Hello les gens ! Comment va ?
Je publie ce second chapitre en ce lundi 5 avril 2021, et j'ai eu mon permis de conduire le jeudi 25 mai, c'est la fête, CHAMPAGNE ! Ah ben non, on peut pas, y a toujours ce foutu Covid qui se balade dans le coin... Quel connard celui-là, c'est pas croyable comme il arrive à pourrir l'ambiance, vous trouvez pas ? Remarquez, moi, je... Ah ? On s'en fout de moi ? Bon, OK, je me la ferme, alors...
Vous êtes susceptibles, dites donc... Après, c'est vrai que mes notes au début du précédent chapitre étaient un poil interminables, mais c'est toujours ça au début, et puis ça se calme par la suite, et...
Bref.
Les réponses aux reviews seront en bas, après la fin du chapitre et les notes de bas de page.
N'empêche, je me fais l'effet d'une clodo, à mendier pour des reviews, surtout qu'il n'y en a que deux... Bah, ça m'empêchera pas de continuer à publier, mais si vous avez un truc à dire, n'hésitez pas, je ne mords pas ! (Enfin, disons que c'est compliqué à distance, sans oublier les gestes barrière qui entravent la bonne manœuvre d'une morsure, en plus du masque qui... Oui, bon, je me tais, là.)
Enfin : Bonne lecture ^^
Chapitre 2 : Petit Lu
Les séparations entre Lucy, les jumeaux et le petit Lucius furent difficiles, mais cette fois, les enfants savaient que la séparation n'était pas définitive — ils étaient en vie, et ne risquaient plus d'être exécutés d'un moment à l'autre.
Lucy resta avec Shakky et Rayleigh, qui promirent de s'en occuper convenablement, et de lui redonner goût à la vie. Rayleigh se sentait en effet responsable de la seule survivante de son île : Lucy avait révélé n'avoir pas été la seule à survivre à l'attaque, mais qu'après, elle avait été la seule à survivre à la vente aux enchères ou à l'esclavage.
Les autres étaient généralement des adultes, et les rares femmes avaient préféré se suicider plutôt que d'accepter de probables viols. Quant aux hommes, la plupart n'avaient attiré l'attention d'aucun acheteur et avaient donc été liquidés, considérés comme de la « marchandise inutile », et les autres n'avaient pas survécu aux traitements de leurs maîtres.
Il n'y avait eu que deux enfants à survivre, elle et un garçon plus âgé, qui avait eu la fâcheuse tendance à faire preuve de rébellion devant leur maître, ce qui avait fini par lui coûter la vie. Lucy se souvenait qu'il avait été son voisin, et un ami de ses frères.
Ses actes de rébellion avaient en réalité été un moyen d'attirer l'attention sur lui et de protéger Lucy, au nom de son amitié avec ses frères ; il s'était senti responsable d'elle.
Rapidement, Ray prit l'entraînement de la jeune fille en charge, et découvrit très vite qu'elle possédait le Fluide de l'Observation de manière innée. Après l'avoir interrogée, Lucy lui expliqua qu'elle avait toujours su entendre les « Voix » des personnes sur l'île, puis à Marie-Joie, et avait toujours su deviner les intentions des autres... et ressentir chaque mort. C'était le revers de la médaille à un tel don, et pas franchement le plus agréable.
Rayleigh l'avait donc emmenée dans la zone de non-droit tous les jours afin qu'elle apprenne à se battre et se défendre au mieux, et se battit même personnellement contre elle — quoique pas au maximum de ses capacités, la pauvre n'aurait pas pu suivre son rythme —, ce qui permit à la jeune fille de progresser plutôt rapidement.
Puis, de temps en temps, il l'avait emmenée sur la route de Grand Line, quoique toujours dans la première moitié. Hors de question de lui faire voir le Nouveau Monde, elle n'avait clairement pas le niveau.
Lucy était motivée. Plus jamais elle ne voulait se retrouver en position de faiblesse. Hors de question. Rayleigh lui apprenait le combat et la maîtrise parfaite de son Fluide, et Shakky lui apprenait à se servir de son fruit du démon afin de récolter des informations.
Être un chat avait de multiples avantages. Un chat noir encore plus, car elle se fondait parfaitement dans l'obscurité et pouvait ainsi espionner sans se faire prendre. Et si jamais elle était repérée, il lui suffisait d'user d'une technique quasi-infaillible : celle de la câlinerie et de l'attendrissement, sans oublier les grands yeux larmoyants aux pupilles dilatées qui faisaient toujours leur effet.
Et puis, en tant que zoan, elle avait une force surhumaine. Bien sûr, face à de grands guerriers comme les soldats hauts gradés de la Marine ou les pirates avec de grosses primes, elle ne ferait clairement pas le poids, mais au moins, elle n'était pas sans défense. Enfin, Ray comme Shakky lui apprirent le maniement des armes, qu'il s'agisse d'armes blanches ou d'armes à feu.
