Bonjour à tous,
Merci à vous pour les reviews, je suis contente que vous ayez apprécié le prologue.
Je répondrais à la personne qui m'a posé des questions, mais je n'ai pas eu beaucoup de temps à moi pour le moment, j'espère avoir un peu plus de temps la semaine prochaine.
Bonne lecture à tous,
Juliana
Chapitre 1
Quand Anne arriva près de sa sœur, cette dernière était allongée sur son canapé, se plaignant d'être malade et que son mari était quand même parti chasser. Puis elle déplora le fait que personne de la Grande Maison, demeure principal du Domaine d'Uppercross, dont l'époux de Mary était l'héritier, n'ait fait le déplacement pour venir saluer, Anne. Après tout Anne était la fille d'un baronnet. Et si pour Anne, cela n'était pas grave et qu'une visite à la Grande maison ne posait aucun problème. Mary tenait à ce que la distinction de rang soit respecter et que la famille de son mari respect Anne pour ce qu'elle était. Mais se rangeant à l'avis de sa sœur, Mary se prépara pour aller rendre visite à sa famille par alliance. Mais Anne regretta rapidement son désir d'aller saluer les Musgrove. Car le seul sujet de conversation de Mrs Musgrove et de ses filles, ne concernaient l'arrivé des nouveau voisins. En particulier des Croft. Les deux demoiselles Musgrove espéraient que les Croft organiseraient des bal, et que le frère de Mrs Croft, le capitaine Wentworth, se joindrait à eux. Anne fut surprise que l'existence d'un frère célibataire à Mrs Croft fut connue, alors qu'elle et son mari, l'amiral Croft, n'était pas encore arrivé. Puis, elle se souvint que Richard, le fils cadet de Mrs Musgrove, avait servit sous les ordre dans la marine, avant son décès. Richard, avait peut-être servi sous les ordres du capitaine Wentworth. Et un capitaine de la marine était suffisant pour exacerber les sensibilités romantique de deux jeunes filles. Sans parler du la fortune que le capitaine en question avait amassé une belle fortune, faisait que Mrs Musgrove encouragé ses filles, en particulier Louisa, dans cette voie. Pour Anne cette conversation était une véritable torture, car si elle savait que le capitaine Wentworth était libre de faire le choix d'épouse qu'il souhaitait et qu'elle n'avait plus rien à dire, Anne ne pouvait que sentir son cœur se briser, en entendant les Musgrove parler de cette façon. Car jamais Anne n'avait pu l'oublier et n'avait pas non plus arrêté de l'aimer. Anne fut donc heureuse quand la conversation s'orienta sur l'ouverture de la maison Fitzroy, et l'arrivé des deux couples. Même si Mrs Musgrove déplorait le fait que les deux hommes soient mariés. Mais Mary intervint en faisant remarquer que s'il avait été célibataire Mr Darcy ne serait jamais venu. Après tout il ne venait qu'à cause de l'amitié entre son épouse et Anne.
« Comment cela Mary, s'étonna Mrs Musgrove.
- Eh bien, Elizabeth Darcy était la filleule de notre mère, et le parrain d'Anne, Mr Bennet, est le père de Lizzie. Elle n'aurait pour rien au monde voulu laisser Anne seule en cette période. Donc le venu de Mr Darcy résulte juste de la venue de son épouse, énonça calmement Mary.
- Vraiment Anne ? Vous connaissez les Darcy et les Fitzroy, demanda Miss Louisa
- Pourquoi cela vous surprend-il Louisa, fit Mary.
- Eh bien, ils sont riches et bien connecté, ce que ne sont pas les Elliot, répondit Louisa.
- Je vous demande pardon ? Les Elliot sont une famille avec un titre. Nous avons des relations dans les meilleurs cercles à Londres.
- Voyons Mary, Louisa ne pouvait pas savoir. Après tout quand Lizzie est venue la dernière fois, elle n'était connue que comme Miss Bennet. Et Bennet n'est pas venu depuis qu'il a commençait l'école.
- Tu dois avoir raison Anne. D'ailleurs sais-tu quand ils doivent arriver ?
- Lizzie pense qu'ils devraient être là demain ou après-demain. Tout dépendra, comment le petit Lewis supportera le voyage.
