Salut tout le monde ! Je reviens pour vous donner le chapitre 46 ! Il m'a fallu 2 jours pour le traduire et une après-midi pour corriger des fautes, des verbes mal conjugués ou des phrases sans aucun sens…

J'ai lu une review qui me demandait de faire un petit résumé de l'histoire. Vu que la traduction s'est arrêtée en 2017, il paraît évident que tout le monde ne se rappelle plus trop de l'intrigue. Alors voici un petit long résumé :

Harry Potter s'est échappé de la maison des Dursley vers 7-8 ans car il n'en pouvait plus d'être traité comme un esclave et Vernon avait eu un geste déplacé (attouchement). C'est Sirius Black, ou plutôt Patmol, échappé d'Azkaban, qui l'a retrouvé dans la rue et qui l'a emmené au Square Grimmaurd. C'est à ce moment que Sirius a compris qu'Harry était son fils et que Lily ne lui avait rien dit pour les protéger. Après avoir bu une potion pour retrouver son physique initial, Sirius décida de l'appeler Orion Sirius Black. Orion a commencé à s'intéresser à la magie noire grâce aux livres de la bibliothèque. Ils sont entrés dans l'aristocratie et ont rencontré plusieurs familles dites "noires" anglaises. Orion s'est lié d'amitié avec son cousin Draco et ont même eu un précepteur jusqu'à leur 10 ans. Il a acheté un étrange médaillon qui se trouve être celui de Salazar Serpentard mais aussi l'horcruxe de Tom Riddle. Orion a commencé à discuter avec son portrait dans le médaillon.

Ils ont ensuite déménagé en Russie dans un de leur manoir et c'est ainsi qu'Orion fit son entrée à Durmstrang, dans l'ordre des Hydres. Il s'est lié d'amitié avec un vampire nommé Lezander et Calypso Rosier. Ils ont vécu plein d'aventures en tout genre. En deuxième année, Voldemort est revenu à la vie grâce au journal de Tom Riddle en tuant Ginny Weasley. C'est ainsi que leur connexion mentale s'est renforcée, voyant ce que Voldemort faisait en temps réel. En fin de troisième année, Sirius est allé à Poudlard afin de capturer Peter Pettigrew mais il s'est fait capturer par des aurors sous les ordres de Dumbledore. Orion, qui devait être ramené au château, s'est finalement battu contre Dumbledore, laissant son père aux griffes des anglais. Après avoir obtenu l'aide de Voldemort, les mangemorts et Orion ont libéré tous les mangemorts capturés à Azkaban et ils ont récupéré Sirius. Cependant, il avait déjà reçu le baiser d'un détraqueur et donc il reste amorphe depuis. C'est à ce moment qu'Orion a eu un excès de colère et sa magie noire à l'état pur s'est échappé de son corps. En quatrième année, Durmstrang participa au Tournoi des Trois Sorciers organisé à Poudlard et Orion fut le champion représentant son école. Dumbledore a décidé de prendre Neville comme sauveur, depuis que Harry Potter avait finalement bel et bien disparu, et ce dernier est devenu le quatrième champion. A la troisième tâche, et avec la complicité d'Orion, les mangemorts sont entrés dans le labyrinthe mais le prix à payer était la mort de celui qui touchait le trophée : Neville. Finalement, Orion gagna le tournoi.

Durant la cinquième année, la garde d'Orion est revenue aux Malefoy, sous l'ordre de Voldemort. C'est durant cette année qu'Orion a créé l'Armée Noire, un groupe d'élèves qui s'entraînent au combat et en sortilèges. Une alliance noire internationale a commencé à être mise en place par Voldemort. Le lien mental entre Voldemort et Orion n'a fait que s'accroître et finalement, Voldemort a cru que c'était Harry Potter et ils se sont torturés l'un l'autre. Orion est tombé amoureux et de Tom et de Lezander. Finalement, en fin d'année, Orion, déguisé en Harry, a été récupérer la prophétie au département des mystères au ministère de la magie mais une bataille a pris part. C'est à ce moment que Voldemort, ses mangemorts, Dumbledore et l'ordre du Phénix ont découvert la véritable identité d'Orion. Malheureusement, Lezander est passé à travers le voile de la chambre de la mort mais Orion a passé ses bras à travers pour le récupérer. Chose exceptionnelle puisque personne ne peut le faire. Finalement, le vampire est "mort" et Orion a lâché encore une fois sa magie noire devant tout le monde. Voldemort et Orion se sont combattu. A la fin, la garde d'Orion est revenue à Snape car Lucius s'est fait capturer. Dumbledore veut avoir Orion sous la main et Voldemort veut qu'il joue double jeu.

Je vous invite sincèrement à relire l'histoire car, comme vous voyez, ce résumé est trèèèèèès incomplet.

Bien évidemment, le monde d'Harry Potter et ses personnages appartiennent à J.K. Rowling. L'histoire appartient à FirePhoenix8, je ne suis que le traducteur.

Chapitre 46 : Leur nouvel allié

Une fois que tout le monde fut assis, beaucoup d'entre eux jetaient des regards calculateurs à Orion tandis que d'autres plissèrent les yeux. Voldemort passa ses yeux rouges perçants sur les sorciers et dit doucement : "J'ai décidé de vous convoquer afin de discuter des récents événements. La guerre en Angleterre a déjà commencé et, comme nous l'avons convenu lors de notre dernière réunion, il faut la gagner avant de commencer la guerre en Europe continentale et en Amérique. Mais avant de discuter des progrès que chacun de vous a accompli sur son propre front, je crois que vous avez des questions à poser d'abord."

"En effet, mon Seigneur." dit Ludolf Veitner d'une voix forte mais polie alors qu'il lançait à Orion un regard sombre. "La plupart d'entre nous veulent savoir ce qui s'est réellement passé dans le Département des Mystères anglais et pourquoi Harry Pottergh est assis à vos côtés."

Orion resta silencieux, il valait mieux que Voldemort le soutienne d'abord avant d'exprimer ses raisons. Avec le soutien de Voldemort, tout le monde serait plus disposé à accepter ce qu'il dira plus tard.

"Ya, j'ai tous lu les journaux et j'ai entendu les rumeurs." intervient Friederike Geert, l'un des deux sorciers allemands. Il pointa un doigt vers Orion, et ajouta férocement : "Ce garçon a été autorisé à participer à deux de nos réunions - des réunions où nous avons discuté de nos plans pour Harry Pottergh et la guerre- il nous a écoutés sous prétexte qu'il était l'un de vos disciples. Et maintenant, les sorciers de la Lumière le considèrent comme l'Élu, le sorcier qui est destiné à vous tuer, mon Seigneur ! Il nous a trompés, il a caché sa véritable identité et pourtant, il est là, juste à côté de vous ! Ça doit être un plan de Dumbledorgh pour-"

"Dumbledore n'a rien à voir avec ça !" interrompit Voldemort d'une voix mortellement froide. "J'ai découvert qu'Harry Potter était vivant avant le vieil homme et comme je vous l'ai promis, je lui ai donné deux choix : nous soutenir ou mourir. Orion a choisi de devenir mon allié. La plupart d'entre vous ont convenu qu'il serait bénéfique de l'avoir de notre côté, et maintenant, il est avec nous. Sur ce sujet, il n'y a plus rien à dire."

Une vague de protestations éclata alors dans le groupe. Comodus Conrad leva la main et dit doucement, alors qu'il regardait Voldemort : "Bien sûr, nous vous faisons confiance car vous avez dit que vous vous occuperez du garçon et il me semble que ce soit le cas, puisqu'il est ici avec nous. Mais le problème qui nous préoccupe tous est cette rumeur concernant la prophétie et ce qui s'est passé au Département des Mystères. Il y a beaucoup de spéculations et la vérité doit être dévoilée." Il jeta un coup d'œil à Orion et dit brusquement : "Ce serait mieux si nous permettons au garçon de s'expliquer."

Le moment était enfin venu pour lui. Orion les regarda et dit sévèrement : "Je sais que cette réunion a pour but de m'interroger et découvrir où se situe ma loyauté. J'ai toujours soutenu les Ténèbres, encore aujourd'hui. J'ai participé à deux de vos réunions en tant qu'adepte du Lord Noir, et maintenant je siège ici en tant qu'allié. Vous vouliez avoir Harry Potter à vos côtés, maintenant je suis là. Je n'ai jamais caché mon identité pour vous tromper mais pour assurer ma propre survie jusqu'à ce que je sois prêt pour négocier avec le Lord Noir. Après la Bataille du Département des Mystères - où mon identité en tant que Harry Potter a été révélée - le Lord Noir et moi avons parlé, et nous avons conclu une alliance. Les sorciers de la Lumière me considèrent comme leur Sauveur, comme l'Élu, et cela joue en notre faveur. Il y aura un moment où je révélerai ma véritable appartenance aux Ténèbres et ils seront désespérés d'avoir perdu leur arme. Dumbledore s'attend à ce que je l'aide et je jouerai la comédie jusqu'à ce que le moment soit venu."

"Et la prophétie ?!" demanda brusquement Anatoly Kusakov, un sorcier russe. "Est-il vrai que vous êtes celui qui doit tuer notre Seigneur ? Je ne vois aucun intérêt à ce que vous souteniez les Ténèbres, puisque votre destin est de devenir le Sauveur de la Lumière. La rumeur dit que Dumbledorr était au courant de la prophétie pendant tout ce temps, et qu'il vous cherchait afin de vous entraîner. Si les rumeurs autour la prophétie sont vraies, alors peu importe ce que vous dites, on ne peut pas vous faire confiance."

"La prophétie est sans importance !" dit froidement Voldemort, regardant Kusakov sévèrement. "Il y a beaucoup de choses que Dumbledore ne sait pas."

"Je dois insister pour que l'on nous dise le contenu de la prophétie" dit sévèrement Reginald Rook, un sorcier américain assis à côté de Conrad. "Nous faisions de grands progrès pour convaincre notre Congrès de soutenir le Lord Noir dans la guerre. Votre alliance avec les Dementors et les Géants a prouvé que vous gagneriez probablement la guerre et ils veulent se ranger du côté du vainqueur. Mais avec l'apparition de Harry Potter et son pouvoir pour vous vaincre, ils ont perdu confiance dans l'issue de la guerre. À moins que nous ne les convaincons qu'Harry Potter se range du côté des Ténèbres, ils ne nous donneront ni fonds ni combattants. Par conséquent, nous devons connaître la prophétie. C'est pourquoi nous devons savoir si ce garçon pourrait être utilisé contre nous par Dumbledore."

"La prophétie.." dit Voldemort avec un sourire narquois froid sur le visage, "...annonce simplement que je marquerais quelqu'un comme mien, et qu'il serait puissant. Il y a des années, lorsque l'on m'a appris une partie de la prophétie, j'ai seulement compris qu'un garçon serait né pour devenir un sorcier puissant. J'ai compris que ce bébé deviendrait mon rival alors je suis allé le tuer et, sans le savoir, je l'ai marqué comme ma propriété. Cela ne dit pas qu'Orion devra me vaincre. Je n'ai toujours aucun rival assez puissant pour me tuer. Depuis qu'Orion est devenu mon allié, la prophétie n'a plus d'importance."

Orion lança à Voldemort un regard de coin, n'aimant pas tellement la façon dont le sorcier avait déformé la prophétie, mais restant silencieux. D'autres sorciers froncèrent les sourcils ou regardèrent Voldemort avec suspicion.

"Si cela est vrai" dit Didier Benoit, incrédule, "Alors pourquoi Dumblydoor était-il si déterminé à trouver 'Arry Potter ? Pourquoi Dumblydoor a-t-il protégé Orion dans le Département des Mystères et pourquoi insiste-t-il pour qu'Orion se rende à Hogwarts ? Le vieil homme veut Orion sous sa coupe, et les sorciers de la Lumière disent, selon la prophétie, que le garçon sera celui qui aura le pouvoir de tuer le Lord Noir. Pourquoi disent-ils cela alors que la prophétie ne le mentionne pas ?"

Des marmonnements résonnèrent dans la pièce, et Bellatrix dit finalement, d'une voix aiguë et en colère : "Les pouvoirs de mon Seigneur n'ont pas d'équivalent ! Les sorciers de la Lumière se leurrent parce qu'Orion a réussi à vivre quand il était bébé, sûrement un coup de chance." Elle lança à Orion un regard méprisant et ajouta : "Comme si un sale sang-mêlé pouvait être assez puissant pour rivaliser avec mon Maître !"

