Bonjouur à toutes et à tous, cette histoire est ma première, que ce soit sur l'univers d'Harry Potter ou autre que je publie… J'ai peur j'avoue mais je vais tout faire pour que vous appréciez la lecture. Je précise que je n'ai pas de Bêta et qu'il est donc fort probable qu'il y ait des fautes, malgré tout je vous promets d'en faire le moins possible.

L'univers tout entier n'appartient qu'à JK Rowling hormis les quelques personnages de mon invention. Il se peut aussi que certains changements de caractère, pas de beaucoup mais un peu.

J'ai mis l'histoire en rated M parce qu'elle abordera des points sensibles, mais pas forcément tout de suite et il vaut mieux prévenir que guérir. Mais passons, j'espère que vous apprécierez mon histoire et m'aiderez à l'améliorer. Sur ce je vous laisse à la lecture de ce prologue, il n'est pas très long mais c'est déjà ça eheh ...


Prologue:

Les sortes fusaient de partout, l'odeur du sang emplissait l'air, les cris résonnaient dans la nuit tandis que de nombreux cadavres jonchaient le sol, tous cela était de trop pour la jeune fille, les horreurs de la guerre ne s'arrêtaient-elles donc jamais, mais déjà elle ne faisait plus attention au monde qui l'entourait, trop de questions tournoyaient dans sa tête. Comment en étaient-ils arrivés là? Comment la situation avait-elle pu dégénérer si vite? mais surtout Où était Fred? Elle ne pourrait pas supporter de le perdre, pas après ce qu'ils ont vécu. Elle savait qu'il risquait de mourir ce soir, comme d'autres mais elle était égoïste, Fred était plus important pour elle, elle ne pourrait pas vivre sans. Elle le cherchait désespérément priant Merlin et les fondateurs qu'il ne soit pas trop tard. Et lorsqu'elle vit deux têtes rousses se battre contre certains hommes encapuchonnés elle respira, il était encore en vie. Elle se rapprochait rapidement du combat, ses cheveux corbeaux flottant derrière elle, la poussière se levait su sol à chacun des sas pas et des jets de lumière jaillissaient de toutes les directions. L'homme qui affrontait Percy se hâta de battre en retraite. Son capuchon glissa de sa tête et un front bombé apparut, de même que des cheveux noirs parsemés d'argent…

- Bonjour Monsieur le Ministre! s'écria Percy.

Il lança un maléfice droit sur Thicknesse qui relâcha sa baguette et crispa les mains sur sa poitrine, visiblement très mal en point.

- Vous ai-je informé de ma démission?

L'éclat de rire de Fred au milieu de ce capharnaüm de sortilèges interdits ou d'expulsion était ce qui ressemblait le plus, à une faille temporelle, un changement de dimension. Mais il tira également un sourire de la demoiselle. Ils ne l'avaient pas vu arriver.

- Ma parole, Percé, c'est de l'humour! s'exclama-t-il tandis que le Mangemort qu'il combattait s'effondrait sous le choc de trois sortilèges de Stupéfixion simultanés.

Thicknesse tomba à terre et de minuscules piqûres jaillirent sur toute la surface de son corps. Fred regarda Percy d'un air réjouit.

- Tu as vraiment fait de l'humour, Perce… Je crois que je ne t'avais jamais entendu dire quelque chose de drôle depuis que tu…

Mais l'air s'alourdit brusquement autour d'eux et les murs, le sol et le plafond du couloir dans lequel ils se trouvaient semblaient éclater en une seconde à peine, le temps pour la jeune fille d'invoquer un bouclier les englobant, Fred, Percy et elle. Elle réussit à maintenir le bouclier jusqu'à ce que la voie soit dégagée. Puis elle se laissa tomber au sol à bout de souffle : elle l'avait fait, elle avait sauvé Fred, ils auraient un avenir. Une larme de joie lui échappa mais elle l'essuya bien vite, ce n'était pas le moment de pleurer voyons. Une main apparut dans son champ de vision et lorsqu'elle releva la tête elle croisa le regard bleu du rouquin au grand sourire, même une guerre ne saurait lui enlever. Elle saisit la main tendue de Fred et se releva, il en profita pour la détailler, elle n'avait pas trop de blessures grave hormis une entaille profonde près des côtes et quelques éraflures sur son visage.

- Alors comme ça Percy fait de l'humour, dit-elle d'un air taquin.

- Il semblerait, soupira le concerné.

- Cela n'a pas l'air de te réjouir mon très cher frère, rigola le dernier.

- C'est qu'il n'a pas l'habitude Freddy, laisse-lui du temps.

