Salut ! J'espère que vous allez bien ! Me voici sur un nouveau fandom, celui de Xenoblade. Jeu que j'ai adoré ! x)

Et pour mon arrivée, j'ai écrit un Shulk x Fiora ! Je le dédicace à Lucachu, qui m'a donné des conseils très utiles pendant ma partie. Et aussi, pour tous les changes qu'on a eu !^^

Bonne lecture !


Du coin de l'œil, Shulk pouvait voir Reyn et Juju s'amuser ensemble à l'extérieur du camp de réfugiés de la Colonie 6. Lorsqu'il avait quitté sa propre colonie, il avait oublié que le monde ne se résumait pas qu'à son ancienne vie. Celle avant l'assaut des Mékons... Pourtant il n'était partie que depuis à peu près une semaine, avec Reyn. Mais la rage et le désir avaient tellement accaparé le blond qu'il n'avait pensé à rien d'autre.

Jusqu'à sa rencontre avec Juju, qu'il avait sauvé avec l'aide de son ami d'une attaque des monstres. Puis le petit garçon les avait emmené ici, dans cette petite grotte aménagé à la va-vite. Ils y avaient fait la rencontre de sa sœur, Sharla. Celle-ci leur avait expliqué le drame qui s'était abattu sur eux, par la faute des Mékons... Mais également, elle les avait invités à passer la soirée avec leur groupe, avant de repartir sur la route. Et voilà comment Shulk se retrouvait en train de couper des légumes, en compagnie de la brune. Tandis que Reyn s'amusait à l'extérieur, ne s'encombrant pas de la serviabilité.

« J'ai fini ! Je les mets où ? questionna Shulk, content d'en avoir fini avec cette tâche.

- Dans la marmite. »

Rétorqua l'ancienne infirmière, dans un sourire pendant qu'elle s'occupait de la viande d'arma. Le porteur de Monado porta au dessus de la marmite, sur le feu, la planche à découper qu'il avait utilisé pour couper les aliments, puis l'inclina afin de faire tomber ces derniers dans le récipient. Un bruit sourd se fit entendre lorsqu'ils rentrèrent et coulèrent dans l'eau chauffée, tandis que d'autres morceaux étaient restés à la surface. L'odeur du plat qui cuisait s'éleva très vite dans l'air, et le blond ne put se retenir de grimacer.

Il détestait vraiment les légumes… Déjà que leur forme, pour la plupart, était à la limite du passable… Leur odeur et leur goût étaient immondes ! Du plus loin qu'il s'en souvenait, Shulk n'avait jamais aimé ces aliments. Il se rappelait encore des duels contre Dickson pour qu'il finisse son assiette. C'était bien les seuls combats que le blond remportait contre celui qu'il considérait comme un père, qui finissait souvent par abandonner à bout de nerfs face au refus enfantin. Fiora était l'unique personne capable de les lui faire ingérer, bien qu'il n'éprouvait aucun plaisir à en manger. Mais maintenant, elle n'était plus là…

Ces satanées machines allaient payer pour tout le mal qu'elles avaient engendrés ! Pour Fiora ! Et pour tous ceux qui y avaient perdu la vie ! Peut-être que de cette façon, cela permettrait à Shulk d'apaiser la rage qui enserrait son cœur. Il n'avait jamais vraiment appris à témoigner l'amour qu'il avait pour la blonde… Et avait inconsciemment ignorer tous les sous-entendus que l'adolescente laisser échapper sur leur amitié. Mais maintenant qu'il se refaisait toutes les scènes qu'ils avaient partagées, tout était devenu limpide. Et le porteur de Monado regrettait de ne pas avoir compris les sentiments qu'il portait depuis bien longtemps…

Shulk était bien décidé à se rattraper ! Il allait apprendre de toutes ses erreurs ! Il le devait bien pour eux, en souvenir de la joie que lui procurait la présence de l'adolescente. Cela n'allait pas être facile… Mais il rendrait heureuse Fiora, là où elle était ! Ses yeux se baissèrent sur la marmite devant lui, et… Une idée lui vint à l'esprit, qui illumina son visage en entier ! Qui allait commencer dès aujourd'hui et prendrait fin lorsque son voyage se terminera. Sur tout Bionis, il devrait bien en avoir un d'appréciable. Et puis, il était sûr que Reyn l'aiderait dans cette quête ! Peut-être également d'autres personnes qu'il rencontrerait durant son périple lui donneraient de conseils ?

« Shulk, tu veux bien remuer la soupe ? ce dernier obtempéra, bien qu'avec la proximité exigée une nouvelle grimace réapparu sur son minois. Tu repensais à ton amie pour laquelle tu t'es lancée à la poursuite des Mékons, n'est-ce pas ?

- Oui, en quelque sorte… avoua à demi-mot le blond, alors qu'il se redressait après avoir fin sa tâche. Mais cela doit être également difficile pour toi, avec ton fiancé… J'ai vu que vous aviez ramené plein de légumes au camp ! Et je me demandais si ce n'était pas trop difficile d'en faire manger aux plus petits ? demanda Shulk, pour essayer de changer la tournure de la conversation qui devenait un peu trop sombre.