"Je suis désolé, Tom, mais je ne supporterai ça pas plus longtemps !" siffla Orion brusquement, regardant Voldemort. "Tu leur as dit que tu m'as marqué comme étant tiens, alors qu'en vérité, tu m'as marqué comme ton égal, pas ta possession. Je leur dirai une partie de la vérité, une partie de la prophétie."

"Que vas-tu dire ?" demanda Voldemort, plissant les yeux vers lui.

Orion lui sourit. "Rien qui puisse discréditer ta position." Il regarda les sorciers réunis qui s'étaient arrêtés de parler pour jeter un coup d'œil à Voldemort et lui-même. Il dit calmement : "Ce que le Lord Noir a dit à propos de la prophétie est vrai, je n'ai pas été destiné pour le tuer, mais j'ai été destiné pour avoir des pouvoirs qui rivaliseront avec les siens." Il transperça Bellatrix du regard et ajouta avec un sourire narquois : "Le Lord Noir m'a non seulement marqué comme siens, mais également comme son égal. C'est pourquoi je m'assieds à côté de lui : je suis son allié. La prophétie dit que je serai son égal en puissance. C'est pour cela que les sorciers de la Lumière croient que je suis destiné à le tuer, parce que personne d'autre n'est assez puissant. Mais je le répète, cela ne parle que de pouvoir, je ne suis pas destiné à le tuer. Puisque je suis son allié, je n'ai aucune raison ni aucun désir de le vaincre."

Alessandro Bernasconi, le sorcier italien, se moqua et dit sournoisement : "Sommes-nous censés croire qu'un jeune sorcier comme vous soit aussi puissant que le Lord Noir, qui est le sorcier noir vivant le plus puissant ?"

"Nous avons finalement touché le point faible : ses pouvoirs." intervient sèchement Sébastien. Il jeta un coup d'œil aux sorciers réunis et quand ses yeux se posèrent enfin sur Orion, il dit avec un sourire narquois : "Orion est devenu notre allié, et donc, il ne sera pas utilisé contre nous. Les sorciers de la Lumière ne s'allieront pas avec lui, comme nous le craignions. Mais ce qui est plus important, c'est de savoir ce qu'Orion pourra apporter à notre alliance. Pour ma part, j'aimerais savoir ce qu'il a à apporter de plus."

Orion lança un regard à Sébastien, sachant que le sorcier français venait de guider la conversation vers le sujet le plus important, mais il dut attendre un peu plus longtemps, au moment opportun.

Tous les yeux se tournèrent vers Orion, et Cyryl Czesceslaus, le sorcier ukrainien, dit doucement : "Je suis d'accord avec de Valois. Nous savons tous qu'avoir le Sauveur de la Lumière de notre côté nous donne une force politique et ne fera que baisser le moral des sorciers de la Lumière, mais je dois également savoir ce qu'il peut apporter à notre Alliance noire."

"En effet" a déclaré Gunnar Ingegärd, le sorcier suédois. Ses yeux se plongèrent dans ceux d'Orion, et dit calmement : "Les rumeurs sont nombreuses. On dit que vous avez fait preuve d'une sorte de magie noire sauvage, que vous êtes passé par la porte d'un nécromancien et que vous en êtes sorti vivant-"

Les sorciers sont paru interloqués et des commentaires sarcastiques se sont fait entendre, bien que les Français et les Américains aient simplement regardé Orion avec espoir.

"C'est impossible !" dit Alistair Armitage en fronçant les sourcils à Orion. "Personne ne peut revenir d'une porte de nécromancien ! On ne peut qu'en mourir !"

"Oui, je sais" dit Orion. "Mais je ne l'ai pas complètement traversé." Il serra la mâchoire et ajouta brusquement : "J'ai aidé un ami à en revenir, avec son âme intacte. Il est revenu vivant mais il est mort parce que je n'ai pas pu obtenir l'aide d'un guérisseur à temps."

"Même ça, ce n'est pas possible !" rétorqua Ludolf Veitner en plissant les yeux sur Orion. "Seul un vrai nécromancien aurait pu faire ça."

"Mais il l'a fait." a dit Romulus Rosier sévèrement. "J'étais là, je l'ai vu." Il jeta un coup d'œil à Orion, et ajouta avec un sourire narquois : "Comme vous le savez tous, je suis professeur à Durmstrang et je connais Orion en tant qu'étudiant depuis quelques années. Vagnarov m'a dit qu'Orion avait le pouvoir pour devenir nécromancien. Quand les cours commenceront, Orion sera testé pour voir s'il en a les capacités, et je suis sûr qu'il passera les tests haut la main."

"Un Necr'mancer de notre côté..." dit Sophie Ambroise avec délice, lançant à Orion un petit sourire. "Juste ce dont nous avons besoin. Imaginez les armées de cadavres qu'il pourrait-"

"Orion ne deviendra pas un nécromancien !" interrompit violemment Voldemort, avec une voix froide qui ne provoqua aucune opposition.

"Je suis d'accord avec vous, mon Seigneur." dit Sébastien, lançant un regard sévère à Orion. "Ca n'est pas nécessaire, il est déjà assez puissant comme ça."

"Oui, en effet. Je voudrais en savoir plus concernant les rumeurs sur sa démonstration de magie noire sauvage.", a déclaré Dietrich Emmerich, l'imposant sorcier allemand de quatre-vingts ans, avec une expression réfléchie sur son visage, alors qu'il regardait Orion. "J'étais jeune mais je me souviens que-"

"C'était de la magie accidentelle !" interrompit vivement Orion, se sentant tendu et alarmé. Il savait ce qu'Emmerich était sur le point de dire. Lors de la première réunion les alliés noirs, Emmerich avait dit qu'il avait été témoin du duel de Grindelwald avec Dumbledore. Le vieux sorcier allemand avait été l'un des disciples de Grindelwald. Il était clair pour lui qu'Emmerich le soupçonnait d'avoir des pouvoirs similaires à ceux de Grindelwald mais personne ne pouvait le savoir.

Emmerich plissa les yeux et Orion plongea intensément ses yeux dans ceux du vieux sorcier, le regardant sévèrement. Un éclair de compréhension sembla traverser les yeux d'Emmerich, et le vieux sorcier écarquilla légèrement les yeux avant de donner à Orion un signe de tête furtif.

"Vous disiez, Dietrich ?" dit Voldemort, plissant les yeux vers le sorcier allemand.

"Ya !" dit Emmerich calmement, détournant son regard d'Orion. "Quand j'étais jeune, je me souviens avoir lu que certains sorciers noirs, dans le passé, étaient assez puissants pour contrôler un type étrange de magie noire. Je n'ai jamais vu cela chez aucun sorcier, pas même Grindelvald, qui - bien que puissant - avait le genre de magie noire que vous faites tous. Je me posais simplement des questions sur les rumeurs au sujet de la puissance de M. Black."

"Oui, Orion est puissant," dit froidement Voldemort. "Et dans la Chambre de la Mort, il a déployé une sorte de magie noire brute, sur laquelle il a un certain contrôle. C'est pour cela qu'il s'avère être un allié et un combattant digne de notre cause."

"Bien sûr, mon Seigneur, mais je me pose une question." dit prudemment Cyryl Czesceslaus. "Vous dîtes que vous l'avez marqué comme étant vôtre et qu'il est votre allié, comme en témoigne le fait qu'il est assis à votre droite. Mais vous lui avez permis de s'asseoir à la tête de la table, avec vous." Il arqua un sourcil et ajouta : "Est-ce que ça veut dire que-?"

"Cela signifie que je l'ai trouvé assez digne pour devenir mon allié." interrompit brusquement Voldemort. Il jeta un coup d'œil aux sorciers surpris, et ajouta avec un sourire narquois : "Digne et assez puissant pour devenir mon égal et ... mon époux."

Il y eut un tollé instantané. Les deatheaters ne pouvaient cacher leurs cris de désespoir. Snape regarda Orion dans les yeux et exprima clairement son inquiétude et sa désapprobation. Sébastien pâlit dramatiquement et lança un regard frénétique à Orion. Rodolphus le regarda avec un sourire satisfait, Rosier regarda Orion avec consternation et appréhension tandis que le reste des alliés noirs exprimaient leur surprise dans des murmures bruyants.

"Votre ... votre égal et votre époux ?" dit Luis Castillo-Torreblanca, d'une voix hésitante, alors qu'il regardait Voldemort avec de grands yeux.

"Ce sale sang-mêlé sera votre conjoint ?!" hurla Bellatrix, le visage tordu par la rage, alors que ses yeux brillaient de folie. "Ce traître et cette souillure pour les Black ne -"

"Crucio !" dit Voldemort avec un certain plaisir, sa baguette pointant instantanément vers Bellatrix.

Bellatrix tomba de sa chaise avec un cri aigu de douleur et tomba sur le sol, convulsant violemment contre le sol en marbre alors qu'elle criait. Après quelques instants, Voldemort agita paresseusement sa baguette pour annuler le sortilège, et Rodolphus aida calmement sa femme tremblante à se remettre à son siège.

Voldemort plissa les yeux vers elle, et dit d'une voix mortellement calme : "Nous parlerons de cette affaire plus tard, Bella. Mais sachez ceci, Orion doit devenir mon époux et en tant que tel, il sera traité avec le respect qu'il doit être incombé." Il transperça la deatheater de son regard perçant et ajouta brusquement : "En tant qu'époux et allié, vous lui devez votre obéissance et votre loyauté."

La plupart des deatheaters eurent terriblement du mal à donner leur accord mais ils hochèrent rapidement la tête. Romulus Rosier jeta un coup d'œil prudent à Orion avant de s'adresser à Voldemort : "Mais peut-être, Mon Seigneur, qu'il est trop jeune et pas assez préparé pour devenir votre époux."

Orion fronça les sourcils à Rosier. Pourquoi Romulus s'y est-il opposé ? Pourquoi la consternation et l'inquiétude effrayante dans ses yeux ? Il jeta un coup d'œil à Sébastien et vit le désespoir frénétique dans les yeux noisette du sorcier. Sébastien le transperçait avec des yeux qui le suppliaient avec urgence.

"Trop jeune ?" dit Voldemort avec un sourcil levé. "Les différences d'âge ne signifient pas grand-chose dans le monde sorcier, comme vous le savez très bien, Romulus. Et pour notre genre, au moment de choisir un conjoint, seule la puissance compte." Il plissa les yeux sur Rosier et dit froidement : "Vous avez dépassé les bornes et je n'ai aucun compte à vous rendre."

"Vous devez pardonner mon emportement, Mon Seigneur." dit immédiatement Romulus, jetant un coup d'œil prudent à la baguette de Voldemort qui était nonchalamment dirigée vers lui. "J'ai été surpris. Bien sûr, je n'ai pas le droit de remettre en question votre décision ou d'exiger une explication. Orion est un bon choix et je vous félicite."

"En effet, mes félicitations." intervint Rogue, son visage maintenant un masque de calme. "Maintenant, le Lord Noir pourra nous donner un héritier digne de la lignée de Serpentard."

"Mes félicitations également, mon Seigneur." dit Rodolphus, avec un sourire satisfait sur son visage, alors qu'il inclinait la tête à Voldemort.

Snape semblait revenir à ses esprits alors qu'Orion lui lança un regard furtif et acerbe, avant de prendre la main de Voldemort et de s'adresser aux alliés d'une voix forte : "En effet, notre alliance doit être solidifiée avec notre union. J'espère apporter beaucoup à notre union et à l'effort de guerre, en tant que nouvel allié reconnu."

Snape pensa que c'était le bon moment pour parler et il dit doucement : "Puis-je vous demander si vous êtes prêt à aider notre cause… Lord Black ?"

Orion arqua un sourcil de surprise. Snape avait l'air d'avoir avalé un citron entier en prononçant son titre de lord, comme si cela lui coûtait quelque chose de parler ainsi. Tous les sorciers qui étaient à la tête de familles anciennes et de sang pur étaient qualifiés de "Lord'' ou considérés comme des sorciers extrêmement puissants qui prenaient le titre de droit, comme Voldemort et Grindelwald. Il jeta un coup d'œil à Voldemort et vit que le sorcier avait l'air légèrement satisfait du respect pour Orion de la part de Snape.

