Bonjour chers amis miraculers.
Me revoici comme promis pour le prompt du 2 mai. Demain, il faudra que vous vous rendiez sur le compte de Malauu-LadyNoir. Nous nous reverrons le 6 mai. Je vous souhaite une bonne lecture. Bisous miraculeux
LadyJoyNoir: Oh oui, tu vas être servie ce mois-ci ^^ Bonne lecture ma belle et au 6 mai. Bisous Miraculeux
Rouky666: Je suis très contente que tu aies aimé le premier jour. Merci de nous suivre dans cette nouvelle aventure. J'espère que ce jour te plaira également. Bonne lecture et au 6 mai. Bisous miraculeux
Charliee3216: Merci pour ton commentaire. Je suis ravie que tu aies aimé mon premier jour. J'espère que celui-ci et les jours à venir te plairont également. Bonne lecture et au 6 mai. Bisous miraculeux
PROMPT N°2: GHIBLI AU - MON CHOIX: LE ROYAUME DES CHATS
LE ROYAUME DES KWAMIS
(1ère Partie)
Écrit par Etoile-Lead-Sama.
Beta: JuliaFC, Malauu-Ladynoir et LadyJoyNoir. Merci les amis
Avertissement: Cette histoire est basée sur des personnages et des situations créés et possédés par Thomas Astruc, TS1 Bouygues, Disney Channel, Zagtoon, Toei Animation et par les studios GHIBLI.
Marinette était une fille des plus ordinaires. Elle allait au lycée, comme tous les adolescents de son âge, et passait tout son temps libre à aider ses parents ou auprès de ses amis. Elle était aussi secrètement amoureuse du garçon le plus populaire du lycée, le fils du très célèbre chanteur Jagged Stone: Luka Couffaine.
Elle avait une vie très ordinaire, on ne peut plus ordinaire, jusqu'au moment où sa vie bascula pour toujours…
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En parallèle du monde des humains, il existait un autre monde. Un monde empli de magie et de créatures qui l'étaient tout autant: les Kwamis. Ces êtres possédaient la capacité de voyager de leur monde à celui des humains à volonté, que ce soit parce qu'ils souhaitaient aider l'Homme ou, tout simplement, parce qu'ils en avaient besoin.
D'ordre général, ces deux mondes n'interagissaient que très peu l'un avec l'autre. La magie ayant toujours attiré l'humanité, cette dernière pouvant rapidement devenir cruelle ou assoiffée de pouvoir, tant et si bien que les Kwamis avaient décidé de garder leur présence secrète.
Mais, malgré toutes les précautions que pouvaient prendre les Kwamis, certains humains finissaient toujours par découvrir leur existence…
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Marinette se précipitait vers le lycée en courant: elle s'était encore levée trop tard et était déjà en retard. Elle courut dans la rue à toute vitesse, sautant par dessus les obstacles en croisant les doigts pour que sa maladresse légendaire ne frappe pas. Elle allait continuer sa route quand, soudain, elle s'arrêta, tombant presque en avant dans son élan: il y avait un petit chat noir qui commençait à traverser la route, un petit paquet entre les dents.
La situation ne l'aurait habituellement pas interpellée, si elle n'avait pas vu, avec horreur, un camion se diriger droit vers le félin. Le conducteur ne regardait pas la route et Marinette sentit son cœur tomber dans sa poitrine. N'écoutant que son instinct, elle courut en direction du chat, l'attrapa au vol et réussit à gagner l'autre côté de la route avant que le camion n'atteigne l'endroit où l'animal se trouvait quelques secondes plus tôt. Le camion eut même le toupet de klaxonner pour lui signaler qu'il fallait qu'elle fasse attention. La bonne blague…
Marinette bouillonnait de colère contre le conducteur mais elle ne pouvait rien faire de plus. Elle se tourna donc vers son petit protégé pour vérifier qu'il n'avait rien. Elle fut soudainement témoin d'une chose aussi étrange que inquiétante: le chat vérifiait le contenu de son petit paquet. Elle l'entendit soupirer de soulagement puis il tourna ses yeux émeraudes vers elle.
- Merci, jeune humaine: tu m'as sauvé et, plus important encore, tu as sauvé mon précieux camembert. Je t'en serais éternellement reconnaissant.
