Disclamer : Rien ne m'appartient

Titre : Dreams and Vows : A Snape and Harry Story

Auteur : fantasystar78

Traducteur : Ange Phoenix

Bêta : Antidote

Résumé : Severus Snape rêva d'un petit garçon dans un placard pendant des semaines avant de réaliser qu'il s'agissait de Harry Potter. Craignant que le garçon ait été enlevé, il enquêta. Ce qu'il découvrit changea sa vie à jamais, mais Snape pourrait-il garder Harry en sécurité ?

Avancée de la fanfiction : 23 chapitres, terminée

Autorisation : J'ai l'autorisation de traduire cette fanfiction


Dreams and Vows : A Snape and Harry Story


Chapitre 2


Il faisait les cent pas. Depuis une douzaine de minutes, Severus Snape faisait les cent pas dans une activité frénétique qui ne prouvait ni sa dignité ni sa maîtrise de soi. Malheureusement pour Severus, il y avait deux choses dans sa vie pour lesquelles ces derniers l'abandonnaient souvent : Lily Evans et James Potter. Comme il aimait Lily avec une passion égale à celle avec laquelle il détestait James, il semblait y avoir un excès de passion en lui lorsque ces deux choses convergeaient dans leur fils, Harry.

« Maintenant, vraiment, Severus, je suis sûr que vous êtes conscient... »

Severus s'arrêta et leva les yeux vers Albus, qui le regardait d'un air entendu. « Je suis resté en dehors de ça, Directeur, pour son bien et le mien, mais je sais ce que j'ai vu. »

Se penchant en arrière, Albus croisa ses longs doigts fins et étudia Severus à travers eux. Il y avait presque cent ans entre eux, un fait que Severus se rappelait dans des moments comme celui-ci. Malgré ses boucliers d'occlumentie, c'était comme si Dumbledore pouvait voir en lui.

« Je n'ai pas pu les protéger. » Severus cessa de faire les cent pas. Prononcer ces mots lui faisait mal. Il était dos au vieux sorcier, mais Dumbledore le laissa continuer. « J'ai fait le serment de le protéger, Albus. Ce garçon est tout ce qu'il me reste. Tout ce qu'il me reste d'elle. S'il lui arrivait quelque chose... »

« Vous avez fait ce que vous avez pu. Nous l'avons tous fait. Nous ne pouvions pas prévoir les événements tels qu'ils allaient se dérouler. Vous savez comment étaient les choses il y a huit ans Severus. Cacher le garçon dans le monde moldu était la ligne de conduite la plus prudente. »

Severus se retourna, n'osant pas croiser le regard de son mentor. Il n'y vit pourtant que de l'empathie.

« Ou du moins, nous le saurons bientôt. » dit Dumbledore.

Severus hocha la tête et reprit sa marche. Dumbledore lui avait interdit d'aller vérifier lui-même la résidence du garçon, craignant probablement qu'il ne fasse sauter la porte et ne fasse irruption chez les moldus au milieu de la nuit. Intérieurement, Severus éprouvait un plaisir pervers à effrayer Petunia Dursley, mais il attendrait. Quand il s'agissait de Potter, il suivait les ordres. Il l'avait toujours fait.

Peu de temps après que les pas aient repris, une forme argentée fit irruption dans la pièce pour se percher à l'oreille de Dumbledore. Severus grogna ; bien sûr, il ne connaîtrait pas le contenu du message. Il resta debout, attendant que le vieux sorcier lui dise ce qu'il voulait et quand il le voulait. Après avoir envoyé son propre patronus, Dumbledore se tourna vers Severus. « Il semble que le garçon soit toujours dans la maison. Du moins, il n'a pas été enlevé par la force. »

« Quand est-ce que quelqu'un l'a vu pour la dernière fois ? »

Dumbledore approuva de la tête. « Arabella va passer chez les Dursley dans la journée pour un prétexte quelconque. Elle s'assurera de voir le garçon de ses propres yeux. »

« Et s'il est là ? »

« Je ne suis pas sûr de comprendre la question, mon cher garçon ? »

Severus résista à l'envie de grogner à nouveau. Il savait que Dumbledore ne pouvait pas être aussi bête. « Ce n'est pas parce que l'enfant est là, sain et sauf, maintenant, qu'il le restera. Ça peut vouloir dire qu'il y a quelque chose de prévu pour l'enlever ! »

« Il est protégé là-bas. »

« Je commence à me demander si c'est le cas. J'étais de votre avis sur ce point, Albus. Mais nous savons tous les deux que les Mangemorts sont seulement entrés dans la clandestinité. Potter a presque dix ans. Vous pensez vraiment qu'il vaut mieux le garder là-bas ? »

« Que voulez-vous que je fasse ? Je tire le meilleur parti du sacrifice de Lily. Tant qu'il reste avec la sœur de Lily, son parent de sang, il est en sécurité. » Malgré la compassion dans sa voix, Dumbledore resta ferme.

« Voilà le problème, Albus ; je sais que quelque chose ne va pas. Dans les rêves... ce n'était pas seulement le fait qu'il ait été enlevé le problème. Où qu'il soit, il y est depuis un certain temps. Il était tellement sous-alimenté... » Tandis que Severus parlait, un sentiment croissant de malaise l'envahissait.

Pourquoi l'enfant était-il si petit ? Peut-être n'était-il pas du tout chez Pétunia. S'il avait été enlevé, pourquoi n'avait-elle rien dit ?

« Severus, je dois vous demander de laisser Arabella s'en occuper pour le moment. Elle est très connue dans le quartier. J'ai promis à Petunia, quand elle a recueilli Harry, que nous n'interviendrions pas. » Dumbeldore semblait se douter que Severus n'était pas convaincu que tout allait bien dans la vie de Harry.

Avec un signe de tête sec, Severus retourna à la cheminée, souhaita bonne nuit au directeur et partit. En retournant dans son bureau, il n'avait pas l'intention de dormir. En tant qu'agent double ayant servi les deux sorciers les plus puissants lors de la dernière guerre, Severus avait l'habitude de risquer sa peau et il était prêt à recommencer. Dumbledore ne serait pas content quand il apprendrait qu'il avait fouiné sans autorisation à Privet Drive, et Severus savait qu'il l'apprendrait. Mais des années d'espionnage avaient également appris à Severus à reconnaître quand quelque chose n'allait pas, et il allait découvrir ce qui se passait vraiment avec le Garçon-Qui-Avait-Survécu.


Et voici le deuxième chapitre, je suis pressée de connaître la suite pour attendre !

Pas vous ?