Chapitre 2 : Préambule à l'Etape 1

Après avoir pactisé avec les mafieux, Riza sortie du bar de striptease. Elle remonta dans sa Fiat Panda et jeta le dossier que lui avait remit le bras droit du parrain pervers sur le siège passage. Elle soupira. Comment elle allait réussi à séduire un tel homme ? Il était tout ce qu'elle détestait chez un. Le genre de faignant qui ne travaille pas et qui passe son temps à la salle de sport. Le type qui sait qu'il est beau et qui en joue. Dans l'art de la guerre, il fallait connaitre son ennemi pour gagné la bataille. Dans la séduction, ça devait être pareil. Non ? Elle en avait aucune idée. Elle n'avait jamais eu de petit copain. Etape 1 : le suivre. Etape 2 : monter son plan. Etape 3 : mettre en action son plan. Etape 4 : Conclure cette mission. Etape 5 : profiter de cette nouvelle vie. Oui, c'était une nouvelle vie qui s'ouvrait à elle, une vie ou elle travaillerait pour se faire plaisir et non plus pour rembourser l'immense dette de son père. Elle imaginait ce qu'elle pouvait faire, une fois libérer de ce fardeau quand son téléphone ringard sonna.

- Oui Becca, j'arrive. »

Elle démarra et roula jusqu'au centre-ville de Central City. Elle entra dans un parking souterrain pour garer sa voiture. Elle dû descendre jusqu'au cinquième sous-sol, elle se gara et prit l'ascenseur pour remonter sur la rue commerçante. La cage de verre et de métal s'arrêta au troisième niveau pour laisser entrer une femme brune portant une robe rouge, courte et très moulante. Son gilet noir était simplement posé sur ses épaules. Elle portait des escarpins noirs pailletés et une minaudière de la même couleur. Ses deux bras étaient accrochés au bras gauche d'un homme plutôt bien vêtu. Un riche et sa prostituée. Ne souhaitant pas entendre leur conversation, Riza baissa la tête et sortit ses écouteurs. Elle mit la seule chanson qui se trouvait dans son MP3 de 250mo : I want to break free de Queen. Un sourire crétin apparut sur ses lèvres quand elle imagina l'homme riche et sa prostituée refaire le clip. Son calvaire prit rapidement fin quand l'ascenseur arriva sur la rue et que les deux disparus loin d'elle pour conclure leur affaire. Elle rangea ses écouteurs et marcha jusqu'à une boutique de robe de mariée. Elle entra et fut réprimander par une femme vêtue d'une robe de mariée horrible qui la faisait ressemblait à un vieux paris-brest imbouffable.

- Tu es magnifique ma chérie. » Hurla une femme blonde vêtue d'un chignon.

L'intonation dans sa voix sonnait le faux et son langage corporel traduisait le mensonge. Riza la regarda des pieds à la tête. Vu son visage retouché à la chirurgie et au botoxe, le pot de peinture qui le recouvrait et le tailleur qu'elle portait, elle était surement le genre de cliente que le Parasite adorait. Les deux femmes assis à sa droite était du même modèle mais en plus jeunes ou alors elles avaient un meilleur chirurgien.

- Pitié, Riza sauve-moi. Les robes qu'elle me choisit sont horribles. » Fit la mariée les larmes aux yeux.

- Normal… Tu as vu l'engin Becca ? Tu crois vraiment qu'elle va te laisser être la reine de la fête ? Ou même de ta vie. En disant « oui » à son fils, tu acceptes de plus êtes maitre de ton destin. Je suis sur qu'elle serait même capable de te donner des conseils sexuels sur comment bien faire l'amour à son fils. » Rétorqua Riza avec le sourire.

A la réponse de Riza, Rebecca fusilla du regard sa copine. Elle lui ordonna sèchement :

- Va me choisir une robe et va t'asseoir. Elles ont hâte de faire ta connaissance. »

Pour ne pas contrarier sa sœur de cœur, Riza s'exécuta en ne pensant pas moins. Echanger avec les barbies, jamais de la vie. Elle se retient de rire en se rappelant d'où venait les barbies. Une poupée à l'effigie d'une prostituée allemande. Laquelle des trois étaient la plus salope ? Voulant absolument la réponse, elle choisi une robe et s'installa avec elles sur le canapé. Les trois femmes la regardèrent comme une erreur de la nature.

- Vous êtes Riza, la meilleure amie de Rebecca ? » Demanda la matrone enfin la future belle-mère de Rebecca.