- Oh, et bien j'ai une technique secrète pour qu'ils en mangent ! Je coupe les légumes puis les assemblent dans leurs assiettes afin qu'ils forment des armas ou d'autres petites créatures. Ça amuse les plus petits, et ils en oublient que c'est des légumes. Et puis, ça ne m'embête pas de parler de Gadolt. »

Rajouta la brune, en mettant les brochettes de viande sur un grill, non loin de la marmite. L'odeur des morceaux d'armas cuisant masquait celui du potage. Mais ce n'était pas cela qui avait fait naître un long et resplendissant sourire sur son visage. Juste ses pensées de tantôt qui se validèrent et le rendait heureux ! Il était convaincu, désormais : il allait apprendre à les aimer !


Le marais Satorl était un lieu unique en son genre. La forte concentration en éther rendait ce dernier visible à l'œil nu. Assis par terre et adossé contre l'obélisque de lumière, Shulk regardait ce spectacle. Monado reposait sur son épaule gauche, pendant que ses iris suivaient à la trace les particules d'éther qui virevoltaient, telles des lucioles qui laissaient derrières elles une traînée lumineuse, qui s'évaporait peu à peu avant de disparaître et d'être remplacé par d'autres. Cette vision l'apaisait, l'aidait à mettre de l'ordre dans toutes ses pensées confuses.

Fiora était de nouveau au centre de ses préoccupations, ainsi que les récentes visions qu'il avait eu lors de son dernier combat contre les Mékons. Le sourire de la blonde ne quittait plus son esprit, de même que l'incapacité qu'il avait eu pour la sauver d'une mort qu'il savait proche… Des sentiments conflictuelles qui ne laissait pas respirer Shulk et qui le tirailler entre désespoir et colère. Alors il s'autorisait une petite pause, contemplant la magie de ce lieu pendant que ses amis dormaient. De toute manière, il aurait bien assez de temps sur la route jusqu'à la Forteresse Galahad pour réfléchir à tout cela !

Dickson était venu lui parler, il y avait déjà un petit moment. S'était-il endormi depuis ? Le blond avait l'envie de continuer la conversation qu'ils avaient eu plutôt, mais ne voulait pas déranger son aîné dans son sommeil hypothétique. L'homme qui l'avait élevé semblait connaître les secrets de Monado, bien qu'il prétendait le contraire. Et cela ne faisait qu'attiser la curiosité de Shulk. La passion pour la science et la mécanique était apparu dès son plus jeune âge, aimant trouvé les tenants et les aboutissant de chaque chose qui attirait son attention. Même s'il passait très rapidement d'une chose à l'autre, son intérêt se tournant vers une nouvelle source alors que l'ancienne n'était jamais épuisée, au grand damne de ses amis.

Mais le blond devait percer tous les secrets de son arme. C'était le seul moyen pour faire payer aux Mékons toute la douleur qu'ils ont eux-mêmes répandue. Il rêvait d'infliger à ce Mékon avec un visage la même souffrance que Fiora avait ressenti avant de périr – le cri qu'elle avait laissé échapper cette nuit-là était resté gravé dans la mémoire de l'épéiste. Le voir agonisé, l'entendre rugir de tout saoul alors que le mécanicien serait en train de transpercer son métal avec son arme. Son amie d'enfance aurait sûrement tout fait pour le dissuader dans la quête qu'il s'était engagé, si elle le pouvait encore… Mais bien plus qu'un simple désir de vengeance à assouvir, quelque chose au fond de Shulk le poussait à accomplir ce périple. Un moyen pour se rapprocher de la blonde.

Le bruissement de l'herbe fit se mettre en alerte l'adolescent. Les pas se voulaient être les plus silencieux possibles, et il essaya de savoir d'où venait le son. Cela pouvait être un urodel, ou plusieurs, qui étaient venus pour se venger de la mort de leur chef. En même temps, quelle idée d'enlever un nopon ! Surtout que la viande de ces petits êtres n'avait pas l'air succulente… En tout cas, cela ne tentait pas Shulk d'y goûter.

Sa main vint s'installer sur le manche de Monado, puis il resserra sa prise dessus. Cela n'était que des simples monstres, il pouvait très bien s'en occuper seul, sans réveiller ses compagnons. Le combat était cathartique pour lui. Il pouvait laisser sortir sa rage et ses larmes – bien qu'il faisait tout pour les cacher – au rythme des coups qu'il infligeait. Chaque nouvelle attaque qu'il initiait lui semblait plus forte que la précédente, et lui permettait de se rapprocher de son but. Vaincre ce Mékon d'obsidienne. Et puis, les visions de Shulk lui paraissaient moins lourdes à porter dans ces moments-là. Il pouvait directement agir pour changer le cours du destin ! Et pas traîner la peur d'échouer à sauver les personnes auxquelles il tenait jusqu'au moment fatidique…

Inspirant un bon coup, le blond se hissa sur ses deux pieds, s'appuyant sur son arme. Il se tourna vers sa droite, et distingua une ombre qui se rapprochait dans l'angle de l'obélisque. Il s'apprêta à activer Monado, mais un visage apparut devant lui. Et c'était celui de Dunban... La pression redescendit d'un coup chez l'adolescent, et sa lame se retrouva de nouveau orientée vers le sol. Détournant rapidement son regard à celui de l'homme plus âgé, il se laissa glisser contre le pilier derrière lui, jusqu'à être de nouveau assis.

