Et bonjour ! Avec un peu de retard, voici le 2nd chapitre ! N'hésitez pas à commenter et me donner votre avis :)
Drago fixait le plafond, incapable de se rendormir. Il jeta un œil au réveil et décida qu'il était beaucoup trop tôt pour se lever, particulièrement s'il voulait éviter de tomber nez à nez avec les Granger qui n'étaient pas encore au courant de sa présence.
Il avait demandé (très poliment) s'il pouvait avoir sa propre chambre, arguant qu'un gentleman comme lui ne pouvait accepter de dormir dans la même pièce qu'une jeune fille. Granger avait éclaté de rire, peut-être parce qu'elle trouvait ça drôle qu'il se préoccupe de ça, et lui avait dit que ses parents n'apprécieraient sûrement pas de trouver un étranger, et plus précisément, un garçon dans la chambre d'ami qui leur servait également de bureau. Il avait voulu lui faire remarquer que trouver un garçon dans sa chambre à elle ne serait sûrement pas mieux, mais elle l'avait fait taire et lui avait donné une couverture. Il avait alors abdiqué, et l'avait regardé déplacer ses affaires de manière à lui faire un peu de place.
Las, Drago changea de position et décida d'observer la pièce où il se trouvait. Un formidable appareil occupait la majeure partie du bureau de la jeune fille, et il essaya de deviner ce à quoi il pouvait servir. Il semblait composé de trois parties : une grande boîte avec une fenêtre sombre (une sorte de Pensine, peut-être ?), un long rectangle qu'il ne pouvait pas vraiment voir et une dernière boîte, cette fois posée sur le sol.
Un ronronnement interrompit son enquête, et l'énorme animal que Granger appelait un chat sauta du lit de cette dernière, puis s'approcha lentement de Drago. Le félin le regarda un long moment, essayant apparemment de décider s'il était ou non digne de sa confiance, avant de commencer à frotter son museau contre l'épaule du blond. Confus, Drago commença à le caresser, et le chat sauta sur sa poitrine, ronronnant encore plus fort.
C'est dans cette position qu'Hermione les trouva quelques heures plus tard, après avoir été réveillée par le sifflement joyeux de son père. Elle bâilla, essayant d'oublier que les évènements de la nuit passée l'avaient tenue éveillée plus longtemps qu'elle ne l'aurait souhaité, et pris quelques instants pour étudier la situation dans laquelle elle se trouvait à présent. Drago Malefoy, le garçon qui l'avait harcelée pendant des années, était dans sa chambre, en train de dormir avec son chat sur le torse. Quel début de journée étrange.
- Malefoy.
Le blond, qui semblait dormir profondément, ne bougea pas, et elle se risqua à essayer de le secouer. Il remua vaguement un bras, avant de pousser un grognement de mécontentement.
- Kler?
Hermione soupira, pressentant une forte migraine avant la fin de la journée.
- Je ne comprends pas ce que tu dis, Malefoy.
- Queleur?
- Il est tôt, mais mes parents sont déjà debout et il faut que je les prévienne que tu es là.
Il ouvrit les yeux et se redressa soudainement, dérangeant Pattenrond. Ce dernier, vexé, se mit à cracher de colère.
- Con de chat, marmonna Malefoy.
- Tu devrais être plus gentil avec lui, lui fit remarquer Hermione, c'est rare qu'il apprécie quelqu'un alors profites-en. Il déteste qu'on le touche en temps normal.
- Vraiment ?
- Oui. C'est seulement la deuxième fois que je le vois faire ça. Même mes parents n'ont pas toujours le droit de le caresser. Ron a tenté, une fois, et il l'a griffé. Bizarrement, plus personne n'a jamais réessayé depuis.
- J'aime bien ce chat, dit Malefoy, lançant un petit sourire en direction de Pattenrond. Hermione leva les yeux au ciel en entendant sa remarque.
- Reste ici le temps que je parle à mes parents, dit-elle, je t'appellerai quand j'aurai terminé.
