Ira est abandonnée car, pour la protéger, sa mère se sépare d'elle mais sans savoir qu'elle sera placée dans un orphelinat où elle passera sept ans de sa vie avant de faire une fugue. C'est durant cette fugue qu'Ira mange un fruit du démon inconnu, dans la forêt proche de la plage, car elle meurt de faim et ne trouve que ça au pied d'un arbre. Sur le coup, elle ne se pose pas de question, mais ce seul et unique fruit ne suffit pas à la rassasier.

Elle en cherche d'autres. Elle décide de retourner en ville pour voler un ou deux marchands, afin de manger. Elle prend une pomme sur un étal et part en courant, mais elle se fait prendre. L'homme lui arrache la pomme des mains et la jette violemment par terre. Alors qu'elle se débat péniblement, un homme s'approche et demande ce qui se passe. Il ajoute "je suis de la marine. Si cette enfant a volé on va la punir." Ira lui dit qu'elle avait juste faim mais l'homme ne voulait rien entendre. A ce moment-là, un deuxième homme l'interpella et tous hurlèrent

- "c'est ...c'est l'amiral Aokiji".

L'amiral se baissa devant Ira, la prit dans ses bras et dit à son officier

- "Tu n'as pas honte, elle a l'air de mourir de faim et de froid". L'homme baissa la tête.

- "Amiral vous n'allez tout de même pas prendre la défense de cette voleuse ? Elle mérite ce qui lui arrive. De toute façon la marine est là pour faire respecter la loi et vous le premier."

- "Ce n'est qu'une enfant affamée. La marine n'est pas obligée de profiter de la faiblesse des autres".

L'officier soupira et partit en bougonnant "ce n'est pas ça qu'on m'a appris".

Pendant ce temps, Ira avait de plus en plus de mal à voir et entendre ; sa tête était comme dans du coton, la faim lui troublait l'esprit. Elle se sentit soulevée et portée. Les bruits confus autour d'elle ne lui permettaient pas de savoir où il l'emmenait.

Aokiji la posa sur un banc et demanda à l'aubergiste d'apporter une assiette et à boire pour deux. Comme Ira n'avait plus la force de manger, il la reprit dans ses bras, l'assit sur ses genoux et commença à la faire manger. Elle avala machinalement et petit à petit reprit ses esprits. Elle regarda autour d'elle et tourna son regard vers l'amiral. "mais tu es qui toi ?"

L'amiral surpris, la reposa en face de lui et lui dit de finir son assiette.

Ira ne se fait pas prier, prend sa fourchette et mange rapidement avant que quelqu'un vienne lui reprendre son assiette.

Elle regarde de temps en temps l'homme qui mange en face d'elle en se posant mille questions. "Que se passera-t-il après, qui est cet homme ; qu'allait-il faire d'elle ?"

Son assiette vide, elle fixe l'homme sans oser lui adresser la parole. L'amiral, sentant son regard, relève la tête et lui dit "pose tes questions".

Ira est surprise, elle baisse la tête et se lance. « Qu'allez-vous faire de moi ? Je peux partir maintenant ? »

Aokiji sourit. "Tu es libre de partir mais pour aller où ?"

- "Je ne sais pas"

- "Tu as bien une maison et une famille ? Les enfants ne restent pas seuls dans les rues."

- "Je n'ai pas de famille et l'orphelinat veut plus de moi. Je peux me débrouiller toute seule, je suis assez grande".

- "L'orphelinat ? Je doute qu'ils jettent les enfants à la rue."

- "Ben si. Quand ils sont assez grands".

- "Tu me sembles bien petite encore pour vivre seule, quel âge as-tu ?"

- "j'ai l'âge de me débrouiller toute seule et de choisir mon avenir. Et à l'orphelinat ce n'était pas possible. Ils choisissent tout pour nous sans entendre notre avis."

- "Je vois ! Depuis combien de temps tu es seule et comment tu t'es nourrie jusqu'ici ?

- "je ne sais pas, je ne compte pas les jours. J'avais faim, j'étais dans la forêt mais les fruits n'ont pas bon goût. Je suis venue en ville pour essayer de trouver de la nourriture mais j'ai volé la pomme et voilà toute l'histoire".

L'amiral sourit "Le fruit que tu as mangé était comment ?"

- "Gros, bizarre et pas bon". J'ai essayé d'en trouver d'autres après celui-là mais il n'y en avait pas.

