à la recherche du Seigneur du Temps

Chapitre 2

J'entrais dans le hall. Je me dirigeais vers les escaliers quand j'entendis derrière moi la voix de Janny.

" Vous êtes enfin là.

Votre don d'observation est excellent…dis-je d'un ton sarcastique. Nous ne devions pas déjeuner dans votre chambre ?

Si si, je devais juste demander quelques à la réception.

Allez dans ma chambre je vous y rejoins, voilà la clé.

Très bien, je vous y attendrais."

Je pris la clé et partis dans les escalier pour monter jusqu'au second étage. Quand je sortis de l'escalier, je me tournai vers la chambre 230 puis l'atteint. Je fis entrer la clé dans la serrure et la fit tourner. Un grincement se fit entendre venant d'une porte d'un peu plus loin. Un homme sortit de la chambre qui fut fermé par la porte grinçante. Je n'y fit pas plus attention que cet homme qui de toute évidence fut en plein adultère comme le montrait son alliance qui était dans sa poche et non à son doigt où l'on pouvait voir la trace de l'emplacement de l'anneau qui était plus décoloré que le reste de son doigt. Son pas était rapide; comme celui de tout Homme essayant de fuir ses erreurs.

J'ouvris la porte et vis ce grand salon richement décoré pour l'époque. Dans le fond de la pièce de portes vitrées menaient à un petit balcon, à droite de la porte de il y avait un long miroir qui longeait le mur, sous lequel se trouvait une commode en chêne ornée de dorure. Il y avait deux autres portes, à la droite de ce grand salon, une qui menait peut être à la chambre à coucher et l'autre à une salle de bain. En face de ces dernières il y avait un bureau, ouvert, sur laquelle il y avait un papier tamponné du sceau de l'hôtel, avec l'adresse et le numéro de téléphone. Près de ce papier il y avait un encrier avec une plume. "Bien peu chère comme matériel d'écriture pour une chambre si luxueuse" pensais-je. Au milieu du salon il y avait une table auprès de lequel se situait le chariot du room-service et deux chaises. Sur ce chariot, il y avait quelque nourriture typique de cette planète. J'entendis des pas derrière moi court et léger.

"J'ai prit la liberté de commander quelques mets et comme je ne savais pas ce que vous aimiez j'ai pris un peu de tout. fit la voix douce et légère de Janny; Puis-je prendre votre manteau ?

Vous avez bien fait; oui bien évidemment. fis-je en me défaisant de mon manteau.

C'est un Colt ?

Non un Smith & Wesson.

Je ne savais pas qu'il y en avait en 1946… fit elle avec un large sourire

c'est comme les cocktail personne n'y fait attention… lui répondis-je avec un aussi large sourire

Allez y prenez ce que vous voulez; elle passa devant moi. Venez manger avec moi. elle fit un signe de la main en direction d'une des deux chaises.

C'est pour ça que j'ai accepter de venir, pour que nous discutions encore un peu et surtout de votre affaire. Mais avant j'aimerais vous parler de quelque chose que j'ai reçu récemment, une lettre pour être plus précis. Elle était sur ma table basse hier soir. je ne l'ais ouverte que ce matin lorsque j'ai reçu votre appel.

Et que disait-elle ?

Vous ne savez pas ?

Comment pourrais-je le savoir ?

Tenez lisez la. dis-je en lui donnant l'enveloppe.

Je n'y comprend rien.

Moi non plus. Mais je vais suivre ce conseil pour savoir qui à sus que vous étiez avec moi, que vous aviez une affaire et qui connais mon adresse.

Votre adresse ?

Oui, elle est connus seulement de la police; mais passons, reprenons votre affaire.

Bien ! J'ai déjà commencer à faire quelques recherches et j'ai découverts qu'il était partout, il intervient à toutes les époques de cette planète. Regardez; elle me tendit un livre; Comme vous pouvez le voir dans cette gravure représentant le pharaon Ramsès II et son royaume, un "petit" anachronisme ne vous saute-il pas aux yeux ? Ou dans ce tableau de la renaissance ? ou encore dans cette photographie de la mort de Kennedy ?

Sur toutes il y as cette boîte bleu et, si ma mémoire est bonne, elle est à lui.

Vous aussi vous pensez que c'est lui ?

