Hello!

Sans doute la dernière fois que j'écris avant longtemps, profitez...

C'est encore sur Hashihime of the Old Book Town donc les persos m'appartiennent pas. Sauf Anna, Mili et Toshi (peut-être). C'est aussi encore du pdv de Minakami, je sais j'ai toujours écrit à la 3ème personne avant mais écoutez! Minakami.

Bonne lecture, bsxxxx.


Kaoru

Des ruines. Des ruines à perte de vue. Peu importe où mes yeux s'arrêtaient, je ne voyais que désastre sur désastre s'étendre devant moi. La capitale était bien différente de la dernière fois où j'y avais mis les pieds.

Il y a encore quelques années, nous vivions la vie parfaite avec Tamamori. Nous avions fêté notre mariage avec tout le village, même Madam – je me souviens encore de son visage radieux ce jour-là - et Naoshi étaient venus. Tout allait pour le mieux pendant un long moment, nous avions même adopté deux petits cochons d'Inde.

Puis la guerre a éclaté. Elle fut d'extrême envergure, j'ai perdu beaucoup de nuits à prier pour que rien ne nous arrive. Après les ravages provoqués par les tremblements de terre et maintenant ça, l'avenir semblait bien sombre pour notre pays…

C'est pour cela que la demande très soudaine de Tamamori de retourner immédiatement à Jinbouchou m'avait très surpris. Bien évidemment, j'avais en premier lieu refusé catégoriquement, c'était bien trop dangereux. Je ne comprenais pas ce qu'il lui avait pris, on ne savait pas quand un bombardement pourrait à nouveau nous tomber dessus. Cependant, Tamamori a toujours été extrêmement têtu, et c'était encore pire ce jour-là, il ne voulait rien écouter. J'ai fini par céder uniquement parce qu'il était préparé à partir tout seul, et c'était hors de question de le laisser s'éloigner de moi dans une situation aussi risquée.

Mon cœur était déchiré en voyant autant de malheur devant mes yeux, la liste des victimes devait être si longue. Je priai silencieusement pour la vie de chacun et espérai que le peu de personnes que je connaissais avaient pu survivre à cette tragédie. Mes yeux se glissèrent en direction de Tamamori qui continuait de marcher calmement, ses yeux étaient légèrement plissés comme s'il luttait intérieurement avec quelque chose. Je ne savais toujours pas ce qu'il voulait faire ici, il ne voulait pas dire un mot, mais j'avais décidé de lui faire confiance, pour le moment. Tout ce que j'espérais, c'était que ce n'était pas la faute d'une de ses illusions. Ou encore pire, du hashihime, une nouvelle fois.

Tamamori commença à se déplacer un peu dans tous les sens, comme s'il était à la recherche de quelque chose de bien particulier. Mais quoi ? Qu'est-ce qu'il pourrait bien dénicher dans ces décombres ? En plus, de là à prendre autant de risques… Tout à coup, il se mit à perdre l'équilibre et je le rattrapai par le bras avant qu'il s'éclate par terre.

« Tamamori ! Fais attention où tu mets les pieds !

- Hum… J'étais pourtant certain que c'était dans les parages… dit-il sans me remercier, songeur.

- Mais de quoi est-ce que tu parles ? Tu ne m'as toujours rien expliqué.

- Attends… Attends… Oh ! Par-là ! »

Il se mit à courir d'un seul coup et je n'eus d'autre choix que de le suivre. Depuis notre arrivée, nous avions croisé de nombreuses victimes ou des personnes en pleurs, c'était affreux. Tamamori n'y accordait pas le moindre intérêt, concentré sur sa recherche, et je ne pouvais ainsi pas me permettre de m'arrêter pour en aider quelques-uns, sous le risque de le perdre de vue. Ma conscience en prenait un coup, je voulais au plus vite partir d'ici avant de devenir fou.

Malheureusement, même les enfants n'étaient pas épargnés. D'ailleurs, on en entendait un pleurer à chaudes larmes. Je faisais de mon mieux pour essayer de l'ignorer, mais c'était quasiment impossible, mon visage devait afficher un air indescriptible et je devais être très pâle. Sa voix devenait de plus en plus claire, on devait probablement se diriger vers l'endroit où il était.

