Bonjour à tous :D
Merci aux personnes qui m'ont laissé un commentaire ! Cela me touche beaucoup !
Alors voici la suite ! Je posterais probablement le chapitre 3 ce week-end ;)
Encore une fois l'histoire de m'appartient pas, il s'agit juste d'une traduction ! :)
Bonne lecture !
Un coup à la porte réveilla Syn en sursaut. Elle était totalement désorientée et lorsqu'elle tenta de bouger, elle se retrouva coincée. Seul un de ces yeux réussit à s'ouvrir.
Un coup plus important força Syn à se réveiller complètement. Son regard fixé sur l'armure en métal. Des bras puissants la maintenaient en place.
Cela faisait longtemps que Syn n'avait pas été dans les bras de quelqu'un. À cet instant précis, les bras du Mandalorien la gardaient contre sa poitrine, tous deux, serrés l'un contre l'autre. Syn s'accorda un bref instant pour poser ses doigts sur le peu de peau visible au niveau de son coup. Sa peau était gelée, mais elle sentit un pouls régulier sous ses doigts.
Il remua brièvement à son contact. Syn attendit un moment qu'il se calme, sa respiration régulière et profonde. Il était toujours en vie, et c'était tout ce dont elle avait besoin à l'heure actuelle. Se libérer de son emprise s'avéra un tantinet plus difficile qu'elle ne le pensait. Un sentiment étrange la saisit lorsqu'elle se libéra.
Une fois debout, Syn se précipita vers la porte. Déverrouillant les multiples verrous, elle ouvrit la porte d'un coup sec alors qu'on frappait à nouveau.
Elle se retrouva face à face avec les deux jeunes filles Twi'lek. Syn se détendit instantanément. Il s'agissait des deux filles aînées de la mère dont elle avait aidé à mettre au monde le bébé de la veille.
« Nous t'avons cuisiné ça », proclama fièrement la plus grande des deux filles, en lui tendant un paquet emballé. « Maman nous a demandé de te le donner pendant que c'était encore chaud. »
L'odeur mit instantanément l'eau à la bouche de Syn. Leur mère tenait la boulangerie locale, et c'était grâce à elle que Syn n'était pas morte de faim à son arrivée.
« Merci les filles », fit Syn en souriant avec enthousiasme. « J'apprécie vraiment. Assurez-vous de dire à votre mère d'y aller doucement OK ? »
Les deux filles Twi'lek à l'allure exotique hochèrent la tête vigoureusement avant de s'élancer dans le paysage enneigé. Le souffle de Syn forma de la buée dans l'air. Ces quelques minutes sur le pas de la porte l'avaient à moitié gelée. Le paquet chaud qu'elle tenait dans ses mains contrastait avec le temps glacial qu'il faisait. Son estomac vide se réveilla à l'odeur des épices et du pain frais.
Imanjil, la mère Twi'lek ne connaissait que trop bien Syn. Syn pouvait à peine prononcer le nom de ce pain fait d'épices et de fruits. Mais c'était son préféré.
Elle arracha un gros morceau de pain chaud et le fourra dans sa bouche. Elle ne s'était jamais levée aussi tard. Au moins, personne d'autre ne s'était présenté sur le pas de sa porte. Une victime poignardée était suffisante pour l'instant.
Se retournant vers son patient, Syn s'agenouilla, la bouche pleine de pain. Il frissonnait à nouveau, ses bras s'enroulant à nouveau autour de lui. Syn se leva et jeta plus de bois dans le poêle.
Elle ne pouvait pas faire grand-chose d'autre à part attendre. Elle prit un chiffon, le passa sous l'eau froide et le pressa sur son œil. Aucun os ne semblait cassé, Syn avait touché suffisamment d'os cassé pour savoir ce que cela faisait. Il n'y avait pas grand-chose à faire si ce n'est diminuer le gonflement.
Attrapant sa cape usagée de la nuit précédente, Syn reprit sa place près de son patient. Enfouissant ses pieds sous la lourde pile de couvertures, elle savoura son petit-déjeuner à un rythme plus calme. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu de journées tranquilles. S'il y avait urgence, les gens savaient où la trouver. Son activité habituelle pouvait attendre.
