Bonjour/Bonsoir à toutes et à tous
Aujourd'hui un petit OS pour célébrer Pâques.
Comme d'habitude, il s'agit d'un texte se basant sur une idée loufoque de ma part
J'espères qu'il vous plairas !
Bonne lecture !
Chasse aux œufs des vœux
Albus s'ennuyait. Cela se voyait sur son visage à table. En plus, il était triste. Pâques d'habitude le rendait joyeux. Mais là… Il se souvenait à quel point Gellert, son amant, aimait le chocolat, avant qu'il ne soit contraint de le mettre en prison. Il songea à lui, enfermé dans Nurmengard, tout seul, sans la moindre visite. Et d'un seul coup… Sans prévenir… Il se mit à pleurer devant tous les élèves attablés en cette année 1970, surprenant sa voisine de table, Minerva McGonagall.
- Albus ? Qu'est-ce qui vous arrive ? demanda-t-elle doucement.
- Il… Il me manque Minnie…
- Qui donc ?
- Gillou… Toujours à cette période…
- Pourquoi ne pas aller le voir ?
- Parce que je serais capable de le faire évader…
- Oh Magia Albus… Vous ne pensez pas ce que vous dites ?
- Si. Il ne m'a jamais autant manqué qu'aujourd'hui… J'ai beau tout faire pour oublier… Je l'aimes toujours autant… Que puis-je faire ?
- Que diriez-vous d'une chasse aux œufs ?
- Quoi ? Vous êtes sérieuse ?
- Oui. Il y en a une à Pré au lard aujourd'hui. Cela vous fera du bien de penser à autre chose.
- Mais c'est pour les enfants…
- Et alors ? Ce ne serait pas la première fois que vous vous comporteriez en gamin mon cher.
- D'accord… Vous venez avec moi ?
- Si cela peut vous rendre le sourire, oui. Allez, mangez quelque chose. Nous avons une petite heure devant nous.
Le vieil homme acquiesça doucement et prit la moitié de son petit-déjeuner habituel avant de se laisser entraîner à Pré au lard par son adjointe. Les sorciers organisateurs furent à peine étonnés de les voir et une dame se présenta à Dumbledore.
- Bonjour Mr le directeur. Bienvenu à la chasse aux œufs des vœux.
- C'est nouveau ce nom n'est-ce pas ?
- En effet. Nous avons ajouté de la magie au concept des moldus. Si vous avez de la chance, vous en trouverez un parmi les friandises plus classiques que cherchent les enfants du village.
- Qu'ont-ils de différent ?
- Ils peuvent exaucer un souhait. Et si Magia le veut, même les plus grands pourraient devenir réalité. Cela vaut le coup non ? demanda-t-elle, ses yeux scintillant soudain d'une étincelle violette.
- Bien sûr. J'ai hâtes de voir ça.
- Alors voilà, vous pouvez chercher dans tout le village. Certains tenanciers de magasin participent au jeu, comme votre frère Abelforth. Ils ont caché les œufs spéciaux et donnerons des indices pour vous aider à les trouver. Voilà une carte avec les commerces participant, bonne chance professeurs.
- Merci beaucoup, dit-il, le regard pétillant.
Il parti, avec Minerva, voir Abelforth. Son cadet fronça les sourcils mais donna malgré tout l'indice, sentant que son frère n'était pas bien dans sa peau. Il le regarda partir avant sa collègue à qui il demanda, doucement :
- Il pense encore à Grindelwald ?
- Il n'a jamais arrêté Abel. J'espère que cet œuf l'aidera un peu. Sentir sa tristesse me fait trop mal au coeur à chaque fois qu'il fait une crise d'angoisse.
- Je vois… Hum… Filez lui donner un coup de main. Mais… S'il le trouve… Vous accepteriez de venir dîner avec moi ma chère ?
- Bien sûr. Quand vous voudrez, dit-elle en partant.
Il eut un sourire victorieux puis alla s'occuper de ses clients. Une petite heure plus tard, Albus mit la main sur un œuf couvert d'une fine feuille de papier d'or, avec, inscrit en lettres violettes :
« Je m'ouvre pour le souhait venant du coeur »
Le vieil homme ferma les yeux et pensa de tout son coeur à Gellert, puis, il s'effondra. A son réveil il se trouvera dans sa chambre au château, Minerva le veillant.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Où est Gellert ? Mon vœu a…
- Doucement Albus. Tu as fais une sacré chute. Ne t'inquiète pas, ton mari est allé chercher Poppy.
- Mon… Quoi ?!
- Ton mari. Gellert Grindelwald. Tu ne te souviens pas ?
- Non… Je… Je me rappelle juste que je faisais une chasse aux œufs avec toi, et puis… Plus rien.
- Tu préparais la chasse pour ton petit-fils avec ta sœur. Tu es tombé de l'échelle en mettant les œufs sur le toit. Ta tête a prit un coup.
- Mon petit-fils ? Ma sœur ? Ariana ?! Elle est là ?!
- Toi tu as une sacrée amnésie mon pauvre Albus. Je vais devoir appeler Perceval, ça devient grave.
- Papa ? Il… Il est vraiment là ?
- Bien sûr, tout le monde est au château. Comme chaque année. Tu commences sérieusement à m'inquiéter mon cher beau-frère.
