Bonjour à tous !

Je suis aux anges de vous retrouver sur cette histoire ! Mille mercis pour vos reviews et mises en alerte.

Petit aparté concernant le Tome 2 de This New Life… Il est en cours d'écriture, il faudra donc patienter un peu pour le découvrir mais je ne renonce pas à sa publication, rassurez-vous !

Je vous laisse en compagnie de Jasper pour la suite de son histoire.

Bonne lecture, je vous retrouve en bas.

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Chapitre 2

J'émergeai du lit en ce dimanche matin et j'étais de très mauvaise humeur. Premièrement, il pleuvait, ce qui voulait dire que j'allais avoir froid durant toute la journée. Deuxièmement, Alice devait repartir et nous n'avions même pas encore vraiment parlé de ma proposition et troisièmement, c'était le matin et je détestais les matins.

-Bonjour Jazzy... Tu as faim ?

-Salut Chérie... Tu es levée depuis longtemps ?

-Non. Juste le temps de faire couler un café.

Comme toujours quand Alice venait me voir, le week-end était passé à toute vitesse. Je n'avais toujours pas réussi à lui proposer de venir vivre avec moi. Mon rêve était encore trop présent à mon esprit et j'avais peur qu'elle me rejette. Ses mots, durant ma vision nocturne, avaient été durs et m'avaient fait souffrir.

Habituellement, je n'étais pas un couard mais lorsqu'il s'agissait de ma vie privée, j'avais l'impression de marcher sur des œufs. J'avais l'impression de ne pas avoir le bon mode d'emploi et d'être totalement novice dans mes rapports avec les autres. Je n'en avais pas parlé à mon frère car je ne voulais pas de ses conseils, je voulais me forger ma propre opinion même si je mettais un siècle pour le faire. Alice m'avait proposé de partir en vacances et j'avais dû me raisonner pour ne pas sauter partout. J'avais calmement dit que j'étais d'accord et elle m'avait dit que nous irions voir un de ses amis stylistes. Je n'aimais pas vraiment les voir car nous ne faisions pas partie du même monde. J'aimais la bière et la bonne musique, ils appréciaient le champagne et le classique. J'étais prêt à faire des efforts, surtout si ça me permettait de la garder à mes côtés.

Je secouai la tête pour disperser les images qui traversaient ma tête et récupérai une tasse avant de saluer ma petite amie.

-Tu es obligée de partir ce matin ?

-Oui... Je dois être à New York demain matin à 8 heures. Je t'appellerai dès que je sais quand je peux revenir te voir. Tu pourrais même me rejoindre à New York le week-end prochain...

-Dès que je connais mon planning, on s'organise ça. Promis.

Moins d'une heure après, elle quittait mon appartement, non sans m'avoir embrassé jusqu'à ce que nous soyons tous les deux essoufflés. Dès que les portes de l'ascenseur se refermèrent sur son éternel sourire, je soupirai en passant mes doigts dans ma tignasse, comme pour me coiffer un peu et retournai dans mon antre avec une idée bien précise pour faire passer le temps sans sortir.

J'étais en plein ménage depuis près d'une demi-heure quand mon portable sonna. Je traversai la pièce en courant, manquant de m'étaler à cause de l'aspirateur qui trainait au sol et décrochai sans vérifier qui appelait.

-Whitlock.

-Bah putain... t'as pas plus jovial pour ton petit frère...

-Bah, rappelles, je serai peut-être plus... jovial.

Je raccrochai en gloussant comme une dinde et en imaginant la tronche que mon frère était en train de faire. Il devait m'insulter de tous les noms, comme à chaque fois que je lui faisais un truc dans le genre. Mon téléphone sonna à nouveau et je décrochai en souriant.

-Salut Bro !

-Trou Duc, va ! Pourquoi, par Jésus et tous ses saints, as-tu raccroché ?

-Parce que je suis ton grand frère et que je me dois de t'enseigner la sagesse et la patience.

-Et en quoi la sagesse va m'aider à supporter ta connerie ?

-Si tu ne le sais pas encore, c'est que tu as encore du chemin à faire.