Le blond était gêné d'avoir pensé que le célèbre héros de la Colonie 9 n'était qu'un simple ennemi… Et puis, il culpabilisait de n'avoir rien pu faire sauver pour sauver la sœur du brun. Shulk essaya de se concentrer sur les rais de lumières, pour échapper à ce sentiment nuisible… Mais ses yeux revenaient toujours sur le corps de Dunban, n'arrivant pas ignorer sa présence. Ce dernier était toujours debout, et s'était positionné à côté du porteur de Monado. Il était également adossé contre l'obélisque, une de ses mains était posé derrière son crâne, tandis que l'autre tenait un petit bol de bois.

« J'ai vu que tu n'avais pratiquement rien mangé, alors je t'ai apporté ça. puis Dunban lui tendit le petit bol, que Shulk récupéra rapidement.

- Oh… Euh, merci. s'enquit le blond, d'une faible voix, pour ne pas réveiller ses compagnons. Mais tu sais que moi et les légumes… Alors franchement, pour les prochaines fois, ne restes pas éveillé juste pour ça. Si je rate un repas, je me rattraperai au prochain.

- Ne compte pas sur moi pour te laisser manquer un repas. Si je te laissais faire ça, je crois que Fiora me tirerait par les oreilles jusqu'à ce que j'apprenne la leçon. »

Shulk eut un sourire amer suite à cet image, tandis que Dunban pouffa discrètement. La scène était si caractéristique de la blonde que son absence ne paraissait que plus dur… Si seulement elle pouvait encore être auprès d'eux… La chaleur du bol que le mécanicien avait entre ses mains ne parvenait pas à réchauffer son corps. Dickson leur avait dit que la viande des monstres de cette région était toxique, alors le groupe s'était juste contenté de légume. À l'apparence particulièrement peu ragoûtante... Ainsi, le blond n'avait mangé que deux petits bouts de navets, avant d'en être dégoûté. Pourtant, à les regarder dans la faïence que lui avait donné le trentenaire, les morceaux de navets paraissaient changés. Et ainsi plus appétissant ?

« J'ai rajouté du miel. expliqua Dunban comme s'il avait perçu le trouble de l'adolescent. Ça devrait atténuer le goût des navets. Aussi, au lieu d'imaginer le goût hypothétique des légumes, imagines plutôt que ça a le même goût que tes aliments préférés.

- Je vais essayer, merci beaucoup ! s'exprima l'adolescent, en réfléchissant à cette méthode.

- Et tu sais, concernant Fiora… rajouta le brun, avec son ton de grand-frère protecteur. Tu peux m'en parler, à moi, à Reyn, ou même Sharla. Tu n'es pas obligé de porter tous ces sentiments seuls. »

Le mécanicien hocha doucement la tête, assimilant les paroles du trentenaire. Il savait qu'il pouvait compter sur ses proches, mais il n'arrivait pas à leur parler. Shulk voulait juste aimer Fiora ! Mais il ne pouvait plus, alors il ne souhaiter qu'une chose : la vengeance. L'amour, il ne l'avait connu qu'après avoir perdu celle pour qui il avait des sentiments, et c'était dur… Risible aussi, d'une certaine façon. Shulk pouvait au moins apprendre à aimer une chose, qui remplirait de joie l'adolescente. Portant un bout de radis à sa bouche, il réfléchissait à comment le faire.


Les arbres géants de la forêt de Makna avaient beau filtrer les rayons du soleil, la chaleur se faisait bien ressentir. Et même le vent qui soufflait fortement n'arrivait pas à chasser cette sensation qui étreignait le groupe. Seul Riki n'avait pas l'air souffrir, à voir comment il sautait partout dans l'herbe et la terre. Mais cela paraissait logique, puisqu'il était originaire de cet endroit. Le nopon, qui devait diriger le groupe jusqu'au Télessia, marchait derrière eux… Shulk marchait au même niveau que la créature à plumes, pour surveiller cette dernière. Il ne fallait pas que le héropon tombe dans un ravin, ou réveille la colère d'un monstre, à cause de ses multiples bonds !

