Coucou!

Merci à toutes et à tous pour vos commentaires! Je suis contente de voir que cette nouvelle histoire semble vous plaire ;-)

Voici la suite.

Bonne lecture!


Chapitre 2

Après avoir pris son repas dans la Grande Salle en compagnie de ses camarades rouge et or et après avoir réussi à boucler ses devoirs de justesse pile avant l'heure de sa retenue, Heather se hâta de rejoindre les cachots en courant, ne voulant pas être en retard et se mettre une fois encore en défaut aux yeux du professeur Rogue, qui avait délibérément refusé ses excuses.

En réfléchissant, elle ne comprenait pas pourquoi elle se dépêchait tant finalement : il l'avait quand même collée jusqu'à la fin de l'année scolaire et il lui avait ôté cent points de maison… Que pourrait-il bien lui faire de plus après tout ? Puis, se souvenant subitement de la façon dont il l'avait acculée contre ce mur de pierres après qu'elle l'eut insulté, elle se ravisa et secoua la tête, décrétant mentalement qu'elle ne voulait surtout pas savoir ce qu'il pourrait bien faire de pire pour la punir…

La jeune fille arriva devant la porte de la classe de potions, essoufflée par sa course, pile au moment où la grande horloge sonnait le début de la dix-neuvième heure de la journée et où le directeur des vert et argent ouvrait vivement la porte du cachot.

« Vous êtes en retard, Potter, déclara le maître des potions en la toisant de toute sa hauteur, un sourire ironique étirant ses fines lèvres.

- Non, je ne suis pas en retard, Monsieur. Je suis pile à l'heure, se défendit-elle aussitôt en lui faisant remarquer l'horloge qui continuait de sonner dix-neuf heures et en essayant tant bien que mal de camoufler qu'elle manquait de souffle.

- Vous savez qu'il est interdit de courir dans les couloirs bien entendu… lui rappela-t-il alors en l'observant lentement de bas en haut, les mains dans le dos, remarquant aisément ses joues rougies par son effort physique et sa poitrine qui se soulevait et qui s'abaissait sporadiquement à cause de sa respiration saccadée.

- Je ne… courrais pas… Je me dépêchais en marchant un peu plus vite, contra-t-elle alors en remettant une longue mèche brune derrière son oreille et en relevant ses yeux émeraude vers lui pour les planter dans son regard noir.

- Faites… bien attention, Potter… conseilla-t-il, menaçant, en approchant légèrement d'elle. Vous vous aventurez sur un terrain glissant… Et je crains fort que vous n'ayez pas d'armes suffisantes pour vous mesurer à moi… » la prévint-il encore en penchant un peu son buste vers elle de sorte à approcher son visage cireux du sien.

La Gryffondor baissa le regard sur le bout de ses chaussures, étant bien consciente d'avoir perdu cette joute verbale et se demandant le nombre de points qu'il allait encore retirer aux rouge et or et ce qu'il allait bien pouvoir lui ajouter comme punition, mais elle fut surprise de le sentir s'éloigner d'elle et de l'entendre simplement déclarer :

« Entrez, Potter. »

Elle s'exécuta donc sans demander son reste, passa devant lui pour pénétrer dans la classe et avança jusqu'au grand meuble en bois foncé situé au fond de la pièce, soulagée d'éviter une sanction supplémentaire, avant d'entendre son professeur refermer la porte et de le voir rejoindre lui aussi son bureau sur lequel il posa l'une de ses mains en se plaçant bien devant elle.

« Déposez votre baguette ici. Vous n'en aurez pas besoin ce soir », décréta-t-il en désignant le meuble en bois d'un geste du menton.

Heather obéit à son injonction et vint déposer sa baguette en bois de houx et qui contenait une plume de Phénix sur la surface plane avant de relever ses yeux verts vers le haut en une interrogation muette.

« Ah, je vois que vous avez hâte de commencer, Potter. Je suis ravi de découvrir un tel enthousiasme de votre part, se moqua-t-il alors.

- Ce n'est pas que j'ai hâte, Professeur. J'attends simplement de savoir ce que vous voulez que je fasse durant cette retenue, répondit-elle seulement.

