Une machine capable de reproduire de tel coup de pinceau il faudrait qu'elle soit extrêmement précise, mais ou pouvait-il bien trouver une chose pareille. Sherlock Holmes était assis dans son fauteuil près de la cheminé, les yeux fermés et les mains croiser sous son menton supportant son poids. Il avait envoyé son coéquipier John Watson chercher la liste des clients ayant acheté cette fameuse peinture de couleur ocre. Quant à lui, il ne pouvait que réfléchir, il avait déjà trouvé le profil psychologique du voleur mais il ne parvenait pas à savoir ou trouver une invention capable de l'exploit de ses tableaux.
Aller réfléchi, ce disait-il, c'est forcement une machine d'industrie mais quelle industrie aurait besoin de ça ?
Il s'empara alors de l'ordinateur portable de John qui reposé sur la petite table ronde. Après plusieurs recherches inefficaces, il se dit qu'il pourrait rendre cette explorateur internet plus intuitif. Des pas se firent entendre les escaliers montant les marches rapidement, il reconnue la lourdeur des pas de Watson et ne leva pas les yeux de son écran quand se dernier entra dans la pièce.
- Alors tu as ce qu'il nous faut ?
- Oui mais j'ai dû prétendre être de la police, les gens ne sont plus très coopératifs de nos jours. Tu as trouvé la machine ?
Le regard noir que lui lança le détective en disait long sur l'avancé de ses recherches.
- J'ai eu beau chercher sur tout se qui tourne autour de l'imprimerie, je ne trouve rien. A croire que je fais fausse route.
- Hm, se contenta de soupirer John
Soudain un éclair de lucidité passa dans les yeux du détective.
- Mais oui c'est ça ! Je fais fausse route !
- Content que ça t'enchante, réplica le blond.
- Mais non tu ne comprends pas, ça n'a rien à voir avec l'imprimerie !
- C'est ce que crue saisir oui.
- Qu'est qui a besoin d'être peint avec précision et exactement le même nombre de coup de pinceau ?
John haussa les sourcils, oui c'était la question qu'ils se posaient depuis qu'ils avaient quitté le domicile de sa jeune sœur.
- Des objets de collection ! continua Sherlock pas le moins du monde perturbé par le silence de son colocataire. Mais pas n'importe lequel ! Les figurines en édition limité !
- Attend, le voleur collectionneur d'art à emprunté une machine pour peindre des figurines de super héros, reformula John peu convaincu.
- J'ai lu un article dessus il y a un an et demis une seule entreprise possédé ce genre de machine c'est une grande révolution dans le monde des collectionneurs de figurine !
- D'accord donc il nous faut la liste des employés de cette entreprise, j'imagine.
Après être entré dans leur banque de donnée, Sherlock téléchargé cette seconde liste et rechercha les similitudes avec la première.
- Regarde ce nom la Sherlock, dit John. Le prénom n'est pas pareil mais le nom de famille si !
- Hm heureusement que ce n'est Smith alors, je ne vois mal beaucoup de personne s'appeler « Pimplebottom ».
- Ce nom me dit quelque chose quand même, s'interrogea John
- Oh oh oh, c'est brillant !
- Quoi ?
- Suis-moi !
Holmes se leva et parti en trombe, suivit de près par Watson. Une fois dans la rue, le détective héla un taxi, les deux compairs prirent place à bord.
- A la Huston Gallery s'il vous plait, dit le brun au chauffeur.
- C'est une des trois galeries qui ont reçu le tableau.
- C'est exact et te souvient tu du nom de la dénicheuse d'œuvre ?
- Mais oui Pimplebottom !
- Exactement maintenant appel Lestrade, il va pouvoir faire une arrestation aujourd'hui !
Lorsqu'il arriva à la petite galerie d'art, l'inspecteur Lestrade les attendaient avec deux lieutenants.
Sherlock pris la tête du groupe et tous pénétrèrent dans le bâtiment.
