'est que je vous plait déjà.
- Bast.
-Hé bien, Bast, enchanté. Je m'appelle Loki.