- Eh bien, Potter, ce soir, vous allez récurer ces chaudrons d'élèves de première année sans magie. Je les ai conservés dans l'état lamentable dans lequel ces cornichons les ont laissés spécialement pour vous », lui apprit-il en faisant soudainement apparaître une quarantaine de chaudrons plus sales, crasseux et répugnants les uns que les autres.

La jeune fille écarquilla malgré elle ses yeux de stupeur en voyant la montagne de travail qui l'attendait, ne se souvenant pas avoir jamais mis son propre chaudron dans un tel état de saleté lorsqu'elle était petite, et elle entendit Rogue ajouter, sarcastique, en s'installant confortablement sur son siège :

« Rassurez-vous, si vous n'avez pas fini ce soir, vous continuerez demain et les jours suivants jusqu'à ce qu'ils soient tous rutilants de propreté.

- Bien, se contenta-t-elle d'accepter, n'ayant pas d'autre choix, en hochant brièvement la tête. Et que mettez-vous à ma disposition pour les nettoyer, étant donné que vous ne m'autorisez pas à utiliser la magie ? demanda-t-elle ensuite en le regardant faire apparaître une pile de parchemins qu'il avait à corriger.

- Vous avez à votre disposition une brosse dure, un chiffon sec et un seau que vous pouvez remplir d'eau en utilisant le vieil évier qui se situe dans ce placard, répondit-il en lui montrant les ustensiles qui étaient apparus sur un banc ainsi que ledit placard qui se trouvait derrière lui.

- Vous ne me donnez même pas un détergent quelconque, même moldu ? s'étonna-t-elle face au peu de matériel qu'il lui permettait d'avoir.

- Vous utiliserez votre huile de coude, Potter, se contenta-t-il de répliquer, en haussant une épaule et en se mettant à la correction des devoirs de ses élèves, absolument pas concerné par son « problème ».

- D'accord… soupira-t-elle, abattue, en s'emparant du seau en bois afin d'aller le remplir d'eau.

- Ce n'est pas comme si je vous laissais le choix… rétorqua Severus entre ses dents, en la sentant passer derrière lui pour gagner le placard.

- Non, en effet… marmonna la jeune fille en actionnant le vieux robinet rouillé qui grinça en tournant sur lui-même.

- Silence, maintenant, Potter, et au travail ! Je n'ai pas la moindre envie de vous entendre geindre toute la soirée, ordonna-t-il en l'observant rejoindre sa place avec son seau rempli d'eau glacée d'un œil noir.

- Oui, Monsieur… » acquiesça-t-elle une dernière fois avant de retrousser les manches de son gilet et de sa chemise blanche puis de se mettre à la tâche.

.

Sept longues, pénibles et interminables retenues.

C'était le nombre de détentions qu'il avait fallu à Heather pour venir à bout de tous ces chaudrons, dont la crasse s'était durcie et incrustée de plus en plus au fil des jours, se dit-elle en terminant d'essuyer convenablement le dernier chaudron avec son chiffon sec avant de se redresser en épongeant la sueur de son front à l'aide de son avant-bras.

La jeune fille déposa son chiffon sur le banc, à côté de l'ultime chaudron fraîchement nettoyé, en soupirant légèrement, satisfaite d'être finalement parvenue au bout de sa tâche, et elle s'étira un peu afin de soulager ses muscles et de faire craquer ses articulations qui avaient bien été malmenées ces derniers jours.

Outre son dos qui avait souffert de sa position, Heather avait rapidement été lassée par la monotonie de cette tâche inutile, elle s'était fait mal aux jambes à rester constamment debout pour frotter les récipients en étain, Rogue ne l'ayant pas autorisée à s'asseoir pour accomplir ses retenues, elle avait des courbatures un peu partout dans le corps et elle avait également récolté des cloques sur ses paumes à cause du frottement du manche en bois de la brosse dure contre sa peau fine et pâle.