Très étrangement, Tamamori s'arrêta juste devant cet enfant, les yeux grands ouverts. C'était un petit garçon avec des cheveux blancs, une partie de son corps était coincée sous des débris. Il s'agitait beaucoup pour se dégager, cela pouvait devenir très dangereux, voire mortel, pour lui si personne n'intervenait.

« Ne pleure pas ! Ne pleure pas ! Et arrête de gesticuler comme ça, je vais te dégager ! » s'écria Tamamori en essayant de le décoincer, sans succès.

L'enfant ne se calma pas du tout, au contraire, il se mit à crier encore plus fort, paniqué. J'étais paralysé, ne comprenant pas la situation.

« Minakami ! Aide-moi, s'il te plaît ! Il faut absolument le sauver ! » me lança-t-il, essoufflé et le regard suppliant.

Sans réfléchir, je pris un grand et large morceau de bois et m'en servis pour décoincer le petit. Il se releva aussitôt et se jeta sur moi en s'accrochant à mes jambes, son corps tremblait toujours sous les sanglots. Il semblait terrifié. Je m'accroupis pour me mettre à sa hauteur et lui caressai doucement le haut de sa tête en lui souriant pour le rassurer.

« Ne t'inquiète pas, tu ne crains plus rien. » lui dis-je avec le plus de douceur possible. Ses sanglots commencèrent à se calmer.

« Est-ce que tout va bien ? » lui demanda Tamamori, après nous avoir rejoint.

Le petit garçon ne répondit rien. C'était très difficile de savoir l'expression qu'il portait, car il avait étrangement un masque de renard sur le visage.

« Tu te souviens de ton nom ? l'interrogea Tamamori.

- … … …

- Alors ?

- … Kaoru… » finit-il par dire, d'une voix très faible.

Tamamori sembla acquiescer, comme s'il était d'accord. C'était une réaction un peu étrange, même pour lui. Je fis comme si je n'avais rien remarqué et souris gentiment au dénommé Kaoru.

« Kaoru… Est-ce que tu aurais une idée où sont tes parents ? lui demandai-je.

- … parents… »

Il s'arrêta de parler quelques instants. J'ai bien cru qu'il allait se remettre à pleurer, mais il se retint. C'était un brave garçon.

« Papa… Maman… morts… Je… Je les ai vus…

- … Je vois. Je suis vraiment désolé. »

Je lui caressai une nouvelle fois la tête, m'en voulant un peu d'avoir dû lui rappeler cela. Je regardai ensuite Tamamori d'un air interrogatif, attendant qu'il apporte ses explications.

« Nous allons le ramener avec nous, déclara-t-il, décidé.

- Quoi ? Je ne pense pas du tout que ce soit une bonne idée, on devrait plutôt-

- Je te promets que je t'expliquerai tout, une fois rentrés. S'il te plaît, c'est vraiment important. » me supplia-t-il.

Je laissai échapper un profond soupir, agacé. Je n'arrivais vraiment pas à savoir à quoi il pouvait bien penser aujourd'hui. Je hochai légèrement la tête d'un air résigné et il me répondit en souriant, rassuré. Aussitôt, il prit le petit Kaoru dans ses bras et fit demi-tour. J'espérais que ça ne ressemblait pas trop à kidnapping… Je le voyais lui parler avec un étrange enthousiasme, comme s'il le connaissait déjà. Ce garçon, était-il sa raison de venir ici ? Pourtant, Tamamori n'a jamais été du genre à sauver la veuve et l'orphelin, surtout s'il n'y gagnait rien. Alors, pourquoi ? Qui pouvait bien être ce petit garçon masqué avec des cheveux blancs… ?


