Je poste cette fic à l'occasion de l'anniversaire une amie. Joyeux anniversaire PetiteDaisy! Puisse cet fic te plaire et être aussi fluff que ce que tu aimes. Je tiens à te remercier pour pour tout les moments que l'on passe ensemble, pour les conseils, et les découvertes. Merci!

Merci aussi à Nanthana14 et à PetiteDaisy de me l'avoir corrigé

Bonne lecture

P.S: les personnages ne m'appartiennent pas.


Gilles avait emmené avec lui, son fils et son neveu pour aller camper quelque part des les bois. Les enfants avaient été enthousiasmé de partir quand le cadet des frères Locksley leur avait proposé cette aventure. Le fils de Robin passait beaucoup trop de temps au château en oubliant que dehors un monde existait et son fils semblait bien peu enclin à aider son cousin, alors il décida de les emmener sans demander leur avis malgré leur réticence de partir avec son cousin. Passer du temps avec eux leur montrerait peut-être quelque chose et leur ferait du bien.

Sur le chemin, son neveu se mit soudain à sautiller en montrant la constellation de la Grande Ours à son oncle qui rit et confirma ses dires. Gilles vit cependant un éclair de colère dans les yeux de son fils, ce qui serra le cœur de son père qui ne connaissait que trop bien cet éclair. Des années auparavant, il avait eu le même dans ses prunelles. Quand Gilles s'arrêta, il déballa les chargements. Il vit que les jeunes gens âgé de 15 printemps ne semblaient pas être très réactifs ni même très enclin à se bouger pour la construction du camps.

« Pierre, au lieu de regarder les étoiles, vient plutôt aider Jean. Mon fils, ne pars trop loin avec Pierre chercher du bois. Je vais préparer le camp, dit soudainement Gilles »

Les deux jeunes adolescents commencèrent à râler, mais il suffit d'un regard pour les calmer. Ils partirent avec une certaine froideur comme si cette tâche était une punition. Les animaux devraient fuir, car avec ces deux-la, il était plus sûr de prendre ses jambes à son cou. Pierre et Jean se haïssaient comme Robin et Gilles des années auparavant et leur disputes pouvaient être entendues par tout le château.

Gilles soupirait, il fallait qu'il trouve un moyen pour calmer les tensions et que leurs progénitures comprennent l'importance d'être soudés. Des Locksley qui se disputaient, c'était le début de leur perte et leur force avait toujours été l'union. Alors pourquoi est-ce que les deux deux cousins se haïssaient-ils autant ? Robin et lui en avait déjà parlé un peu avant de partir. Ils ne comprenaient pas comment de telles tensions avaient pu se créer alors que leurs familles semblaient être unies. Même Marianne et sa merveilleuse épouse, Aliénor, qui avaient essayé de creuser, s'étaient retrouvées face à un mur. Il fut décidé de les éloigner un peu du château pour se reposer un peu de leur disputes incessante et que son frère puisse prendre soin de Marianne ainsi que de leur enfant à naître. Il souriait, dans quelques jours peut-être il serait tonton pour une troisième fois. En effet, la cadette de Pierre était une merveilleuse petite fille qui adorait s'amuser avec sa cousine, Ann. Elle était douce et avait un esprit pratique important à l'inverse de son frère. L'ancien voleur avait l'impression qu'elles ressemblaient bien plus à leurs mères déterminées, mais douces. Jean et Pierre ressemblaient bien plus à leurs pères pour leur plus grand malheur. Ils se détestaient et Gilles avait remarqué que dans les pupilles de son fils brûlait le feu de l'envie ainsi que celui de la colère. Le problème avec ces feux-là c'était qu'on ne s'y brûlait que rarement, car on s'y noyait.

Soudain, Gilles s'arrêta, car il eut une idée presque machiavélique. Ces deux cousins avaient peut-être besoin d'un coup de pouce pour se parler et s'avouer enfin ce qu'ils avaient à se dire. Cette situation ne pouvait être débloquée que par une discussion seul à seul et Gilles n'avait qu'à disparaître. L'ancien voleur transforma le camp en champs de bataille, puis partit. Il décida de se réfugier chez son meilleur ami, Petit-Loup.

Ce dernier n'était pas un grand seigneur, mais après la bataille contre le shérif une quinzaine d'années plus tôt, Robin avait eu pour mission de traquer les complices et de rendre les terres aux seigneurs dignes de confiance ou de donner les terres des traîtres à des personnes que Robin jugeait apte à prendre en charge cette responsabilité. Petit-Loup avait fait parti de ces personnes-là, comme Gilles et ils avaient ensemble reçu l'éducation des nobles. Ils s'étaient rapprochés à ce moment-la et ils ne s'étaient presque plus jamais disputés si ce n'était pour les prénoms de leur enfants, car c'était au parrain que revenait cette tâche, mais le père avait voix au chapitre.