- Quel âge à le fils des Darcy, demanda Mrs Musgrove.
- Deux ans.
- Je ne comprends pas pourquoi ils l'emmènent avec eux, dit Miss Musgrove.
- Lizzie ferait en sorte d'avoir toujours Lewis avec eux. Si elle ne passe jamais une nuit sous un toit différent de Lewis, si elle peut l'éviter.
- L'emmène t'elle avec eux aux diners, demanda Mrs Musgrove.
- Bien-sur que non. Lizzie connait les règles de la société et si soumet. Elle connait parfaitement son rang. Lewis à une nourrice et ne se trouve pas toujours avec ses parents ou dans la même maison qu'eux. Mais Lizzie préfère rester dans la même maison que son fils pour dormir.
- Je ne comprends pas l'importance que tout le monde s'intéresse à ses questions de rang, fit Mrs Musgrove dédaigneuse.
- C'est ainsi que fonctionne la société et personne n'y peut rien. Lizzie n'aime pas plus cela que vous. Mais elle sait faire ce qu'il faut pour que son époux n'est pas à souffrir de l'avoir épousé. Et pour que ses enfants puissent faire le meilleur mariage possible. Et par meilleurs mariage, je parle de se marier là où se trouve leur cœurs. »
Après cette phrase d'Anne, Mary décréta qu'il était temps d'aller faire une promenade, réclamant la présence d'Henrietta et Louisa Musgrove en plus de celle d'Anne. Etant joueuse et pleine de vie, elles faisaient de compagne temporaire plus intéressante pour Mary.
Le lendemain, Anne fut enchantée de recevoir un message annonçant l'arrivé des Darcy et des Fitzroy, avec une note d'Elizabeth invitant Anne et Mary à prendre le thé. Mais Mary se sentait trop malade pour se rendre chez les Fitzroy. Elle insista cependant pour que sa sœur transmette une invitation pour le thé pour les Darcy et les Fitzroy. Au moment de partir, Anne fut surprise de trouver la voiture Darcy l'attendre. Elle reconnaissait là le mélange d'Elizabeth et de son mari, la prévenance et le respect de la bienséance. La route entre les deux domaines était assez courte, le domaine des Fitzroy étant assez petit. Environs la même taille que Longbourn, le domaine des Bennet. Donc bien plus petit que le domaine principal des Fitzroy et des Darcy. Anne fut introduite dans un salon où se trouvait les deux couples et le petit Lewis. Elle fut accueillie par Emma Fitzroy, la femme de Bennet, qui était la maîtresse de maison, en l'absence de la mère de son mari. Elle se retrouva rapidement après dans les bras de son amie Elizabeth, qui comme souvent dans l'intimité, était bien plus tendre qu'en publique. Dans ses cas-là, elle était juste Lizzie et non Mrs Elizabeth Darcy. Puis Lizzie laissa la place à son cousin, qui s'il était heureux de revoir Anne, fut moins démonstratif que sa cousine. La dernière personne à s'approcher fut Darcy l'époux de son ami. Lui et Anne avait apprit à se connaître pendant la saison qu'Elizabeth avait passé à Londres pendant leur fiançailles. Anne avait souvent servi de chaperon au couple. Pendant tout se temps, Lewis avait observer la nouvelle venue avec un regard curieux, à moitié caché derrière les jambes de son père. Darcy regarda le petit garçon avec un sourire avant de le prendre dans ses bras et de lui dire :
« As-tu peur de ta tante Anne, Lewis ? Il n'y a pas si longtemps que tu l'as vu.
- Il est encore petit, Fitzwilliam, lui dit son épouse en souriant tendrement.