Reyn, Sharla, Dunban, et Mélia, étaient loin devant le duo. Le blond n'arrivait même pas à percevoir des bribes des conversations qu'ils échangeaient… Au lieu de cela, il avait l'incroyable chance d'entendre à quel point le héropon se rassasierait de toutes les orbes de pollen de son village après avoir battu le « Grodino »... Alors, l'adolescent repensait à Alvis. Quelque chose ne tournait pas rond avec lui… Comment avait-il pu manier Monado avec autant de facilité ? Pourquoi apparaissait-il dans ses visions ? Shulk espérait le revoir pour qu'il puisse répondre à toutes ses interrogations. Le mystérieux individu avait l'air de le connaître tout particulièrement, et cela n'était pas pour le rassurer.

Et l'argenté connaissait-il un moyen pour revoir Fiora, une dernière fois ? C'était impossible, le mécanicien le savait… Et pourtant, il voulait y croire. Croire à cette possibilité, croire qu'il pouvait encore changer le destin. Qu'on lui accordait une dernière chance de graver le sourire de l'adolescente dans sa tête. Ou bien, juste pouvoir se tenir en face d'elle, et clamer tout ce qu'il avait gardé pour lui depuis qu'il la connaissait. Lui avouer pleinement tout ce qu'il lui avait dit à demi-mots. Shulk aimerait tant alléger son cœur de cette façon. Même s'il ne pourrait pas entendre, voir ou écouter ce que l'adolescente voulait lui exprimer. Mais juste avoir la certitude que cette dernière aurait entendu toutes les paroles que lui aurait dites le blond. Mais même pour des Dieux, cela était au-delà de leurs capacités… Alors pour lui, simple humain…

Au moins, désormais lorsqu'il pensait à l'adolescente, le mécanicien n'avait plus l'impression qu'on lui plantait des aiguilles dans le cœur. Le temps avait fait son effet réparateur sur Shulk. Ne restait que du souvenir de Fiora une douce chaleur qui enlaçait l'organe rouge qui pulsait légèrement et qui se répandait dans tout son corps, mais qui ne rivaliserait jamais avec les étreintes bouillantes, et pourtant innocentes, qu'ils avaient échangés.

Il fut contraint d'arrêter le cheminement de ses pensées, quand il vit le père de famille en train d'atterrir, dans la projection de son saut, sur un dinol qui broutait de l'herbe. Le blond s'élança à une vitesse fulgurante – sans même avoir recours à Monado ! - vers Riki, et l'attrapa par sa crête. Il réussit à l'arrêter juste à quelques centimètres des épines du monstre. Gardant sa respiration pour lui, Shulk recula doucement, le nopon toujours piégé par sa main. Après s'être éloigné de toute source de danger, il le relâcha. Le mécanicien jeta un regard ses amis, qui continuaient leur chemin, sans avoir rien remarqué à la scène qui venait de se dérouler derrière eux… Au moins, Mélia semblait être plus épanouie auprès du groupe que lors de leur première rencontre. Et il était heureux de voir la jeune fille baisser sa garde ! Il s'apprêta à dire au père de famille d'accélérer le pas pour pouvoir rejoindre leurs compagnons, mais son ventre émit un bruyant borborygme.

« Shulk as faim ? questionna le nopon, tout en fouillant dans son plumage pour en sortir un champi-algue qu'il tendit au blond.

- Oh… Euh, je te remercie… Mais tu devrais le garder pour toi, si jamais tu as faim. »

Refusa gentiment le porteur de Monado, le légume ne lui faisant pas du tout envie. Certes, il avait pris la décision d'apprendre à les aimer… Mais aucun n'avait réussi à le charmer… Pourtant, sur tout Bionis, il devrait bien avoir un végétal bon ?! Shulk devait continuer ses efforts et il était sûr que ces derniers seraient récompensés ! Tout ceci, il le faisait pour que Fiora soit fière de lui. Il n'y renoncerait jamais !

« Shulk pas faire le difficile comme minipons ! Doit avoir des forces pour vaincre le grodino ! cria Riki en lui mettant le champi-algue dans la main.

- Comme les minipons ? répéta le blond, perdu.

- Oui. Quand minipons difficiles avec la nourriture, Riki bouche leurs nez pour forcer à manger ! Riki va faire pareil à Shulk, s'il mange pas. Et puis, quand chéripone de Riki lui manque trop, Riki mange pour penser à elle. Marche à tous les coups ! Shulk devrait essayer… »

Finit la créature à plume, d'une toute petite voix compatissante… Puis il partit calmement vers le groupe, qui avait dû remarquer leur retard vu qu'il avait fait une halte pour les attendre, un peu plus loin. Shulk se demanda si cela se voyait vraiment quand il pensait à Fiora ? Ses joues se teintèrent de honte, à la possibilité que cela était vraiment le cas. Suivant Riki pour rejoindre ses amis, l'adolescent regarda le légume dans sa main… Il allait le manger après tout. Un cadeau qui venait du cœur cela ne se refusait pas, n'est-ce-pas ?


