Pour deux sandalettes
Azura libéra quelques flocons d'argent dormant dans sa chevelure bleue et entra dans sa chambre. Elle retint une grimace moqueuse, ou ne la retint pas en fait, devant la cascade de morve qui s'écoulait du nez de Corrin et ses joues rouges, puis s'approcha lentement.
—Je t'avais pourtant prévenue.
—Tu es si cruelle, Azura.
—Tu porteras des chaussures pour aller courir dans la neige la prochaine fois !
Elle remonta tendrement la couverture pour bien couvrir la Dragonne puis ajouta :
—Et il n'y a pas de mais !
Et pourtant, Corrin tomberait cent fois malade encore pour voir l'Ondine ainsi s'occuper d'elle.