- Certes, tu as raison. Ce n'est encore qu'un tout petit garçon. »
Les deux époux se regardèrent en souriant, pendant que Lewis se blottissait un peu plus dans les bras de son père. Ce qui fit sourire l'ensemble des adultes présents dans la pièce. Anne ne pouvait que comparer l'attitude du jeune Darcy et celui de son plus jeune neveu, Walter, qui avait le même âge. Car si le caractère des deux enfants pouvait jouer dans le comportement de chacun, la confiance que l'héritier Darcy avait dans son père et le sourire qu'il offrait à sa mère, était une chose qu'elle n'avait jamais vu chez les enfants de Mary. De plus il n'y avait qu'à voir le regard aimant que les deux parents posaient sur leur fils, pour se rendre compte à quel point il était aimé. Mais qu'il avait en plus l'attention de ses parents. Car si Anne était sûre que Charles aimait ses fils, il ne prenait jamais de temps pour le passer avec eux. Il préférait aller chasser et laisser Mary s'occuper d'eux. Jamais le petit Walter se serait accroché à lui, comme le petit Lewis le faisait avec Darcy. Une fois que le petit Lewis fut rassuré, tout le monde s'installa et Emma fit venir le thé. Se fut Bennet qui lança un autre sujet de conversation en disant à Anne :
« Nous avons eu la visite de Mr Musgrove se matin. Et nous avons entendu une histoire étrange sur les…., sur les nouveaux arrivants.
- Et qu'avez-vous apprit Bennet, demanda Anne, anxieuse.
- La parenté entre Mrs Croft et un certain capitaine, poursuivit Bennet.
- Bennet tu étais sensé être délicat, intervint Emma.
- Il n'y a aucune possibilité d'être délicat avec se type de sujet, lui dit son mari.
- Il y en a, mais la diplomatie et la délicatesse n'ont jamais fait parti de tes qualités très cher.
- Bennet, Emma, je ne pense pas que ce soit le moment pour avoir ce genre de conversations. Cependant, je ne peux nier que tu aurais pu faire mieux mon cher cousin, intervint Elizabeth.
- Lizzie, ne les encourage pas mon amour, fit remarquer Darcy en souriant.
- Tu as raison Fitzwilliam, ils n'ont pas besoin de moi. Ce que Bennet aurait aimé savoir, Anne, c'est comment vous alliez et comment vous preniez tout ce qu'il se passe, dit Elizabeth doucement en regardant son amie.
- Vous savez, rien ne dit qu'il rendra visite à sa sœur. Il peut très bien être en mer. Et même s'il est à terre, il peut avoir d'autres obligations, dit Anne.
- Certes, il peut avoir d'autres obligations. Mais, Bennet et moi savons parfaitement que vous vous êtes renseigné sur la carrière du capitaine et vous savez donc qu'il est à terre en se moment.
- Que voulez-vous que je fasse Lizzie. Je vais devoir faire face à ce qu'il va se passer. J'ai pris une décision i ans, et maintenant je dois faire avec.
- Anne je vous en prie. J'étais présente ce jour-là. Pas dans la pièce certes, mais j'étais là. Le capitaine n'a même pas pris la peine de vous écouter. Il n'a entendu que ce qu'il voulait et à rejeter le reste. Vous n'étiez pas la seule en cause.
- Il était vexé et malheureux, Lizzie. Je l'ai blessé profondément en le rejetant.
- C'est justement le problème, Anne. Vous ne l'avez pas rejeté. Vous lui avez demandé d'attendre un peu qu'il ait les moyen de prendre une femme. Votre père retenait votre dot. Comment auriez-vous vécu ? et où ?
- Je sais tout cela, Lizzie. Mais Fre… le capitaine a cru que je refusais de l'épouser.
- Anne, vous prenez trop sur vous. Un homme doit se battre pour la femme qu'il aime. Et surtout il doit avoir les moyens de la faire vivre. Ainsi que les enfants qui pourraient éventuellement arriver, intervint Bennet durement.
- Il était jeune et impulsif. Vous devriez le comprendre mieux que nous, Bennet. Après tout vous avez, vous-même traversé une période difficile. » Lui dit Anne.
Voyant que leur amie ne semblait pas vouloir changer d'opinion sur le sujet, les deux cousins décidèrent de changer de conversation. Ils échangèrent des nouvelles de leur familles respectives. Avant qu'Anne ne reparte transmettant l'invitation de Mary.