Il grogna, pas heureux de ne plus savoir quoi dire. Nous nous cherchions souvent, ce qui rendait chèvre notre mère mais nous, ça nous amusait bien.

-Quoi de neuf ?

-Tu interromps un rendez-vous hyper intéressant avec mon ménage.

-Tu as toujours su comment prendre du bon temps !

-Que veux-tu... je suis le meilleur. Pourquoi m'appelles-tu, au fait ?

-Je voulais savoir si tu pouvais manger avec moi à midi ?

-C'est une bonne idée. La fin de mon week-end est tombée à l'eau.

-Alice n'est pas venue ?

-Si, mais elle est repartie.

-Ai-je envie de savoir ?

-New York, demain matin 8 heures... C'est assez simple en réalité.

Mon frère et sa femme n'appréciaient pas vraiment Alice mais ils étaient assez tolérants pour ne rien me dire. En fait, Peter m'avait dit ce qu'il en pensait une fois et avait ajouté qu'il serait là le jour où elle prendrait la tangente. Je n'arrivais pas à le comprendre, surtout parce que ma copine était la gentillesse et la tolérance incarnée. Mon frère avait parlé de relation avec intérêt et d'hypocrisie mais n'avait pas voulu en dire plus. C'est peut-être pour ça que mes rêves de ruptures avec Alice étaient aussi extrêmes.

-On se retrouve au Pike Place à midi ?

-Ouép, ça me va. A tout à l'heure.

Après deux heures de ménage, mon appartement sentait bon le propre et j'étais heureux de sortir, même s'il pleuvait toujours. Je pris tout mon temps pour me préparer et me doucher puis j'enfourchai mon monstre pour rejoindre mon frère. Il était mon cadet de quatre ans et il était en couple avec une petite blonde adorable qui répondait au doux prénom de Charlotte. Ils s'étaient rencontrés au boulot lorsque Peter avait intégré la brigade et ils ne s'étaient plus quittés.

Mon frère était pompier et Charlotte travaillait au Service Médical d'Urgence qui se situait dans les mêmes locaux. Cela faisait quatre ans qu'ils étaient ensemble et ils s'étaient mariés l'année passée. Je savais qu'ils désiraient un enfant rapidement. J'étais envieux de leur amour et j'espérais pouvoir envisager la même chose avec Alice... bientôt. Je sortis de mes pensées en arrivant sur Elliott Bay. Nous avions l'habitude de nous retrouver dans un petit restaurant de poisson tenu pour un fils de pêcheur qui s'appelait Ben. Il avait ouvert ce petit lieu gastronomique quelques années auparavant et s'occupait de la cuisine pendant que sa femme, Angela, servait en salle.

J'entrai dans le restaurant et m'installai à une table près de la baie vitrée pour attendre Peter. Angela arriva en souriant et me tendit une carte.

-Bonjour Jasper ! Comment vas-tu ?

-Salut Angela, ça va bien et toi ?

-Bien. Tu bois quelque chose en attendant ton frère ?

-Une Bud, s'il te plait.

Elle retourna vers son bar en gardant son sourire et je repris ma contemplation de la baie sous la pluie. Mon gros lourdaud de frère arriva au même moment en s'ébrouant comme un chien avant de s'affaler sur la chaise en face de moi.

-Salut Bro ! Quel temps de merde !

-A qui le dis-tu... Je vais aller m'expatrier dans le sud... Charlotte travaille ?

-Oui, elle est de journée.

-Tu reprends quand ?

-Ce soir, pour une garde de 48 heures.

Nous commandâmes notre repas tout en parlant de tout et rien. Je savais qu'il avait quelque chose à dire, sinon nous ne serions pas dans ce restaurant. Je devais juste attendre qu'il se décide à me parler car si je le forçais, il n'en sortirait rien de bon. Je dus patienter jusqu'au dessert pour qu'il ouvre la bouche.

-Je... Il faudrait que je te parle.

-Tu as un souci ?

-Non... non, c'est pas moi. Il faudrait que tu ailles voir Maman.

-Et pourquoi ça ?

J'allais voir notre mère toutes les semaines et ça, Peter le savait. S'il me demandait ça, cela voulait dire qu'il y avait autre chose.