"Snape a touché du doigt ce qui nous intéresse." dit Comodus Conrad, perçant Orion avec ses yeux. "J'ai entendu parler de vous par ma nièce, Titania. Elle m'a dit qu'à Durmstrang, vous avez formé un groupe d'étudiants à qui vous avez enseigné des sortilèges de magie noire avancés et que vous vous entraînez au combat. Vous les avez nommés l'Armée noire. Sont-ils censés devenir vos adeptes ? Sont-ils ce que vous comptez apporter à notre alliance ?"

Voldemort lança à Orion un regard en coin et demanda : "Tu as formé une armée noire ? Ces gamins sont ton apport pour notre alliance ?"

Orion lui sourit : "Tout à fait, comme ce que tu as fait à Poudlard, n'est-ce pas, Tom ? Ils sont peut-être jeunes, mais ils deviendront de bons combattants. Mais non, ce ne sont pas ceux que j'ai mentionnés comme mon aide pour vous tous."

Il regarda Conrad et dit sèchement : "Pas tout à fait. Ils sont, bien sûr, les bienvenus pour me soutenir dans la guerre. Ils auront le choix de combattre à nos côtés, s'ils le désirent. Mais j'apporte beaucoup d'autres partisans plus importants pour l'Alliance noire. Je suis, pour l'instant, leur représentant. Ils sont prêts à lutter pour nous en échange d'une alliance sur un pied d'égalité."

"Qui sont-ils ?" demanda Conrad avec un froncement de sourcils, intrigué, alors qu'il regardait Orion.

"Toutes les meutes de loups-garous d'Angleterre et l'un des deux clans de vampires d'ascendance sorcière." dit Orion avec un sourire narquois, alors qu'il regardait calmement le groupe de sorciers.

Les alliés ont commencé à s'exclamer et ils se sont disputés : certains exigeaient d'en savoir plus tandis que d'autres exprimaient leur mépris.

"Toutes les meutes d'Angleterre ? Qui est leur alpha? Greyback ne pouvait pas-"

"Un clan vampire prêt à nous aider ? Comment avez-vous-"

"Les vampires ne se mêlent jamais aux affaires de sorciers, mon garçon ! Tu devrais-" railla Yaxley, bien qu'au regard glacé et rétréci de Voldemort, le mangemort s'interrompit.

"Par la barbe de Merlin, nous avons sous-estimé votre valeur !" dit Conrad quand les autres se calmèrent, regardant Orion avec un regard calculateur.

"En effet, nous l'avons fait." dit Voldemort à Orion, avec un sourire satisfait. "Continues ton explication."

Orion regarda les sorciers et dit d'une voix forte et claire : "Comme vous devez le savoir, toutes les meutes de loups-garous d'Angleterre se sont réunies autour d'un seul loup-garou alpha. Il a fait ce que Greyback n'a jamais pu faire. Même la meute de Greyback est sous sa domination." Il s'arrêta et dit avec un sourire narquois : "L'alpha se trouve être un vieil ami de mon père. C'est Remus Lupin."

"Lupin ?" intervint Bellatrix avec un grognement méprisant. "C'est un sorcier de la Lumière, c'était un ami des Potter! Il n'acceptera jamais de nous soutenir !"

"Il n'a pas accepté de nous soutenir, mais de ME soutenir" rétorqua vivement Orion. "Depuis que je suis avec les Ténèbres, ses meutes ont accepté de se battre à nos côtés, en échange d'un traité d'alliance équitable."

Il lança un regard furtif à Rogue, et le sorcier plus âgé dit avec un ricanement : "Remus Lupin… cela explique comment vous avez réussi à obtenir son soutien. Bien sûr que le sang-mêlé resterait fidèle au fils de Black. Que veut-il en échange ? S'il s'attend à avoir carte blanche pour contaminer les sorciers et étendre ses meutes alors -"

Orion le prit mal et l'interrompit sévèrement : "Remus ne fait ça. En revanche, Greyback considère que c'est son but dans la vie de mordre et de contaminer autant de personnes que possible. Il a toujours voulu créer suffisamment de loups-garous pour vaincre les sorciers." Il lança un coup d'œil à Voldemort et ajouta froidement : "Greyback s'est promis de se servir en proies en échange de ses services. Puisqu'il n'a plus de meute, je pense que nous sommes tous d'accord pour que le traité avec Greyback soit rompu. Il devient inutile pour nous. Remus ne l'est pas, et il ne demande pas grand-chose."

"Greyback est toujours mon serviteur." dit vivement Voldemort, plissant les yeux vers Orion.

"Et il devrait être tué." siffla fortement Orion, perçant Voldemort avec ses yeux. "Greyback mord les jeunes enfants sorciers, il les élève loin de leurs parents et les éduquent pour qu'ils aient une haine incommensurable envers les sorciers normaux. Vous l'avez utilisé pour menacer les gens, en promettant de le déchaîner sur leurs fils et leurs filles. Cette menace a produit de bons résultats… Continuez si vous voulez mais Greyback vous est inutile sans une meute. Remus lui, par contre, a toutes les meutes sous ses ordres."

"Que veut Lupin ?" demanda Voldemort.

"Greyback peut rester un deatheater." rétorqua Orion sévèrement. "Mais sans ta permission de continuer à mordre et à transformer les sorciers et les sorcières. En fait, finalement, je le veux mort."

"Très bien." dit Voldemort avec un sourire narquois. "Je me débarrasserai de Fenrir quand je n'aurai pas d'autre utilité pour lui. Quoi d'autre ?"

"Remus ne veut pas créer plus de loups-garous." répondit Orion, s'adressant aux alliés. "Je crois que nous sommes tous d'accord pour dire que plus de loups-garous serait une menace pour nous tous. Il veut simplement de meilleures conditions pour ses meutes."

"Cela semble être équitable pour obtenir son soutien." dit Snape d'un ton acerbe, suivant leur plan. "Qu'est-ce que de "meilleures conditions" impliqueraient ?"

"Que ces jeunes loups-garous avec des capacités magiques soient acceptés dans les écoles de sorciers." répondit calmement Orion. "Que les loups-garous peuvent être employés dans les sociétés sorcières, qu'ils peuvent avoir des enfants selon nos lois, peuvent avoir des comptes dans nos banques, des propriétés sous leur nom et le droit de vote ... Bref, des droits civiques."

Il y eut un tollé de mécontentement et d'indignation, et Bellatrix dit furieusement : "Considérer ces sales sang impurs comme des égaux ? Égaux aux sorciers et aux sorcières ?!"

"Vous en demandez trop." dit Alistar Armitage, regardant sévèrement Orion. "Nous ne pouvons pas permettre aux loups-garous de se mêler à nous dans nos communautés. Qu'en est-il de leurs transformations ? Ils sont une menace constante pour nous !"

"A moins que vous ne soyez prêt à leur donner de l'argent de votre poche pour leur fournir la potion tue-loup..." intervient Fyodor Bronislav avec un ton moqueur.

"Ce ne sera pas nécessaire." dit Orion avec un sourire narquois. "Remus a accepté qu'une loi soit adoptée. Une loi dans laquelle le loup-garou alpha aurait la responsabilité de rassembler tous les loups-garous les nuits de pleine lune, et de les éloigner de toute communauté moldue ou sorcière, afin qu'ils puissent se transformer en paix, sans menacer les autres. Il a déjà réussi cela pendant de nombreux mois. Et quand ils se transforment, tous ensemble, et sous sa direction, ils ne font que chasser des animaux pour se nourrir. Remus est prêt à assumer l'entière responsabilité, garantissant que ses meutes ne mordront personne. Chaque nouveau loup-garou alpha devra accepter de se soumettre à cette loi, avant de prendre le rôle d'alpha."

"C'est insensé !" dit Armitage indigné. "Les risques-"

"Les risques avec ces lois sont bien moindres que si les loups-garous nous détestent parce que nous les discriminons aveuglément !" grogna Orion avec colère. "Les risques avec un alpha comme Greyback, faisant transformer sa meute au milieu des communautés et en nous méprisant sont bien plus grands ! Et des alphas comme Greyback surgiront dans le futur si les loups-garous restent opprimés !" Il transperça le sorcier avec ses yeux et dit froidement : "Les loups-garous ont souffert sous les lois des sorciers de la Lumière pendant de nombreux siècles, tout comme nous. Ils sont discriminés pour être des créatures des ténèbres car nous sommes discriminés pour avoir utilisé les forces du mal. Nous sommes les Alliés des Ténèbres, et les Ténèbres se réfèrent non seulement aux sorciers mais aussi aux créatures. Nous voulons que les Ténèbres gagnent la guerre ! Sans leur soutien, nous ne pourrons pas gagner, nous sommes largement en infériorité numérique."

"Soyons raisonnables." dit sèchement Snape, après qu'Orion lui ait jeté un coup d'œil. "Qu'est-ce qui nous assure que Lupin sera capable de contrôler ses loups-garous et que les futurs alphas feront de même ?"

"Comme je l'ai dit, Remus a déjà réussi à contrôler toutes ses meutes durant la pleine lune pendant de nombreux mois." rétorqua Orion. "Il a un campement, complètement isolé de toute communauté, avec des barrières pour qu'aucun loup-garou transformé ne puisse dépasser les limites. De plus, il a utilisé une partie de mon argent pour construire des clôtures en argent autour des lieux. Aucun loup-garou ne peut les traverser. C'est l'endroit où tous les loups-garous seront emmenés par leur alpha pour leur transformation. Chacun de vous est invité à écrire à Remus afin d'organiser une visite et de vérifier ces mesures de sécurité. Par ailleurs, Remus a l'idée de donner à chaque loup-garou un bracelet avec des enchantements qui permettront de ne pas pouvoir l'enlever. Ce sera un portoloin qui pourra être activé par l'alpha. Avec ça, il déplacera tous les loups-garous la veille de chaque pleine lune. Lorsqu'un nouvel alpha succède au précédent, l'activation magique du portoloin lui sera transférée."

Des murmures éclatèrent et Voldemort demanda finalement : "Qu'est-ce que Lupin est prêt à nous donner en retour ?"

"Il a cent trente deux loups-garous sous ses ordres." répondit Orion avec un sourire narquois. "Une centaine sont des sorciers à qui on apprend la magie. Ce sont des soldats qu'il est prêt à fournir. De plus, il négocie déjà avec d'autres meutes en Europe, dont les alphas seraient prêts à nous soutenir également, s'ils obtiennent des droits civiques dans leur propre pays. En Europe continentale, il y a plus d'un millier de loups-garous."

Quelqu'un haleta d'horreur, tandis que beaucoup pâlissaient, marmonnant dans leur barbe. Sébastien lança un sourire narquois à Orion et dit calmement : "Et nous devons comprendre que s'ils n'obtiennent pas leurs droits civiques après nous avoir aidés à gagner la guerre, ils se révolteront contre nous ?"

"Exactement." dit Orion avec un sourire narquois. "Remus connaît sa propre force. S'il le voulait, il pourrait facilement infecter tous les sorciers d'Angleterre, pour ainsi, gagner du pouvoir et finalement nous vaincre dans d'autres pays également." Orion jeta un coup d'œil aux autres alliés, et dit aimablement : "Le fait est, Mesdames et Messieurs, que Remus et les autres alphas sont prêts à nous soutenir avec mille soldats pour notre cause. Des combattants, sans lesquels la guerre en Europe ne pourra être gagnée, puisque les sorciers de la Lumière sont largement plus nombreux que nous. En fin de compte, tout se résume à ceci : si les loups-garous n'ont pas les mêmes droits que nous, ils les prendront de force ou s'allieront à quelqu'un qui les leur donnera. Inutile de dire que Dumbledore a envoyé ses propres sbires dans les meutes européennes. Si nous n'obtenons pas leur alliance, alors Dumbledore le fera. Un millier de loups-garous qui se battront pour la Lumière serait désastreux, vous ne pensez pas ?"

"Nous ne cédons pas au chantage et aux menaces !" grogna Amycus Carrow.

