Disclaimer : Rien ne m'appartient. Seules les idées et le contexte est de moi. Merci !
Note de l'auteur : Oui, bonsoir ! J'espère que vous allez bien ! Voici la deuxième - et dernière partie - de cette petite histoire sans prétention sur Harlivy. j'ai vraiment adoré l'écrire et vous la présenter. J'en ferais sûrement d'autres plus tard ! Pour ceux et celles que cela gène, il y a un Lemon ( scène d'amour ) dans cette partie donc si vous n'aimez pas cela, ne lisez pas ! Pour les autres, je vous laisse découvrir et profiter ! ENJOY !
Retrouvailles : Partie 2 (Lemon)
Je m'adossais à la porte fermée de ma salle de bain. Je n'avais pas trouvé mieux que de fuir cette situation devenue trop intense. Je portais ma main sur ma poitrine et découvris que mon cœur battait vite. Beaucoup trop vite. J'essayais de calmer mon palpitant, mais à chaque fois que je fermais les yeux, je voyais ceux d'Harley.
C'était systématique depuis que j'avais fui cette ville et toutes ses tentations. Harleen Quinzel était l'une d'entre elles. Avoir des sentiments pour sa meilleure amie était déjà une épreuve en soie, mais devoir subir des moments intimes et ambigus était quelque chose que je ne pouvais plus supporter.
Je ne souhaitais pas être une passade chez elle. Un réconfort avant qu'elle ne retourne voir son précieux Joker. Rien que parler de lui me donnait des hauts de cœur. Comment une fille aussi incroyable et intelligente qu'Harley pouvait tomber amoureuse d'un monstre pareil ?
Je n'avais pourtant pas résisté à lui faire des avances, à la taquiner. C'était une seconde nature chez moi, je devais être provoquante et manipulatrice si je voulais obtenir les faveurs des hommes. Je détestais utiliser ses capacités sur Harley. Elle ne méritait pas ça. Elle avait besoin de quelqu'un qui ne jouait pas avec elle.
Je m'avançais vers la cabine de douche spacieuse présente dans la pièce. J'avais installé plusieurs plantes exotiques et aquatiques afin de mettre en valeur cette salle de bain bien trop banale et sobre pour moi. J'ouvrais le pommeau de douche et le réglais sur une température appropriée.
Je me déshabillais lentement alors que mon esprit se jouait de moi, me montrant des scènes précises où ce n'était pas moi qui me déshabillais, mais Harley. Je grognais de mécontentement à cela, me faisant violence pour ne pas gémir alors que j'avais l'impression que ses mains se baladaient sur mon corps.
Je n'en pouvais plus de ses visions, de ses hallucinations, crée dans mon esprit torturé. Je n'avais qu'une envie, être avec ma belle blonde, mais je savais que ce ne serait jamais le cas. Elle était bien trop accrochée à son prince du crime pour remarquer combien elle comptait pour moi.
Des idées pleines la tête, j'enjambais la marche pour accéder à la cabine. Il n'y avait pas de rideau, pas de clôture. Cette pièce n'en avait pas besoin et j'aimais cette liberté de ne pas avoir d'entrave pendant que je me relaxais. L'eau chaude fit des miracles sur mon corps, détendant chacun de mes muscles.
Pourtant, mes pensées m'assaillirent une nouvelle fois. L'eau coulant sur mon corps avait quelque chose de sensuelle et de terriblement sexuelle. Où était-ce simplement le fait que je me retrouvais nue avec ma blonde préférée à deux pas de moi ? Tout était possible, mais je ne voulais pas me l'avouer.
Une boule de chaleur se réveilla dans mon ventre. J'essayais de l'ignorer en participant à cette session de douche, mais c'était peine perdue. Combien de fois cette chaleur s'était éveillée pendant un an et combien de fois m'avait-elle forcé à l'éteindre par moi-même ? Je ne les comptais plus.
Seulement, je restais bloquée. Je ne pouvais décidément pas soulager ce feu maintenant. Ce n'était clairement pas correct pour la reine de Gotham présente dans ma salle de séjour. Je ravalais un gémissement alors que je bougeais les jambes pour essayer de refréner cette envie.
