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STILES STILINSKI, OMÉGA VICTIME...

Titre d'origine : "Word Soup" - Chapitre 8 : "Omega"

Pairing : Alpha Peter Hale / Oméga Stiles Stilinski

Autres personnage : Shérif Stilinski - Talia Hale - Kate Argent

Note de l'auteur : Une fic "Alpha / Bêta / Oméga", qui explore ma fascination permanente pour le manque de consentement inhérent à l'Omégaverse.

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Peter Hale était ivre. Assez ivre pour ne pas remettre en question sa chance. Il aurait pourtant vraiment, vraiment dû. Parce que le poker n'était pas vraiment son jeu de prédilection. Et le poker à enjeux élevés ? Eh bien, Peter ne faisait normalement jamais d'enjeux élevés. Et l'homme assis en face de lui non plus.

John Stilinski. Shérif de la ville. C'était une position de respect, bien sûr, mais pas celle qui venait avec le type de salaire capable de le suivre dans une augmentation continue des enjeux, comme il le faisait pourtant à ce moment-là. Surtout que le gars perdait, pourtant.
Une partie de Peter - la toute petite partie de lui qui était encore sobre - pensait que l'autre gars était peut-être en train de le piéger. Du genre : Stilinski faisait juste semblant de perdre, pour encourager Peter à faire des paris de plus en plus élevés, jusqu'à ce qu'il puisse soudainement retirer le tapis sous lui.

Mais il n'y avait rien dans le rythme cardiaque de l'humain qui indiquait une tromperie...

Peter laissa tomber ses clés de voiture sur la table. « Une Audi. » lâcha-t-il. « Qu'est-ce que vous avez, Stilinski ? »

L'expression de l'homme se durcit pendant un moment, puis il sortit son portefeuille de son jean. Il l'ouvrit et en sortit une photo. Il la posa sur la table, à côté des clés de voiture de Peter.

Peter plissa les yeux. Un garçon pâle, aux cheveux foncés très courts, lui rendit son sourire. « Qu'est-ze que z'est ? »

Le shérif soutint son regard. « Un Oméga. »

Peter éclata de rire. Il était trop ivre pour faire autre chose.

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Quand Peter se réveilla le lendemain matin, la soirée précédente lui revient dans une série d'éclairs douloureusement brillants. Le bar. Le jeu de poker. Putain de merde. Sa voiture.

Il pressa son nez contre la fenêtre, son rythme cardiaque s'accélérant pendant qu'il observait l'endroit vide, dans la rue, où il se garait d'habitude.

Jésus Christ.

Avait-il sérieusement perdu sa voiture dans une foutue partie de poker ? Talia allait le tuer. Merde. Il se tuerait probablement lui-même d'abord, et ça la sauverait des ennuis. Il adorait cette voiture.

Et ensuite, son regard tomba sur sa table de chevet, sur le petit tas de pièces de monnaie qui s'y trouvait. Avec ses clés de voiture jetées par-dessus.
Bien. Il n'avait donc pas perdu la voiture. Et il n'avait pas non plus été assez crétin pour la ramener à la maison dans cet état...

À côté des clés se trouvait une toute petite photographie, juste la bonne taille pour un portefeuille.

La sensation de nausée dans l'estomac de Peter n'eut plus rien à voir avec sa gueule de bois.

Un Oméga.

Il avait gagné un Oméga.

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Peter se mit au travail en retard. Quatre heures de retard, mais qui les comptait ?

« Peter ! » dit Talia en se penchant à la porte de son bureau. « Mon bureau, maintenant. »

Talia les comptait, apparemment.

Peter soupira et la suivit jusqu'à son bureau. C'était juste au bout du même couloir. Celui de Talia avait une vue légèrement meilleure. Normal : elle était la PDG de Hale Publishing, tandis que Peter était rédacteur en chef des acquisitions. Cela leur convenait mieux à tous les deux : Talia détestait traiter avec les auteurs, et Peter détestait traiter avec les chiffres.

