Chapitre 2 :
Dites mon nom
Obi-Wan resta sans voix devant cette phrase qu'il prononça pour la première fois. L'enthousiasme de Onze descendit très vite, quand il remarque l'expression confus et abasourdi de son sauveur. Avait-il dit quelque de mal ? Pourtant, il avait respecté les consignes d'Ama Ly, qui lui avait toujours demandé d'exprimer ce qu'il avait sur le cœur, quand ses sentiments débordaient trop. Et c'était le cas. Il aimait l'homme, il aimait tout en lui. Il ne saurait pas comment l'expliquer, mais il n'avait qu'une envie, c'était de le garder pour lui, de rester à ses côtés, de le protéger, de le suivre et de vivre à jamais auprès de lui.
Ce sentiment possessif lui était si naturel et si empli de passions qu'il était certain d'avoir trouvé son âme sœur. Ces êtres dont Ama Ly lui avait souvent parlé qui était relié par le cœur et par l'amour. Oh, il l'aimait déjà Obi-Wan Kenobi.
Il avait déjà envie de le prendre dans ses bras et de le serrer, de ne jamais le lâcher. Et c'est ce qu'il était sur le point de faire. Il se jeta corps et âme dans une étreinte surprise, prenant le jeune homme dans ses bras. Il le sentit tressaillir et entendit un son de protestation qu'il ignora tellement il était heureux de ce contact physique.
« Non ! Stop ! s'exclama son sauveur en le repoussant vivement.
Onze sentit son cœur s'arrêter, déconcerté. La culpabilité le saisit alors, craignant d'avoir blessé l'homme, qui remarqua sans aucun doute son expression affligé et soupira.
« Tu…Tu n'aurais pas du faire ça, dit-il plus doucement.
- Pourquoi, je vous aime !
- Non, tu ne peux pas. Tu ne me connais à peine et je ne te connais pas.
- Ce n'est pas la peine, je sais que je t'aime, insista Onze.
- Ecoute, nous… »
Un bip les fit sursauter . Cela provenait de la ceinture d'Obi-Wan qui attrapa son comlink et l'activa.
« Oui ? s'enquit-il en se détournant de Onze pour parler avec son interlocuteur.
- Monsieur, j'ai la joie de vous annoncer que la base entière de Kamino est sous notre contrôle, l'armée impériale a rendu les armes.
- Très bien, je ne veux pas de victimes de plus, qu'ils soient tous fait prisonniers. Avez-vous commencé à détruire les échantillons de clonages ?
- Nous sommes en train de le faire, nous tentons d'accéder à la base de donnée de Kamino, avec un peu de chances, nous pourrons obtenir des fichiers de l'Empire.
- Très bien, je vous rejoins dans peu de temps.
- Bien, monsieur. Nous avons aussi des…sujets de tests, que devons-nous faire avec ça ?
- Attendez-moi, j'arrive.
- Bien, votre Altesse. »
Quoi ? Votre Altesse ? Onze releva un sourcils, c'était donc un Prince ou bien un Roi ? En plus d'être un noble Chevalier héros, il était aussi un souverain noble ?
Obi-Wan reporta son attention sur lui, lui adressant un sourire chaleureux, effaçant toutes traces d'effarement qu'il avait pu avoir quelques secondes auparavant.
« Je suis ravi que ce soit terminé aussi vite, soupira-t-il, viens avec moi, je vais t'emmener en lieu sûr. »
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« Ah, monsieur, enfin, vous voilà ! »
Obi-Wan emmena Onze dans un immense hangar du bâtiment, qui grouillait de nombreux vaisseaux en marche ou stationné, qui venait d'atterrir ou de décoller. Le Clone n'avait jamais vu autant de véhicules dans un même endroit, c'était tout aussi impressionnant. Il connaissait chaque vaisseaux, chaque modèle, pour avoir appris cela pendant leurs éducations, mais jamais il n'avait pu en voir de près. Si Obi-Wan n'était pas auprès de lui, il aurait laissé ses yeux observés avec émerveillement, cette endroit. Si déjà cela l'étonnait et le surprenait, alors que serait-ce l'extérieur ?