- Je… Je comprends plus rien… dit-il en pleurant comme un petit enfant perdu.
Minerva malgré sa confusion, le serra dans ses bras. Elle ne comprenait pas trop la réaction de Albus, mais c'était sans doute du à la chute.
- Fumseck ? Va chercher les autres s'il te plais.
Le phénix, auparavant perché au bord du lit, disparu dans des flammes et revint avec Poppy et Gellert qui s'installa au bord du matelas.
- Mon amour, tu es enfin réveillé, dit-il.
- Gillou… prononça-t-il entre deux sanglots. Je suis en train de rêver c'est ça ? Je vais rouvrir les yeux bientôt et tu auras disparu… Je redeviendrais seul…
- Mais non, ne dis pas ça. Minerva, vous pourriez... ?
Elle lâcha son ami, laissant sa place à Gellert qui vint doucement embrasser son époux, l'étreignant avec tendresse. Albus se réfugia dans cette étreinte et ses pleurs gagnèrent en intensité, il avait tellement peur que tout ça ne soit que le résultat de son imagination.
- Calme toi chéri. Tout va bien, on est là. Tu as besoin d'un peu de repos c'est tout.
- Non… Je veux pas fermer les yeux…
- Ais confiance en moi Al. Ferme les yeux, compte jusqu'à 7 et rouvre les.
- D'a… D'accord… dit-il en s'exécutant.
Quand il rouvrit les paupières, Gellert le tenait toujours, et derrière lui se tenait une dame blonde aux yeux bleus, très clairs.
- Ariana ! s'écria-t-il. Tu es vivante !
- Ah oui, effectivement, il a tout oublié. Il va falloir lui rafraîchir la mémoire, dit-elle.
- Pas qu'un peu. Vous croyez qu'il se rappelle de moi ? demanda une voix masculine.
- Tom ?! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'es pas avec tes Mangemorts ?
- Non papa, c'était un délire d'ado. On a dissous le groupe depuis.
- Pa… Papa ? dit-il, avant de tomber dans les pommes.
- Bon… Bah… ça à le mérite d'être claire.
- Sortez tous. Je vais m'occuper de lui, déclara Poppy. Il se sentira mieux demain. Ne le surchargez pas trop en émotions. Il en a eut assez pour aujourd'hui.
Gellert fut réticent à le laisser, mais le regard que lui lança l'infirmière les poussa tous à partir. Pendant la nuit, Albus eut la visite de mère magie dans son sommeil.
- Alors, heureux de ton souhait ?
- Oui. Mais pourquoi je ne me rappelles rien ?
- Quand tu te réveilleras, tes souvenirs de cette nouvelle chance, te reviendrons. Joyeuse pâques Albus. Tu l'as méritée, et eux aussi.
- Merci Magia, dit-il, ému.
- Prenez bien soin de votre famille Albus. C'est tout ce que je vous demande.
- Est-ce que je me rappellerais de mon ancienne vie ?
- Non. Vous n'avez pas besoin de vivre avec un traumatisme. Profitez de ce que le présent vous offre. Tout ira bien.
Elle disparu ensuite sans lui laisser le temps de se poser plus de questions. A son réveil, il était seul, il se leva, s'habilla et puis dévala les escaliers avant de courir à la Grande-Salle. Il ouvrit la porte et vit que sa famille était là, entière, tous installés à table.
- PAPY ! s'écria un petit garçon qui se leva du côté des Slytherin.
- Théo ! Viens là mon grand.
L'enfant aux cheveux blonds ne se le fit pas dire deux fois et vint lui faire un câlin.
- Plus mal à la tête ?
- Non, c'est parti. Tu as été sage ?
- Oui ! J'ai fais gagner plein de points à Slytherin ! Grand papy Sal était très content !
- Je n'en doutes pas. Alors, que dirais-tu de manger avec moi ?
- Je peux ? C'est vrai ?
- Je suis le directeur, dit-il avec malice.
- Chouette ! On pourra chercher des œufs en retard ?
- Bien sûr. Je te l'avais promis, dit-il en le laissant descendre, prenant sa main pour marcher à la table des enseignants.
Il eut alors la joie de retrouver ses parents, sa sœur, son fils, sa belle-fille et enfin, son mari, pour un déjeuner en famille des plus mouvementé. Tout le monde faisait son petit commentaire, demandant à Albus comment il se sentait.
- Je vais bien, rassurez-vous. La prochaine fois, je mettrais un matelas en bas de l'échelle, dit-il en câlinant son mari.
- 2 plutôt papa, se moqua gentiment Tom. Tu nous a fait une de ces frayeurs.
- Je sais mon fils. Je ne suis pas prêt de recommencer.
- Et mes œufs ? On le fait quand ? interrogea Théo.
- Tout à l'heure. Laisse papy se reposer.
- Oui papa, dit l'enfant.
Cette journée risquait fort de rester dans les anales de Poudlard. Voir Albus courir partout pour aider son petit-fils à récupérer des œufs au chocolat sauteurs était un spectacle inoubliable. Cette fête de pâque qui commençait si mal pour lui, avait fini par réchauffer son coeur. Tout allait pour le mieux maintenant.