- Oui. Enchanté de faire votre connaissance. » Menti Riza en essayant de se montrée aimable.

- Je suis sure que vous avez plein d'histoire amusante sur Rebecca. »

Le comportement corporel de la mère du marié disait cela : « Je suis sure que vous connaissez un tas de chose pour rabaisser cette pétasse et empêcher le mariage de mon fils. » Son amie n'allait pas entrée dans une meute mais dans une maison de snipers botoxerisés dont elle allait être la cible numéro un. Qui de la matrone et de ses deux prostituées allaient gagner le match et la mettre dehors ?


xoxoxo


Il n'était pas loin de midi quand Roy sorti de chez l'enquêteur privé. N'ayant pas trop le temps, car il déjeunait avec une cliente, il décida de partir pour le centre-ville. Il l'attendait dans la rue commerçante quand elle lui envoya un sms lui demandant de la rejoindre dans le parking. Il prit l'ascenseur et descendit au troisième sous-sol. Il la retrouva à sa Porche Cayenne noire. En bon gentleman, il lui ouvrit la portière et l'aida à descendre. Elle portait une robe courte et moulante.

- Tu en pense quoi ? Je suis belle non ? » Demanda la cliente de Roy en tournant sur elle-même.

- J'en pense que je suis votre client et non votre mari. Ce genre de commentaire devrait venir de lui et non de moi, si vous souhaitez qu'il soit sincère. » Répondit Roy sèchement.

Bien sur qu'elle était belle dans cette robe parfaitement tailler. Mais, elle devrait arrêter d'essayer de le dragué. Il était son client et cette situation n'était pas prêt de changer.

- Tu es de mauvaise humeur ou quoi ? »

- Non, mais vous avez oublié la règle numéro un de notre contrat : vous me réénumérez pour vous baiser, pas pour vous aimer. » Lui rappela Roy un peu sèchement.

Oui, il baisait ses femmes mariées qui étaient fières de l'exposé tel un trophée. Faire l'amour à une femme, sa signifiait l'aimer pour lui. Hors Roy n'aimait pas clientes, elles étaient à l'opposés de sa femme idéale.

- Non, je ne l'ai pas oublié. Mais n'ai-je pas le droit de mettre une jolie robe pour t'aider à me faire l'amour ? » Rétorqua la cliente de Roy.

Roy ne répondit pas et marcha jusqu'à l'ascenseur. Il appuya sur le bouton quand sa cliente, lui attrapa le bras et le serra très fort. Les portes de verre et de métal s'ouvrirent. Une femme normale était à l'intérieur. Elle portait un jean troué. En dessous de ce jean, elle portait un legging noir. Dans ses pieds se trouvait une paire de bottine noir, plate surement acheté au rayon homme. Comme haut, elle avait une simple veste beige, imitation cuir et un hoodie noir. Roy ne put voir son visage car elle l'avait caché sous une capuche. Le genre de femme qui par peur du monde, reste discrète. Respectant son choix de vivre à l'écart du monde, il entra en lui tournant le dos. Il l'observa discrètement dans le reflet du verre quand elle sortit ses écouteurs pour éviter d'écouter sa cliente parler. Il la trouva bien charmante quand elle se mit à sourire sans raison. A quoi pouvait-elle pensé ? Il n'eut pas la réponse à sa question car les portes s'ouvrirent et sa cliente le poussa pratiquement dehors. Si, ils avaient été seul dans cet ascenseur, peut être qu'il aurait essayer de tenté sa chance avec elle. Mais, cela aurait été dans une autre vie et dans un autre monde.


Xoxoxo


Riza était assise sur le canapé et attendait que Rebecca sorte de la cabine d'essayage quand une employée de la boutique lui proposa un verre de champagne. Riza le refusa mais demanda un café noir sans sucre.

- Vous savez que selon une étude, les femmes qui boivent un café noir et sans sucre sont des adaptes du sadomasochisme ? » Demanda une des futures belles sœurs de Rebecca.

- N importe quoi Anastasie, tu ne sais toujours pas que ce qui est écrit dans magazine de psychologie est faux ? »

- C'est bon, Javotte. Ce n'est pas parce que tu travail pour LipKiss, le plus grand magazine people d Armestris que tu dois te prendre pour la reine de l'intelligence. »

Anastasie et Javotte… Ce n'était pas le prénom des deux crétines de sœurs de Cendrillon ? La future belle-mère de Rebecca n'était quand même pas Madame Trémaine ? Riza regarda la belle-mère de Becca et son cerveau fit l'amalgame entre les deux femmes. Paniqué pour Becca, elle entra dans la cabine d'essayage. Elle s'arrêta net en voyant son amie dans une sublime robe qui mettait en valeur son corps. Elle était magnifique dedans.

