Disclaimer : Les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas !

Hello,

Partie n°2. Le titre dit tout.

Bonne lecture !


Point de vue de Stiles !

Une semaine plus tard !

Alors, par où commencer ? Ah oui, parlons de la conversation que j'ai eu avec Derek quelques heures après qu'il m'ait embrassé. Je me souviens encore du goût de ses lèvres. On ne s'est pas réembrassé depuis. Non ce n'est pas vrai. On a parlé, et on s'est un peu laissé emporter par la suite. Que je vous explique…

Flashback !

J'arrive au loft de Derek, frigorifié malgré que je sois emmitouflé dans une doudoune, d'une écharpe, d'un bonnet baissé jusqu'aux ras des yeux et d'une paire de gants.

« C'est officiel, je déteste l'hiver. » je déclare en entrant.

Derek referme la porte derrière nous, et pousse le verrou.

« T'as l'intention de me séquestrer ? »

« Peut-être quand t'auras décidé si oui ou non, tu veux être avec moi. » me dit-il.

« Ce n'est pas la question, Derek. » J'enlève un à un mes vêtements, fin, juste la veste et tout le tralala parce qu'il fait chaud chez Monsieur l'Alpha. « Ecoute, j'ai flashé sur toi à la minute où je t'ai vu, mais je savais que je n'avais aucune chance. Du moins, je le pensais. »

Il tend le bras et m'enlève le bonnet de la tête, ébouriffant mes cheveux au passage. Il ne me reste que l'écharpe, que je garde autour du cou pour l'instant.

« Je croyais que je t'agaçais. »

« Tu ne m'agaces pas, Stiles. » me dit-il. « Tu parles beaucoup, c'est vrai, mais ça fait partie de toi. Et ce que je ressens pour toi ce n'est pas qu'une simple attirance physique, il y a plus que ça. Allons-nous asseoir pour parler… »

« Je suis bien trop nerveux pour rester assis. » je dis. « Il faut que je sache ce que tu me trouves, Derek. »

« Tu t'entends parler ? » Il secoue la tête. « Stiles, dès la minute où je t'ai vu, j'ai su. J'ai su que tu serais à mes côtés pour diriger la meute, que tu serais à mes côtés pour… tout. »

« Quoi tu dis que tu t'es imprégné de moi ? » je raille malgré moi.

« On n'est pas dans un film, Stiles, mais, c'est presque ça. » me dit-il. « Ecoute, j'étais qu'un gosse naïf quand j'ai rencontré Paige et Kate. Je me suis laissé croire que Paige était faite pour moi, et j'ai fait une grosse connerie par la suite, et elle est morte. Kate est arrivée et en a profité pour me manipuler, et on sait ce qui est arrivé. »

« Ce n'était pas de ta faute, Derek. » je dis, atterrée qu'il se sente encore coupable pour le crime d'une psychopathe.

« Je sais, et ça m'a pris du temps pour cesser de me sentir coupable pour le massacre de ma famille. » continue-t-il. « J'ai mûri, et j'ai fait la paix avec mon côté loup quand je suis devenu l'Alpha. T'as débarqué dans ma vie et, c'est vrai que je n'étais pas très social mais… »

« Tu ne l'es toujours pas. » je ne peux m'empêcher de souligner.

Il a un sourire en coin, et ne dément pas ma remarque.

« Mais, je me suis toujours intéressé à toi. Si j'ai gardé une certaine distance entre nous, c'est parce que tu étais, tu es, encore mineur. Si on n'avait pas une si grande différence d'âge, j'aurais peut-être fait un pas vers toi plus tôt mais, ce n'est pas le cas. »

« Sept ans, ce n'est pas si énorme. » je dis en haussant les épaules.

« Stiles… »

« J'aurais aimé le savoir, que tu m'en parles avant et que tu me parles de ta volonté d'attendre que j'aie dix-huit ans. Je l'aurais compris, et je l'aurais accepté. » Je m'avance vers lui, laissant quelques centimètres à peine entre nous. « Derek, ces derniers moi ont été très compliqué pour moi. Voir mes meilleurs amis heureux avec la personne qu'ils aiment chaque jour, au début c'est cool, mais à force ça devenait gênant pour moi. Parce qu'ils avaient tous quelque chose que je rêvais d'avoir. Quelqu'un à aimer, et qui l'aime en retour. »

Il prend mon visage en coupe d'une main, fait luire ses yeux rouges d'Alpha et me dit d'une voix rauque et intense :

« Je suis là, Stiles. J'ai toujours été là, et je ne plaisante pas sur ce que je ressens pour toi. Dis-moi ce que tu veux, et je te le donne. »

« Je te veux toi, Derek. Peu importe si ça doit rester platonique jusqu'à mes dix-huit ans, je veux juste être avec toi. »

J'aurais dix-huit ans dans quatre mois, chose que je fais remarquer à Derek.