Non je ne le pense pas, je le sais.

Comment ?

Cette petite boîte bleu est son vaisseau, son TARDIS. dit-je en prenant une tranche de jambon de Bayonne. Sur Gallifrey il était connu que ce TARDIS était celui dans lequel le Docteur avait été exilé il y as bien des années.

Son quoi ?

Son TARDIS, un vaisseau qui permet d'aller d'un bout à l'autre de l'univers.

Et comment ça marche ?

Donc vous devriez le savoir non ? Bon je vais vous expliquer, fis-je. Un TARDIS est un moyen de transport tel une voitures qui vous permet d'aller d'un point A à un point B sauf que ce véhicule est infiniment plus complexe qu'une simple voiture et qu'il permet d'aller n'importe où dans l'espace et le temps. On peut le considérer comme étant un lieu dans un autre dimension qui permet d'aller là où on veut quand on veut.

Mais si vous avez une de ses machines extraordinaire, nous ne pourrions pas le retrouver dans un endroit où il est déjà aller ?

Non il ne faut pas le croiser dans un événement trop important de sa vie, ni le trouver avant votre naissance, il faut donc trouver le bon moment. Sinon le paradoxe sera beaucoup trop important et pourrait affecter toute la causalité et finirai par fracturer le temps puis l'espace d'un bout à l'autre de l'univers, et du suivant; tout en pressant le futur et le passé l'un contre l'autre.

C'est donc impossible. Fit-elle en prenant un œuf au plat et deux tranche de bacon.

Non il faut juste trouver un archéologue, mais un archéologue spécialisé sur le Docteur.

et vous avez déjà une idée en tête je suppose.

Oui, peu de personne le savent mais le Docteur est tombé amoureux, fou amoureux d'une femme. Savez vous de qui je veux parler ?

De ma mère très probablement ?

Oui votre mère, elle était archéologue.

Mais, si nous devons garder les mêmes restrictions pour le retrouver alors elle est morte.

Oh que non ! Comme je l'ai dit, le Docteur en étaient amoureux et il n'aime pas les fin.

Donc elle est toujours en vie ?

Plus ou moins…

Vous allez vous expliquer à la fin

Oui, dès que vous m'aurez plus parler de vous.

Vous êtes impossible mais bon. Je suis né sur Darillium, la planète aux tours chantantes.

Oh.

Pourquoi ?

D'après une prophétie, ou une rumeur, Darillium est la dernière planète où se retrouverais les deux amoureux avant que la femme se meurt.

Donc je suis le dernier fruit de leurs amour.

Oui, enfin c'est ce que je pense et vous êtes un fruit voulant connaître ses racine. Vous voudrez venir enquêter avec moi ?

Oui je préférerait mais pourquoi me demander ça ?

Depuis la destruction de Gallifrey j'ai décidé de vivre seul, reclus de l'univers mais comme vous me demander de rompre ce souhait je ne sais pas si je pourrais voyager seul; mais il faut savoir que si vous venez avec moi il se peut que vous voyez une part de moi sombre et terrifiante.

Ne vous inquiétez pas, je saurais ne pas y faire attention.

Je ne sais si ce sera possible mais très bien, je vous appellerai lorsque j'aurais fini les préparatifs pour le départ en attendant préparez vous aussi à partir. Je vais retourner à mon appartement, merci pour ce repas.

À bientôt Professeur."

Je me leva de ma chaise, mis mon manteau et partis. Je descendis les marches et atteignis le 1er étage où j'entendis une dispute de couple mais je n'y prêtais pas attention et continua à descendre les escaliers et arrivas enfin dans le hall dans lequel je vis l'homme de tout à l'heur accoudé au bar entrain de jouer avec son alliance. "Ah Monsieur s'est fait plaquer" me dit-je légèrement satisfait. Je sorti de l'hôtel marchai vers le tramway. Là je vis passer un véhicule qui ne venait pas de ce siècle puis un garçon; habillé comme une personne de 2018; puis ce fut une femme, puis un homme puis plusieurs dizaines puis ce fut toutes les personnes qui étaient dans la rue ainsi que les moyens de transports. L'air était différents, plus pollué, plus sec, plus mordant, je pouvais le sentir, le soleil ardent du 21é siècle. Je venais de traverser le temps.