Un officier d'une trentaine d'année, en uniforme orangée, porté par la majorité des individus qui les entourait, s'avança vers Obi-Wan l'air incertain en voyant Onze.
« Monsieur, êtes-vous certain que c'est une bonne idée de l'amener avec vous ? Ne devrait-il pas se retrouver en zone de désinfection ? lança l'étranger à son sauveur.
- Non, il est sous ma protection. Il n'est pas comme les Clones Soldats, il ne détient pas de puces, dit Obi-Wan en secouant la tête.
- Monsieur, je ne suis pas sur que…
- Wedge, avec tout le respect que j'ai pour vous, c'est ma décision. »
Le ton autoritaire et déterminé d'Obi-Wan crispa l'homme, qui baissa les yeux, inclinant sa tête vers l'avant en signe d'excuse.
« Je suis désolé, Altesse, j'oublie que vous êtes notre…
- Cela suffit, Wedge, coupa Obi-Wan, je comprends que vous vous inquiétez pour moi.
- Je vous suis fidèle, monsieur. Vous le savez.
- Je sais et je vous en suis reconnaissant. »
Obi-Wan pivota vers Onze et le présenta à Wedge. Ce dernier changea d'expression et une froideur s'installa sur ses traits autrefois bienveillants. Cela déplut à Onze qui avait envie de tirer son sauveur loin d'ici.
« Voici…Onze. Onze, voici le commandant Wedge Antilles, mon meilleur pilote, déclara Obi-Wan.
- Monsieur, s'inclina-t-il respectueusement vers Onze.
Ce dernier cligna des yeux et l'imita, ne sachant quoi faire, puisque c'était la première fois qu'il rencontrait des humains. Il jeta un œil à Obi-Wan qui lui adressa un sourire encourageant et satisfait, ce qui rendit heureux Onze.
Il se sentait si proche d'Obi-Wan et il ne savait pas pourquoi. Comme si c'était une personne qu'il avait connu auparavant, dans une autre vie, ou bien dans le passé. C'était si étrange, cela lui donnait une impression de légèreté, comme s'il avait atteint le but de sa vie.
Le comlink d'Obi-Wan le sortit de sa rêverie.
« Monsieur, nous avons trouvé les labos principaux, nous avons avec nous le vice premier ministre.
- Oh et le premier ministre ?
- Il s'est suicidé.
- C'est malheureux, soupira Obi-Wan d'un air désolé, j'arrive. »
Wedge arqua un sourcils et posa un regard interrogateur vers lui. Obi-Wan secoua la tête, tout en frottant son menton, pensivement.
« Il devait avoir peur de l'Empire pour qu'il en arrive là, marmonna-t-il, je regrette sa mort.
- Il a fait des choses immorales, monsieur, dit Wedge, il vous connaît, il n'aurait pas supporté de vous dire la vérité.
- Je le sais bien, lâcha Obi-Wan, mais toute vie perdu est un gâchis considérable. Suicide ou pas, personne ne mérite la mort.
- C'est avec une telle philosophie, que je vous suivrai jusqu'au bout, Altesse. »
Onze sursauta à nouveau à cette appellation. Son Obi-Wan était de sang royale ? Sa curiosité fut remarquée car Obi-Wan balaya d'un revers de main et ordonna à Wedge Antilles de fouiller les bâtiments et de commencer la « désinfection ».
« Et le petit, on en fait quoi ? demanda Wedge en désignant Onze.
- Demande à Sato de le prendre avec lui et de l'accueillir dans mes quartiers, je…
- Non ! s'écria Onze horrifié, non, je refuse d'aller avec d'autres, je veux rester avec vous ! »
Les deux hommes se tournèrent vers lui, et même les personnes qui s'activaient autour d'eux, s'étaient figés face à son cri soudain. Wedge avait même posé une main sur son blaster, prêt à l'activer. Obi-Wan quant a lui, plaça une main apaisante devant lui.