De nombreuses heures plus tard, nous rentrâmes enfin chez nous, bien loin de toute cette catastrophe. Kaoru était resté muet comme une carpe la majorité du temps, il ne disait toujours rien une fois à l'intérieur. Ses yeux parcouraient cet endroit inconnu pour lui avec crainte et une faible curiosité. Je ne savais pas quoi lui dire ou quoi faire, surtout que c'était toujours une situation beaucoup trop étrange. L'ambiance était malaisante. Je soupirai presque de soulagement quand Tamamori revint après son petit tour à la cuisine.

« Kaoru ! Tu dois avoir faim, je t'ai ramené de quoi te faire aller mieux. » lui déclara-t-il en lui tendant quelques petits gâteaux.

Le petit les accepta sans réfléchir, son ventre devait réellement crier famine, malgré ce qu'il venait de vivre.

« Mais avant ça… rajouta Tamamori en s'approchant de lui. Tu n'as pas besoin de porter ton masque ici, en plus ça t'empêcherait de manger correctement. »

Il lui retira ledit masque avec douceur et le visage de Kaoru se révéla enfin. Il avait des yeux noirs très profonds, ils étaient assez effrayants pour un aussi petit garçon qui ne devait pas dépasser les 5 ans. Était-ce pour cela qu'on lui avait caché son visage ? Ou seraient-ce les yeux d'un enfant qui venait d'assister à d'horribles événements ?

Kaoru sembla beaucoup plus agité sans son masque. Néanmoins, il se mit à grignoter les petits gâteaux jusqu'à ce qu'il n'en reste que des miettes. Tamamori lui tapota la tête pour le féliciter. Ce spectacle me rendait assez mal à l'aise comme je ne comprenais toujours pas.

« Pui pui ! »

Des sifflements se firent entendre tout à coup. Kaoru fut très surpris et il s'approcha doucement de leur origine. Ah, ça devait être….

« … Qu'est-ce que c'est ? nous interrogea-t-il, devant une petite cage.

- Des cochons d'Inde, lui répondis-je. Ce sont des rongeurs, un peu comme des souris, mais en plus gros et plus poilus. Ils sont totalement inoffensifs, tu n'as rien à craindre.

- Et ils sont trop mignons ! Tu peux même les caresser si tu veux » rajouta Tamamori en ouvrant la cage.

Kaoru ne sembla pas spécialement enthousiaste à l'idée de s'en approcher et se contenta de les observer à bonne distance.

« Très bien, laisse-moi te les présenter alors, lui annonça Tamamori. Ce sont toutes les deux des femelles âgées de 2 ans. Tu vois celle toute blanche avec des petites taches noires ? Elle s'appelle Mili ! Tu ne le devinerais jamais à son air calme, mais elle est très têtue et ne se laisse pas attraper facilement. Une petite sauvageonne. Juste à côté, tu as la marron doré avec un peu de noir. Alors celle-là, elle se met toujours à courir partout sans prévenir, une vraie petite folle. Elle s'appelle Anna ! »

Tamamori sembla prendre beaucoup de plaisir à lui présenter les petites bêtes, ça me fit légèrement sourire. C'est vrai qu'elles étaient toutes mignonnes, de vrais petits rayons de soleil dans notre maison.

« Et… Et l'autre ? demanda Kaoru.

- Comment ça l'autre ? Il n'y en a que deux. répondit Tamamori, perplexe.

- Dans le fond… Il y en a un tout noir… Il a une tache blanche sur le front… ? décrit le petit, il ne semblait pas mentir.

- Hein ? Un noir avec une tache blanc sur le front ?

- … Toshi ? » en déduisais-je, tout aussi perdu.

Mais c'était totalement impossible. Nous avions perdu le petit cochon d'Inde dénommé Toshi dans un malheureux accident, il y a de cela un an. C'était encore douloureux de penser à lui…

« Ooooh, tu veux celui dire que j'avais laissé dehors et qui-

- Oui, oui, je parle bien de celui-là » le coupai-je avant qu'il continue devant Kaoru.

C'était lors d'une belle journée ensoleillée. Je savais que j'avais toujours eu du mal à imaginer les conséquences de ce que je disais, mais ce jour-là ça avait été de trop. Toshi était de bonne humeur et il se mettait à siffler à tue-tête. Pui pui ! Pui pui pui ! On entendit que ça de toute la matinée. Tamamori avait fini par se rapprocher de lui.

