Comme promis, c'est encore moi qui partage une histoire avec vous aujourd'hui.
Pour répondre à vos questions :
Alixe : Oui, il y aura effectivement une idée par jour, pour répondre au prompt (invitation) imposé. Les histoires sont toutes en une partie (sauf mention contraire, je pense notamment au Royaume des Kwamis qui se trouve dans la partie de Etoile-Lead-Sama et couvre les 2 et 8 mai).
Fan Miraculous : Tu vas rencontrer tout le long du mois des situations que tu n'aurais peut-être jamais imaginées. C'est ce qui rend cette aventure vraiment excitante ! Nous avons dû trouver 31 idées, bien différentes les unes des autres et avec un thème imposé à chaque fois !
Rouky666 : Oui beaucoup de Fluff, fluff, fluff... Mais aussi un peu d'angoisse... Mais surtout beaucoup de fluff, c'est vrai lol.
LadyJoyNoir : On voudrait souvent faire des câlins à chaton, n'est-ce pas? surtout avec un père comme le sien.
Charliee3216 : Je suis ravie que tu sois heureuse de passer ce mois Marichat en notre compagnie !
Bonne lecture à toutes et tous,
PROMPT N°4: CAFÉ.
UN GOÛT DE CAFÉ, D'ÉPICES ET DE NOISETTES.
Quelle était la probabilité pour que les deux blonds qui détenaient son cœur aiment tous les deux leur café avec de la cannelle, ce qui n'était pas monnaie courante, et du lait d'amande ?
Marinette essaya d'évaluer les possibilités pour qu'un résultat comme celui-ci s'offre à elle. Mais, lorsqu'elle réalisa que la réponse était plutôt limpide, elle arrêta de réfléchir: c'était juste sa chance. C'était la chance de la coccinelle qui avait encore frappé et très fort cette fois-ci.
— Heu, Marinette ? Si tu n'as pas de lait d'amande, ça ne fait rien. Je m'arrêtais seulement pour te dire bonsoir, pas pour profiter de ta gentillesse et de ton hospitalité...
Oh ! Il s'était certainement aperçu que avait cessé de fonctionner l'espace d'un instant…
Elle inspira profondément, le temps de réorganiser ses pensées et de reprendre le contrôle de ses émotions, puis elle leva les yeux vers son partenaire. Son partenaire...Adrien... La même personne.
Marinette s'était forcée à tourner la page et à se remettre de son béguin pour lui, alors que, pendant tout ce temps, il était amoureux d'elle. Elle ne l'avait pas réalisé, parce que, à l'époque, elle était trop aveuglée par… euh… hé bien… lui. Et puis, très lentement, elle avait dépassé ses sentiments pour Adrien, lui, uniquement pour que Chat Noir, lui, se fraye un chemin jusqu'à son coeur. Elle était tombée amoureuse de lui et uniquement de lui, encore et toujours... Quelle situation ridicule et tellement invraisemblable… Et pourtant bien réelle.
Elle expira lentement : elle pouvait gérer ça. Elle pouvait gérer la panique qu'elle ressentait suite à cette révélation. Elle avait maintenant dix-sept ans. Elle était tout à fait capable de se contrôler devant le garçon qui faisait palpiter son coeur. Le garçon qui nourrissait chacun de ses rêves et fantasmes.
Bon sang, Marinette, ce n'est pas le moment de dériver.
— En fait, j'ai du lait d'amande, répondit-elle, sa voix augmentant d'un octave, devenant plus aiguë qu'elle ne l'aurait souhaité.
Je peux gérer ça. Je peux gérer ça. Je peux gérer ça.
Elle s'encouragea silencieusement, répétant mentalement et incessamment ces quatre mots comme un mantra.
— C'est vrai? s'émerveilla-t-il.
Non, non, non ! Mais pourquoi était-il aussi irrésistible avec ce parfait sourire dessiné sur ses lèvres. Ses lèvres qui avaient l'air si chaudes, si douces, si...
Je peux gérer ça. Je peux gérer ça. Je peux gérer ça.
— Oui, mon père propose une gamme de pâtisseries sans lactose. Attends-moi cinq minutes. Je reviens avec ça, répondit-elle.
Marinette disparut à l'intérieur et prit le chemin de la cuisine pour préparer les deux tasses de café. Elle savait exactement comment Adrien l'appréciait. Cela faisait partie de toutes ces choses dont elle avait pris note, quelques mois auparavant, lorsqu'elle essayait encore de surmonter son béguin pour lui. Et aujourd'hui, ses anciennes manies à tendance compulsives et, surtout saugrenues, lui étaient utiles. Incroyablement avantageuses même, puisque grâce à ça, elle allait pouvoir servir un café parfait à Adrien, à son partenaire. Grâce à cette petite information qui aurait pu paraître totalement insignifiante, elle allait enfin pouvoir apaiser le duel épuisant et douloureux qui se jouait dans son cœur.
Une fois les grains d'arabica moulus et les tasses bien remplies, Marinette ajouta de quoi agrémenter son propre café, puis elle ajouta un filet de lait d'amande et une pincée de canelle dans celui de Chat Noir.