-Parce que je suis tombé sur un courrier en y allant. Elle est malade, Jazz...

-Depuis quand ?

-Je ne sais pas. J'ai vu une facture pour des examens qu'elle a passé la semaine dernière. Nous devons nous assurer qu'elle va bien. Es-tu d'accord pour qu'on y aille tous les deux cet après-midi ?

-Bien sûr, oui.

Je n'étais pas connu pour être quelqu'un de soucieux mais ma mère était différente des autres. Elle m'était précieuse et je tenais à elle, plus que de raison. Vivre sans elle était quelque chose d'impossible pour moi. Je n'étais pas sûr de me relever de son décès...

Elle habitait une petite maison à l'est de Seattle, à Bellevue. Pour s'y rendre, il fallait prendre le pont qui surplombait Union Bay. C'était assez rapide en temps normal. Afin de ne pas déclencher l'ire de mon frère, je me contentai de suivre sa voiture et respectai les limitations de vitesse en soupirant comme un gamin irascible.

La maison de notre mère faisait partie de notre patrimoine familial, depuis 5 générations. Nathan Whitlock, mon père, avait souhaité s'y installer avec sa famille et ma mère n'avait jamais voulu partir, même lorsque son mari trouva la mort en déploiement en Afghanistan. Il était Marines et avait fait partie des nombreux soldats morts pour leur patrie. Maman était veuve depuis plus de 5 ans et elle n'avait jamais envisagé sa vie ailleurs que dans cette maison, celle qui avait connu la construction de notre famille et son amour pour notre père.

Je me garai dans l'allée puis retirai mon casque en laissant mes yeux observer la façade de la demeure qui m'avait vu grandir. Elle n'avait jamais changé, pour mon plus grand bonheur, et je détaillai avec plaisir, et un brin de nostalgie, les marques du temps prouvant qu'elle était notre maison.

Les marches du porche grinçaient toujours de la même façon, lorsqu'on plaçait le pied au centre de la planche et la rambarde en bois n'était plus vraiment stable depuis que nous l'avions traversé avec notre skate-board. La balancelle du perron avait vu nos premiers baisers avec nos copines d'école et le plafonnier avait subi plusieurs agressions de notre part. Les plates-bandes étaient toujours aussi bien entretenues et je savais que Maman y passait plusieurs heures par plaisir, ce que nous n'avions jamais vraiment compris. Nous avions même aidé à l'effort de guerre en retirant les mauvaises herbes et en passant la tondeuse à tour de rôle.

J'ouvris la porte en aspirant l'air à plein poumon et je souris en sentant les goûts qui me rappelaient mon enfance. Un mélange de cannelle, de sirop d'érable, de gâteau et avec une note vanillée venant du parfum de ma mère. Sans réellement réfléchir, je me dirigeais vers la cuisine, mon frère sur les talons. Elle était en train de fredonner une chanson qu'elle nous chantait lorsque nous étions petits et battait vigoureusement une pâte dans un saladier gigantesque. Nous nous installâmes au comptoir sans dire un mot, juste pour la regarder, comme quand nous étions enfants et ce manège dura quelques minutes avant qu'elle ne se mette à parler.

-J'étais pourtant sûre d'avoir appris à mes petits comment dire bonjour en arrivant...

Elle se retourna pour nous faire un clin d'œil en souriant. Elle n'avait pas lâché son saladier et continuait à battre sa mixture, le récipient posé sur sa hanche. Elle m'apparut fatiguée, un peu plus pâle que d'habitude mais toujours aussi belle et pleine de vie.

-Bonjour Maman.

Comme souvent, nous avions parlé en même temps. Malgré nos 4 ans d'écart, nous avions tendance à avoir un comportement de jumeaux.

-Bonjour mes petits. Vous arrivez un peu trop tôt. Les muffins seront prêts dans une petite demi-heure.

Elle était la reine des gâteaux et sa recette de muffins aux pommes confites dans le sirop d'érable était réputée dans toute la communauté. Elle continua à préparer ses douceurs en nous souriant.

-Que me vaut l'honneur de votre visite ?

-Nous voulions juste te voir un peu.

