Hello les gens ! Ravie de voir que cette fic vous plaît ! :D

Bonne lecture pour ce chapitre !


Chapitre 2 : Arc 1 : L'Interrogatoire

La première chose que Harry remarqua lorsque le taxi le déposa dans une ruelle fut le Club Salazar qui ne ressemblait à aucune des autres boîtes de nuit dans lesquels il était allé auparavant. Déjà, il n'y avait aucunes traces de vomi ou de déchets aux alentours. Ensuite, il n'y avait pas de couples qui se bécotaient ou qui se culbutaient contre un mur à côté.

Le Club Salazar était un grand bâtiment, doté de trois étages. Il était élégant, avec une touche moderne; tout en acier trempé et en verre teinté.

Pas une brique couverte de graffitis.

Des lumières vertes éclairaient le long de la façade, lui donnant une ambiance inquiétante et mystérieuse. Pour Harry, ce club était presque ... séduisant. Deux hommes massifs flanquaient l'entrée comme s'ils faisaient partie de la garde de la reine.

Eh bien, ils ont l'air aussi aimables qu'une porte de prison, pensa Harry. Il prit une profonde inspiration pour calmer ses nerfs et arbora le sourire cordial qu'il réservait habituellement aux clients alors qu'il s'approchait des deux hommes.

Ils ne lui accordèrent même pas un coup d'œil.

Harry fronça les sourcils.

"Excusez-moi monsieur ?" dit-il à celui qui était le plus proche de lui. L'homme ne cilla même pas. «... Excusez-moi» , répéta-t-il plus fermement. «Je cherche Drago Malfoy.» Il tendit la carte que Malfoy lui avait laissée pour que l'homme puisse la lire.

Rien.

"Excusez-moi !" La voix irritée de Harry claqua dans l'air.

Rien.

Quel grossier bonhomme.

Harry finit par lui faire un doigt d'honneur et tourna les talons pour s'éloigner. Jurant à voix basse, il retourna dans la rue en regardant à droite et à gauche à la recherche d'un taxi. Cela avait été une erreur. Il aurait dû savoir que quelqu'un comme Drago Malfoy, un héritier milliardaire, jouerait avec quelqu'un comme lui.

Un crétin pompeux.

"Hé, toi !" Harry s'arrêta dans son élan, trébuchant contre le rebord du trottoir. Il se retourna, se demandant lequel des deux hommes l'avait interpellé.

Un autre homme était apparu, la peau foncée et les cheveux noirs coupés courts.

"Je vous connais !" fit Harry avec soulagement, le doigt tendu en direction de la grande silhouette. «Vous êtes l'un des gorilles.» L'homme arqua un sourcil, manifestement peu impressionné par le surnom que Harry lui avait donné.

«Zabini», rectifia l'homme d'une voix profonde. «Venez avec moi, Monsieur Potter.» Il fit signe à Harry et regarda le garde de sécurité à qui Harry avait montré la carte. «Il a une carte d'accès VIP signée par le patron, Goyle. Pourquoi ne l'as-tu pas laissé entrer ? »

«Je pensais qu'il avait été jeté dehors. On dirait un rat d'égout, »grogna-t-il. Harry recula face à l'insulte mais Zabini eut l'air de s'en moquer. Il passa la porte et Harry le suivit consciencieusement, marchant rapidement pour suivre sa longue foulée.

L'intérieur du club était encore plus impressionnant. Des lustres et des lanternes massifs éclairaient l'endroit avec la même lueur vert émeraude qu'à l'extérieur. Le bar était au centre du premier étage; un grand comptoir circulaire noir entouré de tabourets en cuir. Il aperçut deux jeunes femmes et un jeune homme, occupés à préparer des boissons.

Harry sentit la basse de la musique résonner un peu partout entre les murs, mais elle était moins forte que celle des boîtes de nuit dans lesquelles il était allé. En fait, même si l'endroit était bondé, il n'y avait pas beaucoup de personnes qui dansaient, à part les danseuses sexy dont les corps à moitié vêtus ondulaient sur une plate-forme surélevée au fond de la salle, face à des dizaines d'hommes et de femmes, qui contemplaient le spectacle, une coupe de champagne à la main. Ces clients n'étaient pas des clients ordinaires. Ils étaient tous habillés comme Malfoy, quand celui-ci était entré dans le pub, chics et tape-à-l'œil.