Puis, sans laisser le temps à Marinette de dire quoique ce soit de plus, il disparut. Il l'avait laissée là, figée, complètement stupéfaite par la scène qu'elle venait de vivre. Peut-être rêvait-elle encore finalement…
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Évidemment, Marinette était arrivée très en retard ce jour-là et, en plus des moqueries de ses camarades, elle avait reçu une heure de colle. Elle ne savait pas ce qui était le pire: l'heure de colle en elle-même ou le fait que Luka ait, lui aussi, ri de la situation…
Il était donc assez tard ce soir-là quand elle put finalement rentrer chez elle. Marinette passa de nouveau par l'endroit où elle avait sauvé ce drôle de chat et s'y arrêta un instant pour y repenser. Elle se demandait si elle avait vraiment vécu tout ça, quand elle fut brutalement ramenée à la réalité par des éclats de voix familiers: celle de Luka et d'une autre fille, une japonaise du nom de Kagami, qu'elle avait déjà croisée à deux ou trois reprises dans les couloirs du lycée.
Bien sûr, elle connaissait les rumeurs mais voir l'homme qu'elle aimait, sortir avec une autre, lui brisa le cœur. Elle rentra chez elle et se jeta sur son lit pour pleurer toutes les larmes de son corps puis, vidée de toute énergie, elle finit par s'endormir.
Marinette tournait et retournait dans son lit, son sommeil étant agité.
- Au secours, cria une petite voix depuis un bosquet.
La bluenette, alors âgée de 5 ans, se dirigea vers la source de l'appel à l'aide, à la fois curieuse et inquiète par ce qu'il pouvait bien se passer. Elle finit par trouver une petite coccinelle coincée dans une toile d'araignée. A force de se débattre pour chercher à s'échapper, la toile s'était enroulée autour d'elle, la capturant un peu plus encore et la mettant à la merci de l'arachnide qui voudrait la dévorer.
La petite créature cessa de bouger quand Marinette se pencha vers elle.
- C'est toi qui appelle à l'aide, petite coccinelle ? demanda la jeune enfant.
Il y avait eu un long silence puis la petite créature piégée avait repris la parole.
- Sauve-moi, s'il te plait.
- Bien sûr, avait répondu Marinette, avant de prendre délicatement la petite coccinelle entre ses doigts.
Quelques secondes après, celle-ci était enfin libre.
- Je te remercie infiniment, petite humaine, je saurais te rendre la pareille, un jour, si toi aussi tu viens à avoir besoin d'aide.
Puis la petite coccinelle s'était envolée et son souvenir avec elle.
Marinette se réveilla quelques secondes plus tard.
- Quel rêve étrange ! se murmura-t-elle à elle-même, avant de se retourner pour tenter de se rendormir.
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Hélas, Marinette n'eut pas le loisir de se rendormir comme elle le souhaitait: une étrange lueur blanche avait envahi sa chambre quelques secondes seulement après qu'elle eut de nouveau fermer les yeux.
- Qu'est-ce que… ? commença-t-elle avant de constater que la lumière provenait de sa boîte à couture.
Elle hésita à sortir de son lit pour aller voir de plus près ce qu'il se passait mais, avant qu'elle n'eut le temps de faire le moindre mouvement, sa boîte à couture s'ouvrit et douze créatures en sortirent, toutes semblables à de petits animaux. Elles possédaient toutes une petite trompette et se mirent en rang de chaque côté de la boîte, en direction de Marinette, formant une haie d'honneur.
L'instant suivant, les deux créatures jouèrent de leur instrument et le son de la trompette retentit dans la chambre. Deux autres animaux sortirent de la boîte à couture de Marinette: un petit paon et une petite abeille.
Les deux derniers arrivés flottèrent en direction de Marinette, qui se tassa alors dans le fond son lit, en mordant sa couette de terreur.
- J'ai l'honneur de vous présenter sa Majesté, souveraine du Royaume des Kwamis, la Reine Pollen, déclara le petit paon.
Marinette émit un son étouffé dans sa couverture et la petite créature continua son élocution.
- Vous avez sauvé ce matin le Prince Plagg et sa Majesté a tenu à vous remercier par elle-même.
La bluenette gémit de nouveau dans sa couette et ladite souveraine posa sa petite patte sur celle du paon pour le faire taire.
- Ça ira, Dusuu, merci, déclara-t-elle d'une voix douce, avant d'aller flotter plus près encore de Marinette. Je vous suis infiniment reconnaissante d'avoir sauvé le Prince: il s'agit de mon héritier, s'il lui était arrivé quelque chose…
La petite abeille se tut sous l'émotion et Marinette cessa de trembler comme une feuille: même si ces créatures étaient effrayantes, elles ne semblaient pas dangereuses.
