2- Admiration née dans le chaos
Murphy prend un plaisir grandissant, à suivre les directives de Bellamy. Il y ajoute une petite dose de sadisme longtemps contenu. Il fait souffrir les autres, ne perd pas une occasion pour se battre et se mettre en avant. Il apprécie de plus en plus ce Playboy qui l'y encourage, se sentant même fière.
Bellamy était seulement son tremplin vers le pouvoir mais il ne peut s'empêcher de vouloir le rendre fière. L'homme aux yeux bleus sourit quand il eut l'occasion de partager un moment presque seul à seul avec Bellamy dans la forêt durant le sauvetage de Jasper. La confiance se met en place et la distance entre eux se réduit.
Ils passent des moments privilégiés l'un avec l'autre, à s'entraîner au lancer de couteau. Ils montent le mur autour du camp. Leur complicité est seulement amicale. C'est en toute amitié que le contact visuel durait plus longtemps, qu'ils posaient négligemment la main sur un bras pour se parler.
Les pensées de Murphy étaient troublées cependant. Il était en train de s'attacher à Bellamy. Pourtant, il s'était refusé cela à la mort de son père, l'attachement. Boucles brunes était juste un bon ami et il ne s'affole pas quand il laisse ses yeux s'attarder sur son corps musclé. Murphy avait toujours été attiré par les hommes, leurs carrures, leurs forces de caractères, leurs corps athlétiques. Alors ce n'était qu'un détail s'il le regardait de temps à autre, il est plutôt bel homme après tout.
Pour Bellamy, l'autre homme représentait surtout un allié impétueux qu'il se mettait à apprécier. De par son humour cinglant, de son sang chaud et de sa volonté de se battre pour survivre et se faire une place dans le camp.
