Disclaimer : Les personnages de la série 9-1-1 ne m'appartiennent pas !
Hey,
Deuxième partie ! Enjoy *-*
Buck fut réveillé par une main qui lui massait tendrement le cuir chevelu. Il marmonna quelque chose d'incompréhensible.
« On se réveille, marmotte ! » fit la voix d'Eddie. « On a une longue garde qui nous attend. »
En effet ! Ils allaient enchainer une garde de vingt-quatre heures, avant d'avoir une journée de repos puis de poursuivre avec deux journées de douze et seize heures.
« Je sais ! » grommela Buck.
Il fallut cinq minutes pour que Buck émerge enfin, et Eddie ne perdit pas une minute pour l'emmener dans la salle de bain. Ils se douchèrent, se brossèrent les dents, et s'habillèrent. Heureusement pour lui, Buck avait des vêtements à lui dans la chambre d'Eddie. Sans faire de bruit, parce qu'il n'était que cinq heures et demi du matin, les deux hommes allèrent dans la chambre de Christopher, qui s'étira sans se réveiller alors qu'Eddie passait délicatement ses doigts dans ses courtes boucles.
« Mijo* ! » chuchota Eddie tout bas. « Je dois aller travailler. On ne se verra que demain matin alors, tu seras sage avec Carla, et à l'école. D'accord ? »
Christopher hocha la tête, puis, gardant les yeux fermés il leva les bras et Eddie resta une bonne minute à le garder contre lui avant de laisser la place à Buck.
« Bucky ! » souffla Christopher tout en souriant.
« Rendors-toi ! » chuchota Buck. « Je serai là demain matin. »
Il lui fit cette promesse, car il savait qu'Eddie n'accepterait rien d'autre. Carla était entrée sans faire de bruit, et arqua un sourcil sans rien dire pour autant lorsqu'elle vit Eddie entrelacer ses doigts avec ceux de Buck. Dans la voiture, assis sur le siège passager, le jeune homme ne parla pas. S'arrêtant à un feu rouge, Eddie tendit la main pour attraper celle de son copain.
« Ça va ? »
« Hum ? Oui, ça va. » dit Buck. « Je repensais juste à ce que tu m'as dit ce week-end. Que tout le monde s'attende à ce qu'on se mette ensemble. Je n'aurais jamais cru que ta grand-mère et ta tante parieraient, et que Christopher le prenne aussi bien. Surtout que tu n'es pas gay, ni bi ni… »
« Je me fous des étiquettes, Buck. » Le feu repassa au vert. « Je suis tombé raide dingue de toi sans que je m'y attende, c'est comme ça. »
Cinq minutes plus tard, il se gara devant l'immeuble de Buck. Ils montèrent ensemble, et le jeune mexicain attendit patiemment qu'il se change dans son uniforme, qu'Eddie avait enfilé chez lui.
« Prépare un sac ! » le prévint Eddie.
« Pour combien de temps ? » demanda Buck, en apparaissant en haut de la mezzanine.
« Ça ne me dérangerait pas si tu vidais tous tes meubles. » dit Eddie, en haussant les épaules.
Buck leva les yeux au ciel et prépara un sac pour plusieurs jours, au cas où, avant de rejoindre Eddie, le dos appuyé contre le comptoir de la cuisine.
« T'es si impatient que ça de m'avoir constamment avec toi ? » demanda Buck.
« Tu es constamment avec moi. » répliqua Eddie, qui l'attrapa et le coinça entre ses jambes. « Et j'adore ça. Tu n'as pas idée de tout ce que tu m'apportes, Evan. »
Ce dernier frissonna. Entendre Eddie l'appeler Evan avait un côté très excitant.
« J'ai besoin de toi. Christopher a besoin de toi. » continua Eddie. « Si tu as besoin d'y réfléchir, d'accord, je te laisserais du temps. »
« Est-ce que tu pourrais patienter jusqu'à ce que mon bail se termine ? » demanda Buck.
« Dans combien de temps ? » voulut savoir Eddie, l'espoir se lisant dans ses yeux.