L'amiral rigole doucement en prenant sa tête dans ses deux mains. "Par où je commence ? Voilà, je pense avec la description que tu m'as donnée que le fruit que tu as mangé est spécial."

- "c'est sûr vu son goût ! C'est spécial"

- "laisse-moi finir. Ces fruits, on les appelle les fruits du démon"

- "Alors je vais me transformer en démon avec des cornes ? Et tout rouge ! C'est trop bien !"

- "Ne m'interromps pas tout le temps petite insolente. Donc ce fruit ne va pas te transformer tout de suite et pas en démon. Dans quelque temps nous verrons qu'elle pouvoir tu auras grâce à ce fruit. Les personnes qui mangent ces fruits deviennent spéciales."

- "Je ne comprends rien à ce que tu dis. Bon je peux partir maintenant ?"

- "Je veux savoir d'abord ce que tu veux faire et où tu veux aller"

- "Je sais que je suis encore jeune pour penser comme ça mais je veux partir pour changer le monde. Je veux combattre les injustices. C'est quoi le mieux, la marine ou les pirates ?"

Aokiji éclate de rire. "A ton avis ? C'est à toi de choisir. La marine défend la loi, les pirates leur liberté". Je te propose quelque chose. Je t'accompagne chez des amis le temps que tu réfléchisses au camp que tu choisiras et à la proposition suivante. Si tu veux une famille, on peut essayer tous les deux d'en fonder une. Je n'ai personne non plus et je me sens parfois très seul. Qu'en penses-tu ? Tu es d'accord pour y réfléchir ?"

Ira le regarde avec des grands yeux. "On peut faire une famille comme ça ? Juste en le décidant ?"

- "Oui. Si tu es d'accord je demanderai des papiers pour qu'on soit une famille".

- "Et où je dois aller avant que tu fasses les papiers ? Je ne retournerai pas à l'orphelinat. C'est qui les gens que tu veux me présenter ?"

- "Ce sont des amis très gentils. Leurs enfants sont déjà grands et ils ont de la place pour toi en attendant que tu puisses habiter chez moi."

- "C'est où chez toi ?"

- "Sur une île, il faut 2 jours en bateau. C'est dans un village tranquille. Il y a un jardinier et sa femme qui s'occupent de la maison quand je suis au travail. Ils habitent la maison et s'occuperont de toi quand je ne serai pas là".

- "Tu fais quoi comme travail ?"

- "Heu ! Je suis souvent en mer"

- "on joue aux devinettes ou c'est un secret ?" Si tu es pirate tu peux me le dire, je ne le répèterai pas. Je sais garder les secrets. Sinon tu ne pourras pas être ma famille".

- "Ne t'inquiète pas, je ne suis pas pirate. Mon travail me permet de t'adopter sans aucun souci, vu ma situation ça devrait aller extrêmement vite ".

"c'est quoi adopter ?"

- "C'est faire une famille. C'est prendre un enfant dans un orphelinat comme toi et lui proposer d'avoir de nouveaux parents".

- "alors c'est vraiment possible ? Moi j'ai toujours cru que personne ne voudrait de moi. Au village tout le monde nous disait que personne ne voulait de nous, que jamais personne ne nous aimerait et qu'on n'aurait jamais de famille"

Ira avait les larmes aux yeux et elles commençaient déjà à couler sur ses joues.

- "Ne t'en fais pas. Je sais trop bien ce que c'est de se sentir rejeté par tous. Mais je te fais une promesse, je ferais tous pour réussir à t'adopter"

Aokiji n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'il se retrouva avec Ira sur les genoux, accrochée à sa chemise en sanglots. Il la serra contre lui tout simplement, tel un père le ferait pour son enfant.

- " alors on y va, et puis je sais déjà la réponse, je suis d'accord, je veux bien être ta fille".

Il se leva en la gardant contre lui, régla le repas et sortit dans la rue. Il fallait organiser la garde de la petite et faire les démarches auprès des autorités pour l'adoption. Comme il ne savait pas le temps que cela prendrait, il se dirigea vers une hostellerie pour réserver une chambre.

Il emmena ensuite la petite chez ses amis à l'autre bout de la ville

- "Bonjour Alice. J'ai besoin d'un service. Est-ce que cela te dérangerait de garder cette petite pendant quelques jours, le temps que je fasse les démarches pour l'emmener avec moi ?"

- "Tu veux faire quoi ?"