Shulk ne revenait toujours pas de sa découverte : Mélia était l'impératrice ! Certes, cela était à cause d'événements funestes… Et il n'avait pas pu les éviter, malgré ses visions… Il avait tout fait pour éviter la mort de l'empereur ! Et il avait échoué… Le destin ne pouvait pas toujours être changé. Un goût amer régnait dans sa bouche. Il n'arrêtait pas de culpabiliser. Pourtant, il savait que la mage ne lui en voulait pas.

Mais il la voyait être rongé par le désir de vengeance, comme lui il y avait quelques temps. Et cela ne lui plaisait pas. Jetant un coup d'œil derrière lui, il remarqua le tas de brindilles assez conséquent qu'avait déjà ramassé Mélia. Ils étaient tous les deux partis sur une île de la mer d'Eryth pour ramasser du bois pour faire du feu. Tandis que leurs amis étaient sur un autre atoll, s'occupant de monter le camp. Croisant les iris de l'adolescente, Shulk remarqua qu'ils avaient perdu leur lueur innocente… Et ce même si elle affichait un sourire doux.

Pour l'avoir vécu, le blond comprenait exactement le deuil qu'elle traversait. Et c'était son devoir, en tant qu'ami, de faire prendre conscience à Mélia que la vengeance n'était pas un but. Lui-même avait eu du mal à se détacher de cet objectif, qui l'avait tant obsédé. Mais grâce à ses proches, il avait réalisé qu'il ne voulait pas vivre sa vie de cette façon. Ainsi, il n'abandonnerait pas non plus la mage ! Il serait là pour l'épauler, et lui montrer la lumière au bout du tunnel.

Enfin, tout ceci, le mécanicien l'avait pensé avant de revoir Fiora dans un Facia argenté. Une morte revenue à la vie… Cela avait chamboulé complètement sa réalité. « L'impossible » se brisa en des centaines de pétales de fleurs qui venait se blottir contre le cœur de Shulk, et le réchauffer. Pour la première fois depuis la perte de la blonde, l'adolescent avait entendu son cœur battre dan sa poitrine.

Shulk s'était mis en tête de la retrouver et de la sauver ! L'adolescente n'avait pas fait le moindre mouvement à l'entente des voix de ses anciens amis, et avait gardé les yeux clos. Peut-être qu'elle les avait oubliés ? Pourtant, le blond, au fin fond de son être, savait que la Fiora qu'il connaissait n'avait pas disparu. Il sentait toujours un lien qui l'unissait avec elle, et il n'avait jamais disparu. Et penser que très prochainement, il pourrait la serrer de nouveau dans ses bras lui donnait une force qu'il n'avait jamais connu.

Même après que Zanza ait libéré tout le pouvoir de Monado, l'adolescent n'avait pas senti toute cette énergie. Alors que dès qu'il pensait à Fiora, il était capable de fendre le ciel en deux ! Son désir de la retrouver brûlait de plus en plus ardemment à chaque fois qu'il fermait les yeux. Et avec tout ce qu'il avait accompli, avec l'aide de ses compagnons, le mécanicien savait qu'ils réussiraient à ramener la blonde chez eux.

Une chose embêtait Shulk, cependant… Il aurait voulu que la blonde puisse voir à quel point il avait évolué. Qu'elle puisse être fière de lui ! Pourtant, ce n'était pas encore le cas… Il se souvint de sa promesse faite à lui-même dans le camp de réfugié sur le genoux de Bionis. Et malgré tous ces efforts, il n'y était toujours pas arrivé… Mais il allait persévérer et il y arriverait ! Il lui restait quelques endroits à visiter, alors tout espoir n'était pas encore perdu ! L'adolescent se plaisait à imaginer le sourire qu'afficherait Fiora lorsqu'il lui apprendrait cette nouvelle. Serait-il doux, bienveillant, chaleureux, fier, ou un peu de tout à la fois ? En tout cas, il savait d'ors et déjà que dès qu'il le verra, le blond sera comblé de bonheur !

Un son brute et fort le fit sortir de ses pensées et se retourner. Des brindilles et des bûches étaient à ses pieds, et créèrent un pont entre lui et l'impératrice des Hayenthes. Celle-ci portait encore d'autres morceaux de bois à bout de bras. Le mécanicien conclut donc qu'elle avait dû les faire tomber, étant surchargé comme elle était. Shulk avec ses trois brindilles ramassées faisait pâle figure avec elle… Voyant que la mage était en train de se baisser, tout en essayant de ne pas faire tomber plus de bois, Shulk commença à les récupérer avant elle.

« Laisse-moi faire, Mélia ! s'exclama le blond rapidement, pour que son amie reste à sa place. Tu ne devrais pas en porter autant. Tu n'as pas beaucoup mangé, ces derniers temps… Penses à te ménager, d'accord ? s'inquiéta réellement le porteur de Monado.

- Je ne pense pas qu'une personne qui ne finit jamais son assiette de légume puisse parler de ma façon à manger. piqua fièrement l'Hayenthe, avant de reprendre d'un ton plus doux. Mais je vous remercie pour votre sollicitude, cela me touche.