Pendant les semaines qui suivirent, Anne fut reconnaissante de la présence des Darcy et des Fitzroy, car les relations entre Mary et les Musgrove étaient plus que mauvaise et chacune des parti, semblait penser qu'Anne était présente pour pouvoir entendre leur grief. Anne ne comprenait pas pourquoi personne ne pouvait faire un petit effort, mais elle était heureuse de voir ses amis tous les jours, la sortant de cette triste routine. Malheureusement, le jour de la St Michel arriva, et avec lui, l'arrivé des Croft, dans son cher Kellynch. Sa maison adoré était habitée par des étranger. Emma Fitzroy invita Anne à lui rendre visite si souvent pendant les deux jours qui suivirent qu'elle put éviter de rendre visite au Croft avec Charles et Mary, qui elle avait dû obéir au désir de son mari. Anne fut cependant enchantée de rencontrer le couple quand il rendit la visite à Charles. Et si Charles était absent, Elizabeth et Emma, elles étaient également en visite, avec le petit Lewis. Mary fut surprise que les Croft connaissent les deux jeunes femmes, mais Elizabeth lui dit :
« Le domaine appartient à mon oncle. Bennet était obligé de rendre visite à de nouveau voisin, étant donné qu'il est en résidence. Il se doit de se comporter comme n'importe quel esquire local. Mais mon époux et moi avons décidé d'accompagner Bennet tout comme Emma, pour le soutenir. »
Anne hocha la tête et profita de la visite des Croft et des deux femmes du domaine Fitzroy, pendant que Mary réfléchissait à ce que venait de dire son amie d'enfance. Anne remarqua cependant qu'Elizabeth semblait fatiguée, ce qui était inhabituelle, elle se promit donc d'en discuter avec elle plutard. Reportant son attention sur les autres visiteurs de sa sœur, Anne remarque à quel point l'amiral Croft semblait apprécier la compagnie des enfants. Il passa un long moment avec les deux petits Musgrove et réussi à force de patience à attirer le petit Darcy. Se tournant vers Elizabeth, Anne demanda :
« Lewis semble un peu timide, non ?
- Oui, il a un caractère semblable à Kitty. A la fois timide et plein de vie, même si dans le cas de Lewis je pense que c'est plutôt un mélange des caractère de Fitzwilliam et du mien.
- Comment va Kitty, demanda alors Anne.
- Mieux. Elle ne va pas encore bien, et l'absence de Lydia se fait encore cruellement sentir, mais elle reprend le dessus.
- Il est triste qu'elle ait dû apprendre les risques de l'enfantement de cette manière.
- D'autant, plus que Jane et moi, n'avons pas eu de difficulté particulière pour nos accouchements. Nos enfants et nous étions en parfaite santé. Kitty, pensait de ce fait que tout irait bien aussi pour Lydia, mais ce n'est pas ce qu'il s'est passé.
- Le fait que ce se soit passé à Longbourn, alors que Mary et Kitty était présente dans le domaine, a dû empirer le choc.
- Oui, Mary et elle était pratiquement au première loge. Surtout si on prend en compte qu'elles ont comprit qu'il y avait un soucis par la réaction de ma mère qui se trouvait avec Lydia. »
Emma, qui se trouvait assise près d'Elizabeth et avait donc suivit la conversation, attrapa la main de son amie. Elle n'oubliera surement jamais la réaction d'Elizabeth et de Bennet à la nouvelle. En effet, peu avant le premier anniversaire du petit Lewis, et peu après la perte qui avait déjà fragilisé le jeune couple Fitzroy, un express arriva à Pemberley, apportant la terrible nouvelle. La jeune Lydia Wickham, avait perdu la vie en essayant de donner naissance à des jumeaux. Si le premier bébé, un magnifique petit garçon était en pleine santé, le second bébé, une petite fille, n'avait pas survécu non plus. Dans les semaines qui suivirent les obsèques, un autre message arriva convoquant l'ensemble des hommes de la famille. Le père des deux enfants, le Lieutenant Wickham, refusé de reprendre son fils et de rembourser les obsèques de sa femme et de sa fille. Lydia avait heureusement donner les noms qu'elle avait choisi pour le bébé en fonction du sexe, à sa mère et à Kitty. De se fait les deux enfants avaient pu être nommé, le petit garçon