Tout le monde dans cette ville connaissait mon talent pour être silencieuse et agile. Ma réputation se basait sur mes compétences de gymnase hors pair et donc, ce fut facile pour moi d'entrée dans la salle de bain de ma rouquine préférée sans qu'elle ne le remarque.
Dès lors que je refermais la porte derrière moi, toujours dans un silence religieux, je m'émerveillais devant la beauté des lieux. Pamela avait entreposé çà et là des plantes et des fleurs en tous genres, créant un espace verdâtre aux couleurs chaudes et humides. Personnification même de cette pièce.
Les murs étaient recouverts de lianes et de feuillages et il ne manquait plus que le sifflement des oiseaux pour donner une note amazonienne à cet endroit. Après un tour d'horizon, mon regard trouva facilement la silhouette élancée d'Ivy présente dans la cabine de douche.
Guidée par mes réflexions et cette envie effervescente de la sentir contre moi, je ne prenais même pas la peine de me déshabiller et entrais dans l'habitacle, venant me coller au dos trempé de ma rousse. Celle-ci eut un petit sursaut en sentant ma présence, mais elle se détendit immédiatement, reposant son dos un peu plus contre mon buste.
Je caressais ses bras avec affection tandis que je sentais mes vêtements devenir de plus en plus lourd à cause de l'eau. Cependant, cela ne me dérangeait pas puisque j'avais la meilleure des distractions au creux de mes bras. Elle posa sa tête sur mon épaule et huma mon parfum alors que je déposais des baisers dans son cou.
Bientôt, la chaleur et la tension montèrent de quelques crans, conscientes de l'intimité de cette situation. Avec une lenteur calculée, je feignis de descendre l'une de mes mains vers son ventre, ne pouvant m'empêcher de caresser chaque parcelle de sa peau verte.
Quelques soupirs s'échappèrent d'entre ses lèvres pour venir mourir dans mon oreille. Une douce mélodie que j'avais envie d'entendre d'une autre façon. Seulement, je me contentais, pour l'instant, de dériver le long de sa taille, lui donnant des frissons.
Un sourire carnassier se créa sur mon visage à l'entente de l'effet que j'arrivais à produire sur ma belle plante. L'une de ses mains vint se poser sur mon bras retenant son corps tandis que l'autre emprunta le sillon de son ventre pour venir enlacer ses doigts aux miens.
Malgré l'envie vivace présente en moi de la faire mienne, quelque chose me retenait. Peut-être le fait que j'avais besoin de mettre des mots sur mes réflexions ? J'avais simplement peur. J'étais terrifié à l'idée qu'elle pense que je profitais d'elle pour retourner avec mon ex ensuite et je ne pouvais pas lui en vouloir. Je l'avais fait tellement de fois.
Elle avait dû sentir mon trouble puisqu'elle ramena nos mains jusqu'à sa bouche et embrassa chacun de mes doigts avec une douceur infinie. J'étais subjugué par ses actions et une rougeur significative s'installa sur mes joues. Elle posa sa main libre derrière ma tête et empoigna doucement mes cheveux avant de déposer un baiser unique, mais appuyé à la base de mon cou.
- Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ta petite tête pendant les quelques minutes où tu étais seule, mon petit arlequin, mais je vois un changement dans ton comportement, me susurra-t-elle doucement à l'oreille d'un ton bienveillant.
Ma prise se resserra sur son corps pour la rapprocher de moi. J'avais besoin de me rassurer par sa présence et sa douceur. Ivy le comprit immédiatement et ne me posa pas plus de questions, se contentant de caresser mes bras avec tendresse et de déposé des petits bisous dans mon cou.
- Je me suis rendu compte de quelque chose. De plusieurs choses en réalité, commençais-je d'une voix faible et fragile tandis que je posais mon front contre son épaule.
- Tu sais que tu peux tous me dire, Harleen, me rassura-t-elle, tournant dans mes bras pour me faire face.
Elle avait ce quelque chose que je n'arrivais pas à expliquer qui rendait mon prénom beau dans sa bouche. Elle était la seule autorisée à m'appeler comme cela depuis que j'avais abandonné cette identité pour Harley Quinn. J'essayais de trouver dans son regard une accroche pour pouvoir dire ce que j'avais sur le cœur, mais j'étais bien trop terrifié.