-Jasper Nathan Whitlock, tu es un menteur.

Je n'avais jamais réussi à mentir efficacement à ma mère alors que je savais le faire en interrogatoire. Il semblerait que tout ce qui faisait de moi un bon flic n'avait pas lieu d'être auprès d'Abigail Whitlock. Mon frère gloussa discrètement avant de prendre pitié de moi et de parler en notre nom.

-Nous sommes venus prendre de tes nouvelles, Maman. Nous sommes inquiets pour ta santé.

-Peter... As-tu fouillé ?

-Non. Le courrier était ouvert, sur la console de l'entrée. Je n'ai eu qu'à lire. Pourquoi ne nous as-tu rien dit ?

-Parce que c'est minime et je ne suis pas en danger. Je ne voulais pas vous inquiéter inutilement.

-Ne crois-tu pas que nous allions nous inquiéter pour rien en voyant cette lettre. Je suis pompier et j'ai l'habitude de voir des gens refuser de prévenir leur famille pour qu'ils ne s'inquiètent pas...

Notre mère soupira en posant son saladier et nous scruta pendant plusieurs minutes avant de se décider à nous parler.

-J'ai détecté une grosseur sous mon aisselle et je suis allée passer des examens pour voir si c'était bénin ou non. Je ne voulais pas vous inquiéter pour rien alors j'ai préféré attendre les résultats avant de vous appeler.

Elle disparut dans le hall et j'entendis qu'elle ouvrait un des tiroirs de son secrétaire. Elle revint peu de temps après, tenant un courrier à la main. Elle nous le tendit et nous le détaillâmes tous les deux.

Pas de cancer détecté.

Le reste des informations ne m'intéressaient pas. Ces 4 mots étaient le plus importants pour moi et me rassuraient plus que tout.

-Vous voyez, pas besoin de s'inquiéter... Vous avez le temps pour un muffin ?

Elle avait utilisé les mots magiques pour nous faire sourire et nous acquiesçâmes tous deux comme des enfants. Elle retourna à sa place en attrapant sa pâte à muffin et remplit les moules avec application avant de le mettre au four. Une demi-heure plus tard, nous étions en train de savourer ses gâteaux, en nous cramant la langue, en souriant. Les gâteaux d'Abigail Whitlock avaient la capacité de rendre le sourire à tout le monde, sans aucune exception.

-Alors... Où est la fameuse Alice ?

Je jetai un regard mauvais à mon frère. Je lui avais demandé de fermer sa grande gueule mais il ne m'avait pas écouté... Comme toujours. J'allais devoir sévir plus tard.

-Elle est en route pour New York.

-Pourquoi ne l'ai-je pas encore rencontrée ?

-Parce que nous n'en sommes pas encore à la présentation des familles. Nous ne nous voyons pas souvent et je ne veux pas aller trop vite.

-Il faudrait que tu songes à te stabiliser mon fils. Tu as 32 ans maintenant. A cet âge, j'étais déjà mariée et vous étiez nés tous les deux.

-Les temps changent, Maman.

-A quoi ressemble-t-elle ?

-Elle est petite, brune, avec un sourire magnifique. Je suis sûr qu'elle te plaira.

-Pense à l'inviter chez nous la prochaine fois qu'elle viendra.

Une heure plus tard, nous étions de retour sur le trottoir avec un sac de gâteau chacun. Avant de passer mon casque, j'interpellai mon frère en me rappelant de la demande de Garrett.

-Au fait, Peter... Garrett proposait qu'on mange ensemble ce soir. Tu veux passer avant d'aller prendre ta garde ?

-Je passerais boire un verre avant le boulot. Tu fais ça chez toi ?

-Oui. Tu peux venir pour 18 heures. Dernière chose... Parle à ma place encore une fois et je te démonte la tronche.