« Dans trois mois ! » répondit Buck. « Rien ne m'empêchera de passer quelques nuits chez toi, mais pas tout le temps. On aura besoin de se reposer, toi comme moi. C'est vrai qu'on a fait que dormir cette nuit, mais si je n'avais pas été aussi nerveux, tu m'aurais chauffé et je ne t'aurais pas arrêté. »
« J'ai compris ! » Eddie prit son visage entre ses mains et l'embrassa. « Ok, on ne dormira pas toutes les nuits ensemble, mais chaque fois que Christopher sera chez un copain, avec ma tante ou ma grand-mère, ce sera non-négociable. Tu viendras chez moi, ou je viendrais ici. »
« Deal ! »
Ils s'embrassèrent, Eddie prenant vite le contrôle du baiser.
Caserne 118 !
En arrivant à la caserne, ils allèrent dans les vestiaires pour déposer leurs affaires.
« On passera à l'appart demain matin, pour que je puisse prendre ma Jeep. » dit Buck. « Et non, tu ne discutes pas ! »
Eddie regarda autour de lui, puis une fois rassuré qu'il n'y avait personne dans les environs, il s'approcha de Buck, se collant dans son dos et lui murmura :
« Quand tu me parles comme, j'ai envie de te donner la fessée ! »
« Eddie ! » grogna Buck, qui sentit son sexe réagir.
« Allez, Bobby doit être en train de préparer le petit-déjeuner. » dit Eddie, un sourire satisfait. « Et je meurs de faim. »
Ils montèrent au loft, accueillis par une odeur de café et de bacon, en plus d'autres choses.
« Il ne manquait plus que vous deux. » dit Hen, qui mettait la table avec Chimney. « Vous vous êtes réveillés en retard ? »
« Non, on a dû aller chez Buck pour qu'il se change. » expliqua Eddie, en allant directement à la cafetière.
Il avait vraiment besoin de caféine. Buck alla aider Bobby à terminer la préparation du petit-déjeuner.
« Vous avez passé le week-end… ensemble ? » s'étonna Chimney.
« Et ça te surprend parce que… » voulut savoir Eddie.
« Eddie a raison, Chimney. » dit Hen. « Tu sais bien qu'ils sont inséparables. »
« Mais ils ne trouveront jamais de copines s'ils passent tout leur temps ensemble. » dit Chimney.
A cette mention, Buck et Eddie échangèrent un regard et un sourire en coin complices, ce que remarqua Hen. Elle ne dit rien pendant un moment, et pendant toute la durée du petit-déjeuner, elle les observa, assis l'un à côté de l'autre, à écouter Bobby parler du week-end qu'il avait passé avec Athena et les enfants.
« Et vous alors, qu'est-ce que vous avez fait de votre week-end ? » leur demanda le Capitaine.
« Pas grand-chose. » dit Eddie en haussant les épaules. « Mais hier on est allé déjeuner chez Abuela, ensuite on a emmené Christopher se promener. »
« J'entends beaucoup de on là-dedans. » dit Chimney. « Vous me désespérez. »
« Pourquoi ? » demanda Eddie.
« Hen est ma meilleure amie et je ne passe pas tout mon temps avec elle. » dit Chimney. « Alors à moins que vous ne nous disiez que vous êtes en couple… »
« Bah, c'est le cas. » dit Eddie.
Buck se sentit rougir devant le silence qui s'installa autour de la table.
« Ne faites pas les choqués. » railla Eddie. « Vous devez vous y attendre. »
« On l'espérait c'est vrai, mais on n'était pas sûr. » dit Bobby.
« Est-ce que tu nous fais ton coming-out ou… » dit Chimney, mais Eddie le coupa.
« Non, ce n'est pas ça. Je n'ai jamais été attiré par les garçons de toute ma vie, jusqu'à Buck. Et même quand j'ai compris qu'il m'attirait, je n'ai ressenti aucune attraction envers un autre mec. C'est seulement Buck. »
Il leur laissa le temps d'intégrer l'information, et but une gorgée de café tout en posant son autre main sur la cuisse de Buck sous la table.