À la place, je ne trouvais rien de plus facile ou de plus révélateur que de poser mes lèvres sur les siennes. Elle y répondit immédiatement, passant ses bras autour de mes épaules pour me rapprocher. Je le sentais à cet instant. Il n'y avait plus de questions ou de réponses à donner. Il n'y avait plus qu'elle et moi.
Sans m'en rendre compte, je la plaquais contre le mur en carrelage derrière elle, ce qui lui arracha un gémissement de plaisir. Ce fut ce son qui débloqua mes émotions. Je tenais le baiser à un certain rythme pour qu'il m'aide à faire passer tous les non-dits que je n'arrivais pas à formuler.
Quand nous nous retrouvions à court d'oxygène l'une comme l'autre, nos visages restaient tout de même à une distance raisonnable, sans pour autant s'éloigner. Nos regards plongèrent l'un dans l'autre et c'est tout ce qu'il me fallait pour arriver à mettre des mots sur mes sentiments.
- Je sais que tu penses que je profite de toi, Ivy et que je vais forcément retourner avec Joker dans quelques jours. Tu as raison de penser ça de moi, j'ai fait la même erreur des dizaines de fois et à chacune de ses fois, j'ai profité de toi et de tes sentiments. Je m'excuse pour toutes ses années de souffrances que je t'ai fait endurer. De toutes ses nuits douloureuses que tu as vécues à espérer que je te remarque enfin comme tu devrais être remarqué. Je suis…
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, des larmes perlant sur mes joues, qu'elle reprenait mes lèvres dans un baiser plus appuyé que le premier. Dans un mouvement fluide, elle inversa nos positions et je me retrouvais bloquée entre le corps de cette divine créature et le mur froid.
Ses mains attrapèrent les miennes et elle les bloqua au-dessus de ma tête, serrant ses doigts autour des miens. L'une de ses jambes se faufila agilement pour venir appuyer son genou contre mon intimité. La pression me fit pousser un gémissement, causant un sourire à ma belle rousse.
Après un manège incessant de nos langues dansant l'une contre l'autre, Ivy dériva sur mon cou, déposant un millier de baiser torride sur toute la surface de ma peau. J'étais prise par une envie de plus en plus bouillante d'elle, mais mon esprit n'était pas totalement focalisé sur ses attentions.
- Red, il faut qu'on parle avant, essayais-je de lui dire alors que je sentais sa main descendre sur mon ventre.
- Il n'y a plus rien à dire, Harley. J'ai compris, ne t'inquiète pas et profite donc, m'affirma-t-elle en me toisant droit dans les yeux, un sourire rassurant sur ses lèvres rouges.
- Si, je trouve qu'il y a encore des choses qu'on doit se dire avant de passer à la vitesse supérieure, plaidais-je en essayant d'oublier le fait que sa main était à présent à l'intérieur de ma cuisse.
Ma voix suppliante eut raison de son assurance et elle stoppa ses attentions, reliant mes mains aux siennes. Elle déposa un baiser sur ma joue avec une douceur infinie et je me sentais déjà défaillir, mais je devais rester focalisé sur ce que je voulais lui dire. Bien qu'elle me devançât la première.
- Je sais ce que tu voulais dire, chérie. Ton baiser était assez éloquent, il n'était pas comme les autres. Tu n'avais jamais fait le premier pas et surtout, tu n'y avait jamais mis autant de douceur. Ça ne me déplaisait pas, mais tes baisers post rupture avec J étaient bien plus piquants, plus brutaux, expliqua-t-elle en venant attrapé une nouvelle fois mes lèvres dans un baiser rapide.
- Je mettais toute ma rancœur dans nos baisers après mes phases de rejets. Je t'ai fait subir, pendant des années, ce qu'il me faisait subir au quotidien. Je me sentais vide et…
- Et j'étais la seule à être là pour toi donc tu as profité de la situation, j'avais compris, chérie, termina-t-elle à ma place, caressant mon visage de ses doigts.
- J'ai été une horrible amie. Je t'ai fait fuir Gotham à cause de ma non-capacité à voir qu'il se foutait de moi, me reprochais-je en serrant les dents, ne voulant pas me montrer plus faible que je ne l'étais déjà.
Un sourire énigmatique vint soudainement se peindre sur les lèvres charnues d'Ivy. Je fronçais les sourcils à cette réaction que je ne comprenais pas. Elle posa son front sur le mien, soupirant d'aise tandis que ses mains s'accrochaient à mes bras comme si elle avait peur de me voir m'enfuir.
