IT'S A TRAP !
Ceci a été écrit en vue d'un fanart de bereweilschmidt
« Maître, pouvez-vous m'aider ? »
Assis par terre, Anakin bricolait comme à son habitude, au milieu de sa chambre. Ils étaient en congé et donc c'était l'occasion ou jamais de tester quelques nouveaux gadgets qu'il a lui-même crée, dans l'espoir, évidemment de les utiliser sur le terrain. Obi-Wan ne tarda pas à le rejoindre, non content d'être soudainement pris à partie par son ancien Padawan. Malgré le fait que ce dernier soit chevalier depuis peu, il avait toujours l'impression d'avoir en face de lui le petit apprenti.
« T'aider ?
- Oui, venez, tenez moi ces fils, je n'arrive pas à le faire tout seul. »
Obi-Wan s'agenouilla auprès de lui et découvrit un engin circulaire, qui aurait ressemblé à une grenade, à première vue. Il saisit les peux petits fils que lui tendit Anakin.
« Il faut que j'ajuste quelques petits vis avant de les relier entre eux et ensuite ce sera bon, expliqua le jeune homme.
- Et en quoi consiste…cette chose ? Demanda Obi-Wan.
- C'est comme un grenade, mais au lieu d'exploser, elle piège ! »
Le maître Jedi leva les yeux au ciel, devant l'enthousiasme flagrant de son padawan. Anakin manipula rapidement quelques boulons, puis terminé, il reprit les fils. Obi-Wan soupira, mais au moment il allait se lever, Anakin relia les fils entre eux et il eut un flash qui les éblouit tout les deux.
« Anakin ! s'exclama en même temps le maître surpris de cette réaction, se couvrant le visage. Sous le choc causé par cette lumière vive, il tomba en avant et percuta à ce qui ressemblait au corp de son ancien Padawan. Ce dernier gémit de douleurs.
Les deux clignèrent des yeux pour se réajuster à la lumière du jour et exprimèrent leurs confusions lorsqu'ils se virent enfermer dans un cube en murs bleus transparents. Lorsqu'Obi-Wan voulut se lever, il percuta le plafond de leur prison.
« Blast ! jura-t-il en retombant dans sa position précédente, c'est-à-dire, sur Anakin.
Il tâtonna autour de lui et vit qu'il ne pouvait pas du tout sortir.
- Anakin, qu'as-tu fait ? s'écria-t-il nerveux en voyant qu'il était coincé.
- Ça a marché ! fit le jeune homme ravi.
- Oui, bien sur que ça a marché, nous sommes piégés dans…ton piège ! »
Anakin rit avec chaleur, ce qui n'était pas le cas d'Obi-Wan. Ce dernier peinait à maintenir son inconfortable position pour ne pas écraser son ancien disciple, qui ne parut pas du tout gêner d'être sous lui.
« Je dois avouer que je n'étais pas certain de l'efficacité de ces pièces…
- Bien, maintenant, que c'est fait, est ce que tu peux nous libérer ?
- Eh bien…non en fait. Ces murs sont antiforces,
- Pardon ?
- Eh bien, pour désactiver, il faut qu'on appuie sur le bouton… »
Il pointa vers le haut de la tête d'Obi-Wan. Lorsqu'il leva les yeux, il vit effectivement la grenade juste au-dessus….qui était à l'extérieur de leur prison cubique. Le petit bouton rouge semblait les narguer de leur situation. D'une part, aucun d'eux n'avait leur sabre laser, ni bien même un comlink.
« Blast, Anakin !
- Ne vous en faites pas, Ahsoka viendra nous libérer, je lui ai donné rendez-vous ici dans quatre heures !
- Quoi ? quatre heures là-dedans ?
- Quoi ? Il y a pire comme situation, sourit Anakin avec amusement.
- Au moins, tu es confortablement assis. Moi, non ! »
Anakin fronça les sourcils puis finit par effectivement remarquer que son coéquipier tentait vainement de se tenir sur ses genoux, tout en posant ses mains contre les parois du murs. Il réalisa alors qu'Obi-Wan n'osait pas le toucher.