« Je suis contente pour vous. » finit par dire Hen. « Et on n'est pas obligé de mettre une étiquette sur la sexualité d'Eddie. On peut être 100% hétéro mais finir par développer des sentiments pour une personne du même sexe sans être forcément gay. »
« Merci, Hen ! » dit Eddie en levant sa tasse de café.
Puis, son regard se porta sur Bobby.
« Tu vas nous changer d'équipe ? »
« Ai-je une raison de le faire ? » demanda le Capitaine.
« Non ! »
« Aucune ! »
« Bien ! » dit Bobby. « Restez professionnels, et tout ira bien. On remplira la paperasse demain matin à la fin de notre garde. »
« Ou on peut le faire tout de suite. » proposa Buck.
Mais l'alarme retentit.
« Ou plus tard ! » dit Eddie.
Le groupe se leva et descendit au camion.
Ils furent appelés sur un accident de voiture. Une femme d'une trentaine d'années s'était endormie au volant de son véhicule et avait percuté un poteau. Heureusement pour elle, l'airbag s'était déployé et lui avait évité de plus graves blessures.
« Le pouls est lent, mais elle est en vie. » leur apprit Eddie, qui examinait la victime après que Buck eut ouvert la portière avec un pied de biche.
Chimney et Hen prirent le relai, posant un collier cervical à la jeune femme qui revint à elle. Elle fut allongée avec précaution sur un brancard, et mise dans l'ambulance que conduisait Hen. Chimney resta à l'arrière avec la victime.
« On nettoie et on remballe ! » dit Bobby à ses pompiers.
De retour à la caserne, Buck et Eddie vérifièrent l'état du matériel qu'ils avaient utilisé, puis suivirent Bobby dans le bureau et remplirent les papiers pour les ressources humaines et informer que deux pompiers de la 118 avaient débuté une relation amoureuse. Une fois les papiers signés, Buck reposa le stylo et ne put s'empêcher d'angoisser.
« Ça va, Buck ? » demanda Bobby.
« Oui euh, et si le Département décidait quand même de nous séparer, Eddie et moi ? » demanda Buck.
« Vous n'êtes pas le premier couple de pompiers à se former et à bosser dans la même équipe. » le rassura Bobby. « Et tant que vous restez professionnels, il n'y a aucune raison pour que qui que ce soit demande à ce que l'un de vous soit transféré. Le Chef va sans doute me demander de vous surveiller pour s'assurer que votre vie privée n'empiète pas sur votre travail, mais je vous connais assez pour savoir que ce ne sera pas le cas. Allez, sortez de mon bureau ! »
Eddie entraîna Buck dans les douches pour les isoler, et le plaqua contre un mur pour l'embrasser. Buck se sentit soudain beaucoup mieux, et lui rendit le baiser.
« Tout ira bien. » dit Eddie contre ses lèvres, qu'il mordilla. « Personne ne me forcera à aller dans une autre caserne. Je ne veux travailler avec personne d'autre que toi. Je n'ai confiance en personne pour me garder en vie, à part toi. »
Buck encercla sa taille, et Eddie son cou, bien qu'il soit obligé de se mettre un peu sur la pointe des pieds, mais Buck inversa leur place.
« Tu devrais peut-être mettre des talons. » le taquina Buck.
« On ne se moque pas. » le prévint Eddie, un sourire en coin.
« On devrait retourner avec les autres. » dit Buck.
« Ouais, tu as raison. » acquiesça Eddie. « Mais avant, viens par-là ! »
Il l'attira pour un nouveau baiser langoureux, prenant le temps de goûter sa bouche, et de s'imprégner du contact de ses mains sur lui.
A la moitié de leur garde, Buck reçut un coup de fil de sa sœur, qui avait appris par Chimney son histoire naissante avec Eddie. Il alla s'isoler dans les dortoirs et s'asseya sur son lit avant de reprendre la conversation.
« Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit moi-même. Je comptais t'appeler mais… »
« Je sais, vous avez été appelé plusieurs fois. Je ne t'en veux pas. »
En effet, après l'accident de voiture de la matinée, l'équipe avait été appelé sur plusieurs interventions médicales dont une overdose, ainsi que sur une personne coincée sous un énorme parpaing sur un chantier.
« Ah non ? »
« Bien sûr que non. Je te mentirais par contre si je te disais que je n'avais pas un petit espoir que ton petit coup de cœur pour Eddie soit réciproque. Ça se voit tellement à la façon dont il te regarde. »
« Ouais, sauf pour moi ! »
« C'est ton meilleur ami, tu ne pouvais imaginer qu'un type hétéro comme Eddie puisse ressentir quelque chose de plus pour toi. Mais c'est le cas et je suis très heureuse pour toi. Et pour lui, mais dis-lui bien que ça ne m'empêchera pas de le démolir s'il te fait souffrir. »
« Je transmettrais le message. » pouffa Buck.
Eddie entra dans les dortoirs au même moment, et vint s'assoir à côté de lui.
« Je dois retourner travailler. Sois prudent, Buck. »
« Promis ! »
Il raccrocha, et se laissa aller contre Eddie, qui avait passé un bras autour de ses épaules.
« Maddie t'en veut de ne pas lui avoir dit toi-même, pour nous ? »
« Non ! » dit Buck. « Elle est très contente pour nous, et elle veut que tu saches qu'elle te démolira si tu me fais du mal. »
« C'est noté ! » sourit Eddie.
« Tu m'as dit que tout le monde s'attendait à ce qu'on se mette ensemble, mais ils avaient l'air surpris quand tu le leur as dit. » nota Buck.
« Sans doute qu'ils espéraient sans y croire. » Eddie l'embrassa sur la tempe. « Sans compter que je suis hétéro, mais que je t'aime toi. Ça peut prêter à confusion. »
« Ouais ! » soupira Buck.
« Du moins, ça sera le cas pour mes parents. »
« Quand comptes-tu leur dire ? » demanda Buck.
« Oh, je ne suis pas pressé. » dit Eddie. « Je n'ai pas envie de les entendre râler au téléphone, ni même la prochaine fois qu'ils viendront me voir à l'improviste. »
« Je te protègerais. » dit Buck, avant de se lever du lit. « Allez, on va faire un peu de muscu. J'ai envie de te voir transpirer. »
Et il eut beaucoup de mal à garder son désir sous contrôle lorsqu'Eddie passa cinq minutes, sous sa supervision, allongé sur le banc et à soulever plus de soixante kilos répartis de chaque côté de la barre. Ils échangèrent leur place, puis, passèrent au sac de frappe avant d'aller dans les douches.
« N'y pense même pas ! » le prévint Buck. « Professionnels, tu te rappelles ? »
« T'es devenu bien trop sage. » le charria Eddie.
Ils prirent leur douche séparément, mais dans deux cabines côte à côte, et en sortirent en même temps, la taille drapée d'une serviette.
« On se retient, Diaz ! » dit Buck.
Et ce ne fut pas facile pour Eddie, mais il ne tenta aucunement d'attirer Buck et de défaire sa serviette pour le prendre au beau milieu des douches. Ce n'est que partie remise, se dit-il. Dès qu'ils seraient rentrés à la maison à la fin de leur garde, et une fois que Christopher sera parti pour l'école avec Carla, il s'enfermerait à double-tour et se jetterait sur Buck dans la seconde.
…
« Papa ! » s'écria Christopher, en entrant dans la cuisine. « Bucky ! »
Eddie s'agenouilla et prit son fils dans ses bras.
« Bonjour, mon garçon. Tu as bien dormi ? »
« Oui ! »
« Tu as été sage avec Carla ? »
« Oui ! »
« C'est bien, mon grand ! » sourit Eddie.
« Qui a faim ? » demanda Buck, qui déposa une immense pile de pancakes sur la table.