Syn possédait des livres un peu partout dans sa maison. C'était son seul plaisir dans la vie. Elle prit le premier, en haut de la pile près d'elle. C'était une vieille histoire, une datant de son adolescence. Syn la connaissait par cœur maintenant. Mais cela faisait passer le temps.
De temps en temps, le Mandalorien émettait des bruits. Syn était là à chaque fois. Il avait toujours froid, frissonnant dans son armure. Il remuait à chaque fois que Syn le touchait. Ses marmonnements étaient incompréhensibles sous son casque. À l'exception de cela, les heures défilaient, les seuls bruits étaient ceux des pages et de leurs respirations. Syn vérifiait de temps en temps les bandages. Ils étaient intacts, à son grand soulagement. Il n'y avait pas d'autres signes de propagation du poison. Le gonflement de ses propres yeux commença à se résorber après quelques heures.
Syn était à quatre pages de la fin de son livre quand le bruit de couvertures que l'on déplaçait l'interpela. Les couvertures étaient enlevées à coup de pied, suivi par des gémissements étranglés.
Il faisait juste assez chaud pour que cela soit agréable. Syn avait régulièrement remis du bois afin que la chaleur reste constante et confortable.
En examinant à nouveau son patient, Syn n'eut pas besoin de le toucher pour sentir la chaleur irradier de son corps. Sans s'inquiéter, Syn retira les couvertures. Alors qu'elle s'exécuta, il roula sur le ventre.
Syn entreprit de lui retirer ses bottes. Son pantalon commençait à être trempé par la sueur au fur et à mesure que Syn progressait. C'était embarrassant, mais Syn se démena pour lui enlever son pantalon.
« Qu'est-ce que vous faites ? »
Syn faillit laisser tomber sa jambe par surprise. La voix rauque semblait extrêmement éprouvée et enrouée.
« Tu as de la fièvre », expliqua Syn tout en continuant à enlever son pantalon. « Tu as besoin de descendre en température et c'est plus facile sans vêtements. »
« Non. »
La faible protestation était accompagnée d'une tentative de mouvement tout aussi faible. Alors qu'il essayait de bouger, sa respiration devint irrégulière et laborieuse.
« Si. » Syn n'était pas le moins du monde perturbée. « Croyez-moi, vous n'avez rien que je n'ai pas déjà vu auparavant. Vous me remercierez quand la fièvre sera encore plus élevée. »
« Je peux le faire », râla le Mandalorien.
« Hmm, oui je suis sûre que tu peux. » Syn ne pouvait empêcher le sarcasme de faire surface, c'était une mauvaise habitude chez elle. « Le bon côté des choses, c'est que tu ne pourras pas te casser la figure en tombant par terre. »
Un rire rauque à peine audible la surprit.
« Et si je t'aidais à enlever le haut de ton armure ? » Syn tenta la négociation. « C'est un peu complexe, je ne voulais pas casser quelque chose. »
Après un hochement de tête, Syn se rapprocha pour l'aider à s'asseoir. Il était assez lourd et Syn n'était qu'un petit gabarit. Le Mandalorien transpirait beaucoup, tout autant que Syn, lorsqu'ils réussirent à le redresser en position assise. La blessure se remit à saigner légèrement suite aux mouvements.
« Tiens. » Syn prit sa main et la plaça sur la blessure. « Maintiens-le aussi fermement que possible. OK, maintenant qu'est-ce que je dois enlever en premier Mandalorien ? »
« Juste Mando, ça ira », dit-il en respirant difficilement. Il toucha la pièce de l'armure située sur sa poitrine. « Ça d'abord. »
Ce n'était pas différent des autres armures sur lesquelles elle avait travaillé. Il ne lui fallut pas longtemps pour le débarrasser de son plastron et des pièces d'armures au niveau des bras et ce qu'il restait de son maillot de corps. Syn l'observa rapidement. Elle le coupa de façon à pouvoir le recoudre plus tard. Le mettant de côté, elle se retourna vers son patient.