- Et tu sais, concernant ta vengeance… Je comprends totalement ce désir. Mais n'oublie pas les personnes qui t'entourent et de vivre pour toi. expliqua-t-il compatissant, tout en se relevant avec un tas de bois conséquent.

- Je vous remercie une nouvelle fois, pour vos sages paroles. dit Mélia, après un moment de flottement. J'espère que vous retrouverez votre amie très bientôt. Et pour votre dégoût envers les légumes, essayer de prendre que des petits bouts. De cette façon, vous sentirez moins leurs goûts. »

Avec la mage, le blond était sûr de pouvoir retrouver Fiora. C'était grâce à tous ses amis qu'il en était arrivé là, il leur devait tellement ! Prenant le chemin pour retrouver ses compagnons, il se réjouissait de tout ce que son voyage lui avait appris. Peut-être emmènerait-il la blonde visiter tous les endroits magnifiques où ils étaient passé depuis le début de leur périple ? Tant qu'elle serait heureuse, il pourrait tout faire !


Marmonnant dans sa barbe, l'adolescent analysait le légume qu'il tenait dans ses mains. C'était un artichaut juteux. Il se disait que vu que cette espèce poussait dans la centrale de Mékonis, peut-être que son goût n'était pas si horrible. Son amour envers la mécanique jouerait certainement un rôle conséquent. Quelque chose qu'il adorait et une autre chose qu'il abhorrait, l'addition de ces deux termes donnait alors comme résultat : « mangeable ». Sa logique était imparable pour lui !

Goûterait-il l'artichaut maintenant, ou attendrait-il d'être avec Fiora pour la surprendre ? S'il s'avérait que finalement Shulk ne l'apprécierait pas, il aurait l'air fin devant son amie… Il savait que même les meilleurs calculs pouvaient avoir une marge d'erreur. Et bien sûr, aucune vision n'était apparue pour l'aider à envisager cette situation. Grâce à elles, il aurait pu ne pas goûter tous les légumes qu'il avait croisé sur sa route… Cela lui aurait évité nombre de nausées et de moqueries de la part de ses camarades… Peut-être que Monado prenait elle aussi un plaisir sadique de voir souffrir le blond, avec tous ses essais ?

Le mécanicien aurait arrêté depuis bien longtemps si cela avait été pour lui qu'il faisait tout cela… Mais c'était pour Fiora, tous ses efforts ! Il ne lui avait toujours rien dit de son projet pour apprendre à aimer les légumes, voulant lui faire la surprise. Et peut-être que cela remonterait le moral de la blonde qui était coincée dans un corps robotique. Des parties de ses organes avaient été remplacés par des pièces mécaniques… Un corps qui ne se chauffait plus… Et pourtant, tout chez elle, apportait une chaleur irradiante à ses proches. Peut-être que son cœur ne battait plus dans sa poitrine, mais il vivait et résonnait dans chacun de ses gestes, chacun de ses sourires et rires, chacun de ses mots !

Mais l'adolescente n'avait pas conscience de tout ceci… Alors, c'était aussi un autre but de Shulk. Lui faire réaliser à quel point elle était une merveilleuse et unique personne, peu importe son enveloppe. Elle l'avait sauvé d'Eghil, à la forteresse Galahad. Elle lui avait fait comprendre ce qu'était la joie et l'amour, depuis leur enfance commune. À chaque fois qu'il croisait son regard vert d'eau, il y voyait un ciel étoilé, qui brillait d'un éclat si précieux. Et quand il touchait la blonde, il sentait, à chaque contact de leur peau, un feu d'artifice explosait dans son cœur.

« Eh, Shulk ! Arrête te rêvasser, on va bientôt partir ! »

S'écria Reyn, passant son bras droit autour des épaules de Shulk. Ce dernier sursauta suite à ce contact qu'il n'avait pas vu venir. Il faillit même faire tomber l'artichaut dans le gouffre qui était en face de lui ! Se débattant doucement pour sortir de l'emprise de son ami, le blond réussit à passer sous le bras de ce dernier, pour se positionner en face de lui. Alors que le mécanicien allait réprimander le brun de ne pas lui filer une peur pareille, les yeux de celui à la peau mate s'arrêtèrent sur le légume qu'il tenait. Le plus grand des deux remontèrent ses iris vers le visage du porteur de Monado, puis redescendirent vers ce qu'il avait dans les mains. Cette action se réitéra trois fois…

Le malaise du blond s'amplifiait chaque seconde, et son visage devint plus rouge que beige. Pourquoi son ami devait-il en faire autant ? Ce n'était pas si exceptionnel, tout de même ?! Shulk l'adorait, mais des fois il l'insupportait vraiment ! Même si Reyn restait son meilleur ami ! Bien que ce dernier soit souvent brute dans sa façon d'agir, il donnait toujours de bon conseil. Le mécanicien n'aurait pas autant grandi sans le brun à ses côtés depuis le début de leur voyage.