Pour Noël, Lucy reçut un escargophone qu'elle appela Trombone. [1]
Ce qu'il y avait de bien avec Trombone, c'est qu'il était multifonction. Il lui permettait d'appeler et de recevoir des appels, d'envoyer des messages audio et écrits — oui, carrément —, il faisait également des enregistrements photo, audio et vidéo... et il lui obéissait au doigt et à l'œil.
Il faut dire, aussi, que Lucy le soignait particulièrement bien : entre les feuilles de salade bien fraîches qu'elle sélectionnait personnellement, les légumes et fruits frais qu'elle achetait au marché rien que pour lui, les compliments à chaque fois qu'il avait effectué une tâche... L'escargophone désirait lui faire plaisir.
En quelques mois, Lucy se proposa d'elle-même pour devenir journaliste pour les Révolutionnaires. Elle voulait se battre contre l'esclavage, à son échelle et selon ses propres capacités. Elle commençait à maîtriser à peu près le Fluide de l'Armement, mais elle savait qu'elle n'était pas une combattante. Elle sentait qu'elle n'était pas faite pour se battre, et surtout, elle n'aimait pas ça.
Cela ne l'empêchait pas d'être sérieuse dans ses entraînements, mais elle savait que jamais elle ne serait capable de combattre au niveau de Rayleigh, ou de tout autre pirate ou soldat de l'armée Révolutionnaire. Au moins, elle savait se défendre, et surtout, avec sa maîtrise parfaite du Fluide de l'Observation, elle pouvait esquiver chaque attaque pour trouver une ouverture afin de s'enfuir, peu importe la situation, et c'était là le plus important.
Au bout d'un an d'entraînements intensifs, Lucy était désormais en pleine forme physique, et pleine d'endurance. Les plats de Shakky avaient d'ailleurs fait des merveilles pour sa maigreur, et botter le cul des hors-la-loi refusant de payer était aussi un bon entraînement.
°°o°°
Cette année-là, beaucoup de choses se mirent en branle au sein de la piraterie. Non que les pirates n'étaient pas déjà actifs, mais là, c'était du jamais vu. Onze grosses têtes dont les primes dépassaient les cent millions de berries arrivant en même temps sur l'archipel, c'était ahurissant. Du haut de ses seize ans, Lucy observait tout ce beau monde d'un œil attentif et prudent.
Trombone dans un sac à dos en cuir hermétique, sous sa forme de chat, elle sillonnait les ruelles de la zone de non-droit, passant de grove en grove avec l'aisance que confère l'habitude, et arriva finalement devant l'équipage du Chirurgien de la Mort, qui faisait face à X Drake.
Se cachant derrière une caisse, Lucy sortit Trombone qui enregistra l'échange. L'escargophone connaissait parfaitement son boulot et s'acquittait de sa tâche avec fierté — d'autant plus que sa maîtresse faisait tout pour éviter de le mettre en danger, quitte à le protéger elle-même.
Seulement, une fois que Trafalgar eut fini son échange avec l'ancien Marine, il se leva, se tourna dans sa direction, et la dénicha sans mal. Lucy aurait pu rire de ses yeux écarquillés et de son expression incrédule, si ce n'était pas elle la cible d'un pirate ayant mangé le fruit du Bistouri, nom d'un chien !
« Que fait un chat avec un escargophone et un sac à dos... ?
– C'est peut-être un soldat de la Marine, capitaine ! hasarda un type en uniforme blanc.
– Peut-être... »
Sans rien ajouter d'autre, le pirate médecin attrapa Lucy par la peau du cou, et envoya de l'autre main le sac à l'ours polaire de son équipage, son second Bepo.
« Bepo, regarde dans ce sac si tu trouves des infos sur ce chat.
– Oui, capitaine ! »
Trafalgar se tourna alors vers Lucy et esquissa un rictus amusé, avant que son expression ne se fasse perplexe en voyant l'escargophone remonter le long de sa jambe pour rejoindre le félin.
Soudain, avant qu'il ait eu le temps d'attraper l'animal à son tour, celui-ci se mit à sonner. Le chat remua alors frénétiquement, réussissant à se dégager grâce à un coup de griffes que le pirate esquiva mais qui lui fit lâcher prise, et retrouva forme humaine. Trafalgar resta de marbre, tandis que son équipage poussait des exclamations choquées en voyant le jeune garçon face à eux.
Lucy, travestie en garçon à chaque fois qu'elle n'était ni avec Ray ni avec Shakky, attrapa aisément Trombone et décrocha tout aussi vite.
« Lucius à l'appareil, j'écoute, annonça-t-elle.
– Ah, mon petit Lu, c'est Shakky. Comme tu le sais, Ray vagabonde depuis un petit moment, et je me demandais où, toi, tu en étais... Tout va bien de ton côté ?
– Ouais, j'ai été chopé par un pirate, mais quand il aura compris que je ne suis pas une menace, ça devrait aller sans trop de casse.
– Oh, tout va bien dans ce cas !