- En fait, je n'ai pas quitté Gotham City à cause de toi, mon Arlequin. Joker m'a forcé à partir pour m'éloigner de toi. Il trouvait que j'avais une influence trop positive sur toi et il se pensait en danger face à moi. Il pensait que si on te laissait le choix, tu me choisirais tôt ou tard.
Je comprenais mieux sa réaction, elle était justifiée. Une boule de nerfs se créa dans mon ventre à l'aveu de ma meilleure amie. Je n'avais plus qu'une envie : m'enfuir pour aller le tuer. Comment avait-il osé faire ça ?
- Les coups, les insultes, les menaces de mort, la manipulation, je peux laisser passer tout ça, mais comment a-t-il osé s'attaquer à toi ? Murmurais-je en claquant des dents, les serrant tellement fort que cela m'était douloureux.
- Harley, regarde-moi, me dit-elle en cherchant un contact visuel. Tu n'es pas responsable et il n'en vaut plus la peine, d'accord ?
Je ne répondais pas, trop en colère. Elle le savait, je ne pouvais pas laisser passer ça, et je sais qu'elle se tiendra à mes côtés quand j'irais lui régler son compte. Sa main revint se poser sur ma joue et elle soupira dans un sourire avant de venir prendre mes lèvres dans un espoir vain de me changer les idées et cela fonctionna.
Je comprenais la colère de ma belle blonde et je voulais qu'elle l'oublie pour se focaliser uniquement sur ce moment. Il n'était pas là, elle n'avait plus aucun compte à lui rendre. Je voulais qu'elle comprenne qu'elle était absolument tous pour moi et je vis que cela fonctionnait parfaitement quand elle accentua notre échange.
Sa langue vint chercher la mienne dans une danse sensuelle et calme avant que ses mains ne deviennent baladeuses. Un sourire amusé étira mes lèvres devant sa fougue alors que je voulais reprendre le contrôle de la situation. Les lianes présentes dans la pièce se mirent à bouger, venant enlacées les bras de l'arlequin sans que j'en émette l'ordre.
- Ce n'est pas du jeu ça, Red, dit-elle de sa voix rauque et sensuelle, faisant ressortir son accent de Brooklyn.
- Ce n'est pas moi, je n'ai rien fait, me défendais-je alors que le même événement que dans mon salon se reproduisît.
- Ce n'est pas grave, Pam. Je trouve ça très excitant en fait, m'avoua-t-elle dans un clin d'œil et un sourire. Hey, je t'assure que ce n'est rien et je sais que tu ne me ferais jamais de mal, essaya-t-elle de me rassurer.
Voyant que cela ne fonctionnait pas, elle me rapprocha d'elle à l'aide de ses jambes. Elle attrapa ma taille, utilisant sa souplesse et me colla à elle dans un mouvement rapide. Mon visage se retrouvait dans le creux de son cou d'où je pouvais respirer son odeur. Cela me détendit immédiatement.
Malgré l'eau qui ne cessait de couler sur nos deux corps, je pouvais sentir la chaleur présente dans son entrejambe. J'eu un regain de confiance à cette constatation et ma peur, de ne plus contrôler mes pouvoirs, disparut comme elle était venue. Il ne restait plus que les soupirs qu'Harley prononçait dans mon oreille.
Ses hanches bougèrent de façon à créer une friction entre son intimité et mon ventre. Ses soupirs redoublèrent à ce moment-là, créant un tourbillon d'excitation en moi. Elle relâcha la pression présente dans ses mollets et laissa retomber ses jambes le long des miennes, caressant ma peau au passage.
- Je suis toute à toi, me dit-elle à l'oreille d'une voix joueuse avant de me mordiller le lobe, m'arrachant un gémissement de plaisir.
Un sourire ravi s'installa sur ma bouche devant ses paroles et j'ordonnais à mes lianes de se serrer légèrement pour l'empêcher de bouger, mais aussi pour qu'elles lui permettent de s'y retenir. Le comprenant, elle émit un gloussement appréciateur avant d'attraper fermement mes lianes.