« Qu'est-ce qu'il lui prend ? Il est tout excité.

- Il fait si beau aujourd'hui, peut-être qu'il a envie de faire un tour dehors » suggérai-je.

Ni une ni deux, Tamamori l'attrapa à deux mains et partit à toute vitesse à l'extérieur. Ne m'attendant pas à ce qu'il le prenne aussi sérieusement, je le suivis immédiatement. J'arrivai trop tard, le temps que je mette un pied dehors, je vis une boule de poils s'enfuir à toute vitesse. Je n'aurais jamais cru qu'une aussi petite bête pourrait autant aller vite.

« TOSHI ! REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! SALE BÊTE ! » cria Tamamori en essayant de le rattraper.

Ce qui devait arriver arriva. Sans crier gare, un rapace se jeta sur Toshi et l'emporta au loin. On ne l'a malheureusement plus jamais revu depuis… Tamamori s'en est beaucoup voulu, même s'il passa la majorité de la soirée à traiter l'innocent cochon d'Inde d'imbécile. Ce fut vraiment une terrible journée… Nous avons adopté Anna et Mili quelques mois après l'incident.

« Ça ne devrait pas être possible que tu puisses le voir… A moins que… réfléchit Tamamori, il frappa ensuite ses mains l'une contre l'autre. Tu peux voir les fantômes, c'est ça !?

- … »

Kaoru ne répondit pas, il n'avait pas l'air de bien comprendre sa question. Mais en même temps, voir les fantômes ? Vraiment ? Avoir des hallucinations, pourquoi pas, mais des fantômes ? En plus dans notre maison ? Et de Toshi ? Il ne manquerait plus que ça. Ça devait juste être l'imagination du petit garçon, il devait être épuisé mentalement après tout ce qu'il avait vécu. Si sa description correspondait, cela devait être une pure coïncidence, c'est tout. Tamamori sembla convaincu et satisfait de son histoire de fantôme, sans trop de surprise.

Le petit Kaoru commença à laisser transparaître des signes de fatigue, il se frotta les yeux et il ne semblait plus arriver à se tenir sur ses jambes.

« Je pense qu'on devrait le laisser se reposer, il en a grandement besoin » dis-je à Tamamori.

Il acquiesça silencieusement et prépara un petit futon pour Kaoru, un peu plus loin dans un coin tranquille de la maison. Il prit ensuite sa petite main dans la sienne et l'emmena se coucher. Une fois tout prêt, Tamamori commença à s'éloigner pour le laisser tranquille, mais Kaoru s'accrocha à ses vêtements pour l'en empêcher.

« A… Attends… Je…

- Kaoru ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

Le petit ne répondit rien, une nouvelle fois. Ses yeux se fixèrent sur le sol et il se mit à trembler, comme s'il était terrifié.

« Tu ne peux pas t'endormir tout seul, c'est ça ? Hm… Oh, je sais ! Je vais te raconter une histoire pour t'aider. Ne t'inquiète pas, je suis un grand écrivain, le meilleur, même pas besoin de partir aller chercher un livre ! » lui déclara Tamamori, enthousiaste.

Pendant ce temps, je refermai la cage oubliée par Tamamori puis je fis mine d'aller lire un livre, à l'écart. Tamamori s'assit en tailleur à côté de Kaoru qui était enroulé dans sa couverture. Il prit alors un temps de réflexion avant de commencer son histoire. Bien que j'essayai de rester concentré sur la mienne, je me pris à l'écouter attentivement aussi.

« Il était une fois, un jeune moomin et sa maman au fin fond d'une forêt… »

Je connaissais cette histoire, elle racontait les péripéties d'une famille d'étranges créatures appelées « moomins ». C'était une histoire parfaite pour les enfants et elle était vraiment touchante. La découverte du monde de Moomintroll… Sa rencontre avec Sniff… L'incroyable bravoure et tendresse de Moominmamma… Leurs retrouvailles avec Moominpappa… Tamamori reprit l'histoire à sa manière, elle prit une drôle de direction et dériva rapidement de l'original.