Talia s'assit derrière son bureau, et Peter soupira et s'affala sur un fauteuil en face. Talia poussa une pile de papiers vers lui.

« Tu peux expliquer cela ? Un coursier l'a déposé ce matin. »

Cela, c'était beaucoup plus de mots que ceux que Peter se sentait prêt à affronter avec sa gueule de bois, et est-ce qu'il faisait toujours aussi brillant à midi ?
Mais il cligna des yeux sur la paperasse assez longtemps pour lire l'en-tête de la première page : Département d'Enregistrement des Omégas (DEO).

« Drôle d'histoire. » marmonna-t-il.

Talia croisa les bras sur sa poitrine. « J'en doute fort, Peter. »

« Pour être honnête, j'étais incroyablement ivre. »

Talia plissa les yeux vers lui. « Prends le reste de la journée. Ne reviens pas tant que tu n'as pas réglé ce problème. »

Peter se demanda si régler le problème était la même chose que rentrer à la maison et aller se coucher.

Probablement pas.

Il rassembla ses papiers, et sortit à nouveau du bureau.

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Trois tasses de café et une assiette de bacon plus tard, le cerveau de Peter était plus ou moins en ligne à nouveau. Il s'était assis dans un café en face du Département du Shérif de Beacon Hills, et il parcourait le tas de paperasses.
Au premier rang de ces documents figurait une déclaration solennelle, signée par John Stilinksi et deux foutus témoins, qui confirmait que Peter Hale avait effectivement accepté la responsabilité légale de l'Oméga connu sous le nom de...

Peter plissa les yeux sur le nom. Nan. Nan-nan-nan, ces lettres n'avaient aucun sens.

De l'Oméga...

Peter, un Alpha, avait accepté la responsabilité légale de l'Oméga...

C'était un tas de conneries !

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« J'aimerais voir le Shérif Stilinski. » déclara Peter à l'Adjoint chargé de la réception. « À l'instant. »

« Avez-vous un rendez-vous, Monsieur ? » demanda l'Adjoint.

Peter put à peine retenir un grognement. « Dites-lui que c'est Peter Hale. Son gendre. »

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Ce fut probablement juste la pensée désagréable d'être arrêté qui empêcha Peter d'arracher la gorge du Shérif dans le propre bureau de l'homme. Ou en tout cas de lui donner un coup de poing au visage.

« Hale. » Le shérif n'avait pas du tout l'air d'avoir la gueule de bois. En y réfléchissant bien, Peter ne se souvenait pas si l'homme avait bu autant que lui la nuit dernière. Apparemment, il avait été joué.

« C'est quoi ce bordel ? » demanda Peter, claquant ses papiers sur le bureau.

« Parfaitement légal. » lui répondit Stilinski, toujours aussi calme.

« Parfaitement légal ? » demanda Peter. « Nous verrons ce que mes avocats en disent, d'accord ? »

Le regard de Stilinski se durcit. « Cinq milles. »

« Quoi ? »

« Ce sont toutes mes économies. » déclara Stilinski. « Je vous offre cinq milles dollars pour que vous le preniez. »

« Vous vous foutez de moi ? » Peter ne put retenir un rire incrédule. « Putain, qu'est-ce qui ne va pas avec votre petite salope d'Oméga, si vous avez désespérément besoin de vous en débarrasser ? »

« Ne parlez pas de mon fils comme ça. »

« Comme quoi ? » répondit sèchement Peter. « Comme s'il n'était rien d'autre qu'un trou du cul à remettre au premier ivrogne que vous voyez ? Quel est votre jeu, ici ? »

« Pas un jeu. » répondit le Shérif, et pour la première fois Peter entendit un filet de désespoir dans la voix de l'homme. « Je suis extrêmement sérieux. »

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Certaines conversations ne pouvaient pas se faire sans alcool, et c'était apparemment l'une d'entre elles. Peter laissa Stilinski lui acheter un verre, et ils s'assirent dans une cabine d'un bar.