- "Je veux adopter cette enfant qui est orpheline et qui a accepté de venir avec moi. Je dois prévenir l'orphelinat et faire toutes les démarches avant de pouvoir retourner chez moi".

- "Si tu es sûr de toi, pas de problème, je la garde avec plaisir. Elle a l'air si mignonne."

- "Ne te fie pas aux apparences, elle est têtue et très indépendante".

- "Arrête de parler de moi comme d'une chaise. Je suis là et je ne suis pas têtue".

Aokiji la posa au sol en souriant et lui demanda d'être sage et de ne pas s'enfuir cette fois. "Je te promets de revenir demain et de te dire comment avancent mes démarches".

- "Bon d'accord mais si demain tu ne viens pas je pars".

Alice proposa à Ira de visiter la maison et de voir sa chambre. "Je suppose que tu n'as pas de vêtements de rechange ?"

- « Non je les ai perdus dans la forêt. »

Alice sortit de la malle quelques vêtements et lui demanda d'aller se laver et se changer dans la pièce d'eau derrière la maison.

Ira prit une douche et se sentit très fatiguée. C'était sûrement toutes les émotions de la journée. Elle retrouva Alice dans la cuisine et demanda si elle pouvait aller se reposer.

Elle s'endormit et ne se réveilla que le lendemain matin avec la bonne odeur du pain cuit. Elle avait dormi toute habillée. Elle se leva et se dirigea vers la bonne odeur. Alice avait préparé un petit-déjeuner qu'elle lui proposa de prendre tranquillement dans la cuisine.

- "J'ai lavé tes affaires tu pourras aussi garder celles que je t'ai données. Il va falloir t'en acheter d'autres avant ton départ". Je verrai cela quand Aokiji reviendra".

Ira alla s'asseoir devant la maison pour attendre. Elle espérait que cet homme avait dit la vérité. Elle s'ennuyait et décida de s'allonger pour regarder les nuages dans le ciel. Elle s'endormit et se réveilla en sursaut quand elle sentit une ombre au-dessus d'elle. "Tu me caches les nuages !"

- "Tu dormais ?"

-"Non je comptais les nuages".

En souriant il la souleva et entra avec elle dans la maison.

- "Alors tu racontes ?"

-"Doucement. J'ai soif et il faut d'abord dire bonjour, la politesse tu connais ?"

- "Bon d'accord bonjour, et alors la suite ?"

Il soupira en pensant au travail que cela allait demander de civiliser cette sauvageonne.

Alice se retourna en souriant et lui offrit à boire. "Je te souhaite bien du plaisir !"

Ira sautilla d'un pied sur l'autre et, n'y tenant plus, posa à nouveau la question "Alors ? Bois vite et raconte".

- "Tu veux que je meure étouffé ?"

-"De toute façon tu vas mourir si tu ne me racontes pas tout de suite".

-"Si tu insistes ! Il faudra aller voir le magistrat demain, tous les deux, pour signer les papiers".

- "Je ne sais pas signer"

-"Bon, nous avons un peu de temps pour apprendre. Demande à Alice du papier et un crayon".

Alice sortit le matériel et lui dit "Il faudra aussi aller lui acheter des vêtements. Tu veux t'en charger ?".

- "Non je te laisse faire tu as besoin de combien ?"

-"Désolée mais je veux bien t'accompagner mais ton rôle de père commence maintenant".

- "Bon, si c'est indispensable".

Ira lui demanda comment elle allait s'appeler ? "Pour signer il faut avoir un nom ?"

- "Tu peux signer juste IRA"

-"Non je veux un nom"

-"Tu auras le même que le mien ou celui que tu portes déjà"

-"Je ne sais pas, je suis juste IRA mais sur ma médaille il y a un nom"

- "Tu peux me la montrer ?" Ira lui tendit sa médaille et il put lire. D. F.

- "Le nom n'est pas complet tu veux que je cherche la suite ou tu prends mon nom pour le moment ?"

-"je prends le tien ce sera moins compliqué"

- "Donc ce sera Ira Aokiji, écris-le comme cela".

Ira apprit très vite à écrire son nom et Alice proposa d'aller faire les courses. Aokiji soupira et les suivit. Ira refusa toutes les robes qu'on lui présenta et choisit des pantalons pratiques et confortables et de simples T-shirts. Alice lui prit également une veste pour le froid et proposa ensuite d'aller acheter des .