« Moominpappa s'empara d'une fourche pour prendre sa revanche contre ceux l'ayant chassé, mais que ne fut pas sa surprise quand… Oh, s'interrompit-il en constatant le visage profondément endormi de Kaoru.

- Quand quoi ? demandai-je, sans m'en rendre compte.

- Comment ça quand quoi ? Ne me dis pas que tu écoutais ? répondit-il en s'asseyant à côté de moi.

- P-Pas du tout. J'étais bien trop concentré sur ma propre lecture, comme tu peux le voir.

- Minakami, t'es encore sur la dixième page, tu sais ? »

Je fermai aussitôt mon livre et ne répondis rien, Tamamori se mit à pouffer. Il n'insista pas et s'étira longuement, puis il reprit un ton plus sérieux.

« Excuse-moi de t'avoir entraîné dans cette histoire un peu folle. A vrai je le connais très bien, et toi aussi indirectement.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- C'est lui le géant, le Fantôme. »

Je le regardai d'un air incompréhensif, me demandant si nous parlions vraiment de la même personne. Il continua.

« La première fois que je l'ai rencontré, c'était en 1922.

- … ! je compris instantanément que le hashihime y était – encore une fois – pour quelque chose.

- Le proprio d'Umebachidou était en réalité une version de moi du futur qui avait utilisé le hashihime pour remonter dans le temps, bien avant cette époque. Mais avant cela, exactement à la même période qu'aujourd'hui, il a assisté au bombardement qui a ravagé la capitale et a sauvé et adopté un jeune garçon. C'était Kaoru. Je ne sais pas si tu le savais, mais si tu utilises le hashihime en tenant une autre personne, celle-ci remonte dans le temps avec toi, exactement au même endroit. C'est ce qui s'est passé pour eux. Kaoru était caché dans le sous-sol du magasin… »

Je ne l'interrompis pas pendant qu'il me racontait toute l'histoire dans ces moindres détails. Tamamori, ayant des souvenirs de son « futur » lui, avait l'air de se sentir très responsable par rapport à Kaoru, d'où sa folie d'aujourd'hui. Il n'arrivait pas à pardonner son « lui » de la manière dont il avait traité le jeune garçon dans son propre monde et dans le nôtre aussi. Tamamori précisa qu'il avait laissé le « grand » Kaoru à Jinbouchou quand nous sommes partis. Qui sait s'il était encore en vie maintenant ?

« Franchement, je n'ai jamais pensé que je pourrais être un jour un bon parent, mon « moi » futur n'a fait que de me le confirmer. Mais je tiens vraiment à ce que je… à ce qu'on s'occupe de lui, Minakami. Je ne veux pas refaire les mêmes erreurs et je veux arriver à être un bon père pour lui. Je tiens à ce qu'il ait une famille et je veux à nouveau en faire partie. » déclara Tamamori avec un sérieux exceptionnel venant de lui.

Je pris de longues minutes pour réfléchir avant de lui répondre. Ce n'était pas une décision à prendre à la légère, on parlait de la vie d'un enfant, traumatisé en plus.

« … Très bien, si c'est que tu souhaites, Tamamori, ça ne me dérange pas. Je ne suis pas particulièrement confiant dans ma capacité à élever un enfant, mais je suis certain que nous pouvons y arriver ensemble. »

Très rassuré, Tamamori m'enlaça très fort sur le coup de l'émotion en me remerciant à plusieurs reprises, je lui tapotai gentiment le dos. Après s'être reculé, il attrapa une de mes mains et retourna vers le lit de Kaoru, à pas de velours pour ne pas le réveiller. Nous nous abaissâmes en douceur et il caressa doucement ses cheveux blanc neige en souriant.

« Kaoru… Cette fois, je te sauverai réellement, je te le promets… »


Aaaa merci à tous ceux qui ont lu...

Encore bsx à Anna jtm!