En plus, elle ne put s'empêcher de penser, avec un énorme pincement au cœur, qu'elle avait gaspillé vingt-et-une heures de son temps, c'est-à-dire presque un jour complet, à récurer des chaudrons sales, qu'un simple coup de baguette magique aurait eu vite fait de nettoyer aussitôt, au lieu de pouvoir les utiliser intelligemment à étudier pour ses ASPIC, à faire ses devoirs, à se détendre dans la salle commune avec ses amis, à écrire à son parrain, à jouer avec sa chouette Hedwige ou à passer du temps avec Anthony Goldstein, le garçon dont elle était amoureuse depuis sa cinquième année.

Mais bon… Rogue l'avait collée jusqu'à la fin de l'année scolaire et elle pouvait tirer un trait sur toutes ses soirées de la semaine. Ça ne servait à rien de penser à ça tout le temps et de se faire mal au cœur, elle ne pouvait plus rien y changer car jamais il ne reviendrait sur sa décision. Peu importe ce qu'il lui demandait de faire, il s'assurerait sûrement constamment que ce soit bien pénible et ennuyeux pour elle et ce serait toujours une perte de temps…

Heather rangea ses ustensiles et alla vider le seau d'eau dans l'évier, derrière le dos du maître des potions, qui n'avait pas bougé d'un iota, l'ignorant toujours superbement, et qui daignait à peine lui lancer un regard de temps à autre, avant de remettre un peu d'ordre dans ses vêtements, déroulant ses manches qu'elle retroussait toujours, puis de détacher ses cheveux qu'elle avait rassemblés en une queue de cheval pour avoir plus de visibilité et pour ne pas être gênée dans sa tâche.

« Professeur ? l'interpela-t-elle, une fois qu'elle eut remis un peu d'ordre dans sa tenue et sur sa table de travail.

- Que se passe-t-il, Potter ? demanda-t-il, son nez toujours enfui dans ses copies d'élèves.

- J'ai terminé de récurer le dernier chaudron, lui apprit-elle alors avec une pointe de satisfaction dans la voix.

- Et que voulez-vous ? Une médaille ? répliqua-t-il encore, sarcastique, ayant bien entendu la nuance de contentement dans ses paroles.

- Non, je vous signalais seulement que j'avais fini, se défendit-elle en fronçant les sourcils, déboussolée.

- Vous aurez terminé quand je l'aurais décidé, décréta-t-il en insistant sur le "je", en relevant ses yeux noirs vers elle pour les plonger dans les siens et en dirigeant subitement sa baguette vers les chaudrons afin de lancer un sortilège informulé. Recommencez, ordonna-t-il ensuite, sous les yeux stupéfaits et choqués de la jeune fille qu'il voyait prête à fondre en larmes.

- Mais… Mais… balbutia la Gryffondor en regardant avec consternation les quarante chaudrons qui étaient redevenus aussi sales qu'auparavant, la boule au ventre, et en se retenant de pleurer du mieux qu'elle le pouvait.

- Il n'est que neuf heures et quart, Potter… Étant donné votre rythme, vous pouvez déjà faire un chaudron voire deux… lui apprit-il en continuant de la fixer de son regard noir comme la nuit.

- Mais je… je vais encore en avoir pour au moins sept retenues… se désola-t-elle, les larmes au bord de ses yeux verts, ses mains tremblant de détresse et son cœur pulsant plus fort dans sa poitrine sous le coup du stress que le geste de Rogue avait provoqué en elle.

- Quelle importance ? Vous comptiez faire autre chose de vos soirées ? rétorqua-t-il en se renfonçant dans son siège et en croisant ses bras sur son torse, un sourcil noir haussé dans sa direction. Je vous rappelle que vous êtes quand même coincée avec moi du lundi au vendredi soir jusqu'à la fin de votre scolarité.

- Je le sais mais… s'il vous plaît, faites-moi faire autre chose, Professeur. Ne m'obligez pas à tout recommencer, le supplia-t-elle, épuisée par ce travail vain et harassant, en plongeant ses deux émeraudes dans ses yeux noirs.

- Non, Potter, refusa-t-il en secouant légèrement la tête de gauche à droite. Vous allez recommencer », affirma-t-il ensuite en articulant bien le dernier mot de sa phrase, impitoyable.