Je venais l'embrasser avec tout l'amour et la fougue que je ressentais pour elle, contrôlant parfaitement notre échange. Je déplaçais mes mains pour agripper son chemisier dans l'optique de le lui enlever. Seulement, je n'avais pas pensé aux lianes qui la retenaient. Dans un sourire narquois, je déchirais son vêtement.
- Dommage, je l'aimais bien ce chemisier, ricana-t-elle sans aucune gêne alors que sa poitrine m'était complètement dévoilée.
Je lui souriais, amuser par sa répartie, avant de plonger à la découverte de ses seins. Je posais ma bouche sur le premier, fixant Harley dans les yeux pour profiter de ses réactions. C'est comme ça que je remarquais que ses doigts se resserraient sur mes lianes. Seulement, elle était silencieuse et ça, il en était hors de question.
J'accentuais la pression de mes baisers sur ses seins jusqu'à attraper son téton entre mes dents, la taquinant gentiment sans pour autant lui faire mal. Un premier gémissement sortir enfin de sa gorge et je profitais de ce son. Je remplaçais mes dents par mes lèvres et suçotais ce petit bouton de chair.
De mon autre main, je malaxais son deuxième sein, prenant entre mes doigts son autre téton pour le tirer légèrement. Un autre gémissement, plus significatif, s'échappa d'entre ses lèvres à ma plus grande satisfaction. Ses jambes, seuls membres non attachés, venaient se frotter contre l'extérieur de mes cuisses.
Je finissais mon manège avec ses seins et remontais vers sa gorge pour venir titiller sa peau de ma langue alors que ma main valide descendait vers la zone plus au sud de son corps. J'attrapais l'une de ses jambes pour venir la placer sur ma hanche, profitant de cette position pour faire revenir ma main à l'intérieur de sa cuisse.
Plus mes caresses descendaient vers son intimité et plus sa respiration était plus rapide et profonde. Je griffais gentiment l'intérieur de ses cuisses et un râle de plaisir fut ma récompense pour cette action. Je rapprochais mon corps du sien par intermittence, créant une friction délicieuse entre mon ventre et son intimité.
Ses gémissements se firent plus réguliers, moins contrôler, tandis que je continuais mes mouvements de hanche. Cette position, couplée à mes coups de reins, alluma un feu entre nous. Après quelques instants taquins, je décidais d'enfin passer à la vitesse supérieure.
Je reculais de ce corps que je voulais posséder encore et encore sous le regard interrogateur de ma belle arlequine. Je la rassurais avec un sourire ravageur avant de m'agenouiller pour être à la hauteur de son ventre. J'y déposais des baisers tantôt appuyés tantôt volatile jusqu'à descendre plus bas.
J'abaissais son short et le lui enlevais avant d'agripper l'une de ses jambes pour la placer sur mon épaule. Je pouvais avoir une vision parfaite sur sa féminité alors que je caressais ses cuisses, me frayant un chemin jusqu'à ses fesses. Je les griffais légèrement, lui faisant lâcher un énième gémissement avant de m'attaquer à sa source de plaisir.
Elle contracta les muscles de son ventre alors que ma langue venait titiller son bouton de chair, la faisant gémir plus que de raison. Ses cuisses se resserrent autour de ma tête, m'empêchant bientôt de continuer mes attentions. Je libérais l'une de ses mains pour emprisonner sa jambe afin de la maintenir.
Elle enfouissait sa main libre dans ma chevelure rousse, m'invitant à continuer. J'exécutais ses demandes et passais ma langue sur toute sa longueur, lui arrachant un cri de plaisir. Un sourire étira mes lèvres à l'entente de ses gémissements.
Plus je léchais sa féminité et plus elle était excitée, accentuant une odeur et une moiteur qui m'aidait dans mes mouvements. Alors que j'étais sur le point de venir titiller l'entrée de son vagin, elle tira sur mes cheveux pour que je remonte vers elle. À contre cœur, je lui obéissais, venant l'embrasser à pleine bouche.
- Libère-moi, je veux te toucher moi aussi, m'avoua-t-elle de sa voix devenue rauque à cause de l'excitation.
Ce fut avec plaisir que j'accédais à sa demande et à la seconde où mes lianes la libérèrent, j'enfonçais un doigt en elle, la faisant gémir de plaisir et de surprise mélangée. Pendant que je restais immobile, attendant son feu vert pour démarrer mes mouvements, je déposais des baisers fiévreux dans son cou.