"Ce n'est pas une menace." claqua Orion. "Tous les alphas préfèrent négocier avec nous avant de recourir à la violence. La dernière chose que veut Remus est de lâcher ses loups-garous contre nous. Il demande que les autres alphas et lui -même soient invités à votre prochain rassemblement, en autre pour poursuivre les négociations. J'ai simplement déclaré ce qu'ils voulaient en échange de leur soutien."

Il jeta un coup d'œil aux autres, et dit froidement : "Et n'oubliez jamais que Dumbledore pourrait être prêt à leur donner ce qu'ils demandent. Dumbledore - malgré ses défauts - a toujours compris leur sort. Il a permis à Remus d'aller à Poudlard, lui donnant une place et il est reconnaissant envers Dumbledore à cause de cela. Mais il est prêt à se ranger à nos côtés parce que je lui ai dit que vous les écouterez. Les loups-garous participeront à la guerre, d'une manière ou d'une autre : soit en nous aidant, soit en aidant la Lumière."

La pièce était silencieuse alors que les alliés devenaient pensifs. Orion pouvait presque voir les engrenages tourner dans leur esprit, alors qu'ils considéraient les avantages et les inconvénients de s'allier avec les loups-garous.

"Nous ne pouvons pas envisager cela !" dit Bellatrix avec colère, brisant le silence. "Donner aux sang-mêlés un statut d'égal dans notre société est absurde !"

"Silence, Bella." dit froidement Voldemort, lui lançant un regard mortel. Il regarda Orion et dit brusquement : "S'ils veulent négocier, alors ils seront invités à notre prochaine réunion. Il y a beaucoup de choses qui doivent être discutées en détail, comme ce projet de loi, les mesures de sécurité dans leur campement et les moyens de les y emmener avant les pleines lunes." Il sourit et ajouta : "Il y a beaucoup de choses qui ne me satisfont pas, mais s'ils peuvent nous donner mille combattants, alors je suis prêt à y réfléchir."

Orion transperça Voldemort avec ses yeux, et siffla sévèrement : "Je ne veux pas que tu les dupe, Tom. J'ai dit à Remus de te demander un serment magique au lieu d'un traité signé car je sais que tu peux rompre les contrats magiques, comme je suis certain que tu le feras avec les traités que tu as signés avec les alliés noirs "

"Tu lui as dit quoi ?!" siffla furieusement Voldemort, alors qu'il agrippait douloureusement la main d'Orion sous la table. "Tu me dois obéissance, pas envers le loup-garou !"

"Ma loyauté est à toi..." dit vivement Orion, "mais je suis d'accord avec ce que Remus veut pour son espèce. Après la guerre, je veux vivre dans un monde gouverné par les Ténèbres mais sans que des groupes de personnes ou de créatures ne soient inutilement opprimés et discriminés. Il fut un temps où nous vivions tous ensemble sans problèmes. C'est ce que nous devrions viser, sinon, nous ne sommes pas meilleurs que les sorciers de la Lumière avec leurs préjugés contre les Ténèbres."

"Tu es un utopiste insensé !" grogna Voldemort avec colère. "Pas de discrimination ? Tu t'attendais à ce que je permette aux sang-de-bourbe et aux sales moldus de continuer à souiller nos lignées ? Après avoir lu les journaux de Serpentard, tu-"

"Je ne suis pas un utopiste." interrompit Orion sèchement. "Je suis conscient que notre espèce ne peut pas se mélanger avec les nés-moldus et les moldus. Nous discuterons de ce qu'il faut faire avec eux plus tard. Ce que je veux dire, c'est que je sais que le plan de Remus a de nombreux défauts, et il le sait aussi. Cela doit être peaufiné jusqu'à ce que les risques d'avoir des loups-garous mordus avec nous soient faibles. Le plan proposé est un brouillon. Je sais que de nombreuses autres mesures devront être prises pour assurer la sécurité des sorciers. Et Remus est prêt à trouver un accord avec toi pour le voir se concrétiser. Un accord juste et équitable, que je ne veux pas que tu rompes. C'est pourquoi je lui ai dit de te demander un serment. Si quelqu'un peut trouver un moyen de cacher tous les renseignements, c'est bien toi."

"Et toi ?" demanda Voldemort, plissant les yeux sur Orion. "Tu as amené un allié utile, mais tu te débarrasses du problème."

"Non, je participerai aux réunions si je peux." dit doucement Orion. "Mais contrairement à toi, je dois quand même aller à l'école. Je ne peux pas y consacrer tout mon temps. J'écouterai et donnerai mon avis chaque fois que je le pourrai."

"Qu'est-ce qui est si important à propos de Durmstrang ?" dit brusquement Voldemort, perçant ses yeux dans ceux d'Orion. "Ne me dis pas que c'est parce que tu veux assister au cours de nécromancie de Vagnarov. Je sais que ça doit être beaucoup plus important que ça pour que tu acceptes de me laisser seul pour les négociations. Tu as promis de ne pas assister au cours si je te le demandais. Alors pourquoi es-tu si résolu à assister aux cours à Durmstrang ?"

"Parce que mon éducation compte pour moi !" dit Orion sévèrement. "Et parce que je sais que je pourrai apprendre un peu de nécromancie sans être affecté, ce sera assez pour aider mon père."

"Ce n'est pas seulement ça." dit calmement Voldemort, ses yeux perçants regardant attentivement Orion. "Il y a autre chose ... quelque chose que tu veux à Durmstrang ... quelque chose dont tu as besoin et que tu ne peux obtenir que là-bas ..."

Orion détourna son regard de Voldemort avec un froncement de sourcils profond sur son visage, mais le sorcier tourna rapidement le visage d'Orion vers lui, et dit calmement : "Dis-moi ce que c'est. Dis-moi ce que tu cherches."

"Il n'y a rien." répondit sèchement Orion.

"Je peux voir les signes, tu sais." dit Voldemort avec un sourire narquois. "Je te connais très bien maintenant, mon petit serpent. Tu ne peux pas me tromper. Tu veux retourner à Durmstrang pour chercher quelque chose et c'est très important pour toi, sinon tu ne renoncerais jamais à ta participation aux négociations."

"Quels sont ces signes alors ?" dit Orion calmement.

"La même chose que j'ai fait quand j'avais à peu près ton âge." dit Voldemort, regardant attentivement Orion. "Quand j'ai découvert mon ascendance et la Chambre des Secrets."

Orion se tendit. Il ne pouvait pas s'empêcher, la perception de Voldemort l'avait pris au dépourvu. Trouver Morgane et Mordred concernait son destin en tant que possible Vindico Atrum, mais il soupçonnait que son ascendance Black et Potter y avait joué un rôle énorme.

Voldemort dit avec un sourire narquois sournois : "Ah, alors c'est quelque chose de similaire. Tu cherches des connaissances sur toi-même." Il haussa un sourcil et ajouta doucement : "Et les réponses se trouvent à Durmstrang…". Il fit glisser un doigt sur la joue d'Orion, et siffla doucement : "Je me demande combien de secrets tu me caches. Tu as demandé ma confiance, et pourtant, comment puis-je te la donner si tu n'es pas honnête avec moi ?"

"L'honnêteté ne signifie pas forcément tout révéler." dit doucement Orion, plongeant ses yeux dans ceux de Voldemort. "Si c'était quelque chose qui te préoccupe ou qui m'affecte, je te le dirais. Mais ce n'est pas le cas."

"Tout ce qui te concerne, me concerne, mon petit serpent." siffla calmement Voldemort.

"Pas dans ce cas." rétorqua Orion. "Et je ne peux pas te dire ce que je ne sais pas moi-même."

"Alors réponds franchement à ceci : cherches-tu quelque chose à Durmstrang qui puisse te donner des informations sur toi-même ?"

"Oui." grogna Orion.

Voldemort fronça les sourcils. Il agrippa le visage d'Orion et siffla : "Et tu me diras ce que tu découvres ?"

Cela ressemblait plus à un ordre qu'à une question. Orion se renfrogna. "Peut-être."

Voldemort resserra sa prise et dit avec colère : "Pas peut-être, Orion. Tu me le diras."

"De la même manière que tu ne m'as jamais parlé de tes horcruxes jusqu'à ce que je t'ai arraché la vérité ?" claqua Orion avec irritation. "De la même manière que tu m'as caché tes soupçons que j'étais Harry Potter ? Ou que dirais-tu des innombrables fois où je t'ai demandé qui avait ouvert la Chambre des Secrets et tu m'as caché le fait que tu étais le Lord Noir lui-même ? Ou comment tu as jeté une toile dans mon esprit, m'empêchant de me souvenir de mes soupçons, Tom ? Ou quand tu ne m'as pas parlé des livres en fourchelangue de Salazar Serpentard ? Ou quand tu m'as dit - lorsque tu as négocié dans mon esprit avec Harry Potter - que je devais prendre quelque chose dans le Département des Mystères, où tu avais l'intention de me tuer après avoir eu la prophétie à portée de main ! Ou quand tu as oublié de me parler de la validité de la dette que je te devais pour avoir entré par effraction à Azkaban et 'sauver' mon père ? Tu ne m'as pas parlé de ça, et bien d'autres choses, jusqu'à temps que je ne te tire les vers du nez !"

"Tu mélanges ce que j'ai fait avec ce que mon jeune moi a fait." répondit Voldemort impassiblement.

Orion se moqua. "C'est la même chose : tu es lui. Pour toi, l'honnêteté ne va que dans un seul sens. Tu me demandes ce que tu ne veux pas donner. Je ferai toujours la même chose : je te dirai la vérité, si et quand je juge que le moment est venu."

"Ce n'est pas assez !" dit vivement Voldemort.

"C'est ce que tu fais pourtant !" intervient Orion avec colère. "Si tu veux que je sois honnête, alors sois honnête avec toi-même !"

"Je le suis." siffla Voldemort avec impatience.

Orion renifla. "Peut-être que tu l'es, maintenant, mais tu as déformé la vérité pendant cinq ans, n'est-ce pas ?"

"Ce n'est ni le moment ni le lieu pour en parler." dit Voldemort sévèrement. "Mais nous en discuterons plus tard."

"Comme tu veux." dit Orion calmement. "Mais je ne changerai pas d'avis tant que tu n'auras pas prouvé que tu es honnête et sincère avec moi."

Voldemort se moqua et relâcha le visage d'Orion. Il jeta un coup d'œil aux sorciers qui les avaient écoutés, avec des froncements de sourcils ou des sourcils décalés, et il dit froidement : "Il a été convenu que Lupin et les autres alphas seront invités à notre prochaine réunion. Nous devons conclure une alliance avec eux avant que Dumbledore ne le fasse. Des objections ?"

Voldemort leur lança un regard si mortel et si sévère que personne ne dit rien. Certains semblaient tout à fait d'accord, tandis que Bellatrix et quelques autres semblaient vouloir éclater en commentaires cinglants et insatisfaits, mais ils restèrent sagement silencieux.

"Très bien." dit brusquement Voldemort. Il se tourna vers Orion et dit calmement : "Et le clan des vampires dont tu as parlé ?"

"C'est l'un des deux seuls clans magiques." dit Orion. Il regarda les alliés et dit avec un sourire narquois : "Et c'est le plus puissant des deux. Le maître vampire est prêt à nous donner trois cents combattants."

"Trois cents vampires !" dit quelqu'un d'une voix profondément satisfaite.

"Par la barbe de Merlin." dit Sorin Sajvan à bout de souffle. C'était un sorcier qui ne parlait jamais mais semblait toujours écouter attentivement, et ses paroles calmes interrompaient d'autres exclamations et commentaires, alors qu'il regardait Orion : "Vous parlez du clan Zraven, n'est-ce pas ?"

"Zraven ? Qui est Zraven ?" demanda quelqu'un.

"Ah oui, c'est vrai." dit Orion en lançant un petit sourire à Sajvan. "Vous êtes de Roumanie."

"En effet, je le suis", dit Sajvan tranquillement. "Certains d'entre nous le savent. Je ne l'ai jamais rencontré personnellement, bien sûr, mais il y a des rumeurs à son sujet dans mon pays. Mais son clan, ou tout autre clan d'ailleurs, ne s'est jamais mêlé aux affaires de sorciers." Il regarda attentivement Orion et ajouta, "Les vampires ne traitent qu'avec d'autres vampires. Ils ne soutiendraient jamais quelqu'un qui n'a pas de sang de vampire. Pourtant, vous dites que Zraven vous soutient ?"

