Je poste ce chapitre est la suite d'une fic à l'occasion de l'anniversaire une amie, PetiteDaisy. N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil.
Merci à Nanthana14 de m'avoir corrigé
Bonne lecture
P.S: les personnages ne m'appartiennent pas.
Gilles et Petit-Loup avaient pris leurs armes et leurs chevaux les plus rapides. Ils galopaient à une vitesse presque effrayante, mais peu importaient pour les anciens voleurs, leur plus grande crainte était de ne pas arriver temps. Petit-Loup n'habitait pas loin de la forêt, mais le trajet lui semblait interminable. Jean avait beaucoup de courage et il savait se battre, mais serait-il assez fort pour tous les battre ? Le fils de Robin n'avait jamais réellement eu l'occasion de se battre avec des personnes en dehors de ses entraînements au plus grand désespoir de son père qui avait peur qu'il ne sache as réagir si le besoin venait de se défendre . Ils étaient en grand danger et peut-être plus son fils que Pierre. Jean était un infatigable bagarreur, pour le grand malheur de son père, c'était une tête brûlée qui n'écoutait jamais la raison et repoussait les limites de sa patience. Il allait peut-être se mettre en danger ainsi que son cousin s'il ne l'avait déjà laissé tout seul. A ce moment-là, Gilles espéra qu'une dispute violente les ait poussé à se séparer et à rentrer au château.
Pierre avait senti le danger, la forêt était devenue bien trop silencieuse, quelque chose n'allait pas. Il avait couru prévenir son cousin. Il avait donc préparé des affaires et avait pris soin de ne pas desseller les chevaux tout en gardant son arme et celle de son cousin à ses cotés. Il lui redonna en ajoutant haut et fort qu'en tant que noble il fallait toujours garder son épée à ses cotés. A ces mots, les buissons bougèrent laissant entrevoir un éclat brillant.
Jean mit Pierre derrière lui tout tirant sa lame de son fourreau. Il se mit en position pour attaquer et donner du temps à Pierre pour s'enfuir. Il avait été formé par l'un des meilleurs chevaliers de la cour son oncle et à 15 ans, il avait réussi à se forger une réputation parmi les écuyers de son rang, comme l'un des plus redoutables escrimeur de l'Angleterre. Il pouvait faire face à quelques cambrioleurs peu scrupuleux. En revanche, Pierre n'avait jamais été celui brillant par sa bravoure mais bien plutôt par son esprit. Aliénor disait toujours qu'il y avait un temps pour tout et aujourd'hui l'esprit n'allait pas aider à s'en sortir.
Les buissons laissèrent sortir un groupe de noble déchus comme en attestèrent les blasons de ces maisons bien connus aux yeux des Locksley, qui avaient compris dès leur enfances que leurs pères étaient aimés, mais aussi haïs par bon nombre de nobles. Ils avaient appris à reconnaître leur alliés parmi les familles ainsi que leurs ennemis. Ceux- la n'étaient certainement pas des amis qui leur faisait une sympathique surprise. Jean cria à son cousin de prendre un cheval et de s'enfuir chercher de l'aide. Pierre était effrayé, mais il refusa. Il ne pouvait pas le laisser seul avec ce groupe de nobles voulant le tuer. Ils se mirent dos à dos afin de se protéger mutuellement et le combat commença. Les épées cliquetèrent, mais les cousins avaient un avantage pour eux : ils avaient été élevés un homme dont la force et la technique n'avaient rien de classique. Pierre leur donna quelques coups appris de son oncle, choquant les plus conservateurs, sous l'œil amusé et protecteur de Jean. Ce dernier avait beaucoup appris de Robin et leur avait ressorti quelques bonnes bottes, mettant à terre plus d'un « chevalier ». Seulement les assaillants étaient nombreux, et qu'importait la bravoure et l'effort que les deux Locksley mettraient, ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne perdent.
Pierre laissa ouvert son flanc droit et un des assaillant le vit. Il l'attaqua, mais Jean fut plus rapide. Il s'interposant entre lui et son cousin. L'aîné de Gilles se prit un violent coup d'épée qui lui traversa l'épaule et lui fit mettre un genou au sol. L'épée ressortit de son épaule, puis il reçut un coup de pied partiellement arrêté par Pierre. Cependant, avec son cousin avec une épaule ouverte, ne pouvant plus se battre, et lui qui n'avait pas l'expérience, ils durent se résoudre d'abandonner. Les assaillants les emmenèrent, car les aînés des frères Locksley étaient une bonne c prise. Le chantage marcheraient toujours sur eux puisqu'ils aimaient leurs rejetons.
Ils les emmenèrent, eux et leur chevaux, dans une grotte dans la forêt. Jean était fier et ne laissait pas voir à quel point, il avait mal à son épaule ainsi qu'à son égo. Pierre le soutenait de temps en temps quand il blanchissait à vue d'œil. Il fallait soigner cette épaule avant qu'elle ne s'infecte. Les épées des assaillants n'étaient pas de bonnes qualités et certaines avaient rouillé. Ils n'avaient sans doute pas un seul forgeron dans leur grotte.