« Stiles avait treize ans, » dit enfin Stilinski, « quand sa part Oméga s'est dévoilée. Quatorze ans quand il a été surpris après le couvre-feu pour la première fois. »

Peter n'était que vaguement conscient de toutes les règles et réglementations régissant la vie d'un Oméga. Les Omégas étaient rares. Il n'y en avait pas eu un seul né dans la meute Hale depuis au moins deux générations, et les règles pour les loups-garous étaient de toute façon légèrement différentes.
Parce que, bon : qui allait dire à un loup-garou qu'il ne pouvait pas sortir seul après la tombée de la nuit, Oméga ou pas ? Les autorités se contentaient de laisser les loups-garous se contrôler entre eux, tant que cela ne faisait pas de vagues pour la communauté au sens large. Les Omégas humains n'avaient pas cette chance.

« Il avait quinze ans quand il a été envoyé pour la première fois dans un centre de rééducation. » déclara Stilinski, la voix se cassant un peu. « Il est revenu un enfant différent, pendant un moment, mais il n'a pas fallu longtemps avant qu'il n'ait de nouveau des ennuis. Ils ont amené ces classes à son école. Éducation à l'accouplement. Des conneries comme ça. Traiter les enfants comme s'ils n'étaient rien d'autre que... » Il frissonna.

Comme des putes, pensa Peter. Comme des trous.

« Quoi qu'il en soit, il a frappé l'instructeur. Un Alpha. Un connard met ses mains sur mon enfant, et il n'a pas le droit de dire non ? »

Les mains de Stilinski se crispèrent en poings. « Le DEO l'a retiré de ma garde. Ils ont dit que j'étais un parent inapte. Il est dans l'une de leurs installations depuis, et je n'ai aucun putain de recours. Il a dix-huit ans dans une semaine. Dès qu'il est adulte, ils n'ont plus besoin de moi pour lui assigner l'Alpha qu'ils choisissent pour lui. J'ai donc dû en trouver un d'abord. »

Il leva son verre et le vida, faisant une grimace au goût amer, ou peut-être à l'amertume de ses paroles. De sa vie.

« Pourquoi moi ? » demanda Peter. Non pas qu'il ne compatissait pas... mais pourquoi le piéger ?

« Parce que vous êtes le seul loup-garou Alpha non-accouplé de la ville. » dit franchement Stilinski. « Je l'ai mis avec des loups, et il est hors de leur portée. Votre meute a bonne réputation. Vous même n'avez pas d'antécédents criminels. Jésus, j'aimerais pouvoir vous dire que c'est parce que je vous connais, et que je pense que vous seriez bien pour lui. Mais franchement, vous êtes juste la moins mauvaise option à laquelle je puisse penser. »

Peter renifla à cela. Il pouvait au moins apprécier l'honnêteté de l'homme. « Et il y a une raison pour laquelle vous m'avez d'abord soûlé ? »

John fit signe au barman pour un autre verre. « C'était quelque chose que vous auriez envisagé, si vous aviez été sobre? »

« Sûrement pas. »

« Ouais. » dit Stilinski. « C'est ce que je m'étais dit. »

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Le Département d'Enregistrement des Omégas avait un petit bureau à Beacon Hills. Peter et John y arrivèrent à neuf heures précises le lendemain matin. Le téléphone de Peter bourdonnait dans sa poche depuis la veille, mais il l'ignorait. Parce qu'il savait que ce serait Talia de l'autre côté, exigeant de savoir s'il avait réglé cette merde. Et il n'y avait aucun moyen que sa sœur aînée, et Alpha de sa meute, aurait aimé où cela le menait.

Peter avait trente-huit ans et n'était pas accouplé. Elle lui disait depuis des années qu'il devait se trouver quelqu'un. Eh bien, il y était arrivé, n'est-ce pas ? Être soûlé pour gagner un Oméga dans un pari, puis envisager foutrement vrai de le garder...