« Là où nous irons, tu risques…de ne pas comprendre certaines choses de ton existence, mon ami, déclara son sauveur, je ne veux pas prendre le risque de compromettre ce en quoi tu crois.
- Je ne crois en rien, je crois en vous, je veux rester avec vous, peu importe ce que je pourrai apprendre sur moi, ma place est à vos coté.
Obi-Wan porta une main sur son visage, soupirant longuement, il semblait que c'était une décision difficile à prendre, mais Onze était déterminé à ne pas abandonner son sauveur. Il l'aimait et il était prêt à faire n'importe quoi pour être à ses côtés.
- Monsieur, on pourrait le sédater et…
- Non, tu sais bien que je n'aime pas ça.
- Mais…
- Il vient avec moi, mais si jamais tu n'agis pas comme j'ai demandé, je risque de te laisser seul, prévint-il à Onze.
- Je vous obéirai, promit-il ravi.
- Altesse, soyez prudent avec lui, marmonna Wedge, je…c'est un Clone et…
- Il n'est pas différent des autres. Il n'est pas différent d'un enfant. »
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Le vice-premier ministre était physiquement proche d'Ama Ly, ce qui n'était pas surprenant. Il était tous les deux des Kaminoens. Lorsqu'Obi-Wan et Onze entrèrent dans cette petite salle tout aussi blanche que n'importe quel lieu sur Kamino, constitué de deux fauteuils élégants et flottants, il était accompagné d'un soldat qui portait une armure semblable à celles des soldats qui avaient tués Ama Ly, mais à la différence près qu'au lieu des bordures noirs, c'était des bordures de couleurs oranges, donnant une chaleur soudaine à ce soldat.
Mais traumatisé par la mort d'Ama Ly, Onze eut un recul soudain en le voyant. Obi-Wan le remarqua et posa une main apaisante sur son épaule.
« Ne t'en fais pas, il est avec nous, il n'est pas un soldat de l'Empire. Voici Cody, il irait jusqu'à donner sa vie pour moi. »
Onze eut une pincée de jalousie pour l'être qui s'approcha d'eux et s'inclina tout comme l'avait fait Wedge.
« Voici le vice premier ministre, Hug Sil, dit-il.
Le Kaminoen baissa la tête et invita Obi-Wan à s'asseoir en face de lui. Obi-Wan ne refusa pas l'invitation et s'installa sur la fauteuil. Il fit signe à Onze de se placer à ses côtés, tandis que le soldat orangé se positionna entre le vice-premier ministre et Obi-Wan, comme un rempart entre les deux.
« Ce…coup d'état était presque attendu, votre Grandeur, dit Hug Sil.
- Vous m'en voyez ravi, dit Obi-Wan d'un ton sarcastique.
- Notre premier ministre était le seul qui était persuadé que vous ne viendrez pas ici, en vue de votre puissance de feu…
- Eh bien, je dois dire qu'il a sous-estimé nos capacités, sourit Obi-Wan.
- Je suis surpris de voir que vous nous avez attaqué avec des Clones que nous avons confectionné dans le but de servir l'Empire.
- Disons que j'ai détourné votre système, répliqua-t-il, il m'a été aisé de découvrir les puces et de les supprimer par la suite.
- Je ne suis pas étonné de la part du grand Maître Jedi Obi-Wan Kenobi.
- Je ne porte plus ce titre, cingla-t-il en s'enfonçant dans son siège croisant les jambes d'un air désinvolte.