– Tu veux me dire quelque chose ?
– Oui, le petit Monkey est ici, au bar, ça te dirait de le rencontrer, lui et son équipage ? Tu pourrais leur faire une interview, non ?
– Carrément ! J'arrive dès que possible, ne les laisse pas partir tout de suite, Shakky !
– Compte sur moi, mon poussin ! »
Lucy laissa un large sourire attendri étirer ses lèvres avant de raccrocher, sous le regard perplexe des pirates. Trafalgar la dévisageait sans vergogne.
« Monkey, hein ? On parle bien de Monkey D. Luffy au Chapeau de Paille ?
– Ouais, c'est bien lui. Au fait, je suis Lucius, journaliste en free-lance, et écrivant quelques petits articles à l'occasion pour d'autres journaux ! Enchanté, Trafalgar ! »
Et, sur ces mots, Lucy serra la main du pirate avec entrain, un large sourire avenant et sincère sur le visage, sous l'œil perplexe et surpris des pirates.
« Tu es enchanté de me rencontrer ? s'étonna Trafalgar.
– Oui, j'ai suivi le parcours de tous les Supernovæ, et franchement, je vous aime bien, vous et votre équipage. Celui du Chapeau de Paille me plaît aussi, pour des raisons différentes, mais votre point commun, qui me plaît vraiment, c'est que vous ne tuez pas, et que vous évitez les victimes inutiles. Alors vous avez toute mon admiration. Maintenant, si vous le permettez, je vais récupérer mon sac et partir, j'ai une interview à mener. Et, si vous avez le temps, plus tard, je voudrais bien vous interviewer aussi !
– Pourquoi pas...
– Super ! »
Là-dessus, Lucy serra à nouveau la main du pirate, puis alla récupérer son sac dans lequel elle fourra Trombone, mit son sac sur son dos qu'elle attacha sur son torse grâce à une petite sangle, puis se transforma en chat pour partir en courant à toute vitesse.
Resté avec son équipage, Trafalgar Law ouvrit sa main dans laquelle il découvrit un morceau de papier plié en deux, accompagné d'une carte de visite. Ouvrant le papier, il y vit écrit un numéro d'escargophone, et un nom : Lord D. Lu. Une précision entre parenthèses suivait : « (Je n'ai aucun D. dans mon vrai nom, c'est mon nom de plume.) »
Le pirate haussa un sourcil et rangea le papier dans sa poche puis regarda la carte. Il y était affiché une petite photo d'un bar, le « Bar de l'Arnaque », tenu par une certaine Shakuyaku, avec un numéro d'escargophone fixe. La carte rejoignit le papier sans plus de cérémonie, sous les regards curieux de son équipage.
« Dis, capitaine...
– Oui, Penguin ?
– Ce garçon, là, il était pas un peu jeune pour être journaliste ?
– Tu lui donnes quel âge ?
– Oh, je sais pas, moi...
– Treize ou quatorze ans à tout casser, mais pas plus, intervint Shachi.
– Je suis d'accord, confirma le cuisinier.
– Et moi, vous me donnez quel âge ? demanda le jeune capitaine. À vue de nez, comme ça. »
Les pirates se regardèrent, confus et hésitants, puis finalement, Shachi se lança.
« Dix-neuf, vingt ans... Quoi, c'est pas ça ?
– J'ai vingt-quatre ans, Shachi. »
L'équipage du Heart ouvrit des yeux ronds. Leur capitaine avait l'air plus jeune ! D'accord, il était mature, mais en apparence... Remarque, il n'avait que quatre ans de plus que ce qu'ils pensaient, ce n'était pas si énorme.
« Alors ce garçon...
– Il est tout à fait possible qu'il ait seize ou dix-sept ans, voire même plus. Et puis, il y a des gens qui ont une physionomie qui les fait paraître plus jeunes, et pour certains, ce sont des caractéristiques familiales. »
Les pirates acquiescèrent, légèrement blasés pour les plus anciens. Quand leur capitaine entrait en mode « médecin explicatif », il était à la limite de l'intarissable. Heureusement, il restait conscient que son entourage n'avait pas forcément le jargon médical et vulgarisait donc ses propos.
« Au fait, Bepo, as-tu trouvé quelque chose d'intéressant dans son sac ?
– Un vieil article de journal, écrit par un certain Lord D. Lu, qui date d'il y a trois mois environ. Ça parle de Flevance, c'est dans le titre. »
Le légendaire stoïcisme de Trafalgar Law partit en vrille à ce moment-là et, les yeux écarquillés sous la surprise, il arracha le journal des mains de son second pour lire l'article en question.
Flevance, mensonges et vérités sur la mystérieuse maladie l'ayant ravagée
Chers lecteurs et lectrices, comme vous le savez certainement, votre journaliste Lord D. Lu déteste les mensonges et les non-dits. Comme vous le savez maintenant fort bien, il se trouve que, malheureusement, des non-dits, le Gouvernement Mondial et la Marine les enchaînent, et il en va de même pour les mensonges, ce qui est bien pire. Aussi, il est de mon devoir de vous informer de ce que j'ai découvert à la suite d'un voyage dans le royaume de Drum, sur la première moitié de la route de Grand Line.