Ils puaient le fric à plein nez, c'était évident. Ce n'était pas tant une boîte de nuit chaude et en plein essor qu'un salon sensuel où des gens riches se livraient à de petits potins salaces, buvant des cocktails hors de prix et espérant rencontrer de riches amants potentiels. C'était assez excitant.

Il ne manqua pas non plus les regards plein de dédain que lui lancèrent un groupe de femmes en passant.

D'où il était, Harry pouvait voir les deux niveaux supérieurs et les escaliers qui grimpaient jusqu'en haut. Les autres niveaux étaient plus étroits, créant un petit périmètre autour du club, de sorte que quiconque était là-haut pouvait simplement regarder par-dessus les barres métalliques et plonger jusqu'au cœur du club.

Probablement pas un bon endroit pour traîner les ivrognes, songea Harry avec sarcasme. Il se demandait si les invités devaient signer une décharge avant d'avoir accès à cet endroit. Zabini le conduisit à travers une porte sur le côté gauche, puis à un ascenseur discret qui, selon lui, n'était pas destiné au public, à en juger par le scan d'empreintes digitales que Zabini avait utilisé pour l'ouvrir.

"Où allons-nous ?" demanda Harry, histoire de converser. Le silence était bien trop gênant; ce n'était pas tous les jours qu'il était coincé dans un ascenseur avec un garde du corps- slash -espion- slash -gorille- slash -gangster potentiel.

«Vous posez trop de questions.» fit l'homme, les yeux regardant droit devant lui.

"J'ai posé une question," fit remarquer Harry.

«Il serait sage de n'en demander à personne», déclara froidement l'homme alors que l'ascenseur commençait à monter.

"Et pourquoi ?" questionna-t-il avec effronterie. Il n'avait pas pu s'en empêcher. L'homme était trop hautain pour son bien.

"Parce que, petit chaton," commença l'homme, alors que les portes s'ouvraient pour révéler une grande pièce, "la curiosité tue le chat*."

Il poussa fermement Harry devant lui.

Harry, vexé de se faire traiter de cette manière, et surtout de se faire traiter de «petit chaton», se retourna et fusilla Zabini du regard.

«…La satisfaction du client, ce n'est visiblement pas votre fort,» asséna-t-il, croisant ses bras sur son torse de manière défensive. Il n'allait pas se laisser être malmené par un homme qu'il ne connaissait même pas. Zabini semblait être à peine plus âgé que lui; qui était-il pour toiser Harry comme s'il n'était qu'un microbe ?

«Êtes-vous venu ici pour être satisfait ?» fit une voix douce qui n'appartenait pas à Zabini. Harry tourna la tête pour voir Drago Malfoy assis sur un canapé en cuir en train de les regarder. Il avait croisé ses chevilles, les appuyant sur un tabouret assorti. Il faisait défiler avec désinvolture quelque chose sur un iPad, l'air tout aussi élégant que dans les souvenirs de Harry.

Harry se lécha les lèvres d'un air absent. «Non, je veux dire, je suis venu à cause de… vous m'avez offert un emploi ? » Bien joué, Harry , soupira-t-il intérieurement, tu as l'air d'un idiot incompétent.

Il regretta tout à coup de ne pas avoir mis un jean avec moins de trous- et une veste qui n'avait pas de tâches partout, même si celle-ci était sa préférée.

«Ce sera tout, Zabini,» fit le blond, renvoyant l'homme derrière Harry. Harry ne détourna pas les yeux de Malfoy pour regarder Zabini partir. Lorsque les portes de l'ascenseur se refermèrent, Drago croisa son regard avec intensité.

«Je crois en effet vous avoir proposé un emploi il y a plus de deux semaines», déclara-t-il. «Est-ce que vous faites généralement attendre les hommes si longtemps avant de vous libérer enfin ?»

Que ce soit intentionnel ou non, le sous-entendu ne passa pas inaperçu, et Harry sentit la chaleur monter dans ses joues. Il essaya de garder contenance, mais en vain. Il sentit ses joues brûler de plus bel. Si Draco le remarqua, il ne dit rien.

«Je - je ne savais pas si je pouvais accepter un deuxième emploi,» répondit Harry. "Mais quelque chose s'est passé , un imprévu, et si votre offre est toujours valable, j'aimerais postuler."