- Pardonnez-moi, votre Grandeur, dit le Kaminoen en inclinant le cou vers le bas, je ne voulais vous manquer de respect. »
Onze comprenait de moins en moins ce qu'ils se disaient mais plus la conversation avançait, plus il s'était rendu compte que son Obi-Wan détenait un très grand pouvoir, ainsi qu'une grande armée de Clones, qu'il avait donc dépucé. Hug Sil porta soudainement un regard vers lui et manifesta son trouble à Obi-Wan.
« Que comptez-vous faire de lui ? demanda-t-il en pointant le jeune Clone.
- J'aimerai savoir quelle a été le but de l'Empereur lors de sa conception. Nous avons découvert dans les secteurs SS-48 , une vingtaine de clones, complètement vides d'esprit, cependant il est le seul, à réagir comme un être vivant normal. »
En entendant cela, Onze était mal à l'aise et il comprenait alors la réaction d'Obi-Wan lorsqu'il avait insisté pour le suivre. Il allait découvrir les véritables circonstances de son existence.
« Je suis surpris de voir que nous avons un sujet non compatible, si nous avions su, nous l'aurions mis à l'arrêt. »
Un vent froid parcourut la pièce. Même le soldat frissonna. Obi-Wan fronça les sourcils mais resta impassible.
« Pourquoi l'Empereur a-t-il voulu créer ces clones et comment une telle conception a-t-elle pu se faire ? fit-il d'une voix plus forte et autoritaire.
- Nous avons crée ces clones dans le but d'accueillir l'esprit de l'Empereur, répondit le Kaminoen. Quant à la conception, je pourrai vous dire exactement, mais nous avons emprunté deux ADN de deux êtres différents.
- Qui sont-ils ?
- Je ne le sais guère, je ne me suis jamais attardé sur ce sujet, mais tous les informations que vous cherchez se trouvent dans notre base de donnée, je peux évidemment vous permettre l'accès. »
Obi-Wan frotta ses tempes avec deux doigts, soudainement fatigué. Onze, ébranlé par ce qu'il venait d'apprendre, s'inquiéta tout de même de l'état de santé de son sauveur. Tout à coup, il perdait de sa brillance, s'entourant d'un voile sombre, empli par la tristesse et le chagrin.
Le Kaminoen porta son attention vers Onze.
« Tu es différent, jeune Clone, tu n'es pas comme les autres, je suis surpris qu'aucun des éducateurs ne l'aient remarqué.
- Ama Ly m'a protégé, elle m'a demandé de ne jamais me dévoiler à vous, répondit Onze.
- Oh, je vois. Ama Ly a toujours eu un faible pour les faibles créatures…. »
Quelque chose en Onze se brisa.
Hug Sil s'étouffa brusquement, incapable de respirer. Obi-Wan et le soldat se positionnèrent alors que Onze s'avança dangereusement vers le vice premier ministre.
« Ne…parlez…jamais…d'elle….comme…ça, siffla le Clone les traits déformés par la colère.
- Onze…ça suffit, intervint Obi-Wan en se plaçant devant lui, ça suffit, calme toi. »
Le jeune clone sembla se réveiller et Hug Sil tomba à genoux, crachotant et cherchant à respirer de nouveau. Il était confus, il avait vraiment fait ça ? Il avait vraiment essayé d'étouffer un Kaminoen ?
« Je…suis désolé…je…ce n'est pas du tout…je ne l'ai pas fait exprès…bredouilla Onze.
- Calme toi, mon ami. Tu apprendras à te contrôler. Je n'aurai jamais du t'emmener…
- Non, attendez, je suis désolé, je ne sais pas…je… Ne me détestez pas, s'il vous plait. » supplia-t-il larmoyant les larmes aux yeux, craignant de perdre l'homme qu'il aimait.
Sa plainte surprit Obi-Wan. Il eut quelques secondes de silence, avant qu'Obi-Wan ne posa une main sur sa joue, lui adressant un sourire magnifique.