"Lezander vous a donné son sang." interrompit doucement Romulus, alors qu'il lançait à Orion un regard plein d'appréhension et de légère tristesse. "Calypso ne m'en a jamais parlé."

Orion lui fit un sourire pâle. "Elle l'a découvert au Département des Mystères. Et je suis content qu'elle ait gardé mon secret."

"Vous avez du sang de vampire ?" dit Sébastien, pâle et inquiet. "Vous êtes-vous lié ?"

Orion fronça les sourcils. Puis il se souvint des paroles de Gellert sur la façon dont Morgane et Mordred n'aimeraient pas que quelqu'un l'ait "dérangé" dans sa tâche de devenir Vindico Atrum, et il se renfrogna sombrement.

Il plissa les yeux vers Sébastien et dit brusquement : "Je n'ai pas terminé le lien avec lui, mais j'ai son sang." Il regarda les autres et dit sévèrement : "Je suis, selon leurs lois et coutumes, membre de leur clan. C'est pourquoi j'ai leur soutien. Et c'est également pourquoi ils ne traiteront qu'avec moi. Dans ce cas, je serai l'intermédiaire entre vous et Râzvan Zraven, le Maître Vampire. Il ne souhaite pas assister à vos réunions, il ne vous rencontrera que lorsque les termes de l'alliance seront convenus et établis."

"Tu as accepté de recevoir le sang d'un sang-mêlé !" railla Bellatrix. "Et moi qui pensais que tu ne pouvais pas tomber plus bas !"

"Oui, j'ai du sang de Zraven, Bella." dit Orion avec un large sourire narquois. "Et je te survivrai pendant de nombreux siècles tandis que tu deviendras vieille et malade avec l'âge. Je serais en forme tandis que ton corps sera couvert de blessures, le mien sera indemne. Et tandis que tu perdras tes réflexes lentement et que tes perceptions seront faibles, mon corps sera parfait. Et par-dessus tout, j'aurai toujours un clan de vampires qui m'acceptera comme leur semblable et qui veillera toujours sur moi. Et j'ai trois cents vampires prêts à me soutenir dans cette guerre. De ton côté, Bella, qu'est-ce que tu as à donner ?"

"Au moins, je n'ai pas accepté volontairement leur sang contaminé." grogna Bella, furieuse.

"Tu as accompli quelque chose pour lequel beaucoup d'entre nous donneraient toute leur fortune." dit Sajvan à Orion, lançant à Bella un regard méprisant. "Se faire donner du sang par un vampire est un honneur en effet. Dans mon pays, c'est très respecté, comme il se doit."

"Et je le suis." dit doucement Orion. Il avait donné les informations qu'il avait prévu de dire et il ne voulait pas en dire davantage. Il lança à Snape un regard et attendit en silence.

"Donc il a le sang d'un sang-mêlé, fascinant en effet." dit Rogue, sa voix dégoulinante de sarcasme. Il regarda Orion et dit d'un ton acide : "Qu'est-ce que le Maître Vampire demande en échange de trois cents combattants ? Sommes-nous censés être vidé de notre sang ?"

Orion attendit un peu plus longtemps, sachant que quelqu'un devait par inadvertance capter le signal de Severus avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit d'autre.

"Z'est un bon point." intervient Didier Benoit. "Je penze que z'est zuperbe d'avoir le zoutien de tant de vampires - nous zavons touz que ze zont les combattants les plus férozes et les plus compétents - ils n'ont jamais aimé les zorciers, et à mon avis, ils zont encore plus dangereux que les loups-garous. Si Râzvan veut les mêmes libertés que votre ami l'alpha loup-garou, je ne penze pas que nous puizions le zatisfaire. Je ne pourrais pas dormir sereinement avec un clan de vampires lâchés dans la nature."

Beaucoup de sorciers se sont exclamés en accord avec ce qui a été dit, et Orion finalement dit d'une voix forte : "Râzvan veut que les vampires soient considérés comme égaux aux sorciers, ils veulent les mêmes droits que Remus demande, sauf que les vampires n'ont aucun désir de se mêler parmi nous. Ils veulent se promener dans nos sociétés ou fréquenter nos écoles s'ils le souhaitent, sans crainte de persécution ou de discrimination. Mais ils continueront de vivre dans leurs propres clans, loin de nous. Ils veulent avoir la liberté mais resteront dans leurs citadelles. De plus, ils acceptent de ne jamais se révolter contre nous ni se nourrir d'aucun sorcier ou sorcière. Ils utiliseront des moldus pour cela."

"Ils prévoient toujours de se nourrir de moldus ?" dit Yaxley avec délice. "Eh bien, cela résout un problème. Si les vampires venaient à avoir ces droits, ils élimineront les moldus pour nous !"

"Ja.", dit Ludolf Veitner. "Laissez-les s'occuper des moldus. Vous avez dit qu'ils en avaient trois cents ? Eh bien, dans quelques années j'ose pouvoir dire qu'ils pourront éliminer un million de moldus, facilement !"

"Les vampires du Zraven Clan ne tuent presque jamais les moldus lorsqu'ils se nourrissent." dit Orion brusquement. "Râzvan propose des combattants pour la guerre des sorciers, pas pour massacrer des moldus. Il n'a pas le désir de tuer sa seule source de sang !" Il rétrécit son regard et dit froidement : "Et il en va de même pour les loups-garous, ils ne seront pas non plus utilisés contre les moldus, ni pour transformer un moldu ou un sorcier en loup-garou. Ce sont des combattants, pas des machines à tuer."

"Et les moldus, alors ?" dit Anatoly Kusakov avec déception. "Si les vampires et les loups-garous ne peuvent pas être utilisés pour les tuer, alors on fait quoi ?"

"Et les moldus ?" rétorqua Orion, plissant les yeux. "Dites-moi, j'ai manqué la plupart de vos réunions. Quels sont vos projets pour eux ?". Il jeta un coup d'œil autour de lui et dit incrédule : "J'espère que vous n'avez certainement pas l'intention de massacrer des moldus !"

"Ne me dis pas que tu es un adorateur de moldus." ricana Amycus Carrow.

Orion renifla. "Loin de là. Mais je pense que s'attaquer aux moldus maintenant, ou dans un futur proche, c'est de la folie furieuse !"

"Nous n'avons pas encore résolu le problème des moldus." intervient Comodus Conrad. "Certains d'entre nous pensent qu'on devrait les laisser tranquilles, ils ont leur utilité et sont mieux gardés dans l'ignorance. Ils sont beaucoup trop nombreux et leur technologie pourrait nous anéantir en un coup d'œil. D'autres," il fit une pause et regarda les deatheaters, "croient qu'ils devraient être tués, autant que possible, dans cette guerre, quand elle deviendra mondiale."

"Eh bien, je suis d'accord avec vous." dit Orion sévèrement. "La guerre avec les moldus est une chose complètement différente qui ne peut pas commencer tant que la guerre des sorciers n'est pas gagnée. Et ce n'est que s'ils découvrent notre existence, et ainsi, deviennent une menace pour nous. Tuer des moldus pour le plaisir est stupide ! Encore plus quand ils sont largement plus nombreux que nous." Il se moqua et ajouta : "Ils n'ont même pas besoin de leurs bombes et de leurs armes pour nous anéantir. Ils peuvent nous faire un câlin de groupe et nous serions écrasés comme si nous étions piétinés par un troupeau d'hippogriffes sauvages !" Il lança un regard à Voldemort et dit brusquement : "C'est pourquoi nous ne pouvons pas laisser les moldus découvrir notre existence pendant que notre guerre fait rage. Ils ne doivent pas être attaqués."

"Les moldus doivent être tués." siffla Voldemort, plissant les yeux vers Orion. "Tu as toujours su mon ressenti dessus. Tu as lu les recherches de Serpentard et j'ai pris la peine de le prouver moi-même, pour en être certain. Il n'y a aucun doute, tu sais ce que leur sang nous fait."

"Oui, je sais que s'ils se mélangent avec nous, ils neutralisent notre pureté, tuant notre magie noire." dit Orion sèchement. "Je sais que Salazar a raison. Mais ils peuvent vivre séparément, comme ils le font actuellement. Il peut y avoir des lois sévères interdisant aux sorciers et aux sorcières sombres d'avoir des enfants avec des moldus et des nés-moldus. Il n'est pas nécessaire de tuer l'un ou l'autre !"

"Pourquoi prendre le risque ?" dit Voldemort avec un sourcil arqué. "Les moldus sont inutiles pour nous et constituent une menace s'ils nous découvrent. La meilleure défense contre eux est de les tuer avant qu'ils ne réalisent que nous existons, avant qu'ils aient le temps de préparer une attaque et d'utiliser leurs armes."

"Par les slips de Merlin, Tom, tu devrais savoir de quoi leurs armes sont capables !" dit Orion frénétiquement. "Même si vous les attaquez maintenant, avant qu'ils ne sachent ce qui les a frappés, pensez-vous que leurs représailles seraient lentes et douces ? Pendant que vous terminerez d'attaquer un village moldu éloigné en Angleterre, les Américains ou un autre pays européen nous lanceraient des bombes à la seconde suivante ! Les moldus se font toujours en guerre entre eux, mais je vous assure qu'ils s'uniraient dans un amour fraternel face à un ennemi commun. Ils l'ont toujours fait ! Malgré les différences entre eux, aussi insurmontables que cela puisse leur paraître, ils s'uniraient contre nous en un clin d'œil. Ils ne sont pas stupides !"

"Je sais de quoi leurs armes sont capables." dit sèchement Voldemort. "Je me souviens bien des raids aériens que Londres a subis lors de la tentative d'invasion allemande, Orion ! Je connais aussi les armes modernes, puisque tuer des moldus a toujours été mon objectif, je n'ai jamais cessé de rassembler des informations sur eux et comment les vaincre. Je ne suis pas stupide non plus !". Il sourit à Orion, et dit calmement : "Tu n'as assisté qu'à trois réunions, Orion. Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas. Tu te souviens que Rookwood m'a parlé des artefacts que les Américains avaient dans leur Département des Mystères ?"

Orion fronça les sourcils. "Oui, les artefacts mayas, incas ou aztèques. Pourquoi ?"

"Après de nombreuses négociations..." dit Voldemort agréablement, "nos alliés américains ont accepté d'infiltrer leur département et de découvrir ce qu'ils avaient. Ils ont découvert qu'il y avait un artefact maya : c'est une pierre sculptée avec des inscriptions dessus et ornée d'une grosse gemme. Comme tu dois le savoir, les Mayas étaient l'une des civilisations les plus anciennes et l'une des plus magiquement puissantes. Cette population qui a inventé les mathématiques et l'astronomie approfondie a mystérieusement disparu, on ne sait pas pourquoi. Eh bien, les Américains en connaissent la cause. Cette pierre, à travers la gemme, concentre et amplifie au centuple toute magie qui y est transférée. Ils croient qu'un puissant chef maya l'a utilisée, sans contrôler la quantité de magie qu'il y a versée et qu'il y a eu une explosion de magie dévastatrice qui les a tous anéantis."

La mâchoire d'Orion tomba alors qu'il le regardait avec de grands yeux. Voldemort eut un sourire narquois et continua : "Les Alliés Noirs ont déjà signé les traités magiques contraignants avec moi. En échange de droits bancaires pour permettre la reconstruction, les Américains ont accepté, entre autres, que l'on puisse utiliser l'artefact maya, avec la condition qu'il ne puisse jamais être utilisé contre les sorciers américains."

"Ne rien dire sur son utilisation contre des moldus ou sur le territoire américain." dit doucement Orion, avec compréhension. Il regarda Voldemort, avec un visage vidé de toute couleur : "Est-ce qu'ils savent pourquoi tu veux l'utiliser ?"

"Non." dit Voldemort avec un sourire narquois. "Même s'ils viennent à savoir pourquoi, ils sont trop faibles pour m'arrêter."

"Et tu peux quand même rompre le traité magique." murmura Orion.

"Exactement." répondit Voldemort avec suffisance.