- Génial, répondit-il, sentant son courage le quitter. Comment réagiraient-ils, en apprenant qu'il n'était autre celui qui l'avait tourmentée pendant toutes ces années ?
Hermione prit son temps pour descendre, nerveuse à l'idée de la confrontation qui lui semblait inévitable. Sa mère la vit arriver et sourit.
- Bonjour ma chérie, est-ce que tu as bien dormi ? Tu as l'air fatiguée.
- C'est le cas, maugréa Hermione en se dirigeant vers la table où son père venait de poser la théière. Quelqu'un est venu cette nuit.
- Vraiment ? demanda sa mère, en pleine nuit ? Qui était-ce ?
- Un de mes professeurs et… un garçon que je connais vaguement.
- Intéressant, commenta son père en se servant un généreux bol de thé, et pourquoi ont-ils décidé de venir alors que nous dormions ?
- Eh bien, commença Hermione en se balançant nerveusement d'avant en arrière, professeur Rogue m'a dit que Malefoy avait quelques… problèmes chez lui, et qu'il avait besoin d'un endroit où dormir pour quelques semaines, donc il m'a demandé si je pouvais le loger.
Son père releva la tête et sa mère arrêta de manger son pancake.
- Mais… Pourquoi chez nous ? demanda-t-elle, et Hermione vit que son père approuvait la question. Il doit bien y avoir quelqu'un d'autre qui puisse l'accueillir, comme un membre de sa famille ? Ou bien, si ce professeur était au courant, peut-être aurait-il pu demander à ce que ton école le prenne en charge jusqu'à ce que la situation s'améliore ?
- Hum…, Hermione dit en grimaçant, ce n'est pas vraiment possible. Ses parents ne doivent pas savoir où il est. En fait, personne ne doit être au courant.
- Hermione, commença son père d'une voix qui ne promettait rien de bon, pourquoi ai-je le sentiment que tu ne nous dis pas tout ?
Hermione soupira intérieurement. Mentir n'était généralement pas une bonne chose, mais cacher la vérité pendant des années était bien pire. Elle regrettait déjà d'avoir accepté la demande de Rogue.
- Tu peux venir, Malefoy…
En entendant sa voix, Drago sut immédiatement que tout ne s'était pas passé comme prévu et se dépêcha de descendre. Une fois arrivé devant la cuisine, il resta planté dans l'embrasure de la porte, incertain de ce qu'elle attendait de lui.
- Papa, maman, je vous présente Malefoy. Enfin… Drago.
Drago était tellement nerveux qu'il ne remarqua même pas qu'elle l'avait appelé par son prénom.
- Ravi de faire votre connaissance, dit-il, essayant d'éviter le regard meurtrier du père de sa camarade.
Ses parents ne répondirent rien et dévisagèrent le nouveau venu, et Hermione vit que son père n'appréciait clairement pas Malefoy. C'était le premier garçon qu'elle leur présentait, et les raisons de sa visite n'étaient pas claires du tout. Génial.
- Hermione n'a jamais parlé de toi, mon garçon, fit remarquer son père sur un ton sec.
- C'est normal, intervint Hermione, nous ne sommes pas dans les mêmes Maisons, on ne se voit pratiquement jamais.
- Ah oui, les fameuses Maisons, dit sa mère. J'ai toujours trouvé ça bizarre, cette répartition. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée de laisser un chapeau mettre les gens dans des cases alors qu'ils ne sont encore que des enfants ? Est-ce que ce n'est pas les forcer à agir d'une certaine manière ? Tiens, regardes donc ceux dont tu nous as parlé plusieurs fois, dans la maison avec un serpent…
- Serpentard, indiqua Hermione.
- … oui. Est-ce qu'ils agissent comme ils le font parce qu'ils sont réellement mauvais, ou est-ce que c'est simplement ce que l'on attend d'eux ?