- Ca ce passe bien avec ma future famille ? »

- Bien sûr, Cendrillon. Dit, tu ne veux pas prendre tes jambes à ton cou et fuir ? Tu sais, Cendrillon fini bien mais elle en n'a pas mal bavé. »

- Riza, elles ne sont pas comme dans ce conte. »

- Tu as raison elles sont pires ! » Rétorqua Riza.

- Ce n'est pas Roy là-bas avec Madame Smith ? » Cria Javotte ou Anastasie.

Les trois femmes se levèrent et se mirent à la fenêtre et observèrent dehors. Rebecca ouvrit le rideau et sortit montrée sa belle tenue à sa future famille. Personne ne la regarda a part Riza.

- Je crois que ce Roy devrait se marier avec ton copain ! Elles ont l'air de l'aimée, lui. » Commenta Riza.

- Vous en pensez quoi ? » Demanda Rebecca en ignorant la remarque de Riza.

- Tu es… » Commença la reine des abeilles en détournant ses yeux de la vitre pour regarder Rebecca de la tête aux pieds.

- Elle va dire que tu es moche. » Murmura Riza en faisant semblant de regarder une robe de mariée.

- Tait toi, ou je te mets une horrible robe de demoiselle d'honneur. » Rétorqua Rebecca en parlant comme une ventriloque sans marionnette.

Elle souriait bêtement attendant le verdict de sa belle-mère avec impatience.

- Ce n'était ce que tu avais prévu ? » S'amusa Riza avec le sourire.

- Tu es… moche. Elle ne te va absolument pas. » Répondit la belle de Rebecca.

Un sourire de victoire arriva sur les lèvres de Riza. Rebecca la fusilla du regard. Javotte et Anastasie rajoutèrent leur commentaire désagréable sur la tenue afin de suivre la reine des abeilles.

- Tu ferais mieux de prendre celle-ci ! » Fit la Reine des Abeilles en arrachant une robe des mains de Riza.

Elle la donna à Rebecca qui partit à la cabine l'essayer. Riza regarda abasourdit la belle-mère de sa sœur de cœur.

- Ne soyez pas jalouse, elle lui aura mieux à elle qu'à vous. » Commenta Miel pops.

Ses paroles était comme des boules de riz soufflé que l'on lance au visage de celle que l'on n'aime pas.


Xoxoxo


Après avoir escorter sa cliente jusqu'à un magasin de sacs, Roy et cette dernière se mirent en chemin vers l'hôtel pour la partie la plus importante : la baise.

- Oh ! Regarde, ce sont ses idiotes de Javotte et Anastasie avec leur mère. » Annonça la cliente de Roy en montrant un groupe de trois femmes à la fenêtre d'un magasin de robe de marier.

Roy ignora cette remarque. Il se fichait pas mal que cette mère et ses deux filles le vois avec sa cliente. Après tout, chacune leur tour, elles s'affichaient avec lui à leur bras en guise de victoire.

- C'était donc vrai, Henry va se marier. On raconte que c'est une orpheline sans argent idiote comme deux coquilles d'huitre. »

Roy ne répondit pas. Les riches haïssaient les orphelins. Ils faisaient semblant de les aimés pour réduire leur impôt et surtout quand ils n'arrivaient pas a avoir d'enfant, ils en adoptaient un. Bien évidement, ils ne choisissaient jamais l'enfant le plus moche ou le plus vieux ou un enfant malade.


Xoxoxo


Riza était en train d'essayer une horrible robe de demoiselle d'honneur de couleur verte quand son téléphone sonna. C'était le club mafia and co.

- Ne me dit pas que ton chef à une urgence au travail ? » Demanda Rebecca contrarier.

- Désoler. Je te promets d'être là à ton mariage ! » Répondit Riza en partant.

Elle attrapa son manteau et courut jusqu'à l'ascenseur qui donnait accès au parking souterrain. Elle attendait que les portes se referme quand richeman et sa catin entrèrent. Une nouvelle fois, elle sortit ses écouteurs et écouta sa musique de Queen. Deux fois en une journée. Il y avait des jours comme ça ou l'on tombait sur des inconnus.


A SUIVRE...


Coucou, merci d'avoir ce chapitre 2. Merci à Lalaiths et LénaFMA pour leur commentaire. Bon dimanche. Miaou