"Je m'en fiche." murmura Orion frénétiquement, serrant fermement la main de Voldemort. "Je m'en fiche que tu puisses avoir entre tes mains une arme magique de destruction massive pour rivaliser avec tout ce que possèdent les moldus. Je me fiche de savoir si tu as planifié cela dans les moindres détails ou si tu sais déjà comment utiliser l'artefact maya. Te connaissant, je suis sûr et certain que tu sais déjà comment faire. Mais je m'en fiche, Tom car tout pourrait encore mal tourner ! Tu pourrais y mettre trop de puissance, même si tu la mesures soigneusement, tu pourrais faire une erreur ou tu pourrais ne pas contrôler l'explosion quand elle se produira. Je n'en sais absolument rien mais c'est un risque énorme ! Tu pourrais tous nous tuer !"

"Je ne vous tuerai pas." dit calmement Voldemort. "Ils m'ont donné des copies de toutes les informations que leurs langues-de-plomb avaient dessus. Je les ai étudiées attentivement. J'ai déjà l'artefact, et je l'ai testé. Je peux le contrôler à la perfection." Ses yeux perçants brillèrent et il dit à bout de souffle : "Et tu devrais ressentir ce que cela fait de l'avoir entre tes mains, palpitant avec ta propre magie, magnifié au centuple et pourtant, sous ton total contrôle..."

"Je ne veux pas la toucher." murmura Orion.

Voldemort lui sourit. "Mais tu le feras, mon petit serpent. Ce n'est qu'avec nos pouvoirs combinés que nous pourrons y verser la magie nécessaire pour tuer tous les moldus, d'un seul coup."

Orion le regarda avec des yeux écarquillés, alors qu'un soudain éclair de compréhension terrifiante apparut dans son esprit : "C'est pourquoi tu as fait en sorte que les dementors se nourrissent de moldus et que tu as envoyé des géants détruire leurs maisons. Tu n'es pas stupide, mais rusé ! Tu essayais de faire comprendre aux moldus que nous existons, de les faire agir en premier pour que les sorciers n'aient pas d'autre choix que celui de riposter ! Tu vas en profiter pour utiliser ton artefact maya !"

"Eh bien, tu es vif, mon petit serpent." dit Voldemort avec un sourire fier.

"Et est-ce que ce plan pour tuer tous les moldus est la raison pour laquelle tu me veux comme époux ?" siffla férocement Orion, alors qu'il serrait fermement le col de Voldemort, ne se souciant plus de qui les regardait. "Est-ce pour ça que tu me veux, parce que tu as besoin de mes pouvoirs pour que ton plan réussisse ?"

"Non !" cracha furieusement Voldemort. "Ce n'est pas pour cela que je te veux comme époux. J'en ai marre que tu n'arrêtes pas de douter de moi, Orion ! Il n'y avait pas d'arrière-pensées lorsque j'ai pris la décision de faire de toi mon époux. Tu peux m'accuser d'autres choses, mais pas d'être malhonnête avec toi à ce sujet !"

Orion le regarda attentivement, perçant ses yeux dans les yeux rouges, inspectant chaque caractéristique du visage beau et sombre de Voldemort. Tom semblait sincère, mais est-ce qu'il pourrait lui faire confiance et croire chacune de ses paroles ? Que Merlin lui vienne en aide.

Il relâcha Voldemort et dit calmement : "Cela n'a pas d'importance."

Voldemort agrippa le visage d'Orion et plongeant ses yeux, il dit doucement : "Je ne te mens pas."

Orion soupira et lui fit un petit sourire : "Peut-être que tu ne mens pas, Tom." Il prit le visage de Voldemort dans ses mains, et le regarda attentivement, alors qu'il murmurait : "Je ne te mentirai jamais. J'accepte d'utiliser la pierre maya à moins que ce ne soit pour la protection de notre espèce. Si des moldus attaquent un groupe de sorciers, je t'aiderai. Mais s'ils attaquent parce que tu les as incités ou que tu les as attaqués en premier, je ne le ferai pas. Je te demande de ne plus les attaquer. Il existe d'autres moyens de contrôler les moldus sans qu'ils nous connaissent, et nous aurons du temps après la guerre pour trouver une solution. Cela doit être soigneusement planifié et réfléchi, donc la dernière chose dont nous avons besoin pour l'instant c'est qu'ils découvrent notre existence et qu'ils se battent sur deux fronts."

"Si les moldus nous attaquent, tu ne nous aideras pas à les combattre ?" siffla furieusement Voldemort.

"J'aiderai, mais s'ils attaquent parce que tu leur as donné une raison de le faire, alors je ne t'aiderai pas à utiliser la pierre." rétorqua Orion brusquement. "Je sais que c'est la seule façon de t'empêcher de les attaquer." Il plongea ses yeux dans ceux de Voldemort et dit doucement : "Écoute-moi, Tom. Garde la pierre et continue à la tester. Par tous les moyens, apprends-en autant que tu le peux. Tu n'es pas un imbécile, tu es un brillant sorcier. Je le sais, et je te fais confiance pour le tester avec toutes les mesures de sécurité requises. Je ne dis pas qu'il devrait être jeté, il est unique et très utile. Je t'encourage simplement à le garder comme arme défensive en dernier recours. Si jamais les moldus se retournent contre nous en masse, alors nous pourrions l'utiliser, je vous aiderais. Pour nous défendre, pas pour les attaquer, est-ce que tu comprends ? Et si cela arrive, j'espère que cela ne se produira pas avant des siècles, quand nous serons assez nombreux et que nos pouvoirs seront puissants. Ainsi, la magie noire de nos descendants sera plus forte. Parce que quoi qu'il arrive, les moldus auront le dessus s'il venait à y avoir une confrontation. Ce sera la pierre et le pauvre bâtard qui pourra la remplir avec la magie d'un côté, contre des millions de moldus et leurs bombes de l'autre. Maintenant, même avec la pierre, si l'un de nous meurt, je doute qu'il y ait quelqu'un d'assez puissant pour lui insuffler la magie dont il a besoin pour blesser les armées moldues."

Voldemort plissa les yeux vers lui et dit brusquement : "Tu as tort. Nous pourrions le faire et réussir, même maintenant. Plus nous attendons, plus ils seront avancés technologiquement. Leurs bombes seront plus dévastatrices et leur population sera plus grande."

"Putain de merde !" dit Orion avec méfiance. "Tu as raison à ce sujet." Il jeta un coup d'œil à Voldemort, et dit avec un froncement de sourcils : "Mais le fait est qu'ils ne devraient jamais savoir pour nous, et que nous ne devrions jamais les affronter."

Voldemort se moqua, et dit avec un ricanement : "Tu ne peux pas être aussi naïf, Orion ! À un moment donné, nos deux mondes vont devoir s'affronter ! C'est inévitable. Quand les Ténèbres gagneront la guerre, notre espèce vivra dans la prospérité pendant très longtemps et avec la prospérité vient plus d'enfants, étant donné l'importance que nous accordons au sang. Nos descendants seront plus puissants, leur magie noire plus pure et avec le temps, ils voudront étendre leur puissance sur plus de territoires et utiliser leur magie pour gouverner les moldus. Ils voudront conquérir le monde moldu, comme c'est le droit des espèces les plus fortes et les plus évoluées. En utilisant des termes modernes, Serpentard a essentiellement dit que nous sommes une espèce plus évoluée, rappelle-toi en. Les moldus n'ont pas de magie mais nous si. C'est ce qui fait notre supériorité. Leur espèce va s'éteindre. Ils ne font que détruire le monde, ils sont un fléau, quelque chose qui doit être éradiqué avant qu'ils ne continuent de se propager, avant qu'ils ne continuent d'infecter et de détruire, pas seulement nos lignées mais notre environnement !"

"C'est une vision très sombre que tu as, Tom." dit Orion avec un soupir.

"Mais ai-je raison ou pas ?" demanda Voldemort.

"A propos de certaines choses, oui." dit Orion en se frottant le front. "Mais ce n'est pas aussi simple de dire " Ils font trop d'erreurs, tuons-les tous ! ". Ce sont toujours des gens, par pitié ! Nous ne parlons pas d'éliminer un nid de cafards !"

Voldemort lui sourit. "C'est ce qu'ils sont."

"C'est ton avis." rétorqua Orion en roulant des yeux. "Mais pas pour moi. Tu sais que je ne les aime pas particulièrement. Mais si c'est vrai ce que tu dis, alors laisse la nature faire les choses. S'ils disparaissent, comme cela arrive toujours avec les espèces de moindre importance, alors laisse-les."

"Les espèces les plus fortes écrasent toujours les plus faibles, cela arrive toujours avec violence et pas en laissant couler les choses" dit Voldemort impassible. "Et comme je l'ai déjà dit, plus nous leur donnerons de temps, plus ils seront mieux préparés à nous combattre."

"Ecoute, pense juste à ce que j'ai dit." dit Orion avec impatience. "Et je vais réfléchir à ce que tu as dit. Finalement, nous devrons parvenir à un accord. Réfléchissons encore un peu à ce sujet. Et quoi que tu fasses, dis-moi lorsque tu utiliseras la pierre, d'accord ?"

"Certainement." dit Voldemort avec un sourire satisfait sur le visage.

Orion lui lança un regard, Voldemort semblait penser qu'il avait gagné cette discussion houleuse. Orion se frotta le front avec fatigue. En toute honnêteté, il ne savait pas qui l'avait gagné. À son avis, ils avaient tous les deux des arguments valables, bien que Voldemort soit trop impatient à son goût. Il a toujours préféré voir où les choses allaient, prenant le temps de les analyser en profondeur jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de doute dans son esprit. Peut-être que les sorciers et les moldus pourraient vivre ensemble en harmonie, dans un avenir lointain. Pourquoi stopper cette possibilité en prenant une décision irréfléchie ? Mais d'un autre côté, il savait que Voldemort voulait s'en occuper le plus tôt possible. Compte tenu des ambitions de Voldemort, le sorcier voudrait toujours faire les choses le plus rapidement possible, pour réussir ses nombreux objectifs tout en profitant de sa victoire.

Tirant son esprit de ses pensées, Orion regarda autour de lui. Ils se turent tous de nouveau, avec une expression d'attente ou calculatrice sur leurs visages.

"Trouve une excuse pour expliquer notre longue discussion.» dit Orion, lançant à Voldemort un sourire narquois. "Ou juste donne leur un de tes regards froids, cela fonctionne toujours. Ou mieux encore, caresse lentement ta baguette, et ils seront pétrifiés sur leur chaise pendant une heure."

Voldemort lui fit un sourire narquois d'amusement, et dit avec satisfaction : "Tu es mauvais, mon petit serpent."

"C'est probablement grâce à ton méchant petit morceau d'âme en moi." rétorqua Orion avec un sourire.

"Bien sûr." dit Voldemort, ses yeux brillants alors qu'il caressait lentement la cicatrice invisible d'Orion. "Ma marque, sur toi."

"Je pourrais t'en donner une aussi, tu sais ?" dit Orion avec un sourire suffisant. "N'aimerais-tu pas savoir ce que ça fait de survivre à un Avada Kedavra et de t'en sortir juste avec une jolie petite cicatrice ?"

Voldemort se moqua : "Tu as survécu seulement parce que j'avais l'intention d'utiliser ta mort pour faire un horcruxe. J'avais subi les rituels initiaux, et mon âme était déjà fracturée après avoir tué les Potter. C'était un simple problème, seulement parce que-"

"Merci de m'avoir rappelé que tu as tué ma mère." interrompit sèchement Orion.

Voldemort releva le menton d'Orion et dit calmement : "Tu m'en veux toujours ?"

"Parfois." dit Orion avec un froncement de sourcils. "Dans le passé, je te détestais pour cela. Je voulais me venger. Après avoir appris à connaître Tom à travers le médaillon et plus tard toi plus vieux, je n'y ai pas beaucoup réfléchi. Et peut-être, j'ai accepté leur mort comme quelque chose d'inévitable, étant donné la prophétie et tout ça ... Quand j'étais bébé, je n'étais rien d'autre qu'un ennemi pour toi. Mais maintenant, je suis quelque chose ... Même quand j'ai découvert mon identité pour la première fois, tu m'as laissé parler à ma mère en maintenant notre connexion avec notre baguette… Tu savais que c'était important pour moi…" Il jeta un coup d'œil à Voldemort, et dit avec un haussement d'épaules : "Peut-être que je t'en veux plus."