Ce pays, réputé pour ses médecins, est en proie à une dictature sans nom, mais c'est là le sujet de l'article suivant. Ce qui nous intéresse ici, c'est la rencontre que j'y ai faite. Pour des raisons de sécurité, le médecin que j'ai interrogé gardera l'anonymat.
Trafalgar grogna à ces mots. Il aurait bien voulu savoir qui était ce médecin, justement ! Il comprenait la nécessité de le garder anonyme, mais cela ne l'arrangeait pas pour le retrouver.
Ce médecin, opposé au système et vivant en fuite, m'a parlé de Flevance (North Blue), après que je l'aie interrogé à ce sujet. Pourquoi déterrer un tel sujet, me demanderez-vous ?
Eh bien, il m'a toujours semblé étrange qu'il n'y ait pas eu un seul survivant. Normalement, dans toute épidémie ravageant un pays, il y a toujours une partie de la population qui survit. En faible proportion, certes, mais ce n'est jamais totalement radical, car certains individus parviennent malgré tout à développer des anticorps leur permettant de s'en sortir.
Ce n'est pas le cas de Flevance, qui fut ravagée en totalité. Mais reprenons depuis le début. Toutes les informations médicales qui seront délivrées là m'ont été données par le médecin que j'ai rencontré et qui m'a aimablement informé.
LDL : D'où vient le Saturnisme ?
Médecin : Il existe plusieurs sortes de saturnismes, car il existe plusieurs types de plomb, mais pour celui ayant touché Flevance, il vient d'un plomb spécial appelé Blanc de Saturne, en raison de sa couleur blanche, ou encore Céruse (son autre nom), et qui recouvrait les édifices de Flevance, ce qui a donné son surnom de « Ville Blanche ». Seulement, ce que les habitants de Flevance ne savaient pas, c'est que ce matériau est toxique. En effet, tant qu'il restait inexploité, il était inoffensif, mais dès lors qu'il fut extrait des mines et manipulé, il se transforma en produit mortel.
LDL : Comment la maladie se transmet-elle ?
Médecin : Par contact direct ou par hérédité. Le Plomb Blanc entre dans l'organisme des individus l'ayant manipulé et, peu à peu, ils transmettent la maladie à leurs enfants, qui la transmettront plus tard à leurs enfants, et ainsi de suite. Ce n'est donc pas contagieux, puisqu'il faut soit être en contact direct avec le plomb, soit avoir un parent ayant contracté la maladie pour l'avoir à son tour. C'est transmissible par le sang.
LDL : Quels sont ses effets ?
Médecin : Au début, la maladie n'est pas vraiment observable, et la première génération de touchés peuvent vivre jusqu'à quatre-vingt dix ans en moyenne. La génération suivante ne dépassera pas les soixante-dix ans, puis la génération d'après atteindra seulement les cinquante ans, la suivante mourra vers trente ans, et la dernière génération mourra aux alentours de dix ans. Lorsque l'âge de la mort approche, des plaques blanches se répandent progressivement sur la peau du malade, puis de plus en plus rapidement, les cheveux peuvent également blanchir.
Cela, ce sont les effets visibles à l'œil nu.
Selon l'âge et la durée d'exposition, une intoxication classique par le plomb peut provoquer des troubles réversibles (anémie, troubles digestifs), mais aussi irréversibles (retard mental et/ou psychomoteur) lorsque le système nerveux est atteint.
À l'intérieur du corps, le malade ressent des douleurs chroniques qui le rongent, provoquant de la fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements, et parfois de la diarrhée. [2] Il y a d'autres effets... (Votre journaliste donne à la fin de l'article la liste de tous les effets liés au saturnisme, qu'il s'agisse de celui de Flevance ou d'un autre.)
LDL : Comment peut-on espérer soigner cette maladie ?
Médecin : À l'heure actuelle, aucun remède n'a été trouvé, et comme il n'y a aucun survivant de Flevance connu à ce jour, il est très peu probable que l'on trouve un jour un moyen de combattre cette maladie, surtout si le Gouvernement continue à faire croire à la population qu'elle est contagieuse.
LDL : Que faut-il retenir de tout cela ?
Le pirate arrêta là sa lecture. Lord D. Lu, Lucius, hein ? Il avait hâte de le revoir. Il fallait absolument que le gamin lui révèle le nom du médecin qu'il avait interrogé...
°°o°°
De son côté, Lucy avait eu beau se précipiter, quand elle arriva au bar de l'Arnaque Shakky lui apprit avec un sourire contrit que les Chapeaux de Paille étaient déjà partis, bien qu'ils avaient promis de revenir plus tard.
« Et tu sais, ma petite Lu, ils étaient accompagnés de Camie, Pappug et Hachi.