Ce fut sans compter sur ma blonde préférée pour contre-attaquer. Elle descendit directement sa main vers mon intimité, elle aussi et sourit comme une enfant alors que ses doigts glissaient parfaitement sur toute sa longueur.
- Tu pensais vraiment que je resterais de marbre en te procurant du plaisir ? Lui fis-je remarquer en partageant son rictus.
- Non. Je suis heureuse de savoir quel effet je peux produire sur toi, Red.
Sa voix vacillait entre l'émerveillement et la sensualité, envoyant une décharge électrique dans mon bas-ventre. Elle vint poser ses lèvres tendrement sur les miennes, amoureusement et profita de notre proximité pour me pénétrer, elle aussi. Je gémis sous cette intrusion inespérée et elle commença ses mouvements.
- Dire que j'ai attendu, moi, me plaignis-je en ressentant des vagues de plaisirs me submerger à chacun de ses mouvements.
- My bad, mon cœur, s'excusait-elle en accentuant ses mouvements qui devinrent plus profonds et plus rapides.
Je ne pouvais déjà plus penser normalement et la seule chose que je pouvais encore accomplir fut de continuer à lui procurer du plaisir. Plus j'accélérais la vitesse de mes doigts et plus elle en faisait de même, créant des vagues de plus en plus intenses à l'intérieur de mon bas-ventre.
Je pouvais voir à chacune de ses réactions qu'elle n'était pas très loin du précipice. J'en profitais pour ajouter un deuxième doigt en elle et intensifiais mes mouvements par la même occasion. Elle cria mon nom alors que ses lèvres se heurtèrent aux miennes à la seconde même où son orgasme allait la faucher.
Malgré ses grognements de protestation, je freinais mes mouvements, ne voulant pas lui couper l'herbe sous le pied en la faisant venir trop vite par rapport à moi. Elle se vengea, évidemment, laissant son ardeur prendre le dessus, enfonçant ses doigts plus profondément en moi.
La sensation de la sentir au plus profond de mon être accéléra ses vagues de plaisir que je ne cessais de ressentir depuis le début de nos ébats. Ce fut le signe que j'attendais pour que je puisse reprendre mes mouvements en elle. Les minutes qui suivirent passèrent sous le signe de la taquinerie et du but à atteindre.
Quelques secondes, à peine, suffirent à atteindre cette vague ultime de plaisir et de bien-être. Nous ne pouvions retenir notre cri commun de jouissance bien qu'il se fît rapidement avalé par notre baiser fiévreux. Notre ardeur ralentissait en même temps que nos respirations tandis que nos corps nous tirèrent vers le sol, vidés de toute énergie. Nous cassions notre échange en sentant la fraîcheur du carrelage.
- Je crois qu'on aurait dû faire ça dans un vrai lit, ricana Harley en venant s'installer entre mes jambes, s'allongeant de tout son long sur mon corps et épousant parfaitement mes formes.
- Et ne pas vivre l'excitation de l'eau glissant sur nos corps ? Même pas en rêve, refusais-je d'une voix tout de même amusée alors que je gratifiais son front d'un tendre baiser.
- Je t'aime, Red, dit-elle solennellement et dans un sérieux qu'il fallait que je brise.
- Moi aussi, je t'adore, petit arlequin.
Mon effet fonctionna parfaitement puisqu'elle me donna une claque sur l'épaule, montrant son désaccord. Dans un rire, je pris son menton entre mes doigts pour plonger mes émeraudes dans ses saphirs intenses.
- Je t'aime aussi, Harley, lui affirmais-je enfin sans la quitter des yeux un seul instant.
Un énorme sourire heureux germa sur son visage qui s'illumina devant ma déclaration. Elle vint frotter son nez contre le mien et me gratifia d'un baiser empli d'amour et de sincérité. Dans cet échange, elle me promettait de se tenir à mes côtés autant de temps que je le souhaiterais. C'est-à-dire jusqu'à que la mort nous sépare.
Voilà voilà ! J'espère que cette petite histoire vous aura plu !
Un grand merci pour l'accueil et l'intêret que vous avez porter à mon histoire et à l'un de mes ships préférés !
On se retrouvera pour une nouvelle histoire !
Bisous à vous !