«Asseyez-vous,» intima doucement Malfoy. Harry obéit, s'asseyant à l'extrémité opposée du canapé, essayant de ne pas se sentir intimidé par la présence de l'homme. Il essaya encore plus de ne pas s'attarder sur le fait que Malfoy portait son holster d'épaule aujourd'hui.

«Harry James Potter,» déclara simplement Malfoy. Les yeux de Harry s'écarquillèrent, il était sûr et certain de n'avoir jamais donné son nom à l'autre homme.

«Oui,» confirma Harry en marmonnant.

«Né en juillet. Vous avez 21 ans, n'est-ce pas ? » poursuivit Malfoy, les yeux fixés sur sa tablette.

"Oui. Euh, comment… »

«Votre père James, était un policier, votre mère Lily, une journaliste. Orphelin à un an; je suis désolé pour la perte de vos parents, »continua-t-il vivement,« et élevé par la sœur de votre mère, Pétunia Dursley, et son mari Vernon. »

"Comment-"

«Hospitalisé deux fois au cours des deux dernières décennies, une fois pour une clavicule cassée et une fois pour une entorse à la cheville. Ces blessures ont bien guéri ? »demanda-t-il, donnant finalement à Harry une pause pour lui laisser le temps de répondre.

"Très bien," répondit Harry, consterné. «Comment pouvez-vous - les données médicales ne sont pas censées être privées ? » Malfoy pencha la tête sur le côté, ce qui n'était pas du tout une réponse. Harry se pencha un peu en arrière, énervé.

«Votre casier judiciaire montre que vous avez passé une nuit en prison pour avoir eu une altercation physique ? Vous pourriez développer ?"

Harry pinça les lèvres. «Un gars frappait sa petite amie devant le pub Weasley. Je suis intervenu mais il était ivre et je - j'ai fini par lui casser le nez et il a dû aller à l'hôpital. »

Il grimaça intérieurement, espérant que ce délit ne jouerait pas trop contre lui.

«Comme c'est chevaleresque,» commenta simplement Drago, les coins de sa bouche se tordant en un soupçon de sourire. Il regarda à nouveau l'écran. «Diplômé du lycée à dix-sept ans, élève moyen, voire médiocre… Oh la la ! Vous n'étiez pas très bon en chimie, n'est-ce pas ? »

Harry resta bouche bée.

«Quoi d'autre, quoi d'autre… groupe sanguin, AB négatif. A Dix-huit ans, vous êtes allé dans une clinique lors d'un dépistage gratuit du VIH, résultat également négatif. C'est une chance. »

Harry bondit sur ses pieds, les poings serrés. "C'est quoi ce bordel ?" grogna-t-il à l'homme. Le blond ne sembla pas du tout troublé par sa colère, faisant encore plus bouillir son sang «AB négatif».

"Une vérification des antécédents," lui rétorqua froidement l'héritier Malfoy. "J'aime être minutieux. Veuillez vous asseoir, Monsieur Potter."

Se secouant légèrement, Harry se laissa tomber sans grâce sur le canapé. Honnêtement, s'il n'avait pas été si désespéré d'aider les Weasley, il serait parti sur le champs. Bon sang ... il ne serait jamais venu ici pour commencer. Mais le souvenir du visage ravagé de larmes de Ron l'obsédait tous les jours ; la seule chose qui l'empêchait de fuir. Il força ses poumons à inspirer de l'air pour se calmer, expirant doucement par le nez.

«Cent soixante-treize centimètres, cinquante-neuf kilogrammes…»

«Vous savez quelle est ma taille ? Je ne sais même pas quelle est ma taille, »grogna Harry dans sa barbe.

"En effet," plaisanta Draco, un sourire narquois naissant sur ses lèvres. «Cinq ans d'expérience professionnelle au pub Weasley , deux ans à la librairie Fleury et Botts et dans un café appelé «L'Élixir de vie »? Mon Dieu, les propriétaires du café doivent être extrêmement zélés... »

Harry sourit avec nostalgie, se souvenant de l'homme qui lui avait donné son tout premier travail. Harry avait été fraîchement expulsé des Dursley et n'avait pas pris un bon bain depuis des jours, mais le vieil homme et sa femme avaient eu la gentillesse de lui donner une chance. Il leur en était éternellement reconnaissant. Nicolas et sa femme étaient tous deux décédés de vieillesse il y a deux ans.