« Ah, mais j'ai compris ! s'exclama Reyn, ne fixant plus que le visage du porteur de Monado. Tu veux l'offrir à Fiora ! Sauf que je sais pas si tu t'en souviens, mais elle ne peut plus manger… »

Puis le brun se gratta la tête, perplexe face à ce qu'il avait conclu. Plus à côté de la plaque, tu meurs, ne put s'empêcher de penser Shulk. Il dut se retenir de rire, face à la logique de son ami pour le moins déconcertante. Mais évidemment qu'il n'avait pas oublié que l'adolescente ne pouvait plus rien engloutir. Il se souvenait de tout la concernant, connaissant chacun de ses goûts et de ses passions.

« Oh, non… Ce n'est pas pour Fiora. réfuta le plus petit des deux garçons. Je me demandais juste quel goût cet artichaut avait…

- Arrête de cogiter, et vas-y franco ! Faut juste se dire que cela va t'apporter plein de muscle, pour protéger Fiora ! insinua le brun, dans un rire.

- C-ce n'est pas pour ça ! »

Nia le blond, alors qu'il se faisait entraîner par Reyn vers le groupe. C'était vrai, en plus ! Il essayait d'aimer les légumes, juste pour la rendre heureuse ! Cela n'avait rien à voir ! Mais peut-être que penser de cette manière, l'aiderait plus facilement à manger des légumes ? Rangeant l'artichaut dans sa veste, il offrit un sourire au groupe – surtout à la blonde, en réalité – avant de se dire qu'il le goûterait plus tard.


Il était fin prêt ! Shulk trépignait d'impatience sur le banc où il était assis ! Il avait donné rendez-vous à Fiora, ce midi, pour qu'ils se retrouvent au parc de la Colonie 9. Lieu où le trio adorait passer leurs temps-libres. Et c'était toujours le cas. Que c'était agréable d'enfin se sentir chez lui ! Et dormir dans un lit confortable avait été le pied !

Son voyage lui avait fait voir des lieux magnifiques, dont il ne pourrait oublier les images. Rencontrer diverses personnes, aux objectifs et idéologies variés. Et puis il avait passé des moments uniques et magiques avec ses compagnons de voyage ! Et tous ensembles, ils étaient arrivés à faire tomber un Dieu de son trône ! Et puis, pour finir, le blond avait refusé d'être un être divin à son tour. Choix qu'il ne regrettait absolument pas. Il ne voulait pas être supérieur à quelqu'un d'autre ou voir l'avenir complètement. Être un humain était déjà assez fatiguant ! Alors, après avoir traversé toutes ses épreuves, cela était agréable de retrouver le lieu où il avait grandi.

Il ne s'était passé que deux semaines depuis la chute de Zanza et que Bionis renaquit de ses cendres. Deux semaines que Shulk avait passé dans son laboratoire, recherchant des solutions pour redonner un corps humain à Fiora. Grâce à l'aide de tous les peuples qui avaient emménagés, ces recherches prenaient un grand essor ! Surtout avec l'aide de Vanea et de ses connaissances sur les corps des Machinas. La colonie également était témoin de tous les efforts de chaque individu, de grande rénovation et construction était prévu pour elle, pour accueillir le plus de monde possible.

Le vent arrêta sa course – ou du moins l'adolescent ne ressentait plus sa caresse – et laissa comme seule présence celle de Fiora, qui venait de franchir les dernières marches de l'escalier. Les deux se saluèrent de vive voix, et le blond l'invita à venir s'asseoir à côté de lui. Ce qu'elle fit sans hésiter, puis elle posa son panier en osier sur ses jambes. Shulk était bien là, à regarder l'horizon, au côté de la blonde. Il décala tout doucement sa main, jusqu'à recouvrir la main de l'adolescente avec la sienne. Cette dernière eu un sourire en coin, suite à cette action. Le mécanicien n'était pas beaucoup sorti, ces derniers temps… Il savait que le corps de son amie ne pourrait plus tenir longtemps, alors il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour lui en fournir un nouveau. Mais il gardait cela pour lui, ne voulant pas lui donner de faux-espoirs.

Il ne savait pas quoi lui dire, mais il voulait juste profiter d'elle. La savoir à côté de lui, après tout ce temps passé séparés, ne pouvait que l'emplir de bonheur. Fiora avait eu peur que les habitants de la Colonie puisse être effrayé à cause de son apparence. Mais lorsqu'ils avaient remarqué que la blonde était toujours aussi douce et gentille, leur inquiétude disparut très vite. Pour Shulk, l'adolescente était toujours resté la même, celle à qui son cœur appartenait. Son corps robotique ne l'avait jamais dérangé, même lorsqu'il dût l'embrasser après leur chute de la forteresse Galahad. Le mécanicien avait toujours senti ce lien qui l'unissait avec elle, et n'avait jamais douté que cette dernière avait changé d'une quelconque manière.