Heather se mordit la lèvre inférieure pour ne pas pleurer devant lui, elle détourna rapidement son regard de lui et baissa la tête en serrant les poings pour éviter de hurler sa détresse et son indignation, s'obligeant à inspirer et à expirer profondément, en soufflant par le nez, afin d'essayer de garder le contrôle de ses nerfs et surtout de ses émotions. Elle inspira et souffla plusieurs fois pour apaiser les battements désordonnés de son cœur, elle poussa encore un soupir, en espérant que ça n'allait pas agacer le directeur des vert et argent, puis elle s'empara une seconde fois de son seau en bois pour la soirée et se dirigea résolument vers le placard afin de le remplir d'eau.

Dans le réduit, bien à l'abri du regard de son professeur de potions et ses discrets reniflements couverts par le bruit de l'eau qui coulait, la jeune fille permit à quelques larmes de rouler librement sur ses joues roses, incapable de se contenir plus longtemps en sachant qu'elle avait fait tout ce travail pour rien et qu'elle allait devoir recommencer tout depuis le début, son corps et ses mains la faisant déjà souffrir, rien ne lui garantissant qu'il ne lui referait pas encore le même coup la fois suivante.

Elle laissa l'eau couler un peu plus longtemps pour étouffer ses pleurs puis, quand elle se sentit prête, elle essuya rapidement ses yeux à l'aide de l'une de ses manches avant de couper l'arrivée d'eau et de poigner dans l'anse du seau pour le ramener à sa place. Sauf que l'anse métallique du seau se positionna juste sur l'une des cloques qu'elle avait aux mains, la faisant éclater. La Gryffondor, à cause de la douleur qu'elle ressentait, lâcha le seau, qui l'éclaboussa allégrement et qui vint se renverser à ses pieds. Elle essaya vainement de l'éviter en reculant, heurta l'un des murs du réduit, qui était très étroit, et tomba sur ses fesses en se cognant le crâne contre le mur de pierres en même temps.

Épuisée aussi bien mentalement que physiquement et pétrie de douleur, Heather abandonna toute fierté et elle éclata soudain en de gros sanglots en ramenant ses jambes contre son buste et en couvrant sa tête de ses deux mains pour tenter d'apaiser son choc à la tête, enfouissant son visage maculé de larmes contre ses genoux.

Alarmé par tout ce raffut, Rogue se leva de sa place, ses sourcils noirs froncés au possible, et il s'arrêta devant la porte du placard, découvrant la rouge et or trempée jusqu'aux os, assise à même le sol dur et froid des cachots dans une marre d'eau glacée, se tenant la tête de ses deux mains et pleurant contre ses genoux couverts de ses collants noirs.

« Arrêtez de pleurer comme un bébé et relevez-vous, Potter ! » exigea-t-il de sa voix grave en levant les yeux au ciel.

La jeune fille se contenta de remuer la tête négativement pour toute réponse en continuant de sangloter bruyamment et de renifler, son corps entier secoué de soubresauts.

« Bon sang, Potter ! s'exclama-t-il, irrité, en approchant vivement d'elle, en la saisissant par ses deux bras et en la hissant sur ses pieds, la forçant à se remettre debout.

- Je suis… fatiguée… et j'ai… mal… se lamenta-t-elle pitoyablement en ôtant sa main blessée de sa tête afin de l'observer à travers sa vue brouillée de larmes.

- Comment ça ? questionna-t-il abruptement en attrapant son poignet et en tirant vers lui pour examiner l'état de sa paume.

- J'ai mal partout… parce que vous refusez que je m'asseye… durant mes heures de colle… et je… me suis fait mal aux mains… à force de frotter les saletés… avec cette satanée brosse dure, lui expliqua-t-elle brièvement en hoquetant.

- Pourquoi ne me l'avez-vous pas dit, petite idiote ? interrogea-t-il, agacé.