– Hachi, comme dans Hachi l'homme-poisson qui a sauvé Ray il y a vingt ans ? Ce Hachi qui est un ancien de l'équipage des pirates du Soleil ?
– Celui-là même, ma puce.
– Il est où ?
– Avec les Chapeaux de Paille. Il me semble qu'ils ont évoqué le parc d'attraction...
– Quoi ? Mais c'est dangereux ! Un homme-poisson à Sabaody... Rassure-moi, il est le seul ?
– Non, ils sont accompagnés d'une sirène, Camie. Mais elle a mis une jupe longue, et des chaussures cachent ses nageoires.
– Même. Et s'ils se faisaient prendre ? Et puis, je croyais que Hachi avait six bras ? Comment veut-il passer pour un humain, dans ce cas ?
– Comme toi avec tes seins, ma chérie. Il les cache sous des vêtements épais.
– Je ne porte pas de vêtements épais, juste des bandages.
– Ne joue pas sur les mots, ma petite Lu. »
Lucy soupira mais acquiesça, inquiète.
« Au fait ma puce, tu ne saurais pas où est Ray, par hasard ?
– À la salle de ventes aux enchères du grove 1. Il s'est constitué futur esclave pour éponger ses dettes. Encore.
– D'accord.
– Pourquoi ça, au fait ?
– Oh, ça fait bien six mois que je ne l'ai pas vu, tu te souviens ? Mais assieds-toi, ma puce, tu as envie de manger un bout ? demanda la patronne en entendant le ventre de sa protégée grogner.
– Oh, euh, oui, volontiers... répondit Lucy en rougissant d'embarras et en s'asseyant au bar, obéissante. Sinon, oui, je me souviens, mais ça, c'est parce qu'on passait nos journées ensemble, jusqu'à ce qu'il décide de jouer au poker, entre autres jeux plus ou moins sadiques.
– Toujours réticente sur les jeux d'argent, hein ?
– Honnêtement, il y a d'autres façons de s'amuser que de perdre son argent à tout va ! Et puis, si c'est pour se retrouver criblé de dettes, non merci !
– Avec ton Fluide, tu peux deviner les intentions des autres...
– ... et tricher pour gagner ? Alors, même si je pourrais effectivement rembourser Ray comme ça — et que je l'ai déjà fait, par ailleurs —, moi, ça ne me plaît pas. Je n'aurais pas la satisfaction d'une vraie victoire, mais la saveur amère de la tricherie, et en plus, ça n'apprendrait pas à Ray d'arrêter de jouer. »
Shakky sourit devant la mine renfrognée de la jeune fille, lui servant une assiette de riz et de bœuf, accompagnés d'une sauce au caramel et d'oignons. Le visage de Lucy s'éclaircit soudainement à la vue du plat et, remerciant chaleureusement la patronne, mangea avec appétit son assiette. Il n'était pas si loin, le temps où elle pleurait à chaque fois qu'elle redécouvrait le goût des aliments...
« Au fait, Shakky, commença Lucy lorsqu'elle eut fini son repas.
– Hum ? s'intéressa la concernée en s'allumant une cigarette, sous le regard réprobateur de sa protégée.
– Je crois que j'ai un béguin.
– Ah, vraiment ? Garçon ou fille ?
– Garçon... répondit-elle en rougissant.
– Que fait-il dans la vie ?
– C'est l'un des Onze Supernovæ. »
Shakky pouffa, amusée de la jeune fille qui semblait ne plus savoir où se mettre.
« Je peux d'office éliminer Monkey et Roronoa, puisque tu ne les as pas rencontrés. Éliminons également Jewelry Bonney, puisque c'est une femme, et il nous reste huit candidats potentiels. Je vais aussi mettre de côté Capone Bege et Killer, puisque l'un est un peu trop âgé, et l'autre on ne voit même pas son visage. Il ne reste que six candidats. Est-ce que j'ai bon jusque-là ?
– Oui, répondit timidement Lucy, qui acceptait le goût de la patronne pour les devinettes et ne lui donna donc pas la réponse tout de suite.
– Il reste uniquement des capitaines. Alors, voyons voir... Eustass Kidd, Basil Hawkins, X Drake, Trafalgar Law, Scratchmen Apoo, et Urouge. Je vais supprimer Apoo et Hawkins, ils sont un peu trop particuliers, et te connaissant, ils ne sont certainement pas à ton goût. Je me trompe ?
– Non, souffla Lucy, dépitée d'être aussi transparente.
– Alors, le duel se joue maintenant entre Kidd, Drake, Law et Urouge. Hum, non, pas Urouge. Ah, je ne sais pas. Un indice ?
– Il a moins de vingt-cinq ans.