Drago regarda Mrs. Granger, intéressé par sa réflexion. La plupart des étudiants, et même certains professeurs, étaient biaisés à l'égard des Serpentards, et leur attitude ne faisait qu'entretenir les valeurs que ces derniers avaient, sans les pousser à les remettre en question.
- Tout cela est vraiment intéressant, mais je ne suis pas certain que ce soit ce qui nous préoccupe pour le moment, coupa Mr. Granger sans relâcher son attention à l'égard de Drago.
- Tu as raison, papa. Je crois qu'on ferait mieux d'aller dans le salon, j'ai beaucoup de choses à vous dire.
- Donc, si je comprends bien, tu nous as menti pendant des années ? son père était furieux et sa mère, bien que silencieuse, semblait déçue. Hermione essaya de cacher son malaise grandissant.
- Disons plutôt que j'ai oublié de mentionner certaines choses, dit-elle, en priant pour que ses parents acceptent son excuse quelque peu bancale.
- Un fou furieux essaye de tuer Harry depuis que vous êtes arrivés à Poudlard. Un professeur incompétent a tenté d'effacer les souvenirs d'un de tes amis, avant que l'un d'eux ne combatte un serpent géant et survive miraculeusement à ce qui aurait dû être une morsure mortelle. Je n'oublie pas le loup-garou qui vous a enseigné pendant une année entière et qui a failli te mordre, quelques heures après que tu ais rencontré un homme qui était censé être un meurtrier, et un autre qui l'était vraiment. Ce même homme a dormi pendant des années à côté d'un jeune garçon, sous l'apparence d'un rat. Tu t'es battu contre des assassins et tu as été grièvement blessée. Le directeur de l'école a été tué par un professeur, après que ton ami ici présent ait essayé de l'assassiner au cours de l'année, et ait presque tué deux autres étudiants au passage. Et maintenant, tu penses réussir à me faire croire que partir à la recherche de morceaux d'âmes cachés dans des objets extrêmement dangereux avec trois adolescents est une bonne idée ?
- Dis comme ça, c'est sûr que ça paraît dangereux, mais ce n'est pas tout à fait le cas… répondit-elle, espérant paraître convaincante.
- Vraiment ? gronda son père. Je savais que nous n'aurions jamais dû te laisser partir de la maison. En fait, nous n'aurions jamais dû te laisser retourner dans cette satanée école après que tu ais été pétrifiée !
En entendant la fin de sa phrase, Hermione ne put retenir le cri qui lui échappa.
- Tu vois ? dit-t-elle avec colère, c'est exactement pour ça que je ne vous ai rien dit. Ce monde est mon monde, que tu le veuilles ou non, et rien de ce que tu pourras dire ne me fera changer d'avis. Tu ne comprends pas ce que ça représente pour moi ? Tu ne comprends pas pourquoi il faut que j'aide Harry ? Est-ce que tu as déjà oublié comment c'était, avant que j'entre à Poudlard ? Pour la première fois de ma vie, j'ai des amis qui m'acceptent comme je suis !
- Ce n'est pas ce que disent les siens, intervint son père en regardant Malefoy. Eux ne veulent pas que tu viennes dans leur monde.
- Ils ne représentent qu'une minorité, papa. Je suis certaine que toi aussi, tu connais des racistes qui pensent que les gens avec une peau colorée ne peuvent pas avoir les mêmes droits que ceux à la peau blanche.
Drago était sur le point de faire remarquer à quel point il était idiot de juger les gens par rapport à la couleur de peau avant de se souvenir que lui-même avait jusqu'à très récemment jugé ses camarades à cause de leurs ancêtres.
- Une minorité, mais qui est dirigée par un homme puissant et qui ne peut pour le moment pas mourir. Et je n'apprécie pas de savoir que tu avais l'intention de continuer à nous mentir. Comment pensais-tu que nous aurions réagi l'an prochain, si tu avais soudainement arrêté de nous écrire ?
La question déstabilisa Hermione quelques secondes, et elle fit de son mieux pour essayer de trouver formuler sa réponse.