avait reçu comme nom, Henry Lewis Wickham et sa sœur Catherine Lydia Wickham. Le fait que rien dans les noms ne rappel le père des enfants avaient surpris une partie des proches de la jeune femme. Mais Kitty, qui avait été celle qui avait gardé le plus de contact avec Lydia. Elle savait donc que Lydia avait vite regretté son mariage en découvrant le véritable visage de son mari. Mari qui l'avait abandonné, chez ses parents dés qu'il avait apprit sa grossesse. Lydia ne voulait donc pas que son enfant puisse avoir un prénom proche de celui de Wickham. L'ensemble de ses révélations en plus du refus du lieutenant de venir chercher son fils, ou du moins de le voir et de participer à l'éducation de son fils avait pousser les hommes de la famille de saisir la justice pour retirer à Wickham tout droit sur son fils. La conversation se tourna ensuite vers les enfants, avant que les Croft ne décident de partir, cependant avant de partir l'amiral Croft se tourna vers Mary et lui dit :
« Nous devons bientôt recevoir la visite d'un frère de Mrs Croft…. »
Il ne put cependant pas continuer, car il fut assailli par les enfants Musgrove. La nécessité de partir se faisan ressentir, personne ne su qu'elle frère de Mrs Croft devait venir rendre visite à cette dernière. Et cela à la grande inquiétude d'Anne et d'Elizabeth, qui espèrent toutes les deux que se serait le frère membre du clergé et non le frère Capitaine de la marine. Et cela en dépit du bon sens. Malheureusement Emma et Elizabeth devaient elles aussi quitter le cottage, mais Elizabeth réussi à faire promettre à son amie, Anne de la prévenir en cas de besoin, et cela à l'insu de Mary.
La semaine suivante vit l'arrivée du Capitaine Wentworth à Kellynch. Ce fut les deux sœurs de Charles qui annoncèrent la nouvelle à Anne. Leur père était allé lui rendre visite dés son arrivé, et il avait été surpris de rencontrer MM Darcy et Fitzroy, qui repartaient de Kellynch quand Mr Musgrove arriva. Cela avait grandement surpris l'homme, car pour lui aucun des deux hommes n'avaient de légitimité, ni de raison à le faire. Anne préféra éviter de rappeler aux deux jeunes filles que le père de Bennet Fitzroy était le propriétaire du domaine dans lequel les deux couples vivaient et que de ce fait Bennet devait jouer le rôle de maître. Et rendre visite aux nouveaux arrivants faisait parti de ses devoir de maître honoraire. Anne ne pouvait qu'imaginer ce qu'il se serait passé si Bennet avait failli à son devoir. Sans parler du fait que Bennet savait parfaitement ce qu'il s'était passé entre elle et le capitaine. Il avait surement voulu se débarrasser de cette corvée le plus rapidement possible, et Darcy avait surement voulu soutenir son ami. Pendant se temps les deux jeunes filles continuèrent à parler du capitaine Wentworth. Et Anne se rendit compte qu'elles étaient toutes les deux prêtes à tout faire pour l'obtenir, et cela sans l'avoir jamais rencontré. Le lendemain, Anne et Mary, apprirent que le capitaine Wentworth se trouvait à la Grande Maison, pour rendre la visite aux Musgrove. Mary insista pour s'y rendre et rencontrer enfin le fameux capitaine et ne comprenait pas pourquoi Anne ne tenait pas à s'y rendre. Mary était encore à l'école à l'époque de la première venue du capitaine, et personne ne lui avait parlé de ce qu'il c'était passé, entre lui et Anne. Pour essayer de convaincre sa sœur, Mary lui dit qu'Elizabeth et Emma se trouvaient aussi à la Grande Maison, En apprenant cela Anne, fini par céder, rassuré de la présence de son amie. Malheureusement, avant que les deux femmes n'arrivent à la demeure principal des Musgrove, une femme de chambre accouru pour leur demander de rentrer. Le petit Charles, fils aîné de Mary et Charles Musgrove, était tombé d'un arbre, et que d'après les informations obtenus il aurait une luxation de la colonne vertébrale. Les deux femmes rentrèrent immédiatement à Uppercross cottage, mais comme à l'accoutumé Anne prit tout en charge. Elle calma Mary, s'occupa du petit blessé et de son frère et faire avertir le père des enfants.