Le bureau sentait l'air recyclé et quelque chose de vaguement médical. Il y avait une gamine assise dans la zone de réception, ses mains étroitement serrées sur ses genoux, et son regard fixé sur ses chaussures éraflées. Elle n'avait pas l'air d'avoir plus de douze ou treize ans. Ses parents aux visages pierreux étaient assis de chaque côté d'elle. Certainement une Oméga nouvellement dévoilée, pensa Peter, venue pour être vérifiée par les médecins du DEO pour s'en assurer.

Pauvre gosse.

Peter et John remirent finalement les papiers et l'identification à la femme derrière le comptoir.

« Veuillez vous asseoir. » dit-elle. « L'Oméga sera bientôt là. »

Peter pouvait sentir John se hérisser au ton de la femme. Il conduisit l'homme vers les sièges en plastique qui bordaient le mur de la zone de réception. Ils s'assirent, et Peter ignora le bourdonnement de son téléphone.

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Rien de tel qu'une bureaucratie pour transformer un processus simplissime en labyrinthe inutile. Ils parlèrent à trois intervenants différents, avant d'être enfin conduits dans une salle d'attente privée.

Une femme les y rencontra. « Bonjour, je suis le Docteur Argent. Je superviserai la transition de l'Oméga, aujourd'hui. Je pense que vous serez très satisfait de lui. Depuis deux ans qu'il est avec nous, son comportement a été magnifiquement modifié. »

Peter n'avait pas besoin d'être un loup-garou pour capter la soudaine poussée de détresse de John.

La femme ne sembla pas s'en apercevoir. « Maintenant, je sais que vous avez probablement un rituel d'accouplement traditionnel prévu lorsque vous récupérez l'Oméga chez vous, mais dans le cadre de son conditionnement, nous considérons qu'il est nécessaire que vous le revendiquiez avant de quitter les lieux. »

Peter échangea un regard choqué avec John.

Le Docteur Argent rit. « Non, rien de trop intime ! Bien sûr, vous voudrez garder cela pour votre rituel. Nous vous demandons juste de le lier avant de partir, et éventuellement de déposer votre odeur sur lui, de le parfumer ? Vous êtes un loup-garou, n'est-ce pas ? »

« En effet. » dit Peter, ne manquant pas le léger changement de voix de la femme, qui indiquait exactement ce qu'elle en pensait, même si elle croyait bien le déguiser. Salope de Raciste Spéciste !

Le sourire de la femme devint un peu trop serré. « Eh bien, faisons entrer l'Oméga, d'accord ? »

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Le garçon était nu. Il était pâle et maigre. Sa bouche était détendue et ses yeux étaient vitreux. Peter n'avait pas besoin de sentir les médicaments dans son système pour savoir qu'il était drogué jusqu'aux yeux.

Peter ne pouvait pas non plus regarder John quand il prit le collier spécial fourni par le DEO, et l'enroula autour de la gorge pâle du garçon. Quand il prit les chaînes qui en pendaient, et attacha les bras du garçon dans son dos. La peau du gamin était moite. Il ne résistait pas.

« À présent, tu es un bon Oméga pour ton Alpha. » déclara le Docteur Argent. « Je ne veux plus rien entendre de mauvais sur toi. »

« Oui, Madame. » marmonna le garçon.

Peter le fit sortir de la pièce.

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« Stiles ? » dit John dans la voiture. « Stiles, fiston, tu m'entends ? »

Le garçon cligna des yeux, ne parvenant pas à se concentrer. « Oui, Monsieur. Comment me voulez-vous, Monsieur ? »

Peter fixa son regard sur la route, pour ne pas voir John s'effondrer.

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Les premiers jours furent l'enfer. John ne voulait pas quitter le côté de son fils, malgré le fait que Stiles ne semblait même pas savoir qui il était. Peter réussit à le faire partir seulement en le menaçant d'appeler ses propres Adjoints, et de le faire arrêter pour intrusion.

« Vous n'avez pas besoin d'être ici. » grogna-t-il. « Vous devez lui laisser un peu de temps pour sortir ces foutus médicaments de son système. Je vous appellerai quand il sera lucide. Rentrez chez vous et dormez un peu, putain. »

Peter mit Stiles dans la chambre d'amis. Et il mit le collier à chaînes dans la poubelle.