- A vrai dire, commença-t-elle, sa voix plus faible qu'auparavant, vous n'auriez pas su que j'étais absente.
- Et comment tu aurais fait ? Tu aurais demandé à tes amis d'écrire à ta place ?
- Je… vous ne vous seriez pas souvenu de mon existence, papa.
Ses parents ne comprenaient évidemment pas le sens de sa révélation, mais elle vit la bouche de Malefoy s'entrouvrir sous le choc. Elle le regarda avec colère. Tout ça, c'était de sa faute.
- Vous voyez, reprit-elle d'une voix tremblante, les adeptes de Voldemort ont déjà commencé à attaquer les Nés-Moldus et leurs familles ; et il y a de très fortes chances pour qu'ils viennent ici une fois qu'ils auront accès aux archives de Poudlard.
Elle s'arrêta, essayant de garder son calme, et reprit son explication.
- Aussi longtemps que nécessaire, j'aurai effacé vos souvenirs et je vous aurais donné de nouvelles identités.
- TU AURAIS FAIT QUOI ? hurla son père, et Hermione sentit les larmes lui monter aux yeux face à sa réaction brutale.
- Ça aurait été pour vous protéger ! Vous n'avez aucune idée de ce qu'ils font aux Moldus. Ils vous auraient torturés pendant des heures avant de vous tuer. J'ai vu les parents de Neville il y a deux ans, ils ne peuvent plus parler et ne se souviennent même pas qu'ils ont un fils !
Ce fut au tour de Drago de se sentir mal, car c'était la faute de sa tante s'ils étaient à St Mungo de manière permanente. Et, après avoir été lui-même soumis au sortilège de torture plusieurs fois, il savait qu'il ne pouvait même pas souhaiter qu'une telle chose arrive à Weasley.
- Elle a raison, vous savez ? fit-il remarquer, et Granger tourna la tête dans sa direction, apparemment surprise de l'entendre prendre sa défense. Le Seigneur des Ténèbres m'a demandé des renseignements à votre sujet la dernière fois que je l'ai vu. A moi, puis à Rogue. Il sait que votre fille est importante pour Potter à cause de son intelligence, et ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il n'apprenne où vous vivez. Vous devez partir pendant que vous en avez encore la possibilité. Je sais que ce n'est pas facile de me faire confiance, mais croyez-moi quand je vous dis que vous ne voulez pas être interrogés par Bellatrix. Ni par le Seigneur des Ténèbres.
- Qu'est-ce que tu en sais ? demanda Mr. Granger d'un air ironique.
- Je suis un Mangemort, vous vous souvenez ? Bellatrix elle-même m'a entrainé l'été dernier, et le Seigneur des Ténèbres m'a fait venir deux fois au Manoir pour savoir où en était ma mission. Disons simplement que, comme je fais partie de la famille, ma tante ne s'est pas amusée avec moi autant qu'elle ne le fait d'habitude. Par contre, le Seigneur des Ténèbres a été moins indulgent…
Il remonta la manche de son bras droit, là où était imprimée la Marque, de manière à ce qu'ils puissent voir qu'elle était infectée. Les bords étaient rouges et gonflés, et il tressaillit lorsqu'il remit sa chemise correctement.
- Pendant notre dernière rencontre, il a lancé un Maléfice dessus et m'a dit que cela deviendrait de plus en plus douloureux jusqu'à ce que j'ai terminé de réparer l'Armoire. Il y a mis fin lorsque j'ai informé mon père que tout était prêt. Rogue m'a donné un onguent pour faire réduire le gonflement, mais m'a prévenu qu'il faudrait encore un bon mois avant que je puisse réutiliser mon bras comme avant.
La mère de Granger semblait sur le point de s'évanouir.
- Ils t'ont torturé ? Ta tante aussi ? Alors que tu n'avais que seize ans ?