C'était de bonnes personnes.

Les bonnes personnes étaient difficiles à trouver ces jours-ci.

«Vous avez beaucoup d'expérience pour quelqu'un d'aussi jeune,» commenta doucement Malfoy.

«Je suis un travailleur acharné,» lui dit sérieusement Harry. Il n'a jamais été du genre à chanter ses propres louanges, mais son éthique de travail était quelque chose qui avait toujours été important pour lui.

«Voici le truc,» commença Malfoy, posant l'iPad à côté de lui sur le canapé. «Être barman dans un pub est différent d'être mixologue. Avez-vous une expérience dans le mélange de boissons ? »

Harry mouilla ses lèvres sèches avec le bout de sa langue. «Un peu, mais pas beaucoup», dit-il honnêtement. "... Mais je suis disposé à apprendre", ajouta-t-il, se redressant un peu.

Il pouvait sentir des yeux gris sur lui, le disséquer à travers ses vêtements, le mesurer, le juger. Il resserra la veste en jean sur sa poitrine et souhaita pouvoir se rendre invisible par magie.

«Je suis content de l'entendre,» dit Malfoy. «Je vous ferai part de ma décision dans les deux prochains jours. À quel numéro puis-je vous joindre ? »

Le visage de Harry rougit à nouveau. "Je.. euh, eh bien je ne possède pas de téléphone," marmonna Harry. Il ébouriffa ses cheveux d'un geste embarrassé.

Drago Malfoy arqua un sourcil, une certaine surprise s'infiltrant à travers son masque d'indifférence. «Je peux appeler le pub dans lequel vous travaillez ?» proposa-t-il après un moment. Harry grimaça. Il ne souhaitait pas vraiment que les Weasley découvrent qu'il cherchait un nouvel emploi. Ron comprendrait rapidement ses véritables intentions s'il découvrait cela.

«Pourriez-vous peut-être… m'envoyer une lettre ou autre chose ?» Malfoy le regarda pensivement avant de prendre son iPad à côté de lui. Il montra un bloc-notes numérique et l'offrit à Harry.

"Indiquez-moi votre adresse."

C'était assez déconcertant de laisser à cet homme son adresse personnelle. Mais il n'est pas rare que les employeurs possèdent votre adresse personnelle. Ne sois pas idiot, se dit- il.

"Sûr." Il tapa l'adresse rapidement et rendit l'écran à l'autre homme. Pour la première fois, Malfoy se leva gracieusement et se dirigea vers un large bureau. Il s'assit dans un confortable fauteuil en cuir et porta son téléphone à son oreille.

«Nous avons terminé… D'accord… Bien… Oui, apportez-les-moi. Je vais y jeter un coup d'œil avant de partir. » Il raccrocha son téléphone et le posa sur le bureau, levant à nouveau les yeux vers Harry, qui s'était attardé près de l'ascenseur, incertain de l'endroit où il devait aller. «Zabini va venir vous escorter jusqu'à la porte. Je vous contacterai bientôt. »

Mal à l'aise, Harry frotta sa nuque. « Je peux vous demander quelque chose, monsieur ? »

"Je ne suis pas sûr. « Puis-je » me semble plus correct, non ?" fit Drago ironiquement, avant de mettre la main dans le tiroir de son bureau et de retirer un paquet de cigarettes et un briquet.

Malfoy lui rappelant ses nombreux professeurs d'école, Harry réprima l'envie de rouler des yeux.

«Puis- je vous demander quelque chose ? »

"Vous pouvez…"

«Ai-je une chance d'obtenir ce poste?» demanda-t-il sans détour. Son estomac se tordit dans son ventre.

"Ça dépend," répondit Malfoy d'une voix soyeuse après avoir pris une bouffée. «De toutes les propriétés que je possède, cet établissement en particulier est mon préféré. Je n'attends rien de moins que la perfection de mes employés. Pour être franc, on m'a déjà dit que j'étais un patron très exigeant. Pensez-vous pouvoir gérer ça ? »

L'estomac de Harry se tordit davantage, son corps était décidément trop chaud.