– Ça élimine Drake. Alors, Kidd ou Law ? Hum, au vu de la réputation de sanguinaire que se traîne Kidd, je serais tentée de pencher pour Law, d'autant qu'il est médecin... J'ai raison ? »
Lucy se contenta de hocher la tête, abasourdie. Elle avait encore des choses à apprendre en terme de déduction ! Et en dissimulation, aussi, mais après tout, elle ne cachait rien à Shakky, et c'était justement à force de discussions ensemble qu'elle avait pu se sortir de sa coquille, pour accepter d'exprimer sa personnalité.
« Tu es amoureuse de Law, ma chérie ? la coupa Shakky dans sa réflexion.
– Non, je ne pense pas, je lui ai à peine parlé quelques instants. Par contre, il est beau, et... quoi ?
– C'est mignon, commenta Shakky d'une voix attendrie, faisant rougir — une fois de plus — sa protégée.
– Oui, bon, c'est pas le sujet, grommela-t-elle.
– Tu veux lui mettre le grappin dessus ?
– Je ne sais pas. Ça peut juste rester à l'état de fantasme, aussi, c'est tout aussi bien.
– Non, ma puce, ce que femme veut, femme obtient, surtout dans le monde de la piraterie.
– Mais je ne suis même pas pirate !
– Non, mais tu es élevée et protégée par deux pirates, alors c'est tout comme, et en plus, ton béguin se trouve être un pirate, justement. Fais-toi une raison, ma cocotte. »
Ladite cocotte grogna, persuadée de se faire berner à tous les étages. En vérité, c'était la première fois qu'elle ressentait ce genre d'émois et ne savait donc pas ce qu'il convenait de faire. Cependant, après des mois à s'auto-analyser à l'aide de Shakky, et après lui avoir aussi un peu parlé de l'amour, Lucy savait différencier un simple désir, une simple attirance, d'un sentiment sincère et durable.
Là, clairement, elle n'était pas amoureuse, mais elle ressentait un gros, très gros désir tout ce qu'il y a de plus sincère.
« Mais Shakky, mon corps est couvert de cicatrices, et plutôt disgracieux...
– N'importe quoi, balaya l'ancienne pirate. Tu n'es pas plus moche que je ne le suis. Au contraire, même, tu es très jolie, Lucy.
– La beauté, c'est subjectif, opposa la jeune fille.
– Certes, mais tu es bien formée, tes traits sont réguliers, tu n'es plus maigre, ta poitrine recommence à se développer progressivement, tu as de grands yeux, et tes oreilles et ta queue de chat te donnent un charme animal qui n'est pas à négliger ; sans oublier, non plus, tes pupilles de félin qui ne gâchent rien.
– Et la marque dans mon dos ? Je l'efface d'un coup de baguette magique ? »
Shakky pinça les lèvres et fronça légèrement les sourcils. C'était effectivement un point non négligeable.
« Tu sais, ma petite Lu, je suis sûre que Trafalgar n'est pas du genre à vendre quelqu'un. Pas de cette façon, du moins. Et puis, qu'est-ce que ça lui rapporterait ?
– Une récompense de plusieurs milliers de berries ? » ironisa Lucy.
Shakky poussa un soupir et s'apprêta à répondre, quand Lucy se raidit soudain.
« Que se passe-t-il ?
– Un amiral est en route pour le grove 1. Kizaru. Il y a du grabuge à la salle des ventes aux enchères, des soldats de la Marine, des pirates, je reconnais les Voix de Trafalgar et son équipage, Trafalgar est dehors avec deux autres pirates, mais pas de son équipage, et ils se battent ensemble contre la Marine.
– J'adore ton Fluide, commenta simplement Shakky. Et Ray ?
– Il est là aussi, il porte quelqu'un, non, deux personnes, non, trois. Une personne assez grande, une femme, et un être beaucoup plus petit.
– Certainement Hachi, Camie et Pappug, supposa la patronne. Pappug est une étoile de mer.
– Probablement. Ah ! Il y a une légère accalmie. Les soldats se regroupent, et les pirates tentent de se disperser. »
Lucy prit alors son sac, posé au sol, en sortit Trombone, et en le bidouillant un peu à l'aide de Shakky, parvint à le connecter au réseau des escargots de vidéosurveillance de l'archipel, et plus précisément sur le grove 1 et ses alentours. Elles purent ainsi voir les pirates se disperser, la fin de l'alliance temporaire de Luffy, Kidd et Law, et l'apparition de plusieurs Bartholomew Kuma.
« C'est quoi ce délire ? Plusieurs Kuma ?
– Probablement le nouveau projet de la Marine, commenta Shakky d'un air tranquille.
– Et tu comptais m'en parler quand ?
– Quand tu aurais été un peu plus en mesure de te défendre qu'actuellement. Tu as un bon niveau, mais quand tu écriras tes propres articles dans ton propre journal, si tu ne peux pas te défendre et te sortir de n'importe quelle situation, tu ne pourras assumer d'écrire sur tous les sujets, et notamment d'attaquer frontalement la Marine et le Gouvernement Mondial, ma chérie. »
Lucy se renfrogna mais agréa malgré sa réticence.