- Oui, répondit-il en haussant les épaules. J'ai eu de la chance que Bella m'apprécie, et que le Seigneur des Ténèbres prenne en compte mon âge. Autant vous dire que mon père n'a pas été épargné, lui.
Drago essaya de chasser l'image de ce dernier, misérablement suspendu au plafond, le corps couvert de son propre sang. A côté de ça, le sort que lui avait lancé Potter l'an passé semblait presque sympathique. Au moins, on avait droit à une mort rapide.
Mrs. Granger reprit la parole.
- Selon toi, nous devrions accepter la proposition d'Hermione ? Oublier ce que nous savons, tout abandonner ?
- Oui. Les sortilèges d'amnésie et de faux souvenirs peuvent être délicats, mais je suis certain que votre fille sait déjà tout ce qu'il faut à ce sujet. Je peux comprendre que cela vous semble extrême mais s'ils vous trouvent – et croyez-moi, ce n'est qu'une question de temps – ils vous tortureront, puis vous tueront. Moins vous en savez, mieux ce sera.
- Et comment est-ce que tu proposes de faire ça ? demanda Mr. Granger, visiblement toujours énervé, à sa fille. Comment est-ce que tu comptes effacer nos souvenirs, et nous les redonner ?
Hermione lança un regard nerveux en direction Malefoy, cherchant à se rassurer avant de lui répondre.
- J'ai parlé à un spécialiste de St Mungo, et le meilleur moyen serait de vous retirer vos souvenirs et de les conserver dans un endroit sûr jusqu'à ce que la situation s'améliore. Vous créer une nouvelle identité ne devrait pas être un problème, et je pourrais également vous faire de faux papiers.
- Je n'aime pas vraiment ce plan, continua son père. Si nous déménageons suffisamment loin, en Australie par exemple, tu ne penses pas que ça suffira ?
- Je ne veux pas prendre de risque, papa, répondit Hermione d'un air misérable. Qu'est-ce que tu penses que je ferais s'ils vous trouvaient et vous tuaient ? Je vous aime, vraiment, et je ne veux pas passer le restant de mes jours à savoir que c'est à cause de moi que vous êtes morts…
Le visage de son père s'adoucit quelque peu, mais il resta muet. Il prit la main de sa femme dans la sienne et la consulta du regard avant de se tourner à nouveau vers sa fille.
- Je pense que tu nous as donné de quoi réfléchir, ma chérie. Je n'aime pas la situation dans laquelle tu te trouves, ni le fait que tu nous ais menti pendant des années. Mais ta mère et mois allons prendre notre temps pour méditer sur ce que tu nous as révélé, et je te promets que nous ferons de notre mieux pour trouver une solution à ce… problème. Nous en reparlerons à la fin de la semaine, si ça te convient.
Hermione sourit et traversa la pièce pour embrasser ses parents, sous le regard étonné de Malefoy. Ce dernier, peu habitué à de telles démonstrations de sentiments, était en train de se demander si c'était là un comportement habituel dans une famille lorsque quelqu'un prononça son nom, et il releva les yeux. Les adultes avaient quitté la pièce, et Granger le fixait d'un air grave.
- Ecoute Malefoy, je sais que nous avons nos différences mais je pense que ce serait mieux de mettre le passé derrière nous. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que je t'apprécie, mais je veux bien faire un effort si tu fais pareil.
Drago haussa les épaules.
- Comme tu veux, c'est toi le chef Granger.
Un sourire narquois apparut sur son visage.
- Bonne nouvelle. Maintenant debout, mes parents nous attendent.
- Granger ?
Elle se retourna. Il n'avait pas bougé, et regardait de nouveau le sol.
- Oui ?
- Je… Merci. Je veux dire, de m'avoir laissé dormir ici, et pour le reste. Vouloir prendre un nouveau départ, ce genre de truc.
Elle ne répondit rien, mais son sourire sembla soudain plus franc. Elle se retourna et partit en direction de la cuisine.
- Allez viens, le petit déjeuner est déjà froid.