« Maître, asseyez-vous sur moi, proposa-t-il alors.
- Pardon ? Tu es devenu fou !
- On va rester pendant quatre heures, je suis pas sûr que vous tiendrez quatre heures.
- Pourquoi pas ?
- Maître, c'est juste pour quatre heures, ne vous gênez pas.
- Je suis lourd.
- Moins lourd que moi.
- Comment sais-tu ça ?
- Je suis plus grand. »
Il eut un silence et Anakin nota le rougissement discret du maître Jedi, se rappelant alors que sa petite taille l'avait toujours complexé.
« D'accord, juste pour quatre heures, marmonna-t-il, mais si tu sens que je t'écrase trop, dis le moi.
- Oui, oui. »
Obi-Wan inspira un coup et posa ses mains sur les épaules du plus jeune, pour s'asseoir sur ses cuisses. Anakin, lui, passa les siens sur la taille du maître Jedi pour le maintenir en place. Son initiative rendit le visage d'Obi-Wan encore plus rouge qu'il ne l'était déjà.
« Tu…n'es pas obligé de faire ça ! protesta-t-il.
Anakin rit doucement, de plus en plus amusé par la timidité soudaine de son maître. Cela le rendait encore plus mignon, ne le laissant pas indifférent. Il aimait toujours voir Obi-Wan embarrassé. Alors, il tenta une autre approche, ses mains glissèrent un peu plus vers le bas, jusqu'aux fesses du Jedi roux. C'est avec étonnement qu'il découvrit que son maître avait des formes fessiers légèrement avantageux, cachés habilement derrière ses robes de Jedi.
« Anakin, qu'est-ce que tu fais ! s'exclama Obi-Wan scandalisé en saisissant ses avant-bras pour l'arrêter.
- Vous avez fait de belles fesses, maître ! s'étonna le jeune homme en massant davantage.
- Ça suffit, Anakin, arrête ça tout de suite ! »
Le pauvre maître Jedi devenait de plus en plus rouge, si bien qu'Anakin était certain qu'il allait mourir véritablement d'embarras dans ce cube piégé. Il le libéra de de sa torture mais n'en resta pas là. Au lieu de ça, il enlaça son maître, l'entraînant dans une étreinte, le rapprochant davantage de sa poitrine, frottant son nez contre le cou de son maître.
« Que…Anakin, qu'est-ce que tu fais ? haleta celui-ci de plus en plus déconcerté par l'agissement de son partenaire.
- J'en profite, souffla-t-il, je n'ai jamais été aussi proche de vous que maintenant.
- Oh, Ani… »
Cela faisait des années qu'Obi-Wan ne l'avait pas appelé comme ça, cela lui donna des papillons dans le ventre, augmentant son excitation qui ne cessait de croitre depuis qu'ils étaient pris au piège. Dire qu'Anakin n'avait jamais eu le béguin pour son innocent et magnifique maître était un mensonge. Oh, il avait du garder ce secret pendant des années, car il savait qu'Obi-Wan était beaucoup trop droit, aurait repoussé son jeune Padawan, lui aurait récité le Code, lui aurait fait des remarques sur leur relation Maître-padawan, leur âge, leur statut. Mais là, à cet instant, Anakin n'avait nullement envie de laisser échapper une occasion pareille.
C'est alors que tout naturellement, il releva la tête, afin de croiser les yeux bleus d'Obi-Wan qui l'observait d'un air interrogateur, puis l'embrassa tendrement, l'obligeant à se pencher en avant pour renforcer ce baiser furtif.
« Blast, Anakin, qu'est-ce qu'il te prend ! s'écria le maître Jedi en s'écartant sous le choc, le visage à nouveau rouge.
- Je vous embrasse, déclara-t-il simplement.
- Tu es marié, Anakin !
- Quoi ? Marié ? répéta-t-il abasourdi, mais de quoi vous parlez, maître ! »
Obi-Wan battit les paupière, décontenancé de la réaction de son ancien padawan.
« Tu…n'es pas marié…avec Padmé ? Je…pensais que…tu étais avec elle et…, bredouilla-t-il.
- Padmé ? Marié ? Non, pas du tout ! C'est ma sex-friend !