- Je souhaiterais vous remercier comme il se doit, reprit la petite souveraine à rayures, je vous invite donc à venir dans mon Royaume et je vous offre la main du Prince Plagg en mariage.
Marinette était trop stupéfaite pour réussir à parler.
- Nous viendrons vous chercher demain soir. Passez une agréable nuit, conclut la petite Reine.
L'instant suivant, la chambre de Marinette était redevenue tout ce qu'il y a de plus normal. Elle tendit alors sa main en avant, dans la direction de sa boîte à couture et déclara faiblement.
- Je ne veux pas épouser le Prince Plagg.
En suivant son instinct, et en sauvant le drôle de chat ce matin-là, elle s'était attirée bien des ennuis...
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Marinette ne réussit jamais à se rendormir et, pour une fois, elle était l'une des premières à arriver à l'école, ce qui relevait de l'exploit. Elle passa sa journée à tourner, encore et encore, inlassablement, les paroles de la Reine des Kwamis dans sa tête. Elle était de plus en plus terrifiée par la perspective d'épouser le chat étrange qu'elle avait sauvé et de ne plus jamais pouvoir revoir ceux qu'elle aimait.
L'après-midi était déjà bien avancé quand un nouvel évènement étrange se produisit. Marinette, qui était alors sur le chemin du retour jusqu'à sa maison, entendit le vent lui porter le son d'une voix.
- Marinette, disait-elle, suit le vol des coccinelles: elles te conduiront à Chat Noir. Il saura t'aider.
La jeune femme balaya de son regard les environs, inquiète.
- Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle, sur ses gardes.
- Suit le vol des coccinelles… fut la seule réponse qu'elle reçut.
Marinette resta quelque temps figée au même endroit puis, n'entendant plus rien, elle haussa les épaules et reprit sa route.
La jeune femme réfléchit longuement à ce qu'elle avait entendu. Etrangement, elle sentait qu'elle pouvait faire confiance à la voix qu'elle avait entendu et qui lui semblait familière. Ce monsieur Chat Noir était peut-être sa seule option pour se sortir de la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle ne prendrait pas beaucoup plus de risque à suivre les coccinelles et à le rencontrer: après tout, celles-ci n'étaient-elles pas le symbole de la chance ?
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Marinette avait repéré très facilement les coccinelles qu'elle était censée suivre. En effet, celles-ci étaient assez nombreuses pour attirer son attention et un peu différentes des coccinelles ordinaires : elles semblaient magiques.
Les petits insectes rouges à point noirs la conduisirent jusqu'à une maison de banlieue, dont l'apparence détonnait par rapport aux autres demeures de la rue. En effet, là où les autres semblaient flambantes neuves, par leur architecture moderne et par leur blancheur éclatante, celle-ci semblait ancienne, faite de pierre comme les vieilles bâtisses du siècle dernier et transpirait le mystère et les secrets par tous les joints qui maintenaient l'édifice debout.
Marinette hésita quelques secondes puis osa finalement s'approcher: elle n'avait pas fait tout ce chemin pour renoncer à la dernière minute. Elle saisit alors le heurtoir, en forme de patte de chat, qui ornait la porte et frappa trois coups.
Une petite ouverture se fit alors dans la porte et Marinette se sentit observer. Elle s'agita, mal à l'aise et prit finalement la parole.
- Bonjour, je cherche Monsieur Chat Noir, habite-t-il bien ici ?
Elle entendit un petit gloussement et, la seconde suivante, la porte s'ouvrait devant elle. Elle retint à peine une exclamation de stupeur quand elle découvrit l'apparence de son interlocuteur.
L'adolescent qui se tenait devant elle, et qui, Marinette était quasiment certaine avait à peu près son âge, portait une tenue en simili cuir de couleur noire, qui sculptait sa silhouette musclée et élancée. Il arborait également une queue de chat et, dans sa chevelure blonde comme les blés, elle distingua les deux oreilles distinctives de ce même félin. Son visage était dissimulé derrière un masque noir et ses yeux vert étaient doté d'une pupille fendue. Marinette n'avait plus aucun doute: elle se trouvait bel et bien au bon endroit.
Chat Noir attrapa sa main et se courba pour y déposer un baisemain. La jeune fille rougit sous l'attention et il lui fit un petit clin d'œil malicieux, juste avant de se redresser.
- Je suis Chat Noir, pour vous servir, jolie Miademoiselle, susurra-t-il d'un ton charmeur. Que puis-je faire pour vous être agréable ?