« Moi ! » dit Christopher en levant la main.
Il s'avança vers Buck et quémanda un câlin que le jeune homme fut enclin à lui accorder. Ils prirent leur petit-déjeuner – Carla compris – tout en écoutant Christopher leur raconter sa journée d'école de la veille.
« Tu as tout ce qu'il te faut ? » demanda Eddie, qui attendait devant la porte. « Tes devoirs sont faits ? »
« Oui, papa ! »
« Super ! » Eddie l'embrassa sur le front. « Buck et moi viendrons te chercher à l'école, tout à l'heure ! »
« D'accord ! A tout à l'heure, Bucky ! »
« Passe une bonne journée, Chris. » répondit Buck, qui retourna à la cuisine pour finir de nettoyer.
Avant de suivre Christopher, qui s'était arrêté sur le haut des marches du petit perron, Carla se tourna vers Eddie.
« Il était temps ! » dit-elle simplement.
Le faisant rire. Il attendit que la voiture de Carla s'éloigne avant de faire ce qu'il s'était promis la veille. Il ferma la porte à double-tour, et alla retrouver Buck dans la cuisine, qui avait terminé de nettoyer et de ranger. Il l'attrapa par le t-shirt et plaqua sa bouche contre la sienne avec une telle faim que Buck se cogna contre le plan de travail.
« Hum, Eddie… »
« On est tout seul. » lui fit-il remarquer. « J'ai trop envie de toi. »
Il souleva le t-shirt et, se baissant, il fit traîner sa langue sur ses abdos. Buck banda aussitôt.
Ils s'embrassent et se déshabillent tout en gagnant la chambre. Buck sent l'impatience d'Eddie, mais il ne l'arrêta pas pour autant. Lui aussi, il en a envie. Besoin. Nus, ils tombent sur le lit, les bras et jambes emmêlés. Leur sexe, se touchant l'un l'autre, leur envoie une décharge électrique de plaisir qui leur parcoure le corps tout entier. Eddie est dur comme le roc. Se redressant, il tourne Buck sur le ventre, prend le tube de lubrifiant dans le tiroir de sa table de nuit et s'en verse sur les doigts. Il caresse du bout de l'index l'anus de Buck, lui arrachant un gémissement. Eddie sourit, et insère un doigt, puis un second, et un troisième.
« Eddie… »
Buck le supplie. Il ne veut pas de ses doigts en lui. Il veut plus. Il a besoin de plus.
« Je suis prêt Eddie, putain ! »
Il souffle de soulagement lorsque les doigts se retirent de son cul. Eddie met un préservatif, et n'entre que le bout de son sexe en lui.
« Relève-toi un peu plus ! »
Buck se redresse jusqu'à se mettre à quatre pattes. Eddie durcit davantage, et sent un frisson lui parcourir l'échine. Il ne résiste pas, et claque bruyamment les fesses de Buck l'une après l'autre.
« Arrête de jouer, merde Ed… AH ! »
Il ouvrit les yeux en entendant la sonnerie d'un téléphone. Putain, qui pouvait bien l'appeler ? Merde, ce n'était pas le sien. Derrière lui, Eddie grommela un juron en espagnol avant de tendre le bras et de s'emparer du téléphone.
« Allô ?... Mama, non j'ai enchaîné une garde de vingt-quatre heures… »
Buck se figea en comprenant que l'appel était de la mère d'Eddie.
« Je te rappellerais plus tard. »
Il raccrocha, et reposa son téléphone sur la table de nuit avant de remettre son bras autour de Buck.
« C'était ta mère ? »
« Chut, rendors-toi et oublie ma mère. » dit Eddie. « Il n'est que onze heures. »
Buck soupira. Il était bien trop tôt. Compte tenu du fait qu'ils ne s'étaient couchés qu'à neuf heures et demi après avoir baisé plusieurs fois. Dans le lit. Sous la douche. Encore dans le lit… A tel point que Buck ressentait un léger étirement. Eddie n'y était pas allé de main morte, mais le jeune homme ne l'avait pas arrêté pour autant.