Son professionnalisme l'empêcha de s'attarder sur son corps musclé. Il était mince et bien bâti. Le voir avec son casque, mais le torse nu était plutôt étrange. Cela lui permit, néanmoins, de mieux observer la blessure.
En écartant sa main, elle défit rapidement le bandage. À chaque contact de sa main contre sa peau nue, il tressaillait.
« Désolée, j'ai les mains froides », fit-elle avec désinvolture. « On n'a pas tous de la fièvre. »
Respirant de nouveau difficilement, Mando inclina la tête en arrière. Syn jeta un œil à la blessure. Elle était toujours aussi rouge et à vif. L'odeur pestilentielle du cataplasme qu'elle avait utilisé plus tôt la frappa de plein fouet et lui retourna l'estomac. Mis à part cela, la blessure était propre, c'était un petit miracle de voir à qu'elle point cela avait bien fonctionnait jusque-là.
« Maintiens ça encore un peu. » Syn remit le pansement dans sa main et la plaça sur la plaie. « Je vais trouver de nouveaux bandages. »
Sa prise était lâche, il leur fallut plusieurs tentatives pour que sa main reste en place. Syn finit tout de même par garder sa main sur la sienne et tendit le bras pour récupérer les dernières bandes de sa cape afin de s'en servir pour le nouveau bandage. Alors qu'elle bandait son torse nu, elle le sentit glisser.
Syn fixa rapidement le dernier bout de bandage avant de le rattraper dans sa chute vers le sol. En le ramenant sur le sol, elle réussit à le mettre sur le ventre afin qu'il ne soit pas posé sur sa blessure.
« Je suis sûre que ce n'est pas très confortable Mando », dit-elle à bout de souffle. « J'ai un lit. »
La seule réponse qu'elle reçut fut un grognement. Syn soupira et plia une couverture pour la poser sous sa tête. Sa peau était couverte d'une fine couche de sueur. Syn pouvait déjà sentir la chaleur qui émanait de son corps.
« Je reviens », lança-t-elle à la silhouette immobile.
Ses jambes étaient raides lorsqu'elle se releva. Après s'être lavé les mains, elle attrapa un grand bol à côté de l'évier de la cuisine. En sortant dehors, ses dents commencèrent à claquer.
Le climat d'Osoria était froid. Même durant les mois les plus chauds, la neige n'était pas inhabituelle. Aujourd'hui ne faisait pas exception. Quelques centimètres de poudreuse recouvraient le sol. Syn s'agenouilla et remplit le bol avec tout ce qu'elle pouvait récupérer en neige. Les mains gelées, Syn retourna à l'intérieur.
Trouvant un autre bout de tissu, elle le remplit de neige et le replia sur lui-même pour en faire une poche à glace de fortune. Elle s'agenouilla et le plaça sur la nuque de Mando.
Un gémissement de soulagement total sortit de sous le casque. Ses mains tâtonnèrent jusqu'à s'agripper au tissu glacé. Syn rit à voix basse et l'enfonça un peu plus sous le casque. Quelques mèches de cheveux bruns s'échappèrent de sous le casque. Ses mains se cramponnaient au tissu comme si celui-ci le maintenait en vie. Il ne fallut pas longtemps pour que cela se mette à dégouliner, la neige fondait rapidement.
Récupérant le bol, Syn passa les heures suivantes à remplacer constamment le tissu rempli de neige. La fièvre s'installa vite. Elle laissa le feu s'éteindre et s'emmitoufla dans plusieurs couches de vêtement pour se maintenir au chaud. Alors que le soleil descendait, la température baissait également. Syn frissonnait en dépit des vêtements les plus chauds qu'elle avait pu trouver.
Mando n'avait pas bougé de la journée, mis à part pour s'agripper à chaque poche de glace nouvellement fabriquée. Il y avait parfois des marmonnements délirants que Syn n'arrivait pas à comprendre. Autrement, c'était le patient parfait.
Les heures s'écoulaient et Syn sentait que le sommeil la tiraillait. Elle se reposait, puis se réveillait en sursaut à chaque son provenant de lui. Ses marmonnements avaient augmenté au cours de la nuit, mais elle ne parvenait jamais à les comprendre. La nuit s'éternisa et un autre jour commença sans grand changement. Il avait toujours de la fièvre. Syn était gelée et épuisée. La seule source de chaleur venait de Mando et Syn ne pouvait s'empêcher de glisser ses pieds près de lui. Sa fièvre brûlante lui réchauffait au moins les pieds.
Un sentiment d'impuissance envahit Syn alors que les oiseaux se mettaient à gazouiller. À une autre époque, elle aurait eu à sa disposition tous les équipements médicaux disponibles. Des choses comme des patients mourant de fièvre, de déshydratation ou d'infection n'auraient pas été un souci. À l'instant présent, ces problèmes étaient les premiers de ses soucis. La seule chose qu'elle avait c'était le temps. Et le temps pouvait être assassin.
Alors que les oiseaux commençaient à gazouiller de façon plus prononcée, Syn se leva de sa position sur le sol. Elle avait préparé une tasse de thé il y a quelques heures et s'était endormie avant d'avoir bu plus que quelques gorgées. Il faisait maintenant froid et une tasse de thé était toujours la solution de sa mère pour régler les problèmes. D'accord, Syn n'avait pas les biscuits sucrés qui accompagnaient la tasse de thé de sa mère, mais c'était une habitude qu'elle avait gardée au fil des ans.
Cette fois, elle en fit deux tasses. Alors que l'eau bouillait sur la cuisinière, elle commença à former un plan dans sa tête. Sa chambre était l'endroit le plus froid de la maison. Si elle pouvait y faire entrer Mando, cela pourrait aider à faire tomber la fièvre.
Le seul problème était de le déplacer. Syn se tenait debout devant la cuisinière, tapotant sa lèvre en essayant de trouver un moyen de le faire. La seule chose qui lui vint à l'esprit fut qu'elle allait devoir le traîner. Ou au moins, essayer de le réveiller.
Infusant le thé, Syn se laissa aller à savourer les premières gorgées. C'était le meilleur moment. La seconde tasse refroidissait pendant que Syn rassemblait son courage pour passer à l'étape suivante.
Prenant la deuxième tasse, Syn se dirigea vers son patient endormi. Elle s'agenouilla une fois près de lui et lui secoua doucement l'épaule.
« Mando », dit doucement Syn. « Je dois te transférer dans ma chambre. Tu y seras plus à l'aise. J'ai fait du thé pour toi. »
« J'ai dormi dans des endroits pires que ça », marmonna-t-il.
Syn était soulagé qu'il parle. Cela pourrait faciliter son déplacement.
« Je dois te déplacer dans ma chambre parce qu'il y fait froid et que ça pourrait faire tomber ta fièvre », expliqua Syn. « Je ne peux pas te déplacer toute seule. »
En réponse à sa demande, il commença à se hisser vers le haut. Il trébucha en avant, avant de pouvoir aller plus loin. Syn se pencha rapidement et l'empêcha de se faire encore plus mal.
« Donc, c'est un non », dit-elle avec un soupir de découragement.
« Je peux. »
Ses mots étaient confiants, mais son corps à moitié nu et effondré sur le sol disait tout le contraire.
« Bien sûr », fit-elle en accentuant les voyelles du mot. « Tu te débrouilles très bien. Je vais savourer mon thé pendant que tu te lèves. »
Syn était habitué aux types machos. C'était quelque chose qu'elle voyait quotidiennement. Elle était contente d'attendre. Cela lui laissait le temps de finir sa tasse de thé.
La tentative suivante de Mando le mit à quatre pattes. Syn l'aida à se redresser à partir de ce moment-là. Il était instable, et reposait complètement sur elle. Syn passa son bras par-dessus son épaule. Il était si chaud à cause de la fièvre qu'elle commençait à transpirer là où il la touchait. La seule partie fraîche de son corps était son casque de beskar.
« Tu es prêt ? » demanda Syn, tout en se tenant prête. Elle n'était qu'un petit bout de femme. Cela allait être difficile sans aide.
Un simple hochement de tête fut tout ce qu'elle obtint en réponse.
Utilisant chaque once de force, Syn les aida tous les deux à se lever. C'était bancal et instable. Syn faillit tomber à la renverse à cause du poids à côté d'elle qui devenait de plus en plus lourd à chaque instant.
« OK, Mando », fit-elle à bout de souffle. « On va te mettre au lit. »
Le premier pas fut le plus difficile. Mais ils y parvinrent tous deux sans tomber. Avec une lenteur insoutenable, le duo se dirigea vers la chambre. Les forces de Syn l'abandonnèrent juste à temps. Son petit lit remplissait la pièce. Syn le fit à moitié tomber sur le lit. Il s'allongea sur le ventre sans faire de bruit.
« Voilà, Mando », Syn essaya de contrôler sa respiration. « Je vais te chercher ta tasse de thé. »
Sans attendre de réponse, Syn retourna dans l'autre pièce. Après cet effort, elle avait l'impression d'avoir besoin de quelque chose de plus fort que du thé.
Malheureusement pour elle, elle n'avait rien de plus fort. Elle n'avait presque rien à manger dans la maison. Le manque de sommeil la rattrapa rapidement. En emportant la tasse de thé dans la pièce, Syn sentit ses dernières forces lui échapper.
Alimentant à nouveau le feu, Syn prit la position de Mando sur le sol.
La nuit passa et le matin pointa le bout de son nez. Syn vérifia que son patient dormait toujours. La tasse de thé de la nuit dernière était vide. Ce fut un petit soulagement et un pas prometteur. Elle savait qu'elle ne pouvait ignorer ses devoirs plus longtemps. La ville pouvait se passer d'elle pendant un jour. Deux jours et Syn était sûre que les gens commenceraient à mourir.
Laissant le dernier bout de pain aux épices et de l'eau sur la table de chevet, Syn se prépara pour sa journée de travail. Rassemblant son petit sac de fournitures, le premier arrêt de Syn fut le bar local. Il y avait toujours des patients.
Elle avait raison. Un flux régulier de patient arriva toute la journée. Il était tard lorsqu'elle rentra chez elle. Elle vérifia l'état de son patient et s'assura qu'il respirait toujours. Le pain et l'eau avaient disparu. En posant sa main sur sa poitrine, elle constata qu'il était encore brûlant. Au moins, il avait bu et mangé quelque chose. C'était plus que ce qu'elle pouvait espérer. La pièce était glaciale. L'haleine de Syn s'embrumait dans l'air froid et elle était glacée jusqu'aux os rien qu'en se tenant là. Mais Mando transpirait toujours. En vérifiant sa blessure, elle trouva qu'elle était toujours propre. Il bougea à peine lorsqu'elle changea le pansement une dernière fois.
Trop fatiguée pour faire autre chose, elle retourna à la position qu'elle avait prise la nuit précédente.
Les trois jours suivants se déroulèrent de la même façon. Chaque jour, la fièvre de Mando diminuait un peu plus. Il était calme et Syn n'obtenait de lui que des bruits de reconnaissance occasionnels. Il mangeait et buvait tout ce qu'on lui donnait. Le troisième jour, il fut capable de s'asseoir tout seul. Il resta silencieux pendant que Syn changeait le bandage et touchait la blessure. Elle n'avait toujours pas l'air belle, mais elle était propre. La respiration de Mando était infiniment meilleure.
Le quatrième jour, Syn rentra tôt à la maison pour trouver une chambre vide.
« Mando ? » lança-t-elle timidement.
La seule réponse fut sa propre respiration lourde due à son empressement de rentrer chez elle.
En retournant dans la pièce principale, Syn constata que son petit tas d'affaires avait disparu. Elle avait à moitié réparé sa chemise la nuit précédente. Sur sa table se trouvait une pile de crédits impériaux.
Syn tendit la main et toucha l'argent. Il y avait beaucoup. Beaucoup plus que ce qu'elle avait pu avoir depuis un moment. Cela lui permettrait d'acheter des fournitures pour les prochains mois.
Mettant sa déception dans un coin, Syn récupéra les crédits posés sur la table. Elle pourrait en faire très bon usage.