« On pourrait peut-être, je ne sais pas, être ensemble mais en faisant attention. » je propose. « Je sais que je peux être énervant, impatient, avoir tous les défauts du monde mais…

Derek m'embrasse. Doux, chaste… Ce baiser me fait frissonner de plaisir.

« J'en ai assez de rester à l'écart. » me chuchote-t-il. « Mais je ne te toucherais pas tant que tu n'auras pas dix-huit ans. »

Traduction : Je resterais puceau jusqu'à ma majorité. Je ne sais pas trop si je serai prêt, à mes dix-huit ans, à passer le cap complet, mais qu'importe si je peux dès à présent toucher et embrasser Derek ?

« Deal ! » je souffle à mon tour. « Mais, est-ce que ça veut dire que je peux quand même t'embrasser ? »

Il répond à ma question en m'enlevant mon écharpe, puis, il glisse une main sur ma joue, l'autre autour de ma taille comme hier soir, et son regard me transperce. Ses yeux luisent d'un éclat rubis noyés de désir. Il me donne ensuite un baiser renversant, dès l'instant où sa langue prend possession de la mienne. Je me laisse totalement envahir…

Fin du flashback !

Ce baiser s'est fini dans le lit de Derek. Non, on n'a pas couché ensemble ni rien. Il a été clair, pas de sexe avant ma majorité. De toute façon, ce n'est pas ce qui m'intéresse pour l'instant. Je veux pouvoir explorer ma relation avec Derek sans le côté physique. Pour le moment. Donc, on s'est longuement embrassé sur le lit jusqu'à ce que ça devienne compliqué dans nos pantalons. On s'est obligé à y mettre fin, chacun dans une pièce donc, moi troquant le lit pour le canapé, et Derek était allé dans la cuisine nous préparer des chocolats chauds. Une fois la tension sexuelle retombée, on est resté sur le canapé à discuter longuement. Je ne l'ai pas encore annoncé à mon père, je préfère attendre. On a réuni la meute deux jours plus tard pour leur en parler, et si les filles ont laissé échapper des couinements extatiques avant de se jeter sur moi – et j'ai fini le cul par terre au passage – la réaction des garçons a été différente. Isaac, Jackson et Ethan ont lâché un Il était temps très clair. Ils avaient remarqué que j'en pinçais pour l'Alpha et ils étaient soulagés que ça ait enfin abouti. Aiden et Scott ont été plus ou moins… surpris. Venant de Scott ça ne m'étonnait pas, mon meilleur ami peut être à côté de la plaque par moment, mais il était content pour nous, au final, tout comme Aiden malgré le choc initial. Derek a utilisé son ton d'Alpha pour s'assurer que notre petite confidence ne sorte pas de la meute. Les filles ont ajouté une petite menace non voilée à leur chéri respectif pour bien leur faire comprendre qu'ils en baveraient s'ils parlaient de Derek et moi en public. En clair, elles n'hésiteraient pas à les priver de sexe. Tant que mon père ne sera pas au courant, on fera comme si ma relation avec Grincheux n'existe pas en dehors de la meute.

Bref, une semaine s'est écoulé depuis que Derek et moi avons échangé notre premier baiser, et ce soir il m'emmène dîner. Enfin, on va aller dans un endroit simple, sans trop de monde parce que mon loup a horreur de la foule. Je me suis assuré que mon père ne soit pas de garde ce soir pour pouvoir prétexter une soirée avec mes sœurs. Il sera donc seul à la maison. Du coup, j'ai préparé un sac de fringues sous l'œil supervisé d'Allison et Malia, et on est parti chez Lydia. Où je suis en ce moment même. Elles m'aident à me préparer pour mon tout premier rencard.

« Alors, où notre cher Alpha t'emmène ? » me demande Lydia, après avoir validé ma tenue.

Je porte un jean, un pull marron par-dessus un t-shirt que j'ai rentré dans le pantalon, et une paire de baskets que je n'ai jamais mise jusque-là.