Il allait répondre lorsqu'une voix résonna dans leurs esprits, Voldemort, il leur disait de soigner leurs blessés et pleurer leurs morts, intérieurement tous priaient pour qu'aucun de leurs proches ne soit mort, mais à la guerre il y a toujours des pertes il ne fallait pas se voiler la face. Alors c'est ensemble qu'ils se dirigèrent vers la Grande Salle, en y entrant ils virent Madame Pomfresh recouvrirent un corps d'un tissu, plus loin quelques professeurs discuter, d'autres pleuraient ou avaient le regard dans le vide. Ils cherchèrent du regard une famille aux cheveux flamboyants qu'ils finirent par trouver un peu plus loin dans la Salle. Percy s'élança le premier suivi de près par Fred et la jeune fille. Arrivé près d'eux, Molly les prit dans ses bras en pleurant à chaudes larmes, elle avait eu peur, très peur de ne pas les revoir vivants. Fred se précipita ensuite vers son jumeau et Percy vers Arthur. Elle resta là, à observer cette famille qui l'avait recueillie et prise sous son aile, les jumeaux semblaient se faire des blagues nulles tandis que Bill caressait doucement le dos de Fleur et Molly serrait fort Ron, qui tenait la main d'Hermione, dans ses bras. Ginny s'approcha doucement d'elle et passa un bras autour de ses épaules.

- Je suis contente que tu ailles bien Eli, dit-elle d'une voix rendu faible par l'émotion, la concernée tourna la tête vers elle et explosa en sanglot. Elle se retourna et pris la cadette dans ses bras.

- Moi aussi je suis contente que tu n'aies rien, souffla-t-elle, sur ces mots la rousse laissa couler ses larmes elle aussi. Leurs genoux n'y tenant plus lâchèrent et accroupie sur le sol froid elle resserra son étreinte autour de Ginny. Après s'être calmées, elles se séparèrent. Malgré le sérieux de la situation elles purent s'empêcher de rire, elles qui ne pleuraient presque pas c'étaient chose faite. Après un dernier regard pour la cadette des Weasley Ellaria se dirigea vers les jumeaux. Arrivée à leur hauteur elle se jeta dans les bras de George et le serra si fort qu'elle aurait pu lui briser les os, lui aussi mais après une grimace de la jeune fille, il desserra son étreinte et l'observa, comme son frère, il ne remarqua rien de trop grave à part une ouverture près des côtes. Elle aussi le détaillait il n'y avait rien de trop grave, sa chemise était juste en lambeaux et quelques éraflure étaient visibles.

- Alors ma petite Aria, de ce que ma dit Freddy tu lui as sauvé la vie.

- N'exagérons rien, j'ai fais ce que j'avais à faire pour un avenir heureux, répondit-elle avec un léger sourire en coin. Mais toi dis-moi, comment t'en es-tu tiré avec si peu de dommage.

- Vois-tu ma chère, c'est ce qu'on appelle le talent, et toi apparemment tu n'en as pas eheh, rigola-il. Elle prit un air offusqué avant de lui donner un coup dans le ventre. Ce qui eu pour conséquence de les faire rire encore plus. Mais un mouvement à l'extérieur attira leur attention.

- HARRY POTTER EST MORT !

Voldemort et ses Mangemorts étaient là, tous bien alignés, Bellatrix debout sur un tas de pierre, rigolait comme la folle qu'elle était. Alors que tous avançaient pour voir ce qu'il en était vraiment, le silence se fit.

- NON !

C'est un cri du cœur qui résonna dans les ruines du château, un cri horrible, de souffrance pure. C'est un cri qui fait comprendre que l'espoir n'est plus, qu'Harry Potter est mort. Et alors que le monde semblait retenir son souffle, Voldemort s'écriait tandis que Ginny tentait vainement de se détacher de la poigne de son père, pour rejoindre Harry.

- Harry Potter est mort. À partir de ce jour, vous mettrez votre foi en moi.

Un murmure de désapprobation parcourra les rangs des combattants de la lumière, mais tous semblaient avoir perdu espoir.

- Le moment est venu pour vous de déclarer votre foi ! Présentez-vous, et rejoignez nos rangs ! Ou vous mourrez !

Un silence lourd prend place, aucun Mangemorts ou autres ne prend la parole, attendant qu'ils se décident. Lucius Malfoy tendit la main vers son fils et brisa le silence.

- Draco !

Les têtes se tournèrent vers le jeune homme, il avait les yeux fermés et semblait prendre une inspiration. Lorsqu'il les rouvrit il croisa le regard émeraudes de la jeune femme. Il savait ce qu'elle pensait, c'était écrit sur son visage.

- Draco ! l'appelle venait cette fois de Narcissa.

Le masque d'impassibilité du Serpentard se fissura à la vue de sa mère. Il souffla un coup et esquissa un pas en direction du Mage Noir. Mais la jeune fille en avait décidé autrement :

- Ne fait pas ça Draco !