Voldemort resta silencieusement en train de regarder Orion tout en saisissant toujours son menton, alors qu'il caressait lentement la mâchoire d'Orion avec un long doigt. Orion lui jeta un regard, ne sachant pas vraiment ce que Voldemort cherchait. Ses yeux rouges perçants semblaient être doucement ancrés dans les siens mais il savait que le sorcier n'utilisait pas la légilimencie. Voldemort semblait être simplement le regarder.

Il s'agita finalement avec le comportement étrange de Voldemort, et dit avec un sourire narquois : "Et tu peux te tromper comme tu veux, mais tu sais que j'ai survécu à ton Avada Kedavra grâce à mes pouvoirs, Tom. Pas à cause d'une excuse farfelue à propos d'un rituel qui a mal tourné, parce que c'est là que ça foire : je ne suis pas mort."

Cela sortit Voldemort de sa rêverie, et le sorcier lui sourit. "En effet, tu étais le seul assez puissant pour survivre à mon impardonnable. Je n'aurais pas marqué quelqu'un d'indigne comme mon égal, même par accident, je n'échoue jamais." Il jeta un coup d'œil aux autres sorciers avec un regard d'indifférence suprême, et se retourna finalement vers Orion. Il haussa un sourcil et dit calmement : "Tu as dit que tu voulais que je caresse ma baguette ?"

Orion avala un petit rire. Il regarda Voldemort avec des yeux brillants de joie, et dit calmement : "Tu ferais ça juste pour me divertir ?"

Voldemort se moqua. "Te divertir, petit diable ? Il s'agit de les remettre à leur place."

"Bien sûr." dit Orion en roulant des yeux. Il sourit d'un air narquois et ajouta : "N'oublie pas d'utiliser une expression froide et mortelle sur ton visage, pour un plus grand effet."

Les lèvres de Voldemort tremblèrent, mais il adopta immédiatement l'expression désirée alors qu'il se tournait pour faire face aux alliés. Il les transperça de son regard perçant tandis qu'il caressait lentement sa baguette avec délectation, et finalement, il dit brusquement : "Nous discutions de l'alliance avec le clan Zraven. Eh bien, quelle est votre opinion ?"

Orion dut se mordre la lèvre inférieure pour se retenir dans un éclat de rire. Ils réagissaient tous comme prévu, avec appréhension et inquiétude alors qu'ils percevaient la soudaine humeur de Voldemort.

"Excusez-moi, Maître." dit Yaxley, regardant Voldemort avec méfiance. "Mais nous parlions des moldus…"

"Ce sera pour plus tard, Ian." siffla Voldemort avec impatience. "Le problème en ce moment, ce sont les vampires."

"Peut-être qu'Orion pourrait rafraîchir nos souvenirs ?" dit Reginald Rook, le plus ancien sorcier américain.

"Bien sûr." dit Orion agréablement. "En bref, Râzvan offre trois cents combattants en échange de droits civiques. De plus, ils ne vivront pas parmi d'autres sorciers et ils ne se nourriront pas non plus de sorciers."

"Et ils ne peuvent pas être utilisés contre les moldus." mordit Bellatrix, plissant les yeux vers Orion.

Orion lui sourit. "Exactement. Ni les vampires ni les loups-garous ne seront utilisés contre les moldus."

"Eh bien..." dit Comodus Conrad avec un sourire satisfait et sournois. "Je trouve l'offre du maître vampire beaucoup plus facile à accepter que celle de l'alpha. Nous n'avons pas à nous soucier des vampires qui se déchaînent dans nos communautés, essayant de nous mordre."

"Oui, mais les vampires zont plus dangereux que les loups-garous." intervient Didier Benoit. "Les loups-garous ne peuvent vous mordre et vouz infecter que lors de la pleine lune. Mais d'un autre côté, les vampires peuvent toujours vous mordre et vous zucer à sec, il n'a pas à attendre un jour précis pour zela !"

"Les vampires n'acceptent jamais de mordre un sorcier." dit Orion avec impatience.

"Assurez-vouz en, Black !" rétorqua Benoît sévèrement. "On ne peut pas faire confiance aux vampires, retenez bien ceci !"

Orion haussa un sourcil, Benoît était donc terrifié par les vampires, c'était une petite information utile pour l'avenir. Il jeta un coup d'œil aux autres et dit sèchement : "D'autres commentaires ?"

Il y eut une brève pause de silence, et Rodolphus dit avec un sourire narquois : "On dirait qu'il n'y en a pas, Lord Black. Pour ma part, j'ai hâte de me battre aux côtés des vampires, ce sont des guerriers très talentueux. J'apprécierai le défi de leur prouver que certains sorciers noirs sont tout aussi habiles avec une lame et une épée tranchantes."

Orion lui sourit. Rodolphus était un très bon maître d'épée, et aussi inhabituel, car la plupart des sorciers noirs ne se préoccupaient pas de ce qu'ils considéraient comme des "moyens barbares à la moldus". La plupart jugent ça très modeste de recourir au combat physique, soit en utilisant leurs poings nus ou leurs armes. D'après eux, une baguette et leur magie étaient les seules armes nécessaires. Utiliser autre chose, c'était comme admettre qu'ils n'étaient pas assez bons avec une baguette, ce qui était impensable. D'un autre côté, les vampires - du moins le clan Zraven - considéraient le combat à l'épée comme un art, qui non seulement aiguisait leurs réflexes mais renforçait également leur corps. Et ils ont utilisé des baguettes en complément, lançant des sorts pendant qu'ils coupaient leurs ennemis avec une ancienne épée tranchante. Orion devait admettre que les vampires avaient raison, bien que malheureusement, il n'avait jamais appris à manier une épée. Dans le club de duel du Maître Rosier, ils ont appris quelques techniques, mais pas assez pour véritablement se défendre contre quelqu'un qui savait manier une épée.

"Râzvan ne rencontrera que toi ?" dit Voldemort, les yeux plissés.

Orion lui sourit. "C'est vrai. Il ne t'aime pas particulièrement, tu sais ? Je suis conscient que tu voulais qu'il te donne son sang, quand tu as tenté de négocier avec lui pendant la première guerre. Pour eux, c'est irrespectueux et arrogant d'exiger une telle chose, puisqu'ils chérissent leur sang et ne le donnent que volontairement, sans représailles."

"Et quand es-tu devenu un expert en vampire ?" rétorqua Voldemort avec acidité.

"Quand je suis resté avec Lezander à la Citadelle de Zraven." dit Orion en serrant la mâchoire. "Il m'a appris beaucoup de choses."

"Vraiment ?" grogna Voldemort. "Quand es-tu resté avec lui ?"

Orion plissa les yeux vers lui et cracha, "Oui, il l'a fait. Et je suis allé le voir après que tu m'as fait tuer cette fille moldue, tu te souviens ?"

"Donc c'était l'ami de Durmstrang dont tu as parlé." dit brusquement Voldemort, perçant Orion de ses yeux plissés. "Mais il n'est plus là, alors avec qui es-tu resté quand tu t'es enfui de moi la dernière fois ?"

"Peu importe." claqua Orion avec impatience. "Maintenant, revenons-en à nos moutons. J'irai à Râzvan quand l'école commencera et nous commencerons à régler les détails. Je vous ferai rapport pour en discuter, puis ainsi de suite. C'est comme ça que ça va fonctionner, puisque Râzvan ne veut traiter avec personne d'autre que moi. Il ne vous fait pas confiance du tout, et je dois m'assurer que vous ne le duperez pas."

"Dois-je lui aussi faire un serment de sorcier, comme avec le loup-garou ?" siffla Voldemort avec colère. "Tu sembles leur donner un peu trop ta loyauté. Peut-être devrais-tu te rappeler que tu dois m'obéir avant tout !"

Orion se moqua. "Et tu me dois la tienne aussi. Mais non, Râzvan ne prêtera serment que de ma part, certainement pas de toi."

"Comment vas-tu t'assurer que je respecterai les termes de l'alliance avec lui, alors ?" rétorqua Voldemort avec un sourire narquois.

"Oh, ne t'inquiète pas, Tom." dit Orion agréablement. "Je veillerai à l'inclure dans le serment que nous prêterons avant de devenir époux."

Voldemort lui fit un sourire narquois. "Comme tu veux, mon petit serpent."

"Ne m'entourloupe pas non plus sur ce serment." dit Orion les yeux plissés. "Je-"

"Je ne le ferai pas." interrompit calmement Voldemort.

Orion lui lança un regard suspect mais resta silencieux pendant que Voldemort le regardait avec une lueur d'amusement dans ses yeux. Orion réprima un gémissement et détourna les yeux. Ses yeux se posèrent sur Sébastien et il fronça légèrement les sourcils, alors que le sorcier le regardait attentivement, indiquant clairement qu'il avait besoin de lui parler de toute urgence. Orion lui fit un signe de tête imperceptible et détourna les yeux.

"Je crois que notre réunion est terminée." dit froidement Voldemort, s'adressant au groupe de sorciers. "Nous discuterons d'autres questions lors de la prochaine réunion."

"Une dernière chose, mon Seigneur." intervient Comodus Conrad. "Comme Reginald l'a dit au début de la réunion, notre Congrès serait plus disposé à voter favorablement pour soutenir les Ténèbres dans la guerre européenne si on leur montrait qu'Harry Potter - eh bien, qu'Orion est de votre côté. La meilleure façon de les convaincre serait de le prendre avec nous pendant quelques jours." Il jeta un coup d'œil à Orion, et dit avec un sourire narquois : "Que diriez-vous de partir pour un voyage afin de visiter notre capitale et apprendre par vous-même comment fonctionne la politique magique américaine ?"

Orion haussa un sourcil de surprise et était sur le point de répondre, quand Voldemort dit brusquement : "Il n'ira nulle part. Et en vertu du traité que vous avez signé avec moi, Comodus, vous avez déjà pris la responsabilité d'assurer le vote favorable de votre Congrès."

"Bien sûr que je l'ai signé et je vais obtenir leur vote, mais ce serait beaucoup plus rapide si Black venait et leur parlait." dit Conrad sèchement.

"C'est à moi que la décision revient." claqua Orion, lançant à Voldemort un regard caché. "Tu ne peux pas dire non avant de me le demander ! Je ne suis pas ta marionnette."

"As-tu le temps ?" siffla Voldemort avec impatience. "De plus, penses-tu que cela n'atteindra pas les oreilles de Dumbledore si tu vas à Washington pour rencontrer des sorciers de la Lumière au MACUSA ?" (NDT : L'auteure anglaise avait écrit "American magical congress" bien avant que les Animaux Fantastiques ne sorte au cinéma. Alors j'ai pris la liberté d'écrire MACUSA à la place de Congrès magique américain.)

"Et tu ne fais pas confiance à Conrad." dit doucement Orion, regardant attentivement Voldemort.

"Je ne fais confiance à personne lorsque ça te concerne." rétorqua vivement Voldemort. "Conrad pourrait très bien t'utiliser pour un de ses projets." Puis il ajouta sarcastiquement : "Te souviens-tu que selon lui tu es tellement connu dans le monde entier que ta célébrité peut influencer les gens."

"Très bien, je n'irai pas." dit Orion avec un soupir.

"Je ne t'aurais pas laissé de toute façon." dit Voldemort avec un sourire narquois.

Orion réprima un roulement des yeux, alors que Voldemort le disait froidement à Conrad : "Utilisez vos compétences pour obtenir le vote, Comodus. La réponse est non." Il regarda les autres et dit brusquement : "La réunion est terminée, vous pouvez prendre congé."

Les alliés et les deatheaters du cercle intérieur ont commencé à se lever de leurs chaises, beaucoup restant en arrière pour discuter de certaines choses entre eux, tandis que d'autres se sont approchés de Voldemort pour le féliciter poliment d'avoir pris un conjoint. Voyant Voldemort entouré d'un groupe de personnes, Orion saisit l'occasion et se précipita vers Sébastien, qui lui avait jeté un coup d'œil avant de quitter la pièce.

Orion était sur le point de quitter furtivement la pièce, quand quelqu'un plaça soudain une main sur son épaule.

Il se retourna et fut confronté à Dietrich Emmerich, le vieux sorcier allemand, qui jeta rapidement un sort de silence autour d'eux.

Emmerich perça Orion de ses yeux bleus, et dit calmement : "Tu es comme lui, n'est-ce pas? Tu ne veux pas que ça se sache."