Pendant qu'Ira choisissait, Alice demanda à son ami pourquoi il avait l'air soucieux.

- "Sur la médaille d'Ira il y a un nom qui annonce des problèmes".

- Comment ça Aokiji ?"

- Tu connais la volonté du D"

- "Oui et alors"

- "Alors Ira porte cette initiale."

- "Tu vas lui en parler ?"

- "Non, pas pour le moment. On verra quand elle sera plus grande".

- "Cacher la vérité n'efface pas les problèmes. Ce n'est pas la solution".

- "On verra bien".

Ira revenait ravie avec de nouvelles chaussures. Il paya et proposa à Alice de le rejoindre à l'auberge pour un diner avant le départ.

Pendant le repas, Ira semblait préoccupée. Elle jouait avec sa médaille, semblant ressentir quelque chose.

De retour chez Alice, elle posa la question qu'Aokiji aurait voulu éviter "C'est quoi le nom sur la médaille ?" Il regarda Alice qui tourna la tête en souriant.

- « Va te préparer pour dormir on en parle après".

Il réfléchit à ce qu'il allait dire et décida de ne pas cacher la vérité. Quand Ira fut prête, il alla près de son lit et s'assit sur le sol.

- "Le nom sur la médaille est celui d'une groupe de personne que le gouvernement considère comme dangereuse. Tous les porteurs du D sont considérés comme des ennemis qu'il faut éliminer. Tu ne dois monter cette médaille à personne et ne rien dire. Je ne pourrais pas te sauver si le gouvernement venait à apprendre quel nom tu portes".

Ira était très inquiète et lui demanda de prendre sa médaille pour la cacher. Aokiji refusa en lui expliquant qu'elle devrait toujours la porter et qu'elle pourrait lui être utile quand elle serait plus grande. Que ce petit bout de métal était son appartenance à ce monde, qu'il représentait, en quelque sorte, son identité et sa fierté.

Ira eut du mal à s'endormir mais en écoutant les adultes discuter non loin d'elle, elle finit par se calmer. Quelque heur plus tard elle se réveilla en hurlant et Aokiji entra dans sa chambre, inquiet.

- "Que se passe-t-il ?"

- "Depuis toute petite je fais des cauchemars. Je suis désolée je ne voulais pas t'inquiéter ".

- "Ne sois pas désolée, est-ce que tu peux m'expliquer ? »

- "Je ne peux pas exactement expliquer, je ne me rappelle pas pourquoi je crie mais je sais uniquement que j'ai très peur. Tu peux rester avec moi ?"

- « Hahaha ! D'accord viens dans ma chambre, car ici je ne peux pas dormir. Je ne tiens pas dans ton lit".

Une fois dans la chambre d'Aokiji, Ira s'amusa à sauter partout pendant que son futur père se lavait dans la salle d'eau juste à côté. Une fois sa toilette terminée, il la rejoignit. Elle avait confiance en lui et n'arrêtait pas de le taquiner. Aokiji la laissa faire. Cela le rendait heureux de voir cette petite fille aussi pleine de vie malgré ce qu'elle avait vécu. Mais même s'il l'aimait déjà énormément, il sentait qu'un grand destin l'attendait et qu'il ne pourrait pas la protéger.

Il ne savait pas pourquoi il avait cette impression car il ne s'agissait que d'une enfant et que tout était encore incertain à propos de son avenir. Pourtant elle dégageait déjà une aura assez puissante pour qu'il puisse sentir que dans un avenir proche elle serait un personnage d'importance mondiale.

Au bout d'une demi-heure, elle s'endormit et son père la couvrit pour éviter qu'elle ne prenne froid. La fin de la nuit se passa au mieux. C'est seulement le lendemain qu'Aokiji se réveilla en sentant un poids sur son torse. Il souleva ses cache-yeux et vit Ira endormie.

- « Eh bien, je fais comment pour me lever avec toi sur moi ? Et puis tu as fait comment, tu es somnambule ? Bon il est quelle heure ? L'heure de se lever. Ira debout ! Nous allons être en retard pour signer les papiers.

Elle se réveilla doucement et finit par ouvrir les yeux.

- « Hey bonjour ! Mais je fais quoi ici ? Que s'est-il passé ?