« On va d'abord dîner, mais je ne sais pas où. Je lui ai dit de ne pas se prendre la tête sur l'endroit, vous savez aussi bien que moi qu'il n'aime pas quand il y a trop de monde. » dis-je en allant m'asseoir près de Malia sur un sofa.

« Je trouve qu'il s'améliore de jour en jour. » dit Allison. « Et c'est grâce à toi. »

« Hum, disons qu'il ne laisse rien paraître quand on est tous ensemble. » j'admets. « Il est différent quand on est que tous les deux. Je le vois davantage, maintenant. Vous n'avez jamais vu Derek sourire mais je peux vous garantir que cette semaine, j'ai dû le voir sourire au moins cinq fois. Voire plus. »

« Je le croirais quand je le verrais. » dit Lydia. « Bon, dès qu'il te ramène, tu m'envoies un texto que je descende t'ouvrir. Ensuite, on veut tous les détails. »

« Ouais, même les plus intimes. » me dit Allison.

« Ewe, c'est mon cousin. » grimace Malia.

« Scott est mon meilleur ami depuis la maternelle et il y a des choses sur lui que tu m'as raconté que je préférerais oublier. » je lui rappelle.

Mon téléphone vibre. Je l'ai laissé sur la table de nuit de Lydia. Je me lève du sofa et je vais le chercher. C'est Derek.

« Il est là ! »

Je souffle un bon coup. J'attrape ma veste et je descends, suivis de près par les filles mais avant même d'arriver à la porte, elles se placent toutes les trois devant moi.

« N'oublie pas Stiles, c'est peut-être votre premier rencard, mais il n'y a pas de raison pour que ça devienne bizarre entre vous. » me dit Lydia.

« Vous vous connaissez depuis longtemps, ça devrait aller. » me rassure Malia.

« Si jamais tu sens que la situation est pesante, tu lui parles d'un truc hors sujets. » me dit Allison. « T'as dit qu'il souriait qu'avec toi, alors dis une chose qui le fera sourire. N'importe quoi. »

« Ok, ok ! »

On, ou plutôt il, sonne à la porte. En parfaite maîtresse de maison, Lydia va ouvrir la porte, et Derek entre. Oh Mon Dieu… je vais avoir une attaque. Chaque fois qu'il porte sa veste en cuir, je suis à deux doigts de tourner de l'œil tellement il est trop sexy. Je n'arrive même pas à me focaliser sur le reste de sa tenue.

« Allez, et tu le ramènes avant vingt-trois heures. » dit Lydia à Derek, tandis que Malia me pousse vers Derek.

Il lève les yeux au ciel. Ouais, je suis d'accord avec lui, mais j'évite de le dire à voix haute pour ne pas contrarier Lydia. La main de Grincheux s'empare de la mienne, m'électrisant au passage et je le suis à l'extérieur. Putain d'hiver, j'ai froid, mais très vite, je retrouve la chaleur dans la Camaro, dont le chauffage est poussé à fond.

« Alors, où tu m'emmènes ? »

« Eh bien, je connais quelqu'un et la table que j'ai réservée sera éloigné des autres clients. » me dit Derek, avant de se tourner vers moi. « Je suis désolé, tu sais que je n'aime pas la foule et j'aurais fait un effort, mais comme ton père n'est pas encore au courant pour nous… »

« Derek, tu pourrais m'emmener faire un pique-nique sur le Nemeton que ça ne changerait rien pour moi. » je le rassure en prenant sa main par-dessus le levier de vitesse. « C'est cool. »

Il hoche la tête. Il a l'air soulagé. Je me redresse et me penche pour l'embrasser sur la joue avant de me rassoir normalement. J'attache ma ceinture, et Derek se met en route. Avec la neige, le trajet dure un peu plus de vingt minutes. Je connais cet endroit, mais je n'y ai jamais mangé. C'est un restaurant italien – le meilleur de la ville – et il est toujours plein à craquer. Ce qui est bien, c'est qu'on peut même se faire livrer, mais c'était hors de ma portée et de mes moyens. Derek se gare, fait le tour de la Camaro et vient m'ouvrir la portière comme un gentleman. Je me retiens un commentaire qui le mettrait mal à l'aise, et descendit de la voiture en me promettant de ne pas oublier de parler de ça aux filles. Je n'ai pas le moindre doute que tout ce que je leur raconterais le déroulement de la soirée et toutes les attentions de Derek resterait secret. Je tremble à cause du froid, et mon Grincheux s'empare de ma bouche. J'oublie tout de suite que je suis gelé, et je le laisse glisser sa langue dans ma bouche.