- Madame Pimplebottom, appela-t-il d'une voix forte sans se soucier des rares visiteurs présents.
La dite personne ne se fit pas attendre et apparut en trottinant devant eux.
- Pouvez vous faire moins de bruit les personnes qui viennent ici essayent d'apprécier l'art, vous les dérangeait !
- Vous êtes vraiment une férue d'art, répondit simplement Sherlock
- Evidemment, j'en ai fait mon métier.
- Ça doit être triste de travailler ici vous mériter mieux non ? Vous devriez voir de grand chef d'œuvre chaque jour et pas ses toiles d'artiste au rabais, c'est ce que vous pensé n'est-ce pas.
La femme blêmis, où voulait-il en venir ?
- Votre frère aime l'art n'est-ce pas ? Des frère et sœur plutôt collectionneur mais lui il travaille pour cette grande entreprise de jouet de collection. Vous savais celle qui a ce petit bijou de technologie dont vous et votre frère, vous vous êtes servis pour reproduire le tableau.
Madame Pimplebottom su à ce moment précis que s'en était finit.
- C'était vraiment intelligent ! Vous avez vos entrés pour la salle de restauration de la National Gallery, le tableau à porter de main et vous vous dites que lorsque le gouvernement aurait décrété que les copies sont bien des faux il les aurait rendus aux galeries qui les avait reçus. Etant donné que d'exposer une contrefaçon ruinerait l'image d'une galerie vous aurait gentiment proposé de la garder chez vous vu que personne se saurait qu'en faire et que pour le coup, personne ne soucierait du tableau exposer dans votre salle à manger qui bernant tout le monde serais le véritable « Trouée de soleil dans le brouillard ». D'ailleurs vos collègues, Lestrade, ne devraient pas tarder à vous appeler pour vous le confirmer.
Ce qui ne fit pas attendre, les policiers présents chez la suspecte avait retrouver le tableau qu'elle avait caché derrière un autre jusqu'à que l'enquête se tasse.
Sherlock fut convier au poste pour authentifier le tableau retrouver, cette fois il examina sous toute les coutures, notamment son dos, oui c'était incontestablement l'original.
- On rentre, lui demanda John.
- J'ai quelque chose à faire d'abord mais rentre toit et commande à manger ! répondit le détective avant de filer dans un taxi laissant son ami sur le trottoir.
Le taxi s'arrêta devant la grande maison blanche qu'il avait vu plus tôt. Sherlock sortit du véhicule, paya le taxi et gravit le perron. Après une hésitation, il sonna.
Aucune réponse, la maison semblait comme la première fois dénuée de vie à l'intérieur. Mais le brun s'avait de quoi il en retournait. Il comprit pourquoi John, lui, n'avait pas sonné. De toute manière la jeune femme n'aurait pas entendu certainement plongée dans son travail. Il se félicitât donc d'avoir subtilisé les clefs de son colocataire. Il entra donc sans préambule dans la maison.
Amelia n'avait pas bougé, la musique enveloppait ses sens et l'odeur de la peinture l'apaisait. Elle continuait de peindre une reproduction d'un célèbre tableau de Van Gogh représentant des tournesols.
- Hm, re-bonjour, fit Sherlock doucement.
Il ne voulait pas lui faire peur comme la première fois, mais raté elle sursauta comme une enfant.
- Encore vous, dit-il se remettant de sa frayeur fugace.
- J'avais quelque chose à vous montrer, répondit-il
Il ouvra son montant et sortie une toile qu'il avait cachée là. La jeune femme la pris de ses mains délicates et la déroula.
- Oh mais c'est…
- L'authentique oui, j'ai pensé que vous aimeriez le voir.
- Mais comment l'avais vous…
- Un simple tour de passe-passe, répondit-il avec un clin d'œil
Amelia était fascinée par la peinture, depuis combien de temps n'avait-elle pas pu voir une telle œuvre en vrai.
- Merci, souffla-t-elle
- Ce n'est pas grand-chose
- Vous voyez maintenant le brouillard danse, c'est magnifique !