« Je n'ai pas pu goûter les sandwichs que j'ai préparé… s'attrista la blonde, qui essaya de le cacher avec un sourire, tandis qu'elle sortait les mets qu'elle avait cuisiné. J'espère que ça sera bon !

- Ils sont toujours bons ! réconforta Shulk, malgré ces mots à demi-sincères.

- Tu dis toujours ça… lui reprocha l'adolescente, alors qu'elle avait croisé ses bras. Mais j'avoue que j'ai été surprise lorsque tu m'as dit que tu voulais manger mes sandwichs, hier. »

Shulk prit le sandwich que lui tendait la blonde, avec un sourire victorieux et fier. Ce qu'il avait dit hier avait fait son effet ! Maintenant, il ne fallait plus qu'il rate ! Il devait tout faire pour aimer le plat qu'avait fait Fiora. Pour la rendre heureuse ! Certes, dans tout son périple à travers Bionis et Mékonis, il n'avait pas trouvé un seul légume bon… Mais ses amis, sans le savoir, lui avait donné quelques méthodes pour vaincre son aversion. Il espérait vraiment que Fiora soit emplie de joie, comme lui quand il était avec elle !

Il fixa le sandwich, et mit toutes les astuces qu'il avait apprises en route. Il imagina que sa nourriture avait une forme de fourmix, avec ses multiples pattes. Et cela marchait ! Il avait déjà l'air plus appétissant ! Puis il se mit en tête que les légumes qu'il y avait à l'intérieur avait le goût de la viande d'arma. Il pinça également son nez. Il ne devait pas oublier de croquer que des petits morceaux. Et pour finir, il se disait qu'il le mangeait pour protéger l'adolescente. Il n'arrêtait pas de repasser ce scénario en boucle, tandis que le sandwich s'approchait petit à petit de sa bouche.

Et là, tout d'un coup, le blond remarqua une incohérence… Si cela avait la forme de fourmix, pourquoi les légumes auraient le goût d'arma ? Peut-être qu'il valait mieux penser que c'était de la chair de fourmix ? Donc, fallait-il imaginer que le sandwich avait la forme d'arma ? Shulk était perdu dans ses réflexions… Manquant d'air, il fut contraint de relâcher la pression sur son nez pour respirer. Il oublia également de penser qu'il allait manger pour protéger son amie, son esprit étant trop accaparé avec les différentes bêtes…

Le sandwich arriva au bord de ses lèvres, et par réflexe, il en mordit en gros morceau. Le mécanicien ne revint à lui qu'après cette action, pour réaliser que toutes ses astuces tombèrent à l'eau… Le goût était vraiment ignoble… Il ne put s'empêcher de faire une grimace pendant qu'il mâchait et avalait… Il soupira bruyamment, après avoir fini sa bouchée. Il avait échoué… Il n'avait pas réussi à aimer le mets, et désormais il était risible…

« Je suis vraiment désolé ! Vraiment ! se confondit en excuse l'adolescent, triste d'avoir fait espéré la blonde pour rien. J'ai vraiment essayer d'apprendre à aimer les légumes durant mon aventure. Et je pensais que j'avais réussi…

- Pourquoi t'as voulu apprendre à les aimer ? s'étonna Fiora, avant de rajouter d'une petite voix teintée de regret. Mais tu sais, bien plus que les légumes… J'aurais aimé que tu apprennes à m'aimer…

- Mais, Fiora ! Je n'ai pas besoin d'apprendre à faire ça ! rigola Shulk d'un ton doux, puis repris plus assuré. Je n'ai pas besoin d'apprendre à t'aimer… Puisque je t'ai toujours aimé à la folie !

- Oh, Shulk ! »

Le visage de l'adolescente s'illumina, et elle ria de bon cœur. Elle était si radieuse et belle pour le blond, à ce moment là ! Il ne l'avait jamais vu si heureuse, alors peut-être avait-il finalement réussi son objectif ? La blonde se rapprocha de lui, et posa sa tête sur son épaule. L'adolescent passa son bras autour des épaules de celle qui l'aimait, et déposa un baiser au sommet de son front. Puis les deux regardèrent de nouveau l'horizon, sereins et amoureux. Pour Shulk, cela ne faisait aucun doute, dès qu'il avait vu pour la première fois Fiora, il en était tombé amoureux, et aucune chose ne pourrait briser ce sentiment.


De base, je voulais plus semer le doute avec le titre… Et donc, je voulais que le lecteur pense que Shulk essayait d'apprendre à aimer Fiora. Sauf que dès le début, j'ai eu l'impression de rater… Et j'ai carrément explicité au milieu. x')

Je voulais mettre en avant les relations du groupe, qui sont vraiment très travaillés et belles, je trouve ! C'est pour cela que Shulk a une scène avec chaque membre. XD

J'ai également évité de mentionner trop Alvis… Sinon, cela serait parti en éloge sur lui. XD Mais je compte bien écrire un Shulk x Alvis, un jour !

J'espère que cela vous aura plu ! ^^