Chapitre 1 : Origine, le futur qui devient passé
Partie 1 : lointains souvenirs
Le début de l'histoire n'est pas forcément ce que l'on imagine ou ce que l'on pense…
Ce n'est souvent qu'une vie paisible, mais dans un certain sens, cela peut-être aussi une triste réalité, un début qui peut ressurgir ou tout simplement être oublié car personne ne peut supporter cela, notre mémoire comble un vide ou oublie certaines parties car celles-ci sont insurmontables.
Pour moi, dans un autre monde, les premiers souvenirs qui me reviennent sont durs et fatigants car la réalité était loin d'être le paradis, car chaque jour, on était obligée de se cacher, de chercher de la nourriture pour survivre car le seul espoir de terminer cette histoire était et est que l'humanité survive pour que ces monstres disparaissent.
Nous sommes en mi 2050, et je ne puis décrire avec précision la réalité dont l'ennemi principal est passé maître de la situation, nous pourchassant, nous tuant, nous piégeant, nous torturant, nous exterminant, on peut effectivement parler de déportation forcée ainsi que le travail.
Ma sœur s'appelle Érèna et elle a 4 ans, quant à moi, je m'appelle Lucía et j'ai 5 ans et demi, ma sœur et moi étions aux mains de l'ennemi juré, dans des prisons.
La guerre, encore la journée, c'était bien plus tranquille… Mais il y avait toujours un ou deux robots qui patrouillaient dans les villages et les villes.
México… Michoacán… Morelia… Uruguay Calle… :
- Huǒ ! criais-je en prononçant le sortilège et en pointant le robot des mains. Il fut aveuglé par la chaleur et les flammes. Nous en profitions pour nous cacher derrière un mur de taille d'un mètre, ma petite sœur était épuisée de notre course, elle s'était assise par terre.
- Venga, Érèna, venga, estamos cari allí! Reprís-je
- No puedo , hermana mayor, no… puedo ir más lejos…
Érèna était complètement épuisée suite à une course folle, nous devions aller chez la vieille Erna, en sécurité. Je jetais de coups d'œil par-dessus la murette. Nous avions croisé un robot alors que nous étions entre train de manger dans une boutique de nourriture et le bunker de la vieille Erna était le seul moyen… nous étions penchées à la hauteur du mur pour ne pas nous faire repérer, et je guettais la route à suivre pour aller cher Erna. Je tira Érèna par son bras.
- Venga Érèna, todavía hay una calle por cruzar
- De acuerdo…
Nous réussîmes à semer le robot tueur, nous étions dans une rue plus dégradée que les autres, une porte cachée par un mur qui la cache de la rue centrale près de '' Las Américas''. Nous toquions, une mini fenêtre dans la porte s'ouvrit, les yeux d'un homme apparaissent :
- quién sois vosotros ?
- dos niñas, venimos a ver a la vieja Erna
- ok, puedes entrar.
Nous entrions dans la maison, l'homme d'âge mûrs et passablement blessé sur les bras, ayant les habits qui aux extrémités tombaient en lambeaux ou s'effilochaient, et tenant avec force la laisse de son chien genre Border-collie, nous conduisit devant une armoire, remplie de manteaux d'époques variées… L'intérieur était profond de six mètre, à l'extérieur, personne n'aurait pu constater cette longueur ou l'aurait estimer à deux mètre et demi de profondeur. En fait, une bonne partie de cette armoire avaient été installée dans un mur profond. Il faisait complètement noir dans cette armoire, ou en tout cas très peu de lumière. Le fond de l'armoire avait une porte avec un digicode, l'homme tapa les touches, et la porte s'ouvrit sur un escalier qui menait à trois mètre en sous-sol, un bunker comprenant une grande salle carrée de 18 mètres sur 14 mètres de surface, abritant diverse personnes, qui étaient pour la plupart assis au sol. Certains étaient allongés soit pour dormir, soit parce qu'il étaient gravement blessés et que d'autres personnes s'occupaient d'eux, les autres qu'étaient assis étaient en train de dormir, somnole, bavarder, manger, boire, soigner des petites blessures… Il y a aussi six autres portes, soit deux toilettes, une salle de bain et deux grandes cuisines avec réserves de nourriture. L'homme nous mena à la sixième porte, menant à un bureau faisant aussi office de stockage de couvertures, habits, sous-vêtements, et d'outils de bricolages en fer et en acier.