"Il n'y a pas grand-chose que je ne puisse pas gérer, monsieur," répondit Harry avec une détermination évidente dans la voix. Les yeux de Malfoy brillèrent, apparemment satisfait de sa réponse.

«Alors,» déclara-t-il alors que Zabini entrait et tendait à son patron une enveloppe en papier cartonné scellée. Malfoy la prit avec une inclinaison de la tête, «J'imagine qu'il y a de fortes chances que nous nous voyions à nouveau, Harry Potter. »

Sur ces mots, il fut ramené dans l'ascenseur par Zabini. La dernière chose qu'il vit avant que les portes ne se referment devant lui fut le regard pénétrant de Malfoy.

Il retint son souffle tout le long du chemin.

...

Deux jours plus tard...

Boum

Boum

Boum

Harry sursauta de panique, pris dans les limbes entre un rêve qu'il avait déjà oublié et la réalité où quelqu'un tapait contre sa porte. Honnêtement, à quand remontait la dernière fois qu'il s'était endormi sans être interrompu par des gens qui tambourinaient à sa porte ?

Boum

Le cœur au bord des lèvres, il se précipita vers sa porte, prêt à envoyer bouler l'intrus qui osait le déranger. Ce n'était certainement pas Hermione et Ron, ils avaient les clés et pouvaient rentrer quand ils le voulaient (à part quand Ron les avait oubliées ou qu'il était trop ivre pour s'en servir...).Harry se glissa dans un pantalon de sport et regarda par le judas avant d'ouvrir timidement la porte à un homme qui lui était familier: l'homme-gorille numéro deux.

"Oui ?" demanda-t-il.

L'homme lui lança un petit paquet et Harry l'attrapa de justesse, clignant des yeux d'un air de hibou alors que l'homme s'éloignait, redescendant les escaliers sans lui dire un mot. Harry resta dans l'embrasure de la porte pendant deux bonnes minutes, complètement perplexe. Finalement, il se força à sortir de sa stupeur et referma la porte, prenant bien soin de la verrouiller.

Hedwige sauta sur le comptoir au moment où il posait le paquet et frotta son coude pour lui dire bonjour. Elle tourna la tête pour renifler le paquet d'un air interrogateur.

"Bonjour, ma fille. Est-ce que gorille-numéro-deux t'a réveillé toi aussi?" marmonna Harry, grattant doucement l'arrière des oreilles de Hedwige, puis il ouvrit le tiroir et prit un couteau pour couper le ruban qui enveloppait le paquet.

Au-dessus d'une couche d'emballage se trouvait une petite enveloppe. Il sortit la carte à l'intérieur où avait été inscrit le monogramme «DLM» … à peine prétentieux. Harry renifla et secoua la tête avant de lire la carte.

Félicitations Mr. Potter,

Vous êtes engagé.

Présentez-vous au club ce soir à dix-huit heures précises.

Votre uniforme vous sera remis à votre arrivée.

Veuillez essayer de vous peigner les cheveux.

Les portes ouvrent à vingt-et-unes heures alors soyez prêt; vous avez une longue nuit devant vous.

Sincèrement,

Draco L. Malfoy

Bon sang, Hedwige," lui dit Harry avec un autre grognement, "Même en écrivant, il parvient à avoir l'air d'une sainte-nitouche."

Malgré ses sentiments mitigés à propos de l'héritier Malfoy, Harry ne pouvait pas nier qu'il était quelque peu… excité à l'idée de le revoir. Quelque chose chez le blond l'attirait. C'était peut-être une simple attraction physique ou le mystère qui auréolait l'homme. Peut-être que Harry voulait juste l'opportunité de l'aimer, de le haïr , parce qu'il était tellement arrogant .

Ou peut-être qu'il avait vraiment besoin de ce putain de travail, même si cela signifiait vendre son âme au diable lui-même.

Harry fronça soudainement les sourcils, fouillant la boîte pour écarter l'emballage. Au fond, se trouvait un téléphone neuf et étincelant qui le fixait innocemment.

Harry repoussa la boîte avec mécontentement.

Oh non.


* Normalement "La curiosité tue le chat" est l"équivalent anglais de "La curiosité est un vilain défaut", mais comme il y avait un jeu de mots avec "chaton", j'ai laissé comme ça ^^

Voilà, j'espère que vous avez aimé ?

A bientôt pour la suite !