- Quoi ?
- On a pas du tout de sentiments envers l'autre, c'est juste que…on s'amuse quoi.
- Force, Anakin, tu la baises à chaque fois que tu es en congé ?
- Eh bien oui…Puisque…à chaque fois que je suis en mission avec vous, je suis…tellement frustré.
- Quoi ? Qu'est-ce que…
- Je vous aime, Maître. » lâcha Anakin sur un ton tout à fait normal.
Le concerné déglutit, incapable de dire quoique ce soit devant cette révélation. Il ne pouvait même pas fuir la conversation, il était piégé avec Anakin ! Dans cette position plus qu'embarrassante, avec des paroles embarrassantes !
« Depuis que j'ai 16 ans, maître, je vous aime…j'ai toujours eu envie de vous et chaque jour, que je passe à vos côtés, me rend à la fois heureux et frustré, poursuivit-Anakin, et maintenant que je vous ai dans mes bras, je ne veux plus vous lâcher.
- Anakin, je t'aime aussi, avoua Obi-Wan dans un soupir las, mais je ne peux pas accepter cela, tu sais bien que ce n'est pas possible entre nous, le Code…
- Oui, le Code, coupa-t-il, mais si vous me rejetez, alors, allez-y jusqu'au bout, dénoncez-moi au Conseil ou alors c'est moi qui le ferai.
- Quoi ? Attend, qu'est-ce que tu racontes ?
- C'est simple, maître, si vous me rejetez, le Conseil doit être au courant de l'attachement et de l'amour que j'ai pour vous.
- Attend, Anakin…tu es en train de me…de me faire du chantage ! »
Le jeune Jedi esquissa un sourire narquois, lui donnant des baisers dans le cou.
« Si c'est le seul moyen pour que vous m'acceptiez, alors oui, c'est du chantage.
- Anakin…tu es pire qu'un Sith !
- Peut-être, mais…nous serons satisfaits tous les deux.
- Tu seras le seul satisfait !
- Je vous comblerais de plaisirs, Maître.
- Je ne pense pas.
- Ne m'obligez pas à vous combattre, vous savez que je vais gagner.
- Tu essaieras, maugréa Obi-Wan en tentant de se défaire de son emprise.
Mais Anakin était un peu plus fort physiquement que lui et il n'y parvint pas à s'écarter.
« J'ai l'avantage du sol, maître, rappela Anakin en glissant ses mains dans la tunique.
- Qu'est-ce que tu crois faire ?
- On a quatre heures devant nous, on va juste baiser. »
.
.
Trois heures plus tard
Obi-Wan s'était effondré contre Anakin. De fatigue ou de plaisirs, Anakin ne saurait dire. Ils avaient baisé pendant trois heures durant non-stop, il n'avait laissé aucun répit à son maître. Il considérait qu'il devait rattraper toutes ses années où il avait du se contenir en présence de l'homme qu'il aimait. Et aujourd'hui, il en était pleinement satisfait, il avait même sous-estimé l'endurance de son maître, il avait pensé qu'il ne tiendrait même pas une heure.
Certes, dans un endroit aussi exigu, c'était assez inconfortable et pas du tout pratique, mais au moins, il a pu faire jouir son amant plusieurs fois, le torturer de plaisirs, découvrir des zones érogènes qu'il n'aurait jamais pensé auparavant. Il nota intérieurement qu'Obi-Wan était sensible au niveau de tempes.
Leurs vêtements étaient éparpillés autour d'eux, contre les parois du cube. Et Anakin, avec un bras maintenant le corps nu de son maître, fouilla avec l'autre dans le tas de vêtements et trouva alors ce qu'il cherchait, coincé au fond de la poche de sa tunique noire. Une petit télécommande.
Il appuya sur un bouton rouge et tous les murs du cube se désactivèrent, la petite grenade tomba à ses cotés roulant sur le sol, témoin unique de son piège machiavélique.
Il porta Obi-Wan jusqu'à son lit et le recouvra d'un draps, pour s'allonger à ses côtés, heureux plus que jamais.
Et oui, c'était un piège.
Un piège pour Obi-Wan.