« Dors ! » gronda Eddie.
« Je n'y arrive pas. » se plaignit Buck.
Eddie s'allongea sur le dos et attira Buck contre lui, et fit courir ses doigts dans ses cheveux. Ça, plus l'écho des battements de son cœur, Buck se détendit et ferma les yeux.
Frais et reposés, ils attendaient côte à côte contre la voiture, devant l'école de Christopher que celui-ci n'en sorte.
« Je suis désolé ! » dit Eddie.
« De quoi ? » demanda Buck.
« J'y suis allé un peu trop fort avec toi ce matin. » grimaça Eddie.
« Tu m'as entendu me plaindre ? » Eddie se mordit la lèvre. Buck sourit. « Alors tout va bien. »
« J'irais plus doucement ce soir. » promit Eddie.
« Depuis quand t'es accro au sexe ? » s'amusa Buck, en chuchotant le mot sexe.
Après tout, ils étaient devant une école.
« Je suis accro à toi. » rectifia Eddie.
Buck levant les yeux au ciel, mais ça n'empêcha pas son cœur de louper un battement. Christopher sortit enfin, et un sourire illumina son visage en les apercevant.
Avant de rentrer, ils firent un détour au supermarché faire des courses, et Buck prépara ensuite le dîner pendant qu'Eddie supervisait les devoirs de Christopher. Ils dînèrent tous les trois, comme une vraie famille, et une fois le petit garçon au lit après que Buck lui ait fait la lecture – à la demande de Chris – le jeune couple se détendit sur le canapé en sirotant une bière devant un programme quelconque.
« Qu'est-ce que ta mère voulait ? » demanda soudain Buck.
Eddie avait rappelé sa mère une demi-heure avant qu'ils ne partent chercher Christopher à l'école.
« Prendre des nouvelles, et savoir si j'avais une femme dans ma vie. » dit Eddie, avant de ricaner. « J'ai dit non, bien sûr. Le choc que ça leur fera quand je leur dirais pour toi. »
« Pourquoi tu ne l'as toujours pas fait ? »
« Parce qu'ils prendraient le premier avion pour venir me faire la morale sur le fait qu'une famille doit être un homme et une femme. » railla Eddie, en faisant la grimace. « Je préfère attendre que tu aies emménagé avant de leur déposer cette bombe. »
« Et s'ils débarquent à l'improviste ? » demanda Buck.
« On avisera ! »
Eddie posa sa bière et embrassa Buck.
« Je t'aime ! »
« Toi, t'as envie de baiser. » sourit Buck, qui reconnut l'étincelle de désir dans le regard d'Eddie.
« Je n'ai pas le droit de te dire que je t'aime ? » s'offusqua Eddie.
« Est-ce que j'aurais le droit de te baiser en retour ? » demanda Buck, le prenant au dépourvu.
« Euh… oui ! »
Eddie était surpris de la question de Buck. Ce dernier n'avait pas une fois, en trois jours, exprimer le souhait de prendre les commandes de leurs ébats. Eddie ne se voilait pas la face, il avait envie de faire cette expérience et de découvrir tout ce que Buck ressentait quand il se fondait en lui.
« Je suis désolé, je ne voulais pas que tu te sentes obligé de faire… »
« Non, j'en ai envie aussi. » le coupa Eddie d'un baiser. « Il n'y a pas de raison que tu sois le seul à… à tout prendre. »
Le jeune homme pouffa.
« Tu me laisses le temps de me préparer ? Je veux qu'on soit juste toi et moi, ce jour-là. »
« On ira à mon appartement. » dit Buck. « Je m'occuperais bien de toi, tu verras. »
« Je te fais confiance. » Eddie l'embrassa. « Je t'aime ! »
« Je t'aime ! » souffla Buck. « Tu veux toujours baiser, je présume ? »
« Oh oui ! »
*Lexique espagnol :
- Mijo : Fils
La dernière partie, demain !
Bisous *-*
Aurélie !