Sans attendre la moindre réponse, je passai mon casque en démarrant mon monstre puis quittai Bellevue pour rentrer chez moi. Je devais cuisiner pour le soir et je n'avais pas la moindre idée du menu. Je n'étais pas un grand cuisinier mais je savais me défendre, tout de même. Je devais remercier ma mère pour ça. Je fis mariner ma viande en arrivant et préparai un gratin de légumes que je plaçai au four. J'avais déjà mon dessert - Merci Maman - et j'avais fait le plein de bière, il y a peu. Peter arriva comme une fleur, à 18 heures tapantes et rentra chez moi sans sonner. En réalité, il avait une clé de ma porte d'entrée et j'avais une clé de la sienne également. Bien que nous ayons 4 ans d'écart, nous étions très proches. Maman disait que nous étions fusionnels.

-T'es où Bro ?

-Dans la cuisine ...

Il se servit une bière avant de s'installer sur un des tabourets. Je fis de même en lui foutant un coup de poing dans l'épaule.

-T'as pas pu t'empêcher de parler d'Alice à Maman...

-Hé ! Je n'ai fait que confirmer. Elle se doutait d'un truc, c'est ta mère... Elle te connait par cœur.

-J'ai déjà la trouille de lui proposer de s'installer avec moi, alors l'emmener chez Maman... Je te laisse imaginer.

-Froussard ! Elle ne va pas la manger, tu sais...

Pour mon plus grand plaisir, le carillon résonna dans la pièce, m'annonçant l'arrivée de Garrett et Kate, mettant fin à notre discussion. Peter secoua la tête devant mon entêtement et je me promis d'y réfléchir plus sérieusement quand je me retrouverais seul. Nous nous installâmes à table pour notre repas et Peter partit en courant pour ne pas être en retard. Kate était contente de me voir. Nous avions le même âge et nous nous étions connus sur les bancs de l'école. Elle était ce que la plupart des gens appelaient une amie. Elle avait rencontré Garrett devant le poste, un jour où elle m'attendait pour aller au cinéma. Dès que leurs yeux s'étaient rencontrés, ils n'avaient pas réussi à se quitter et cela durait depuis plusieurs années maintenant... Je me sentais marginal autour d'eux. J'étais le seul "célibataire" de notre groupe.

-Alors... Comment ça se passe avec Alice ?

-Très bien... mais je trouve que son métier est plus que prenant... J'aimerais qu'elle lève le pied mais je ne me vois pas lui dire ça...

-Je suis sûre qu'elle fera d'elle-même cette concession pour toi.

-En es-tu sûre à ce point ?

Elle ne l'avait vu qu'une fois et avait refusé de me donner son avis. Elle continuait juste à m'encourager à passer du temps avec elle pour la connaître. Mon côté paranoïaque se demandait si ce n'étais pas sa façon de me faire prendre conscience qu'elle n'était pas faite pour moi.

-J'ai entendu dire qu'une réunion importante se préparait pour demain.

Je remerciai silencieusement Garrett pour le changement de sujet et sautai sur l'occasion pour ne plus parler d'Alice. Après tout, c'était ma relation et c'était à moi de choisir mon futur.

-Tu as une idée du sujet ?

-Non, rien n'a fuité du bureau du chef. Je sais juste que je dois être présent en même temps que tout le monde. Je vais y aller plus tôt pour finir ta bécane mon pote... Faudra que tu passes pour regarder avant notre réunion.

-On va faire comme ça... En plus, je suis sûr que tu ne seras pas à la bourre !

-T'es gonflé mec ! Je te rappelle que c'est en général grâce à moi que tu n'arrives pas en retard le matin !

-Bon... ça suffit les mâles. On arrête la danse du coq tout de suite ! Est-ce que je dois te rappeler chéri que c'est moi qui fais office de réveil pour toi, tous les matins.

Je dus me mordre la joue pour ne pas rire devant la tête dépitée de mon ami. Ils me quittèrent peu de temps après et je fis un brin de ménage avant d'envoyer un petit message à Alice.

J'espère que tu es bien arrivée. Bonne nuit Ally ;) - J

Bien arrivée et déjà au boulot. Bonne nuit. - A

Je m'allongeai dans mon lit après avoir mis mon réveil et m'endormis plus que rapidement. J'étais pressé de connaître le motif de la réunion du lendemain.

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Alors, comment trouvez-vous la famille de notre super flic ? J'attends vos commentaires avec impatience et vous donne rendez-vous lundi prochain pour la suite !

Bonne semaine à vous !

Magda