L'ambiance à la Grande Maison était tout autre. En effet les Musgrove ne pouvaient ignorer la place que leur deux visiteuses tenait dans la bonne société londonienne, tout en étant des jeunes femmes aimables et sans aucune prétention. Et cela contrairement au Elliot, qui malgré leur titre n'avait pas l'influence des Darcy et des Fitzroy. Et cela les rendait d'autant plus sympathique aux Musgrove. Même s'ils trouvaient Mr Darcy, un peu distant et fier, sont épouse compensait grandement se fait, par son caractère aimable et ouvert. De son côté, Elizabeth se serait bien passée de toutes ses visites. Après tout, elle était là pour Anne et rien d'autre. Mais elle se rappelait trop ce qu'il c'était passé, quand elle avait rencontré son époux. Sa timidité et son malaise à être en société, l'avait fait passer pour fier et orgueilleux. Elizabeth savait aussi que dans la majorité des campagnes, les règles étaient moins strictes qu'en ville, et les relations plus détendues. Pourtant sa bonne volonté fut mise à l'épreuve quand le capitaine Wentworth fut annoncé et encore plus en le voyant entrer. Elle plaqua alors sur son visage, son sourire de façade, comme l'appelait Emma. Celui qu'Elizabeth utilisé quand elle devait être aimable et polie, alors qu'elle n'en avait aucune envie. Après les présentations, Elizabeth ne put s'empêcher de dire :
« Le capitaine et moi, nous sommes déjà rencontrés. Même s'il ne doit pas se souvenir. Je n'avais que quinze ans à l'époque et je ne portais pas le même nom.
- Quinze ans dites-vous ? Vous devez être Miss Bennet, dit le Capitaine avec un sourire.
- J'étais effectivement Miss Elizabeth Bennet, je suis depuis trois ans maintenant, Mrs Elizabeth Darcy.
- J'ai entendu parler des Darcy. Il s'agit d'une famille influente à Londres.
- Au grand Dam de mon mari. Cela l'oblige à passer plus de temps qu'il ne le voudrait à Londres. , répliqua Elizabeth avec un sourire ironique typiquement Bennet.
- Alors pourquoi s'y rend-il, demanda Mr Musgrove.
- Parce que c'est son devoir de le faire. Si nos domaines sont si profère, c'est grâce à son dévouement, à son sens du devoir et du temps qu'il passe à Londres. Quand on a des responsabilité on les assume. Surtout quand tant de monde dépend de nous. Tout particulièrement concernant notre domaine principal. Dont dépend entièrement plusieurs village. Par ici tout comme près du domaine de mon père, il y a plusieurs domaines important, donc la responsabilité est partagée, contrairement à Pemberley, qui est seul.
- Je ne comprends toujours pas pourquoi vous devriez vous forcer à faire des choses qui vous déplaise, insista Mr Musgrove.
- Vous n'êtes pas le seul. » Lâcha Elizabeth clôturant ainsi la discussion.
Elizabeth se tourna ensuite vers Charles demandant des nouvelles de Mary et des Garçons, étant donné que Mary avait été malade la semaine précédente. Elizabeth put de cette manière éviter les machinations des Musgrove, qui poussait Louisa vers le capitaine. Elle si dit que toute bruyante, embarrassante et exubérante qu'elle était, sa mère n'avait au moins jamais été hypocrite. Elle n'avait jamais caché ses but et ses espoirs, marier des filles. Les Musgrove étaient différents, ils manipulaient les événements et les situations, l'air de rien. Sans parler d'Henrietta et Louisa, qui attiraient perpétuellement l'attention sur elles. Dans de telle conditions, Elizabeth savaient qu'ils suffiraient de peu pour élever des attentes. Et Elizabeth se rappelait parfaitement le sens de l'honneur du capitaine, ainsi que de sa nature jovial et aimable. C'étaient d'ailleurs se genre de chose qui avait attiré Anne à l'époque. Elizabeth savait qu'il y avait de se fait un gros risque que le capitaine se fasse piéger. Surtout en prenant en compte qu'il passait plus de temps en mer que dans la société. Jetant un regard à Emma, Elizabeth vit que cette dernière pensait la même chose qu'elle. Ni tenant plus, Elizabeth allait mettre fin à la visite, quand un messager arriva avec la nouvelle de la chute et de la blessure