Il rencontra sa filleule, Fanny, dont il était très fière. Personne n'avait vu une noble comme elle, car elle était unique en son genre, aussi gentille et douce que son homonyme, mais elle avait pris également de son père, elle était loyale et déterminée. Elle n'avait pas 5 ans et il la retrouvait déjà sur les routes. Il la ramena et regarda derrière lui en se demandant si son fils et son neveu allaient bien.

Pierre et Jean finirent de ramasser suffisamment de bois, ils étaient furieux, mais c'était en silence. Une fois au camp, ils furent d'abord surpris du silence, car Gilles devait être présent, mais il n'y avait aucune trace de lui et le camp ressemblait à un champ de bataille. Pierre s'écroula paralysé, mais Jean commença à appeler son père dans la foret et à chercher tout autour des environs, mais rien ne semblait indiquer vers où son père était allé. Alors, il revint là où se trouvait Pierre et prépara un lieu pour passer la nuit. Il fit un feu et prépara de quoi manger avec ce qu'il avait trouvé dans les environs. Agacé par le comportement de son cousin, il dit :

« Quand Monseigneur aura fini de se prélasser, peut-être qu'il viendra m'aider !

- Pardon ? Cria interloqué Pierre, Mon oncle a disparu et toi tu penses à manger ?

- C'est bien la meilleure, monseigneur le rêveur ! Hurla Jean, J'AI cherche mon père et J'AI préparé le camp pour que l'on puisse poursuivre les recherches demain ! Il est trop tard ce soir ! Tu as passé bien trop de temps parmi tes livres que tu en as oublié la réalité. Tu oublies toujours que tu n'es pas le seul ici à être noble et que ta connaissance ne vaut rien si tu ne peux pas t'en servir. Tu es certes le plus intelligent de nous deux, mais quand il faut faire dans le concret, tu es perdu !

- Ne recommence pas avec tes discours, on dirait mon père. A croire que je ne suis qu'un petit noble capricieux qui ne pense qu'à lui. »

Pierre le regarda interloqué, il avait dit ce que tout le monde pensait de lui. Il avait perdu la tête à dire ainsi la vérité.

« Mais dit quelque chose, bon sang Jean. Je sais que je ne suis pas comme toi, le noble parfait qui prends soin des autres et du peuple, que je suis plus souvent plongé dans les livres que dans les meules de foin comme les autres, mais je ne suis pas si horrible que ça.

- La, je t'avouerai que tu m'en bouches un coin. Moi qui pensais que le noble parfait c'était toi : intelligent, cultivé et digne d'aller dans la bonne société. Enfin, c'est comme ça que mon père voudrait que je sois.

- Et mon père voudrais que je sois comme toi. Je t'envie, tu sais. Tu sembles tellement libre et courageux. Et même si tu es mon aîné de deux jours, je t'aime beaucoup. J'aurais voulu être plus proche, mais dès que tu pars, papa nous compare. Je hais cela et je t'envie.

- Pierre, tu sais que tu aurais dû venir m'en parler. Je t'aurais montrer mon univers. Papa fait exactement la même chose. Je ne suis pas mieux que toi et au retour je vais souvent pleurer dans ma chambre. Cette rage m'envahit et me grignote de l'intérieur. Pierre ! »

Ce dernier s'était levé et avait couru dans les bras de son cousin. Dans ses bras, il avait fondu en larmes, toute sa rage et son envie avaient soudainement disparues. Jean fut surpris, mais il caressa doucement les cheveux roux blond pour le calmer. A sa grande surprise, cela marcha, Pierre se calmait peu à peu. Pierre appris à son cousin à faire du feu ainsi qu'à mettre en place un camps digne de ce nom. Jean, lui, apprit les différents types de plantes pour guérir les blessures à partir des plantes qu'ils avaient récolté et le moyen de se repérer dans la nuit grâce aux constellations. Les deux jeunes gens rirent toute la soirée comme de bons vieux amis.

Gilles avait ramené sa filleule avant que son père prenne son cheval pour la chercher sur toutes ses terres. Petit-Loup avait été doublement heureux de revoir sa fille et son meilleur ami. Ces deux-là le ferait mourir de peur avant l'heure, ils avaient toujours des idées merveilleuses sans penser aux conséquences. Gilles raconta sa décision à son ami qui rit, cette manigance était bel et bien du Gilles tout craché. avant de lui demander où ils devaient camper. Au nord de la forêt ! Petit-Loup blanchit et demanda à ce l'on apporte des chevaux et des épées sous le regard de plus en plus inquiet de Gilles. Son hôte lui avoua que cette forêt était connue pour abriter des fils de seigneurs déchus suite à la guerre contre le Shérif. Cette révélation était terrifiante et le cadet de la fratrie des Locksley trembla avant de se reprendre. Il devait aller sauver sa famille au plus vite.

Dans la forêt, des fils de seigneurs déchus avaient repéré les deux garçons et leurs emblèmes. C'était des emblèmes tristement connus, ils comptaient s'en venger par tous les moyens.


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