Il se retourna à moitié surpris. Ses yeux aciers cherchant la faille dans son regard, mais n'en trouva pas. Il savait que ce qu'il faisait été mal mais sa mère était là-bas et il ne pouvait l'abandonner, elle avait tellement sacrifié pour lui.

- Pourquoi ne le ferais-je pas, répondit-il d'un ton égal.

- Parce qu'il n'est pas mort, dit-elle le regard suppliant. Tu as le choix, reste et vis libre ou part et devient esclave. Pitié Draco ne fait pas ça, fait le bon choix pour eux, pour toi, pour nous.

Le blond ne savait pas quoi faire, en proie à un conflit intérieur, soit il choisit sa mère et par conséquent le statue de sous-fifre ou il choisit son parti et se bat contre son père. Finalement il se retourna vers Voldemort braquant son regard dans ses yeux rouges et déclara d'une voix forte :

- Nous ne nous allierons pas aux Mangemort.

Les élèves et professeurs de Poudlard soupirèrent de soulagement, ils n'auraient vraiment pas voulu se battre contre des personnes avec qui ils ont passé leurs années d'études et auxquels ils ont enseigné. Ellaria se serait presque jeté dans ses bras si un jeune brun ne s'était pas avancé, à l'étonnement général.

- Ma foi, j'avoue que j'espérais mieux ! éclata de rire Voldemort tandis que ses Mangemorts faisaient de même. Et qui pouvez-vous bien être, Monsieur ?

- Neville Londubat, déclara-t-il.

- Eh bien Neville je n'ai pas de doute que nous trouverons une place pour toi dans nos rangs !

- Je voudrais dire un mot.

- Parle Neville, je suis persuadé que tout le monde ici sera très intéressé par ce que tu as à dire.

- Harry est mort, c'est vrai, commença-t-il. La mort foudroie tous les jours. Amis, famille, oui, Harry nous a quittés ce soir, mais il est toujours avec nous, ici, comme Remus, Tonks et tous les autres. Et il y aura un sens à leur mort. Mais à la vôtre, non. Parce que vous avez tort ! Le cœur de Harry battait pour nous ! Pour nous tous ! Et ce n'est pas fini, cria-il en sortant l'épée de Gryffondor du Choixpeau.

Au même moment Harry Potter roula hors des bras de Hagrid et après avoir repris sa baguette jeta un confundo sur le serpent. Les combats reprirent de plus belle et Voldemort s'élança à la suite d'Harry fou de rage tandis que Neville poursuivait le Serpent.

Alors que chacun repartait à l'attaque, Ellaria couru vers Draco et le serra dans ses bras en lui murmurant un merci. Puis se dépêcha de rejoindre les combats. Au bout de quelque temps tous observaient les deux combat opposant Harry à Voldy et Molly Weasley à Bellatrix Lestrange. Combat au cours duquel Harry expliqua le véritable rôle du professeur de potion. Alors que le mage noir encaissait les révélations, le Survivant en profita pour redoubler la force de son Expelliarmus et sous les yeux de tous le plus grand mage noir que l'histoire est connue explosa en milliers de petites particules.

- On a gagné, souffla le roux à l'oreille de son ami.

- Oui, on a gagné… il l'a fait, répondit-elle émue.

- On est libre, fit son double.

La jeune fille se jeta dans leurs bras. Ils n'avaient plus à avoir peur, plus à s'inquiéter pour leur famille et amis, plus à craindre une attaque. Ils étaient enfin libres. Certes il fallait maintenant se reconstruire et panser les blessures de la guerre, mais elle était finie. Pour de bon. ils auraient un avenir où ils seraient heureux.

Alors qu'ils se séparaient, ils ne remarquèrent pas une silhouette sombre pointer sa baguette sur la jeune fille aux cheveux de jais, ils n'entendirent pas non plus le sort partir. Ils virent juste le jet violet frapper leur amie dans le dos. Elle les regarda les yeux écarquillés de douleur alors qu'elle glissait dans le néant, George la rattrapa tandis que son jumeaux stupefixiait son agresseur. Son capuchon tombant en arrière, dévoilait ses cheveux foncés et son visage où un sourire sadique apparaissait. Son père, son propre père lui avait jeté un sort. Finalement elle n'aurait peut-être pas son bel avenir.

Elle en avait rêvé pourtant. Elle y avait cru. Mais comme toujours, il venait et détruisait tout ce qu'elle s'était efforcé de construire.


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Aloooors? Avez-vous apprécié la lecture? Qu'en avez-vous pensé, rien de bien intéressant pour le moment j'en convient mais attendez la suite hihi ... A votre avis, quel sort a-t-elle pris ? Bref je vous remercie d'avoir lu et je vous dis à bientôt pour ceux qui en ont envie.

Adalind