- « Eh bien je me pose la même question. Mais ce n'est pas grave, tu as bien dormi au moins ? »

- « Oui merci. Mais je crois savoir pourquoi je suis ici. J'avais froid donc j'ai cherché la chaleur. Désolée. »

- « Ne t'excuse pas, ce n'est pas grave. »

Après un petit-déjeuner, ils partirent tous les deux signer les papiers pour officialiser tout ça. Bien évidemment, Ira était d'accord et ils signèrent les documents. Puis Aokiji ramena Ira à la maison de son amie pour lui annoncer la nouvelle et récupérer ses affaires. Pour la remercier, il lui offrit les gâteaux qu'ils venaient d'acheter, Alice heureuse de la nouvelle leur proposa de rester pour manger. Ira avait été silencieuse durant une grande partie du repas perdue dans ses pensées. Alice dit à Aokiji qu'Ira deviendrait une personne qui ne supporterait pas les injustices au même titre que son père. Elle voudrait sans aucun doute agir pour changer ce monde. Aokiji acquiesça les dires de son amie car elle avait très certainement raison et il le savait, mais l'heure n'était pas encore à choisir ce qu'elle allait devenir, mais de fonder les bases de cet avenir.

Le repas terminé, Aokiji et Ira aidèrent à tout débarrasser et après avoir remercié une dernière fois Alice, Aokiji prit le sac de sa fille et elle au passage, car elle faisait toujours la comédie pour qu'il la porte. Ils partirent au port où il réquisitionna un navire de guerre de la marine avec les soldats qui se trouvaient à bord, pour emmener Ira chez lui. Pour éviter de dire qui était cette petite pour lui, il dut leur mentir en disant que c'était la fille d'un ami. Ira ne se posa pas vraiment de question trop occupée à penser. La traversée pour se rendre chez lui était bien de 2 jours mais, Ira n'a pas vu ces 2 jours passer. Elle était trop heureuse pour y penser.

Bien sûr, il usa de stratagèmes pour qu'Ira ne se rende pas compte qu'il était en vérité chef des hommes à bord du navire. La petite avait autre chose à penser. Alors elle ne s'était pas rendu compte de la manière dont les hommes parlaient à son père et le respect qu'ils lui portaient.

Arrivée dans son nouveau village et sa nouvelle maison !

Une fois arrivé, Aokiji descendit avec sa fille et ils se dirigèrent vers le village.

- « houa! C'est trop beau et c'est ici que je vais vivre ? »

- « Oui tu vas vivre ici. Tu y seras en sécurité. Viens, je vais te présenter les personnes avec qui tu vas vivre quand je ne serai pas là. »

- « Ok je te suis. Mais dis, maintenant, je dois t'appeler papa non ?

- « Oui si tu en ressens le besoin. Si tu n'es pas encore prête, ça ne me dérange pas. Appelle-moi comme tu veux, ça n'a pas d'importance pour moi. »

- « Ok donc ce sera papa »

Elle sourit à pleines dents, ce qui fit rire son père.

- « Enfin nous y sommes. Voilà où tu vivras. »

- « Mais c'est énorme. Tu veux que je me perde là-dedans ou quoi ? »

- « Mais non. Tu vas voir, tu vas connaître les lieux plus vite que tu le dis. »

Après les présentations, la petite fille courut partout pour s'amuser. Elle respirait la joie de vivre maintenant. Après une bonne heure, à l'heure du repas, la plus importante pour la petite, son père fut appelé et ses obligations l'obligèrent à partir. Dans les années à venir, la petite Ira revivra cette scène très souvent et, parfois, dans les moments où elle aura le plus besoin du soutien de son père.

Pendant l'absence de son père, elle continua à grandir, à apprendre et à connaitre les personnes qui vivaient avec elle, à aider ceux qui étaient dans le besoin, à tel point que toute l'île l'aimait pour sa bonté et sa gentillesse. Elle était toujours prête à faire le bien.

Elle apprit aussi à contrôler ses pouvoirs. Ses derniers apparurent la première fois alors qu'elle jouait dans son jardin. Bien évidement son père était absent. Alors la petit fille s'était retrouvée seule avec cela, mais elle apprit très vite à les utiliser, à tel point que lorsque son père revint, il fut étonné de la facilité avec laquelle elle avait appris et seule en plus.

Malgré les absences régulières elle était toujours proche de son père et elle le rendait heureux et fier à chaque instant juste de savoir qu'elle était chez lui, qu'elle l'attendait, lui redonnait le sourire. Il ne manquait jamais de lui rapporter un petit cadeau quand il rentrait.