« Je comprends. »
Shakky tendit la main et ébouriffa les cheveux de l'apprentie journaliste qui ronronna en réponse. C'était bien simple, quand Shakky ou Ray lui caressaient la tête, son côté chat fondait, et elle se transformait en une machine à ronrons.
« Que dirais-tu de sortir ton fameux gâteau, ma puce ? On dirait que Monkey et sa bande vont bientôt arriver.
– C'est vrai que j'en avais fait un peu beaucoup...
– Quelle idée, aussi, de quadrupler les doses !
– Bah ! De toute façon, c'est une recette inratable ! Et puis, je pensais que tu pourrais en proposer au menu pour tes clients. »
Tout en disant cela, Lucy sortit les quatre plats remplis de son fameux gâteau au chocolat, légèrement fondant sur le dessus, et les enveloppa de papier alu. Elle l'enlèverait quand leurs invités seraient là.
« Tant que tu y es, tu devrais aller te changer, ma petite Lu. Tu ne vas pas les accueillir en étant travestie en homme, non ? À moins que tu ne veuilles être prise pour un homme et que tu te sens plus à l'aise comme ça...
– Non, je vais me changer. Mais attends...
– Quoi ?
– Si je vais me changer maintenant, ils arriveront avant que je sois revenue !
– Plus vite partie, plus vite revenue.
– Tu as raison. »
Contournant le bar pour rejoindre l'arrière-salle puis l'escalier menant à l'étage, Lucy hésita sur la tenue à porter. Pas qu'elle soit très mode, mais elle voulait quelque chose d'à la fois joli, confortable et pas vulgaire. Elle opta finalement pour une tunique-robe en lin jaune, un leggings bleu foncé, et des sandales noires avec un très léger talon compensé — à peine deux centimètres.
Elle descendit ainsi, ses courts cheveux noirs partant en pétard, défiant les lois de la gravité, ses oreilles de chat dressées sur la tête, et la queue poilue dans le dos se balançant doucement, frétillant d'impatience.
Arrivée dans l'arrière-salle, cachée par le rideau la séparant du bar et de la salle à manger, elle entendit la conversation. Hachi était blessé, Camie et Pappug inquiets et reconnaissants à la fois, et Luffy au Chapeau de Paille avait frappé un Dragon Céleste...
Pause.
Deux secondes.
« IL A FAIT QUOI ?! » hurla Lucy en entrant comme une furie dans le bar, faisant se retourner sur elle toutes les personnes présentes.
Ray se leva et s'avança d'un pas.
« Oh, Lucy, tu es là !
– Il n'y a pas de : « Oh, Lucy, tu es là ! », singea la jeune fille l'air énervé. Chapeau de Paille a... Il a... C'est vrai ? Shakky ?
– C'est vrai. Monkey a donné un coup de poing à un Dragon Céleste. »
Sous le choc, Lucy en eut le souffle coupé et, sous les regards médusés des pirates, de Hachi, Camie et Pappug, elle commença à hyperventiler, en proie à une crise d'angoisse, paniquant littéralement. Réagissant promptement, Rayleigh sauta par-dessus le bar et se précipita sur la jeune fille, attrapa un sac en papier que lui tendit Shakky et le plaqua sur la bouche et le nez de Lucy.
« Respire, Lucy. Respire ! Inspire, lentement, voilà, comme ça, et puis maintenant, expire, tout doucement. Encore. Inspire. Doucement, lentement... et expire, progressivement. Voilà, c'est bien, comme ça. Encore une fois. »
Il répéta ainsi l'opération encore deux autres fois avant de s'estimer satisfait, puis après avoir doucement retiré le sac du visage, il prit la jeune fille dans ses bras et, une main dans le dos et l'autre sur le crâne, il fit des geste circulaires des doigts, répétitifs et lents, afin de la calmer totalement.
« Tout va bien, Lucy. Tout va bien. C'est fini. Rien n'arrivera, d'accord ? Tu en es sortie, et maintenant, Shakky et moi, on est là, d'accord ? »
Lucy se contenta de hocher la tête, incapable de parler sans fondre en larmes ou sangloter convulsivement. Elle préférait attendre d'être à nouveau calme avant d'essayer de parler. Quand, enfin, elle parvint à respirer à nouveau sans sentir sa gorge prise par une boule d'angoisse, elle se décrocha lentement de Rayleigh, sentant qu'elle risquait de se remettre à ronronner s'il continuait ses caresses apaisantes, tant sur sa tête et derrière ses oreilles que dans son dos.
« Nyu, qui est cette personne, Ray ? interrogea l'homme-poisson blessé allongé sur le lit de fortune au milieu du bar.
– C'est Lucy, répondit Shakky, nous l'avons recueillie il y a un an, et depuis, elle vit avec nous. Elle est un peu comme notre fille adoptive, sourit-elle avec affection.
– Pourquoi t'as réagi comme ça ? demanda soudain Luffy au Chapeau de Paille, un gigot piqué dans le frigo à la main.