- Oui en effet, admit Sherlock mais ce n'était pas la peinture qu'il admirait.
Le grand Sherlock Holmes n'était pas si insensible qu'il le pensait finalement, il avait eu envie de la revoir. Ses yeux émeraude pétillaient de joie en contemplant la toile, c'est lui qui avait provoqué cette réaction et il aimait ça autant que de montrer son sens de la déduction.
- Je vois que vous êtes une bonne faussaire également, dit-il en pointant du menton le tableau sur le chevalet.
- Oh c'est pour un ami, répondit la jeune femme toujours obnubilée par celle qu'elle tenait dans les mains.
- Beau cadeau pour un simple ami
- C'est un jeu entre nous, je peins des reproductions et ajoutant ou en enlevant un détail. Ça l'amuse de chercher ce que je change.
Sherlock fronça les sourcils.
- Cette maison comment vous la payer, ça vient de lui n'est-ce pas ?
- Oui, il est un peu comme un bienfaiteur.
- Plutôt étrange comme comportement
- Il a toujours été comme ça le cœur sur la main. Je l'ai connue à l'internat dans le comté de Sussex, on s'est côtoyé qu'un an il été plus âgée que moi, il est parti au lycée avant moi du coup. Mais on est resté en contact c'était mon meilleur ami, il trouvait toujours le moyen de me faire rire. La dernière fois que je l'ai vu il m'a offert cette maison au moment où j'ai eu besoin d'un abri.
- Je vois.
Sherlock avait l'impression que quelque chose n'allait pas, cette situation n'était pas normale. A présent il voyait Amelia comme une poupée enfermé dans sa grande maison au bon vouloir d'un homme étrange.
- Que t'est-il arrivé ? demanda-t-il.
- Comment ça ?
- Comment es-tu arrivé à ne plus sortir d'ici ? Pourquoi John transpire la culpabilité quand il s'agit de toi ?
Il ne la vouvoyer plus, les mystères s'en réponse lui faisait oublier la bien séance, cette penser amusa la jeune fille.
- Je voyageais beaucoup avant tu sais, fit-elle pensive
- Ça ne répond pas à la question.
Essayait-elle de changer de sujet ? Sherlock se demanda alors s'il la mettait mal à l'aise mais rien dans son visage ne semblait le dire.
- Je me suis fais agresser à la gare en rentrant une fois, j'avais envoyé un message à John pour qu'il vienne me chercher mais il ne l'a pas vu. Du coup il s'en veut, il se sent responsable.
- Agresser dans le sens de… continua Sherlock
Elle ne répondit rien cette fois, elle ne le regarder même plus. Ses yeux étaient concentrés sur un point au dehors à travers la fenêtre.
- La nuit ne va pas trader à tomber, je suis sûr que mon frère t'attend, repris-t-elle avec un sourire qui dérangea le détective.
C'était un sourire fictif, qu'on avait prit du temps à s'entrainer à le faire pour rassurer les autres mais lui n'était pas dupe.
- Je reviendrais, dit-il en prenant à nouveaux congé de sa compagnie.
Amelia ne savait pas vraiment quoi en penser, voulait-elle qu'il revienne ? Peut-être, son regard glissa sur ce qui était déposé sur la table. La peinture, il ne l'avait pas récupérée. Elle sourit décidément cet homme était bien étrange lui aussi. Il reviendrait donc demain peut-être avec John. Oh si elle leur faisait un gâteau cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas cuisiné pour quelqu'un. Elle se sentait d'une énergie nouvelle comme si elle avait été dans une obscure torpeur ces dernières années.
Sherlock arrive à Baker Street encore pensif, cette fille l'intrigué elle et sa situation. John lui, avait commander chinois depuis un bon moment mais ne s'enquit pas du retour tardif. Il été habituer à présent aux excentricités de ce dernier.
- Si c'est froid ne te plaint pas. Et rend moi mes clés, tu as de la chance que Madame Hudson m'est ouvert.