L'homme toqua trois coups, tel un bourrin. En même temps, l'homme était chauve et gros biscoteau, sans préjugés, hein ? Parce que biscoteau chauve, certes c'est fréquent qu'ils soient les deux mais bon, pas forcés.
On entendit un bref '' entrez '' de la part d'une voix légèrement usée, mais sec, appartement à une vieille dame.
- ¿ Quién son las dos niñas ?
- Las dos chicas que conociste hace ocho días en el centro comercial Las Américas en la calle Brasil 326-480.
- ¡¿ Ustedes ?! ¡ Gracias a Dios que estáis vivo !
Elle nous sera dans ses bras, soulagée que nous ayons survécu. Il est vrai que c'est l'enfer la journée comme la nuit, nous essayons, ma sœur et moi de squatter des endroits peu fouillés par les robots mais nous ne dormons pas vraiment, somnoler, car sinon nous pouvons être tuée pendant notre sommeil profond. Il faut toujours rester sur ses gardes. Le meilleur pour ne pas se faire avoir en ayant une personne devant nous, être sûr que c'est un humain, c'est d'avoir un animal genre et de préférence un chat ou un chien. Mais pour nous, mieux vaut nous en-aller avant que ce soit trop dangereux.
- Sostenéis, una manta gruesa y caliente cada una, y ropas limpias y más resistentes. Nous donna-t-elle…
Nous nous installons alors dans un petit coin non pris par les autres réfugiés et nous nous endormions complètement après une demi-heure allongées, côte à côte, enroulées dans les couvertures.
Nous fûmes réveillées par des pleurs, des cris, ma sœur se leva la première et tourna sur elle-même tout en regardant autour, je me leva ensuite. Nous étions dans une cage, aux barreaux de fer épais, laissant peu de lumière s'infiltrer à l'intérieur. Nous sentions notre cage se balancer, elle était transportée par un A.V.T DX (agent volant transport, droïde version X). le trajet d'après les autres personnes avait déjà duré deux heures et à l'instant où ma sœur et moi nous sommes réveillées, il était 15h, à savoir aussi que quand nous nous sommes endormies chez la vieille Erna, il était 12h 30.
Le robot nous menait à une base tertiaire, base plus faible et plus petite que les base primaires et secondaires. Il y a généralement une base primaire dans chaque pays. Les bases secondaires sont installées généralement près des grandes villes ou capitale et autour d'une base primaire, ces dernières sont peu nombreuses face aux secondaires et aux tertiaires. Les tertiaires, quant à elles, sont installées près des villes plus petites que les grandes villes, aussi près des villages et campagnes, autour d'une secondaire. Le système de localisations des bases sont dépendante des autres mais peuvent être autonomes dans certaines missions, ce système de localisation fonctionne par cercle ou entoure une base de rang supérieur.
Au mieux, les humains capturés étaient travailleurs et assez résistants pour survivre, alors les ennemis nous tatouais un symbole de bandes noirs séparées dans un rectangle, comme les étiquettes des produits que vous pouvez acheter au magasin et que les caisses scannent pour vous donner le prix, ensuite les ennemis nous font travailler dans la base pour construire des autres ennemis, la nuit nous sommes dans la prison sauf si les ennemis nous font encore travailler.
Au pire, les prisonniers étaient trop jeunes, trop faibles, trop âgés (ce qui dans le cas présent était très rare car ils ne survivaient généralement pas à la guerre de tranchée, aux combats, ou au manque de nourriture, d'eau…) pour travailler et donc ils étaient envoyés dans les abattoirs pour être tuer.