« C'est tellement difficile. » m'avoue-t-il.

« De quoi ? » je demande, un peu perturbé par son regard, et ce qu'il peut sous-entendre.

« De ne pas pouvoir te toucher comme je le voudrais. » dit-il.

« Si, tu le peux mais tu ne le feras pas parce que je n'ai pas dix-huit ans et que je ne suis encore qu'un gamin. » je le taquine.

« Je n'ai jamais dit que tu n'étais qu'un gamin. » grogne-t-il.

Bon sang, pourquoi est-ce que l'entendre grogner m'excite-t-il ? Il doit le sentir parce que ses yeux deviennent noirs et qu'une pointe de rubis jaillit dans ses iris. Je déglutis, et mets une laisse à mon désir. J'embrasse Derek au coin des lèvres, et au même moment mon estomac gargouille, ce qui adoucit le visage de mon copain. Il se reprend, noue sa main à la mienne et me conduit au restaurant, mais il nous fait passer par derrière et son ami, un homme d'une quarantaine d'années nous fait entrer et nous conduit dans une salle privée. Très bien décoré, avec une table pour deux dressée au milieu de la pièce, et il y a même des bougies. Ok, c'est un vrai dîner aux chandelles. On se défait de nos vestes, que l'on pend sur le porte-manteau près de la porte, et l'ami de Derek nous laisse quelques instants et ferme la porte en sortant. Là, Derek m'attrape et me plaque contre la porte, envahissant ma bouche de sa langue pour me donner un baiser renversant, qui me laisse à bout de souffle.

« Maîtrise ton désir, Stiles. » dit-il avec fermeté tout en gardant une voix calme. « J'ai déjà assez de mal à tempérer le mien, alors je t'en conjure, fais un effort. Jusqu'à ton anniversaire. »

« D… d'accord. »

Ça va être difficile, mais je vais faire ce qu'il faut. Derek m'embrasse à nouveau mais cette fois, plus lentement, et je ressens une longue plénitude m'envahir. Je voudrais pouvoir rester comme ça, à l'embrasser pendant des heures mais il se décolle de moi et me mène à la table. Il me tire la chaise pour que je m'assois d'abord. Je craque. J'ai beau être un mec, mais un peu de romantisme ne fait pas de mal. J'ignorais que Derek puisse être galant, mais je découvre un tout autre homme depuis une semaine, et je n'ai rien contre le fait qu'il garde toutes ces petites attentions rien que pour moi. Il presse tendrement ma nuque avant d'aller s'assoir en face de moi. On frappe à la porte, et elle s'ouvre après que Derek ait annoncé qu'il pouvait entrer. Son ami – qui après j'appris qu'il s'appelait Sergio – nous apporte une carafe d'eau fraîche ainsi qu'un panier de pain frais coupé en tranche. Un serveur entra derrière lui et nous dépose un bol de fromage de chèvre et de tomates confites.

« Dois-je prendre votre commande tout de suite ? » demande Sergio.

« Euh, je ne sais pas trop quoi choisir euh… » j'hésite en regardant Derek.

« Tu me fais confiance ? » me demande-t-il. J'acquiesce, puis, il répond à Sergio : « Un osso-buco à la milanaise pour moi, et des spaghettis au pesto pour mon copain. »

Mon copain… Mon cœur bat la chamade, ce que remarque Derek et il esquisse un sourire. Je souffle discrètement pour me reprendre, et nous sommes de nouveau seuls. Derek prend un morceau de pain, le badigeonne de fromage et place une tomate confite dessus, puis, me le tend. Nos doigts se frôlent. Nos sourires sont identiques. Il se prépare un pain au fromage et tomate à son tour, et me fait signe de croquer d'abord dans mon apéritif. Chose que je fais, et le mélange des saveurs est divin.

« Wow ! »

Je ne dis plus rien jusqu'à ce que j'aie fini mon pain. Je m'essuis la bouche avec une serviette.

« C'est super bon. »

« Attends de goûter le plat que je t'ai commandé. » me dit-il.

Et il a raison, car le plat est vraiment délicieux. Derek tend vers moi une cuillère de son plat, et me nourrit pour que je goûte. C'est tout aussi bon.