du petit Charles. Si aucun des Musgrove ne sembla réellement inquiet, il n'en fut pas de même pour Elizabeth et, étrangement, le Capitaine. Tout deux avaient reconnu l'écriture d'Anne, et ils la connaissaient assez pour souscrire à la croyance des Musgrove. Et ce même si pour rien au monde, le Capitaine Wentworth ne l'avait avoué. Après tout, Anne l'avait rejeté et la jeune Elizabeth, lui avait très clairement fait comprendre qu'il n'était pas des leurs, en lui disant qu'il ne comprenait pas la demande plus que légitime d'Anne. Le fait qu'elle se soit marié dans la bonne société, lui laissait croire que comme tout le monde, Miss Elizabeth avait pensé qu'un mariage entre lui et Anne était une dégradation pour Anne. Et cela, malgré l'opinion que sa sœur pouvait avoir de Mrs Darcy, ainsi de ce qu'il savait lui-même du caractère de la jeune Elizabeth à quinze ans. Cependant, le capitaine Wentworth eu un doute en voyant, Mrs Darcy, se proposer de se joindre au Musgrove, proposant la voiture à la femme de son cousin, lui disant qu'elle pourra toujours la lui renvoyer après à Uppercross Cottage. En repartant, le capitaine Wentworth ne pu que réfléchir à ce qu'il venait de se passer. Il avait été surpris de l'attitude de Mrs Darcy. Elle n'avait laissé personne la détourner de sa direction. Car les Musgrove avaient essayé de faire entendre leur opinion, comme quoi, Mary avait dû exagérer les blessures du petit garçon. Mais Elizabeth, leur avait dit clairement que le mot venait d'Anne et non de Mary. Et que de toute manière elle n'était pas dans le Somerset pour passer du temps en mondanité, avec la population local, mais pour soutenir Anne et Mary qui était entrain de perdre le domaine Familial des Elliot. Ce qui au vu de la réaction de la famille Musgrove n'avait pas été pris en compte, et que les sentiments des deux femmes, n'avaient eu aucune importance. Elle rajouta également qu'elle connaissait les deux sœurs depuis sa plus tendre enfance, pour savoir quand sa présence auprès d'elles étaient nécessaires. Elizabeth avait utilisé un ton calme, doux et aimable, mais rappelant de cette façon les liens que Mary leur avait apporté avec la bonne société Londonienne. Mais en y repensant bien, le capitaine se rendit compte qu'il ne connaissait pas bien, Mrs Darcy, trop occupé avec Anne à l'époque. Après tout, elle n'était que la jeune fille à peine sorti de l'enfance, envoyé à Kellynch pour être éloigné de tout ce qui touché à son parrain qui était gravement malade. Et que Anne insisté pour emmener pour garder un semblant de convenance.
Anne fut grandement soulagée en voyant arrivé Elizabeth avec les Musgrove. Car si elle put confier Mary à Charles. Le reste des Musgrove furent plus un poids qu'une aide. En particulier les jeunes Henrietta et Louisa, qui ne pouvaient parler d'autre chose que du beau capitaine Wentworth, laissant Anne s'occuper à la fois du petit blessé et de son frère. Elizabeth décida de prendre en charge le petit Walter, pendant qu'Anne se concentrait sur le petit Charles. Le médecin arriva enfin et confirma la luxation de la colonne, mais rassura tout le monde en disant qu'il se remettrait totalement, avec du repos. L'esprit tranquille concernant la guérison de son petit-fils, Mr Musgrove se désola de l'absence de son fils et de sa belle-fille au repas qu'ils organisaient le soir même, avec les Croft, le capitaine Wentworth, les Darcy et les Fitzroy. La voiture Darcy arriva à se moment, avec une note demandant la présence urgente d'Elizabeth. Cette dernière en profita pour repartir, se demandant ce qu'il y avait de si urgent, pour que son mari la réclame de cette manière. Mary lui arracha quand même la promesse de venir le lendemain en même temps que son cousin qui devait aller à la chasse avec Charles. Il était également possible que Darcy se joigne à eux, mais connaissant son dégout pour l'homme ce n'était pas sûr. C'est inquiète pour Anne et pour ce qu'il se passait au domaine Fitzroy qu'Elizabeth monta dans la voiture pour rejoindre sa famille.