Orion l'attira plus près et le regarda attentivement. voulant découvrir si l'ancien sorcier était également marqué par le symbole VA "Que savez-vous de ses pouvoirs ? Vous a-t-il déjà… vous a-t-il dit quelque chose à leur sujet ?"

Emmerich fronça les sourcils. "J'étais un bon ami de Gellert. J'ai vu ce qu'il pouvait faire avec sa magie noire, comment il pouvait la façonner de différentes formes. Je n'ai jamais rien vu de tel. Mais il ne m'a jamais expliqué."

"A-t-il déjà utilisé sa magie noire dans le duel contre Dumbledore ?" dit Orion avec inquiétude.

"Nein, jamais."

"Donc Dumbledore n'en sait pas plus ?" dit Orion avec un froncement de sourcils.

"Il aurait pu le savoir." dit Emmerich. Il regarda attentivement Orion et dit doucement : "Ils étaient ... amis, quand ils étaient jeunes. Gellert aurait pu le lui montrer, je ne suis pas sûr."

"Amis ?" dit Orion avec un sourcil levé, saisissant le sous-ton.

"Des amis, des amis très proches", dit Emmerich avec insistance.

"...Par la barbe de Merlin !" murmura Orion, complètement étonné.

"En effet." dit Emmerich. "De toute évidence, ça a mal fini."

"Qu'est-il arrivé ?" dit Orion en regardant le vieux sorcier.

"Ce n'est pas à moi de te le dire."

Orion hocha la tête et Emmerich attrapa soudainement l'avant-bras d'Orion, et dit avec urgence : "Écoute, il est évident que tu connais Gellert et ce qu'il pourrait faire. Comment est-ce possible ?"

Orion lui lança un regard mesurant. "Étiez-vous vraiment son ami ?"

Emmerich redressa son imposante stature et dit avec férocité : "Cela va bien au-delà. Gellert a toujours été mon vrai Seigneur. Le vrai Seigneur des Ténèbres à mon avis. Personne ne peut être comparé à lui. Ma loyauté envers lui est aussi inébranlable encore maintenant, je fais le vœu de le suivre partout où cela mènerait."

Orion attrapa fermement le bras d'Emmerich et demanda brusquement : "Que feriez-vous pour lui ?"

"N'importe quoi." dit Emmerich instantanément, sa voix remplie d'une telle ferveur qu'elle surprit Orion.

Il n'avait jamais autant entendu de zèle porté dans la voix de qui que ce soit auparavant, cela ne pouvait même pas se comparer à celui de Bellatrix puisque sa soumission résonnait comme de la pure folie, tandis que celui d'Emmerich indiquait une fidélité et un culte profond. Pas de façon flagrante ou aveugle, mais qui ne pouvait être inspirée que par de grands chefs aimés et vénérés par leurs soldats.

Orion savait instantanément ce qu'il avait à faire. Il perça le vieux sorcier avec ses yeux, et dit doucement : "Même pour le libérer ?"

Les yeux d'Emmerich s'écarquillèrent légèrement et ils brillèrent avec une détermination féroce, et il dit avec un grand sourire narquois : "Plus que tout au monde." Il serra fermement l'épaule d'Orion et ajouta à la hâte : "Je peux grandement t'aider. Écris-moi." Il perça Orion avec ses yeux et dit calmement : "Tu le penses vraiment ?"

"Oui." dit Orion sincèrement.

Un petit sourire éclata sur le visage du vieux sorcier, et semblait éclairer ses traits acérés. "Seul, je ne pourrais jamais le faire. Mais avec toi ... et si tu es comme lui ... Alors je pourrais."

"Je vous écrirai." dit Orion avec un grand sourire narquois.

Emmerich acquiesça et quitta tranquillement la pièce, marchant avec une démarche rajeunie.

Orion retira son esprit de son récent triomphe et lança un regard à Voldemort. Il parlait avec Sophie Ambroise et Didier Benoit, nul doute que les Français suivaient les ordres de Sébastien.

Il s'écarta tranquillement de la pièce et fut instantanément mis à l'écart.

"Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ?" chuchota Sébastien.

"De quoi s'agit-il, Bastien ?" dit Orion à la hâte. "Nous ne pouvons pas être vus ensemble-"

"Tu aurais dû me le dire quand tu as dit que tu étais en couple avec Lui !"

"Ça ne te regarde pas." rétorqua Orion. Il soupira et ajouta : "Écoute, je tiens à toi en tant qu'ami, mais je t'ai dit que-"

Sébastien serra fermement ses épaules et murmura frénétiquement : "Tu ne comprends pas! Tu vas le tuer !"

"De quoi parles-tu par la barbe de Merlin ?" dit Orion surpris. "Si c'est à propos de la prophétie…"

"Ce n'est pas le cas. Je m'en contrefiche en fait." dit Sébastien avec urgence. "C'est à propos du VA, à propos de toi !"

Orion fronça profondément les sourcils et demanda brusquement : "Comment cela peut-il être lié à lui ?"

"C'est lié à toi !" répondit Sébastien en serrant les dents. "Merde! Je ne peux rien dire-"

"A cause de ce putain de serment ?" dit Orion avec exaspération.

Sébastien hocha la tête. Il regarda par-dessus les épaules d'Orion, soudainement tendu, et murmura frénétiquement : "Demande à Vagnarov si tu peux en savoir plus. Mais tu ne peux pas être avec ce sorcier, tu dois le tuer !" Il relâcha Orion et dit d'un ton normal de voix : "Je dois te féliciter encore une fois Orion, et aussi pour nous avoir donné de tels alliés. Comme je l'ai dit, je peux organiser une magnifique fête pour toi avant de te marier, tu sais ?"

"Merci, de Valois, une fête pourrait être parfaite." dit Orion avec un sourire tendu. "Je vais y réfléchir et te le ferai savoir, d'accord ?"

"Bien sûr." dit Sébastien avec un sourire. "Dis-le moi avec beaucoup d'avance. Mes soirées sont somptueuses et doivent être préparées pendant mon temps libre, je suis très minutieux."

"De Valois." dit une voix froide derrière Orion. "Vous rôdez à nouveau autour d'Orion ?"

"Bien sûr, mon Seigneur." dit agréablement Sébastien. "Je devais le féliciter."

"Il semble que vous avez terminé."

"En effet." dit Sébastien avec un sourire narquois. Il regarda Orion, et dit avec un sourire : "Fais-moi savoir à propos de la fête. Maintenant que tu as vu mon château, bien qu'un seul salon malheureusement, tu pourras évaluer par toi-même si c'est un bon endroit."

"Je le ferai." dit doucement Orion.

"J'espère te revoir bientôt." dit Sébastien avec charme en s'éloignant nonchalamment.

Orion éclaira instantanément son esprit de l'emportement étrange de Sébastien et sur l'aide d'Emmerich afin de faire sortir Grindelwald de Nurmengard, et il se retourna pour regarder calmement Voldemort, dont les yeux rouges s'étaient rétrécis vers lui.

"De Valois ne t'a pas donné ses deux baisers habituels sur les joues en guise de cadeau d'adieu ?"

"Il m'a dit que ce n'était pas approprié, maintenant que je dois devenir ton époux." dit Orion avec indifférence.

Voldemort agrippa le visage d'Orion, l'inclinant vers le haut, et demanda brusquement : "Qu'est-ce qu'il voulait de toi ?"

"Tu n'as pas entendu ?" dit Orion calmement, regardant dans les yeux de Voldemort. "Il m'a félicité et a voulu m'organiser un enterrement de vie de garçon."

"Ces choses sont pour les moldus." dit Voldemort avec acidité. Il plissa les yeux et ajouta doucement : "Et tu veux que je crois qu'il t'a emmené hors de la pièce juste pour organiser une fête avec toi ?"

"Oui." répondit Orion avec un haussement d'épaules. "C'est juste un sorcier frivole, Tom."

"Je demande pour la dernière fois : où étais-tu avec lui quand tu t'es enfuis ?" demanda froidement Voldemort.

"Pourquoi insistes-tu autant sur cette question ?" claqua Orion avec irritation. "J'étais avec un ami, je n'ai rien fait de mal, et ça n'a pas d'importance !" Il attrapa Voldemort par le col et ajouta brusquement : "Et je n'ai jamais couché avec personne d'autre que toi !"

"Je le sais." dit Voldemort avec un sourire narquois.

Orion plissa les yeux vers lui et grogna, "Comment peux-tu- Comment ?"

Le sourire narquois de Voldemort s'élargit alors qu'il haussait un sourcil face à l'expression ennuyée d'Orion

Orion le relâcha, et claqua d'un air maussade : "Oh, tant pis. Mais vu que tu connais toutes ces choses sur moi, alors pourquoi es-tu toujours méfiant à mon égard ?"

"Parce que je n'aime pas quand tu es seul avec des sorciers qui sont autour de toi." dit calmement Voldemort, alors qu'il passait un doigt sur la joue d'Orion. "Parce que tu ne peux être qu'avec moi, souviens-toi de ça ? Tu es à moi, et tu l'as accepté."

"Par la barbe de Merlin !" dit Orion avec impatience. "Je l'ai accepté, mais cela ne veut pas dire que je ne fréquenterais plus d'autres sorciers, ou que je ne reverrai plus jamais des amis !" Il plissa les yeux sur Voldemort, et le poussa avec colère sur la poitrine. "Et tu n'as rien à redire. Combien de personnes as-tu baisé dans le passé, Tom ? J'ai entendu dire que tu avais une personne différente chaque nuit ! Et tu oses exiger que je ne revoie plus jamais aucun autre sorcier seul, pas même un ami ! Tu n'as aucun droit et je ne tolérerai ça pas plus longtemps. Combien de fois as-tu baisé Bella, par exemple ? Je sais qu'il y en a eu plusieurs des fois, et pourtant je n'ai rien dit à ce sujet, n'est-ce pas ? Je ne t'ai pas demandé de ne jamais être seul avec elle !"

"C'est arrivé il y a longtemps, bien avant toi." dit Voldemort avec un sourire narquois. "Toujours jaloux d'elle, mon petit serpent ?"

Orion renifla avec dérision : "Je la plains, je ne l'envie pas. En fait, je la plains parfois - bien qu'actuellement, je la plains moins depuis qu'elle continue de m'insulter..."

"Bella serait furieuse si elle savait que tu la plaignais…"

"Tu peux lui dire si tu veux." dit Orion avec un sourire narquois. "Je voudrais me défouler en duel avec elle."

"Oui, j'ai toujours trouvé que lancer une bonne et intense série de Crucios fait des merveilles pour soulager le stress." dit Voldemort agréablement.

Orion gloussa. "Tu es un être humain tordu, Tom."

"En effet." dit Voldemort sans vergogne, avec un sourire satisfait sur le visage. Il enroula rapidement ses bras autour d'Orion, et siffla doucement : "Et tu m'aimes pour ça, n'est-ce pas, mon petit serpent ?"

"Peut-être." répondit Orion avec une indifférence supposée, bien que ses yeux brillent quand Voldemort le serra plus près de son corps.

Voldemort lui lança un sourire suffisant et arqua un sourcil, alors qu'il sifflait : "Tu as dit quelque chose à propos de la réunion, n'est-ce pas ?"

"Oui." dit Orion avec une lueur méchante dans ses yeux émeraude. Puis il gémit et dit : "Mais nous ne pouvons pas le faire ici. C'est le château de de Valois et il est toujours là. Je n'ai pas envie qu'il nous surprenne." Il sourit à Voldemort et ajouta : "En plus, tu ne mérites pas de me prendre sur la table."

Voldemort se moqua : "On verra ça. Mais tu as raison, je n'ai pas envie que de Valois puisse entendre tes cris et gémissements de plaisir." Il plongea ses yeux dans ceux d'Orion et siffla d'une manière douce : "En plus, je veux te prendre lentement et doucement en ce moment… te baiser jusqu'à ce que tu me supplies d'aller plus vite et plus profondément…"

Orion enroula ses bras autour du cou de Voldemort, et souffla de toute urgence contre son oreille : "Alors mets-toi au travail Tom, ou Valois nous trouvera étendus et nus au milieu du hall…"

Voldemort embrassa brièvement Orion sur les lèvres, avant de resserrer ses bras autour de lui et de transplaner rapidement du Château de Pierrefonds.