- Parce que vous avez dit que vous ne vouliez pas m'entendre ! De toute façon, à chaque fois que j'essaie de vous parler, vous me coupez ! Vous refusez toujours de m'écouter ! Vous ne me laissez jamais rien dire ! » s'énerva-t-elle finalement en tirant pour récupérer sa main que Rogue tenait toujours dans la sienne et en le vrillant de son regard vert avant de détourner la tête et de se remettre à pleurer.

L'homme en noir détailla attentivement cette fille qui pleurait et qui tenait sa main meurtrie serrée contre sa poitrine, se disant en grimaçant légèrement qu'il y était peut-être allé un peu fort avec elle sur ce coup-là et que, malgré ce qu'elle lui avait dit comme méchancetés, elle ne méritait sans doute pas cela, sa situation lui rappelant un peu celle qui avait jadis été la sienne quand Lily avait refusé d'écouter ses excuses et d'entendre sa version des faits.

Le maître des potions soupira en fermant un peu les paupières et en se pinçant l'arête du nez puis il rouvrit les yeux et exigea en désignant sa confortable chaise de bureau de la main :

« Asseyez-vous là, Potter.

- Quoi ? demanda la Gryffondor, surprise, en reposant son regard émeraude sur lui.

- Asseyez-vous là, répéta-t-il simplement en désignant toujours sa chaise de sa grande main blanche.

- Et après vous allez me gronder pour m'être installée à votre place ? interrogea-t-elle, en le regardant dans les yeux, défiante.

- Non, Potter, je ne vous gronderai pas », la détrompa-t-il en soupirant avant de lui lancer un sortilège qui la sécha complètement.

Étonnée par le sort qui l'avait réchauffée et séchée instantanément mais n'étant toujours pas totalement convaincue qu'elle pouvait se fier à lui, Heather s'avança lentement vers le siège en maintenant le contact visuel avec son professeur puis elle s'assit finalement sur la chaise en le voyant hocher la tête pour l'y engager une nouvelle fois.

Elle vit ensuite Rogue se diriger vers ses armoires et ses étagères puis revenir vers elle avec quelques flacons qu'il posa sur le bureau devant elle.

« Buvez ça, décréta-t-il en débouchant une fiole contenant un liquide turquoise avant de la lui tendre.

- Qu'est-ce que c'est ? ne put-elle s'empêcher de lui demander, suspicieuse malgré tout, avant d'accepter le flacon.

- Une potion qui calmera vos courbatures ainsi que vos douleurs musculaires et articulaires, expliqua-t-il brièvement.

- OK, acquiesça-t-elle en prenant ce qu'il lui donnait. Je bois tout ? s'assura-t-elle encore avant de porter le remède à ses lèvres roses.

- Oui », approuva-t-il sans la regarder en dévissant le couvercle d'un petit pot rond.

Heather vida le contenu de la fiole d'une seule traite et la déposa sur le bureau avant de voir Rogue approcher ses mains d'une des siennes et de venir se débarrasser de la crème qu'il avait sur ses doigts dans le creux de sa paume.

« Frottez doucement vos mains l'une contre l'autre pour faire pénétrer le baume dans la peau », conseilla-t-il alors en rebouchant le petit pot rond.

La rouge et or se contenta de hocher la tête en faisant ce qu'il demandait tandis qu'il rangeait déjà une partie de ce qu'il avait apporté puis elle sursauta en sentant soudain les doigts du potionniste frôler légèrement sa nuque puis glisser dans ses cheveux bruns afin d'écarter plusieurs mèches à l'arrière de sa tête.

« Qu'est-ce que vous faites ? interrogea-t-elle en tournant vivement son visage vers lui, surprise par ses gestes.

- Je soigne la bosse que vous vous êtes faite en heurtant ce mur », répondit-il seulement en soutenant son regard avant de tamponner sa blessure à l'aide d'un linge propre imbibé d'essence de Murlap.

La Gryffondor détourna la tête, les joues rouges, et le laissa la soigner sans rien dire, à la fois gênée et troublée par son attitude envers elle, avant de l'entendre ordonner une fois qu'il eut terminé :

« Allez-vous-en maintenant, Potter. »


Merci d'avoir lu! J'espère que ça vous a plu ;-)

A la prochaine!

Bisous ;-)