« Je ne te déteste pas. »
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Le Croiseur Le Gardien
Onze était assis sur le lit, attendant qu'Obi-Wan finisse de lui faire un tisane. En peu de temps, il s'était retrouvé en dehors de la planète Kamino sur un immense croiseur dirigé par son jeune sauveur. Peu de temps avant, il avait rencontré d'autres personnes à son service, mais ils étaient beaucoup trop nombreux pour qu'il se souviennent de tous les noms.
Il n'avait jamais pensé ce matin, qu'il finirait sa journée dans l'espace, avec son ange gardien. Son Obi-Wan. Il allait dormir dans une chambre si différence de ce qu'il avait pu connaître.
Le jeune homme revint vers lui et s'installa à ses côtés lui tendant la tasse.
« J'ignore si tu aimerais, mais ça te permettra de dormir un peu. La journée n'a pas été de tout repos, dit Obi-Wan.
Onze leva la tasse à ses lèvres et fut étonné du gout que détenait ce liquide chaud et parfumé. C'était la meilleure chose qu'il n'avait jamais bu ! Normalement, il mangeait toujours la même chose et buvait un liquide bleu contenant des nutriments protéinés.
« C'est…incroyable ! lâcha-t-il après une gorgée.
Obi-Wan rit avec chaleur devant sa réaction.
- C'est une tisane, j'en prends souvent avant de dormir, ça m'aide à m'endormir.
- Je vais...dormir là ? demanda Onze.
- Oui, c'est mon lit, je te le prête en attendant que tu t'y habitues un peu à ton environnement, je sais que c'est la première fois que tu découvres l'univers.
- Et vous ? vous allez dormir où ?
- Ne t'en fais pas pour moi, je prendrai une couchette mobile, j'ai encore du travail qui m'attend et…
- Dormez avec moi ! »
Le jeune homme eut alors la même réaction que lorsqu'il lui avait dit qu'il l'aimait, mais cette fois, il tendit ses doigts dans les cheveux de Onze et murmura :
« Il va falloir que tu saches que tes sentiments pour moi ne proviennent pas de ta propre personne.
- Quoi, bien sûr que si !
- Tu es un Clone, un jeune Clone qui a grandi trop vite et qui a grandi dans le but d'accueillir l'esprit d'un autre être et…
- Ama Ly m'a toujours dit que j'étais différent, que j'avais mon libre-arbitre, protesta Onze, je…vous aime Obi-Wan, je vous aime, je vous aime, je vous aime ! »
Comme pour le prouver que c'était bien de lui que provenait son amour, il répéta ses mots tout en attrapant les mains du jeune roux, qui trembla subitement, le regard empli de chagrin et nostalgie.
« Ce ne sont pas tes sentiments…fit-il en se levant et en s'écartant, tu ferais mieux de dormir. Nous en parlerons demain, si tu veux bien…et tu dois te trouver un nouveau nom.
- Un nouveau nom ? souffla-t-il les traits éclairés.
- Tu ne peux porter un chiffre toute ta vie, tu dois avoir une identité qui t'est propre.
- Donne moi un nom alors.
- Quoi ?
- S'il te plait. Donne moi un nom, pria-t-il.
Obi-Wan hésita, se demandant sans doute de quel droit avait-il pour pouvoir imposer un prénom à ce jeune Clone.
« Demain…nous verrons demain.
- Non, si vous voulez me donner un nom, je le veux maintenant, je veux pouvoir me réveiller demain matin et me dire que…je ne suis pas un Clone, que je suis un être à part entière, qui pourra vivre à vos côtés. Je veux que ce soit vous qui me le donniez.
- Je ne peux pas…
- S'il vous plait, supplia-t-il en se levant et attrapant le bras d'Obi-Wan, dites mon nom. »
Son sauveur ouvrit la bouche, cherchant quoi dire. Onze espérait de tout cœur qu'il tentait de trouver un nom pour lui. Puis enfin, Obi-Wan prononça ses mots qui marquaient la fin de son ancienne vie :
« Luke. Tu t'appelleras Luke. »