- J'ai plus faim, répondit le brun en s'emparent de l'ordinateur portable, Oui j'étais certain qu'elle serait là.
- Le tien de fonctionne plus ?
- Il est dans ma chambre.
Le docteur leva les yeux au ciel.
- Tu cherches quoi ?
- Rien qui ne puisse t'intéresser.
En vérité si, il chercher les agresser à Londres datant d'environ 3 ans. C'est là qu'il situé celle d'Amelia. Il ne savait pas pourquoi il continuer à fouiller alors qu'elle avait répondu à ses plus grosses questions. Oui, il était d'un naturel curieux mais là il ne s'agissait pas de ça.
- Ce n'est pas une nouvelle enquête dangereuse ?
- Non je ne pense pas.
- Il ne pense pas, nous somme sauver.
Sherlock lui lança un regard exaspérer avant de rebasculer sur l'écran bleu du pc.
Finalement, il ne trouva qu'un seul article de presse qui pouvez correspondre. Aucun nom n'avait été cité, juste que ça c'était passé devant Pancras International, qu'il y avait trois agresseurs qui se sont fait abattre devant les yeux de la jeune femme par un moteur qui a fui la scène avant l'arrivée de la police et que la victime avait nié avoir été abusée mais avait refusé des examens poussés. Ce qui remettait évidement en doute ses affirmations.
- Ce sont les survivant qui raconte l'histoire hein, dit-il à voix basse pour lui-même
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien, reprit Sherlock plus fort, je vais me coucher ! Demain nous irons voir ta sœur !
- Quoi ? Pourquoi ?
- Pour récupérer la « Trouée de soleil dans le brouillard » ! Cria-t-il depuis sa chambre qu'il avait maintenant atteinte.
John se passa une main sur le visage, bon sang qu'il avait envie de le frapper parfois.
Il devait être 10 h du matin quand les deux hommes quittèrent leur appartement en direction du quartier résidentiel.
- Tu as volé cette peinture !
- Emprunté.
- Non Sherlock sans autorisation ça reste du vol
- Je voulais la faire authentifier par ta sœur.
- Alors pourquoi ne pas avoir demander tout simplement à la police.
- Voyons ne te fais pas si bête, ils n'auraient pas voulu.
- C'est ça oui comme si tu n'arriver jamais à embobiner personne.
Le chauffeur de taxi souffla d'agacement, entendre les gens se disputé de bon matin avait le don de le mettre de mauvaise humeur. Il ne prêter pas vraiment attention à leurs dires mais il avait une furieuse envie d'en prendre un pour taper l'autre.
- Je ne vois pas pourquoi tu aurais voulu que je me donne tout ce mal alors que ma méthode été plus rapide, conclue le détective. C'est les pompiers qui viennent de passer à côté ?
- N'essaie pas de changer de sujet ! Oui tu as raison il y a plusieurs camions qui arrivent vers nous, s'inquiéta John en regardant par la vitre arrière.
Ils regardèrent par-dessus l'épaule du chauffeur, une épaisse fumée s'élever dans les airs.
- On dirait que c'est tout près de chez elle !
- Non John ça vient de chez elles. Monsieur, accélérer !
En effet la grande maison en pierre blanche était prise par les flammes qui semblaient en léché les bords goulument.
Deux camions de pompier essayer déjà d'éteindre le feu. John regarda autour, aucune trace d'Amelia, de sa petit Amy a qui il inventant des tas d'histoire fantastique quand ils étaient enfants. Sa petite sœur qui ne mérité déjà pas ce qui lui été arriver. Cette petite fille fragile qui posséder tellement de force. Non cette fois se dit-il, cette fois il était là pour lui venir en aide. Cette fois il pouvait faire quelque chose.
Il se précipita à l'intérieur sans se soucier de son coéquipier qui criais son prénom.
- Idiot ! rugis Sherlock
Le toit de la maison s'effondra sur la gauche et Sherlock Holmes disparu à son tour par la porte rongée par les flammes.