« La prochaine fois, je commanderais plusieurs plats et je les ferais livrer au loft. » me dit Derek. « Je t'enfermerais chez moi, par contre. »

« Je n'y vois aucun inconvénient. » j'admets, un sourire en coin. « Merci Derek, je passe vraiment une super soirée. »

« Je… j'avais peur que tu te sentes mal à l'aise. » il m'apprend, gêné.

Oui, je comprends ce qu'il veut dire. On finit nos plats respectifs en silence, alors qu'on avait passé le reste du repas à rire, et à se faire goûter l'assiette de l'autre. Quand j'ai fini la mienne, je m'essuis la bouche, bois une longue gorgée d'eau et me lève de ma chaise. Je vois Derek prendre peur en repoussant sa chaise mais je le rassure en m'asseyant sur lui, passant une jambe par-dessus les siennes pour être à califourchon sur lui. C'est à mon tour de le rassurer. Il n'est pas question que je le laisse paniquer maintenant qu'il est à moi.

Derek Hale est à moi !

Je passe mon bras droit autour de son cou, et de la main gauche je lui effleure la joue.

« Il n'y a aucune raison d'être mal à l'aise, Derek. Et je parle pour toi et moi. » Je frotte mon nez au sien, et les mains de mon homme se posent sur mes hanches. « Cette soirée est parfaite. Je te promets que je parlerais à mon père, mais d'ici là, je veux que tu saches que si je veux attendre encore un peu, ce n'est pas parce que j'ai honte. Mon père sait que j'ai une préférence pour les garçons, et que j'ai un faible pour toi. »

« Il… Tu crois qu'il m'acceptera ? » demande-t-il. « Je suis plus vieux que toi et… »

« Ne dis pas de bêtise. » Je l'embrasse. « Tout ira bien, d'accord ? »

Il marmonne un d'accord et je me perds entre ses mains et sa bouche expertes. Sa langue caresse la mienne avec une telle agilité. Je retourne à ma place après ce baiser, et au bon moment car la porte s'ouvre sur le serveur qui s'est occupé de nous apporter nos plats toute la soirée. Pour le dessert, on partage un tiramisu, et je suis certain que je vais exploser si ça continue.

« Je ne suis pas sûr de réussir à sortir du lit de Lydia, demain matin. »

J'ai conscience que ma remarque peut prêter à confusion, et Derek grogne de jalousie.

« Détends-toi Grincheux, Lydia ne me fait aucun effet. » je le rassure en prenant sa main pour la porte à mes lèvres.

« Ça ne me plaît toujours pas de savoir que tu vas dormir avec les filles. » dit Derek.

« Tu préfères me ramener au loft ? »

Je joue avec le feu, je le sais et je m'en fiche.

« Oui, j'avoue. » dit Derek.

« Va falloir attendre, Grincheux. » je lui fais un clin d'œil.

La soirée prend fin trop vite. Derek me ramène à la Camaro, me tenant contre lui avec son bras autour de mes épaules. Le mien est enroulé autour de sa taille.

« Je n'ai pas envie que la soirée se finisse. » je dis alors qu'il m'ouvre la portière.

« Moi non plus. » dit-il en me tournant face à lui. « Mais on se verra demain. »

Il n'a même pas besoin de me le promettre, je sais qu'on se verra. La meute se réunit au loft pour faire le point. Derek me ramène chez Lydia en prenant son temps, et en gardant ma main dans la sienne alors qu'il ne conduisait que d'une seule. Arrivée devant chez ma meilleure amie, je constate que la fenêtre de sa chambre est allumée. Je lui ai envoyé un texto il y a dix minutes pour lui dire qu'on était en chemin. Je détache ma ceinture, mais Derek ne descend pas. Je me tourne vers lui, et il défait la sienne avant de se pencher vers moi, prenant ma joue en coupe. Il me mordille la lèvre, fait glisser sa langue dessus et, au moment où j'ouvre la bouche, il m'embrasse longuement. Il joue avec moi, me donnant de quoi passer la nuit à fantasmer avant de me raccompagner à la porte.

J'apprends plus tard que les filles nous ont espionné par la fenêtre pendant notre séance de bécotage intensive, et on en rigola toute la nuit alors que je leur racontais les détails de notre rendez-vous à la sauce italienne.


Je posterais la 3ème partie, en fin de journée, le temps pour moi de rentrer du boulot.

Bises, Aurélie !