– Je... »
Lucy se racla la gorge, intimidée, tandis qu'un homme, blond, habillé en costume noir, une mèche cachant la moitié de son visage et un sourcil en vrille, s'extasiait sur sa beauté. Un squelette à la coupe afro s'approcha de Shakky et lui demanda le plus naturellement du monde s'il pouvait voir sa culotte, avant de se faire frapper par une femme aux courts cheveux roux, visiblement habituée et excédée de telles demandes de sa part.
« Alors ? insista Luffy, la tête penchée sur le côté.
– Lucy, tu n'avais pas préparé quelque chose pour nos invités ? coupa soudain Shakky.
– Préparé... Oh, si ! J'ai fait du gâteau au chocolat. »
Les pirates furent surpris mais ravis, surtout Luffy, tandis que l'homme blond, se présentant sous le nom de Sanji, commença à chanter ses louanges, disant qu'une jolie fille sachant cuisiner était une perle rare... Perplexe, Lucy le regardait avec curiosité.
« Pour répondre à ta question, mon petit Monkey, commença Shakky pendant que Lucy servait des parts à chacun, y compris Hachi, Camie et Pappug, si Lucy a eu une telle réaction, c'est parce qu'elle connaît bien les Dragons Célestes. »
Lucy acquiesça, la mine sombre, mais n'ajouta rien, restant résolument silencieuse. Rayleigh se servit un verre de rhum, et se l'enfila cul-sec.
« Tu as vécu avec les Dragons Célestes ? » demanda innocemment Luffy.
Lucy aurait pu rire d'une telle question, si les circonstances avaient été différentes, et surtout, si sa vie avait été différente. Nami voulut frapper son capitaine pour sa stupidité, mais Lucy l'arrêta.
« Non, ne... ne le frappe pas. Ne sois pas violente, s'il-te-plaît. Je n'aime pas ça. Et puis... »
Lucy se tourna vers Luffy, puis s'avança à pas mesurés de lui, timidement, sous les yeux surpris de Nami qui ne comprenait pas la jeune fille. Arrivée devant le jeune pirate, la journaliste en herbe le prit soudain dans ses bras et le serra contre elle, fort.
« Merci, Chapeau de Paille. Merci. Merci d'avoir frappé ce... ce type. Merci d'avoir osé l'impensable. Merci, au nom de tous les anciens esclaves, et merci au nom de tous ceux qui le sont encore. »
Passée la surprise, Luffy avait maladroitement passé ses mains dans le dos de la jeune fille, perplexe au début, puis franchement étonné. C'était la première fois qu'on le remerciait pour avoir frappé quelqu'un !
« J'ai pas fait grand-chose, tu sais... Il m'énervait, alors je l'ai frappé. Il voulait acheter Camie, et il avait tiré sur Hachi. Je pouvais pas le laisser faire du mal à mes amis. Pourquoi tu me remercies ? »
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[1] Je ne sais pas pourquoi ce prénom. Trombone ? Je voulais un prénom sans aucun sens et absurde. Je crois que j'ai trouvé.
[2] Pour le Saturnisme, je n'ai rien inventé, ce sont là des informations que j'ai vues dans l'anime, et vérifiées sur Wiki One Piece, rubrique « maladies ». Par contre, pour les effets ressentis par le malade, j'ai à la fois inventé en fonction de ce que j'avais vu de Law quand il voyageait avec Corazón, et me suis également inspirée d'effets véritables décrits pour parler du saturnisme qui existe vraiment.
Maintenant, les réponses aux reviews, dans l'ordre de réception !
Hellibleri : Déjà, excuse-moi de te répondre en français, car même si j'ai très bien compris ton message, je ne suis pas assez à l'aise à l'écrit en anglais (à l'oral ça passe bien, parce que les fautes sont pardonnables, si tu vois ce que je veux dire...) Merci pour ton encouragement, mais désolée, cette histoire ne traitera pas forcément en détail du monde de l'esclavage par les Dragons Célestes. Tu comprendras mieux par la suite, en espérant que cela ne te rebutera pas trop ! Par ailleurs, cette fic est classée en Crossover, ce n'est pas pour rien...
mariam150295 : Tu as 16 ans, donc ? Eh bien... En juillet, j'aurai 11 ans de plus que toi. Par contre, j'espère que tu sais que tu t'engages dans une lecture qui est classée M. (Je ne remets pas ta maturité en doute, mais fais attention à toi quand même !)
Merci pour ton encouragement, il me fait très plaisir, j'espère que la suite te plaira autant que le début. Quant à ton désir que Lucy reste avec Ray et Shakky... Tu as dû avoir ta réponse dans ce chapitre, je suppose ?
Merci à vous deux, et aux autres lecteurs qui ont rajouté cette histoire en favoris et en alerte, je vous embrasse (de loin), prenez soin de vous, et VIVE LE PERMIS DE CONDUIRE ! (C'était mon cinquième passage, donc ouais, je suis super contente.)
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... reviews, please ?