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Chat Noir offrit à son invitée une tasse de thé, pendant celle-ci lui racontait son histoire, puis il s'installa sur sa chaise, ses coudes sur la table, ses doigts croisés et son menton posé dessus. Il plongea son regard félin vert hypnotisant dans les deux prunelles azur de Marinette. Il lui fit un sourire désarmant et reprit la parole, de sa voix de velours qui faisait rougir la jeune fille face à lui.
- Quelle histoire chat-astrophique que voilà ! Mais qu'est-ce qui vous fait penser que je pourrais devenir votre chat-rmant chevalier en armure de cuir ? demanda-t-il sérieusement à la bluenette.
Il la regarda ouvrir et fermer la bouche avec amusement, puis rougir d'autant plus.
- Une voix m'a dit de venir ici, finit-elle par avouer, avec un embarrassement évident.
Chat Noir sourit de plus belle: cette petite souris était fort intéressante. Il s'apprêtait à la taquiner un peu plus encore quand elle le surprit en se levant brusquement.
- Pardon, Monsieur Chat Noir, je ne voulais pas vous déranger avec mes problèmes. Je me suis mise toute seule dans cette situation et je m'en sortirais toute seule également.
Sous le regard du félin stupéfait, elle s'inclina devant lui.
- Merci de m'avoir accordé de votre temps et pardon de l'avoir gaspillé inutilement.
Elle avait presque atteint la porte d'entrée quand Chat Noir retrouva ses esprits.
- Attends, ne t'en vas pas: je vais t'aider ! s'écria-t-il, toute trace d'humour envolée. J'ai, moi aussi, quelques comptes à régler avec le Royaume des Kwamis…
Quand le félin vit le regard brillant d'espoir que lui offrit Marinette, il sut qu'il avait fait le bon choix.
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Le félin raconta à la jeune femme qu'il avait été humain, lui aussi, mais qu'il avait eu le malheur de découvrir un jour un passage qui menait au monde des Kwamis. Perdu dans cet autre monde, il avait été touché par une étincelle du pouvoir du Prince Plagg. Il se trouvait alors au mauvais endroit, au mauvais moment, et ça l'avait transformé en ce qu'il était maintenant: un être mi-humain, mi-Kwami, n'appartenant ni vraiment à un monde, ni vraiment à l'autre.
Chat Noir vit la tristesse et l'empathie dans le regard de Marinette et il lui fit l'un de ses sourires décalés si charmeur.
- Ce n'est pas vraiment un problème, Purrrincess, déclara-t-il. Et puis, je ne suis pas certain que je manque au dernier membre de ma famille… à vrai dire, je n'étais pas vraiment plus heureux avant…
Il fit un sourire mélodramatique et ajouta.
- Je dois juste rester discret et éviter les contacts, sauf quand une miaounifique et chat-rmante miademoiselle en détresse comme toi vient me demander de l'aide.
Il avait appuyé sa déclaration d'un clin d'œil ravageur qui poussa Marinette à lever les yeux au ciel, ses joues devenant un peu plus rouge encore au passage. Mais aucun des deux ne s'y trompait: il faisait le clown pour cacher sa solitude si pesante…
Chat Noir commençait à expliquer à Marinette qu'en plus de l'apparence de félin, il avait hérité d'une petite parcelle du pouvoir du Prince Plagg, quand la porte de la maison s'ouvrit brusquement dans un souffle d'air. Chat Noir bondit sur ses jambes, tirant, dissimulé dans son dos, une matraque qu'il dégaina.
Une mini tornade se précipita vers lui et le projeta contre le mur avant qu'il n'ait le temps de faire quoique ce soit. Le reste se déroula comme dans un film que l'on passait en accéléré.
Un lapin blanc entra à son tour dans la maison et claqua des doigts, faisant apparaitre un portail magique. La petite tornade, dans laquelle il aperçut un petit dragon rouge, se précipita alors vers Marinette, l'emportant avec elle en direction du vortex.
Chat Noir était très rapide mais ce ne fut pas suffisant: le tunnel magique se referma sous son nez, pile au moment où il l'atteignait. Il jeta un regard noir au coin de mur où s'était trouvé quelques instants plus tôt le passage pour se rendre au Royaume des Kwamis.
- Tiens bon, Marinette: j'arrive, murmura-t-il d'un ton déterminé.
A suivre…
Vous pourrez lire la suite de cette histoire le 8 mai avec le prompt: Princesse et chevalier AU
Le 3 mai: Chaton sans abri par Malauu-LadyNoir.
Les commentaires et les critiques constructives sont toujours appréciés et motivent les auteures.