Elle regagna ensuite sa chambre et sortit sur le balcon où l'attendait le héros, Adrien.
Elle lui offrit sa tasse de café avec un doux sourire et put voir ses yeux de félin s'illuminer de gratitude.
— Merci, Marinette, souffla-t-il, ses lèvres s'étirant en un sourire aussi chaleureux que le café qu'il s'apprêtait à déguster.
La jeune femme s'appuya contre la rambarde, épaule contre épaule avec le garçon-chat. Leurs regards tournés vers la ville Lumière et ses innombrables merveilles.
Marinette porta sa tasse de café à ses lèvres, laissant échapper un léger soupir de satisfaction lorsque le liquide chaud et amer se déversa dans sa bouche. Son soupir fut accompagné d'un gémissement de plaisir, émis par son partenaire, qui les firent se tourner timidement l'un vers l'autre.
— Le café est absolument parfait, Marinette, s'étonna-t-il, lorsqu'il constata le dosage parfait du lait d'amande et de la cannelle dans sa boisson.
— Mon ami Adrien aime le boire comme toi… déclara-t-elle, son regard intense et inflexible, fermement rivé dans ses iris félins.
Le héros tressaillit légèrement et elle pu percevoir la crainte traverser brièvement le regard de son partenaire, avant qu'il ne se racle la gorge.
— Ton ami a bon goût, répondit-il calmement, faisant appel à sa formation de mannequin pour masquer son trouble.
— C'est son ami Nino qui lui a fait découvrir ça. Dans sa famille, originaire d'Afrique du Nord, ils ont coutume de boire leur café avec des épices, répondit-elle, fière de ne pas avoir trébuché sur ses mots.
Elle sentit que son partenaire commençait à s'agiter nerveusement à côté d'elle et, étrangement, cela l'amusait beaucoup.
— Et, toi, tu l'aimes comment ton café ? demanda-t-il, pour changer de sujet et éloigner la conversation de "Comment, Adrien, lui, et Chat Noir, lui, apprécient de boire leur café: épicé."
— Oh, tu sais, je suis compliquée quand il s'agit de préparer mon café…répondit-elle, nonchalamment.
— Ça ne peut pas être pire que Ladybug, gloussa Chat Noir avec un regard malicieux.
Bien sûr… Il savait comment Ladybug aimait boire son café… Il n'était pas rare que Chat Noir s'arrête pour acheter deux cafés avant leur patrouille du soir. À vrai dire, c'était toujours lui qui apportait le café, alors qu'elle, elle apportait, de temps en temps, quelques gourmandises qu'ils pourraient partager ensemble. Elle n'avait donc définitivement pas la moindre idée de ce que son partenaire commandait pour lui, du moins, pas jusqu'à ce soir. Lui, en revanche, savait parfaitement ce qu'elle buvait.
— Un latte, mi-café, mi-lait, avec un sucre et un peu de sirop de noisettes, s'exclamèrent-ils d'une seule voix.
Marinette lui adressa un timide sourire, alors que, en face d'elle, Chat Noir était figé de stupeur, la machoire décrochée, les pupilles rondes et totalement dilatées.
— Ma Lady ? tenta-t-il, une fois le choc passé.
— Bonsoir, Adrien, répondit-elle, un sourire narquois se peignant sur son visage.
Le félin cligna quelques fois des yeux avant qu'un sourire ne vienne également étirer ses lèvres. Puis, il se pencha un peu vers elle.
— C'est MON sourire Chat Noiresque, MA signature, Marinette. Tu ne peux PAS sourire narquoisement comme ça ! déclara-t-il, faussement offusqué.
— Et pourquoi donc, Chaton ? demanda-t-elle en exagérant CE fameux sourire.
— Parce que… parce que j'ai une envie irrésistible de t'embrasser quand tu souris comme ça… admit-il, en se tournant complètement vers elle, le regard pétillant d'émotions suite à la révélation qui venait de s'offrir à lui.
Marinette pivota lentement pour faire face à son partenaire et posa doucement ses mains sur son torse.
— Hé bien, tu peux toujours effacer ce sourire narquois de mon visage, répondit-elle, malicieusement.
— Je crois que ça doit pouvoir se faire, princesse, répondit-il, tout en posant tendrement une main sur sa joue et en rapprochant délicatement son visage du sien.
— Fais-le, alors, mon Chaton, répondit-elle, ses lèvres effleurant maintenant presque les siennes.
Lentement, elle le sentit avancer et effacer la dernière distance entre eux. Il captura doucement ses lèvres dans un baiser incroyablement tendre, mais intense, au goût de café, d'épices et de noisettes, dangereusement envoûtant et inoubliable.
C'était une nouvelle façon de découvrir et de savourer le café qui lui plaisait beaucoup. Vraiment beaucoup.
FIN
C'est encore ici qu'on se donne rendez-vous demain pour le prompt du 5 mai dont le thème est : Cauchemar !
N'oubliez pas de laisser un petit commentaire si vous avez aimé cette histoire, à demain et bisous Miraculeux à toutes et tous.