Je ne sais pourquoi nous avons survécu car à l'époque, nous faisions partie de la catégorie des plus jeunes, nous étions sensées être tuer, non ? Mais par miracle nous ne le fûmes pas, pour quelles raisons me demanderiez-vous ? On ne sait pas à ce moment-là pourquoi on ne nous a pas tuer. Remarque, ça nous aurait éviter de souffrir d'avantage, s'ils nous avaient tué… Mais non…
Dans les prisons, on nous demandais de déplacer des raille, la base était minière pour les matériaux de fabrication, il fallait avouer que nous aurions pu avoir mieux comme travail, tel la gestions des nouvelles machines construites chaque jours… Mais nous aurions aussi pu avoir pire, la mine, directement et plus simplement. Être chargées de déplacer des raille de deux mètres de longueur et vingt centimètres de large, et pesant vingt-huit kilos, c'était moyen comme boulot, dur et fatiguant, mais simple à comprendre et pas beaucoup de temp pour chaque petites railles que nous transportions à deux.
Quelques jours plus tard, toujours dans les prisons futuristes de l'ennemi, de nouvelles captures chaque jours, pourtant celle-ci était particulièrement spéciale car la nouvelle capturée se jour-ci fut personnes d'autres que la grande cheffe María surnommée aussi Estrella Galla ou encore Lucía, c'est la plus grande chef de l'armée avec Diana alias Érèna ou Iris Licorna (sa sœur).
Dans le mines, une raille sur l'épaule droite à Érèna et moi, nous allions au trou de mine 28.
- Eh, la nouvelle recrue du jour ! Accélère la mécanique. Cria le E.T880, en claquant sur la pauvre demoiselle avec sa barre fine de fer congelée. Cette dernière eu un moment d'arrêt pour la douleur causée, elle tourna sa tête face à elle et continua de régler le générateur d'électricité. Chaque fois qu'un robot parlait, il fallait le regarder, quand un criait, ça nous faisaient à tous, tourner la tête, ces derniers faisaient exprès pour ce faire remarquer et montrer à tous, ''l'exemple'' et le résultat de si nous ne faisions pas le boulot demandé ou de si nous nous rebellions. Je remarquais alors l'identité de la fille qui fut claquée.
- Dis, chuchotais-je à Érèna, c'est pas la grande cheftone que voilà ?
- Si, on dirait que même les héros de guerre et les élus se font avoir… me répondit-elle à voix encore plus étouffée qu'il était possible pour elle, et remarque, pour elle, c'était plutôt facile de parler à voix hyper basse…
- Ou alors elle a quelque chose derrière la tête, la nana… continuais-je sur la même intensité sonore avant de tourner la tête rapidement de droite à gauche pour voir si les robots du coin avaient un œil sur nous. D'ailleurs, un vint près de nous pour mieux nous surveiller. Érèna failli frôler la crise cardiaque, et moi l'évanouissement dû au stress, parce que sur le coup, nous avons cru qu'il venait pour nous claquer. Ouf… Heureusement pour nous, ce ne fut pas le cas.
Les questions fusaient dans ma tête : mais que faisait-t-elle ici, comment une des plus gradée pouvait se faire avoir, à moins de s'être fait capturée exprès, mais pour quelles raisons sinon ?
Pleins de questions avaient surgies à ce moment-là car cette présence bien que banale à première vue était douteuse… Tout de même !
Les jours passaient et la chef nous avait repérée, elle était étonnée et soulagée, la plupart du temp, elle nous parlait via les pensées, d'après elle, ma sœur et moi étions importantes, pourquoi ? on ne sait pas.
Elle nous demandait sans cesse comment se passe le travail des prisonniers, les nuits et les jours, elle disait qu'elle repérait les lieux et les failles de la bases pour pouvoir organiser quelque chose. Elle observait tout, c'était presque à croire qu'elle retournait chaque petits cailloux qui se présentaient à elle.
Effectivement, huit jours après sa capture, à minuit tapante, la base s'éteignait entièrement pendant une demi-heure ce qui nous laissait assez de temps pour sortir une grande partie des prisonniers, de s'enfuir hors d'atteinte de ces robots de malheur et de cette Intelligences Artificielle AUtonome : notre ennemi juré.
C'est en quelque sorte une libération de ne plus avoir à faire à eux pour un petit moment.
Comment ne pas oublier cette réalité ? et pourtant, inconsciemment nous l'avons oubliées mais ce n'est pas encore à ce moment pour que je vous raconte cette partie.
La vie continue… malheureusement… La suite ne fut qu'une habitude au bout d'un certain temp, la chasse aux robots était ouverte à quiconque voulait résister à l'envahisseur.