Le troisième matin, il se réveilla et découvrit un visage pâle, qui le regardait depuis la porte de sa chambre.

« Hum. » dit Stiles, son odeur aigrie par la peur. « Qui êtes-vous ? »

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Talia était naturellement livide quand elle arriva plus tard ce troisième jour, pour découvrir que l'idée de Peter de régler le désordre avec l'Oméga avait signifié s'enregistrer comme son Alpha, et le ramener chez lui.

Cela ne dura pas. À la seconde où elle remarqua l'expression terrifiée de Stiles, et que Peter lui raconta son histoire, elle se présenta comme l'Alpha Hale, et accueillit Stiles dans la meute.

« Mon Alpha a un Alpha ? » demanda Stiles avec méfiance.

« Chez les loups-garous, mon cœur. » lui répondit Peter. « Alpha fait référence à la classification par sexe, mais aussi au rang dans la meute. Dans les rangs des loups-garous, je suis en fait un Bêta. Mais en termes de classification par sexe, je suis un Alpha. »

« Et qu'est-ce que je suis ? » demanda encore Stiles.

« Dans la meute, tu es un Bêta. » lui déclara Talia.

Stiles se mit à rire, un rire clair et presque hystérique. « Oh mon Dieu ! J'ai toujours voulu être un Bêta ! Attendez que je le dise à mon père ! »

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Ce n'était pas parfait. Peter ne vivait avec personne depuis des années, et il voulait parfois foutrement avoir juste de l'espace. Et Stiles avait du mal à surmonter les conneries dont on lui avait rebattu les oreilles au centre de rééducation, durant les deux précédentes années.

Une fois, alors qu'il avait crié sur Peter à propos d'une émission télé stupide qu'ils regardaient, il avait eu une crise de panique, soudain terrifié à l'idée que Peter allait le punir. Il avait fallu des heures à celui-ci pour le convaincre qu'il ne se souciait vraiment pas de savoir si Stiles voulait regarder différentes émissions télé, et s'il pensait que celles de Peter étaient stupides. Qu'il était autorisé à avoir une opinion différente, et qu'eux deux étaient autorisés à discuter de choses stupides. Ils étaient autorisés à discuter de tout et de n'importe quoi.

Certains jours, c'était comme un pas en avant et deux pas en arrière...

D'autres jours, Stiles se pelotonnait à côté de Peter sur le canapé, comme s'il était chez lui. Ces jours commencèrent progressivement à être plus nombreux que les autres, jusqu'à ce que Peter ne puisse pas imaginer une vie sans Stiles.

Irritant, exaspérant Stiles. Bon sang, Peter n'était pas non plus un premier prix, pas vrai ? Mais quoi que ce soit entre eux, cela fonctionnait d'une manière ou d'une autre.

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Quatre mois après que Stiles soit venu vivre avec lui, ils eurent une cérémonie traditionnelle d'accouplement. Sans le collier à chaînes traditionnel, parce que merde ! Peter ne voulait pas d'un petit Oméga docile. Où était le plaisir, là-dedans ?

Stiles migra dans la chambre de Peter et dans son lit, et même si la chambre d'amis était toujours là au cas où il en aurait besoin, il n'y retourna pas.

Pour leur premier anniversaire, Peter offrit un chiot à Stiles.

John offrit à Peter une bouteille de scotch infusé à l'aconit, de vingt ans d'âge.

« Je pensais que vous pourriez l'ouvrir, et que nous pourrions jouer quelques mains de poker. » suggéra-t-il.

Peter haussa les sourcils. « Pas d'offense, John, mais plus jamais je ne me saoule et je ne joue avec vous. »

Depuis le canapé, Stiles gloussa de rire.

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Note de la traductrice :

Voici donc la première histoire Omégaverse de ce triptyque, celle l'Oméga Stiles a été forcé de se plier, au point d'avoir failli disparaître...

Dans les deux histoires suivantes, il va beaucoup plus ressembler à lui-même !

À la prochaine fois !

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