Pierre avait récupéré un peu d'herbe médicinale, mais pas assez pour soigné son cousin. Il lui demanda discrètement de faire diversion pour qu'il puisse récupérer des plantes, mais ce dernier avait du mal à suivre le rythme et Pierre décida donc de ruser. Il fit tomber plusieurs gardes tout en prenant soin de ne pas compromettre son cousin ou lui. Leur dispute lui permit de récupérer beaucoup de plantes afin de soigner son cousin pendant plusieurs jours. Il remercia Azeem et ses précieux conseils.
Une fois, l'incident clos, ils reprirent leur route, mais l'état de Jean inquiétait beaucoup Pierre.
Gilles et Petit-Loup allaient arriver sur le lieu du camps quand ils entendirent des voix s'élever. Ils soupirèrent, les deux recommençaient à se disputer. En tendant bien l'oreille, ils allaient peut-être connaître la raison de leur dispute.
« Jean, enfin tu peux te souvenir de comment les épées se remettent dans leur fourreaux ! Je n'ai pas besoin de tout t'expliquer quand même si ?
- Excuse-moi, mon seigneur mais il me semble que tu es mal placé pour parler, toi qui t'es pris un coup de pied de la part du fils de Locksley et de Marianne »
Petit-Loup et Gilles s'arrêtèrent net. Ce n'était pas les leurs, mais des imposteurs qui les avait attaqué. Au vu de leurs dires, les enfants avaient bien réagi et même Pierre s'était battu avec sa technique. Petit- Loup blanchit d'un coup quand il sentit l'odeur de sang, il secoua Gilles pour le faire sortir de ses pensées. Ils approchèrent et virent des taches rouge à l'odeur bien reconnaisable à coté d'une épée ensanglanté. Pour Gilles ce fut trop. Il avança en dégainant son épée, puis en une fraction de seconde, il fit prisonnier les dernières personnes qui restaient sur le lieu. Petit-Loup les interrogea, mais aucun ne répondit.
Ils les ramenèrent au château de ce dernier. La-bas, Gilles se montra effrayant, même sa jolie filleule prit peur quand elle le vit. Les prisonniers comprirent vite que la patience de ce noble était très courte, donc il valait mieux pour eux de ne pas la dépasser. Un certain Jean avoua tout leur plan, sauf l'emplacement de l'entrée de la grotte dans laquelle les prisonniers étaient emmenés.
Gilles avait presque perdu espoir quand Petit-Loup lui annonça que cela faisait plus d'une semaine que les enfants avait disparu.
L'entrée de la grotte n'était pas connue des prisonniers et leur seule piste n'était pas très concluante. Gilles s'en voulait tellement surtout pour son fils qui était sans doute mort à l'heure qu'il était. Un blessé dans une bataille, c'était la mort assurée pour lui, mais il l'imaginait continuant de protéger son cousin au péril de sa vie. Ce geste était un geste de grande noblesse ainsi que d'une grand bonté qui ravissait son père. Il s'en voulut énormément de ne pas avoir montré à ces deux gamins à quel point il était fier d'eux. Ils étaient complémentaires et faisaient la fierté de leur famille.
Petit-Loup mit sa main sur l'épaule de son meilleur ami. Gilles était tout seul dans ce château sans l'aide de son frère, car ne voulant pas l'inquiéter, il ne l'avait prévenu . Il avait demandé de l'aide dans la plus grande discrétion à ses vassaux, ainsi qu'à ses amis. A ce moment, Fanny, avec sa petite-fille dans ses bras, vint les voir et les deux lui firent un câlin essayant de le rassurer. Il fallait toujours retrouver Pierre. Gilles voulait croire que son fils était toujours en vie mais personne n'y croyait sincèrement, les chances que sa blessure l'ai tué était bien grande.
Ils avaient été jeté dans un trou sans ménagement, pour le plus grand bonheur de Jean qui ne savait pas combien de temps il aurait pu tenir avec son épaule en sang. Ils n'avaient marché que quelques heures, mais qui leur avait semblé une éternité. Pierre le laissa se poser quelques minutes avant soigner son épaule du mieux qu'il pouvait. Il déchira la tunique de son cousin et le bas de le bas de la sienne. Sa mère serait folle de rage, mais il préférait affronter sa mère en furie plutôt que de perdre son cousin. Il n'aurait jamais cru qu'il arriverait à aimer son cousin, la personne la plus arrogante que leur royaume puisse avoir, pourtant il l'avait protéger et il l'avait rassuré quand ils s'étaient fait prendre. Il ne semblait pas aussi stupide qu'il aurait pu penser. Il finit par lui faire un bandage assez serré pour que la plaie ne puisse pas continuer de saigner.
Les heures passaient et Pierre s'inquiétait de plus en plus, car au dehors de leur geôle l'avenir s'annonçait peu tranquille et l'état de Jean s'aggravait. Il avait perdu beaucoup de sang et il aurait fallu recoudre, ce qui, sans un fil ni aiguille s'avérait impossible, sans compter que son cousin commençait à avoir de la fièvre.
Pierre pria le seigneur de l'aider comme à chaque fois qu'il était dans une impasse, mais là il faudrait un miracle pour s'en sortir. Il soupira un pardon à son cousin qui devait souffrir le martyr avec son bras. Soudain, la porte s'ouvrit sur un monstre qui, sans doute, ne leur voulait pas que du bien. Pierre frissonna de peur avant de se mettre devant son cousin fiévreux.
Fini? n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez
