Bungou stray dogs fanfiction
(Atsushi : Princesse mafieuse)
Chapitre 3
L'illusion brisée
La réunion finie, Mori et le reste de la Mafia présent quittèrent le restaurant sans plus attendre, Akutagawa regarda le visage triste de son partenaire, qui n'avait plus dit aucun mot depuis que ce dernier s'était excusé d'être inutile. Si il n'avait pas été en présence de ses supérieurs, il aurait pu rassurer le jinko avec quelques paroles gentilles, enfin à sa manière quand même. Il aurait même était prêt à mettre en avant sa propre inutilité dans l'attaque de cette nuit, pour essayer de faire rentrer dans le crâne stupide du tigre-garou qu'il n'avait pas besoin de se laisser abattre pour une simple perte de mémoire.
Quand l'agence décidèrent de partir à leur tour pour rejoindre leurs maisons, Kyoka et Dazai avaient tout de suite remarqué le manque d'appétit d'Atsushi, ce dernier n'avait même pas manger 10 bols de chazuke sur les 30 généreusement offert par Mori. Avec un petit sourire, il juste demander au restaurateur de lui emballer les restes, qui fut ensuite en partie distribuer aux autres membres de l'agence. Ils avaient essayé de le rassurer, même de l'inviter à passer la nuit ensemble à jouer à des jeux avec lui pour le distraire, mais rien à faire Atsushi avait tout rejeté, souhaitant une bonne nuit à ses collègues avant de rentrer dans sa chambre au dortoir.
Une fois dedans, Atsushi fit attention de fermer sa porte à clé ainsi que les fenêtres avec les volets, puis il se dirigea vers son lit et se laissa tomber dessus de tout son poids. Fermant les yeux, pour rentrer dans son monde intérieur qu'il partageait avec Byakko, Atsuhsi se demandait comment sa situation pouvait éclater de la sorte.
Quand il ouvrit les yeux, il se trouvait dans une clairière luxuriante où se trouvait allongé Byakko, ce dernier semblait l'attendre, sachant très bien ce que lui voulait Atsushi. Ce dernier marcha jusqu'au tigre et s'assit dos contre lui, serrant ses jambes contre lui pour se mettre en boule. Byakko écouta les sanglots venant de son hôte, il pouvait sentir son corps se secouer aux rythmes des sanglots.
''Je suis désolé Atsushi.'' déclara le tigre d'une voix grave et calme.
''Tu n'es pas fautif … tout est de ma faute.'' pleura Atsushi sans lever la tête. ''Est-ce que c'est vrai … tout ce que j'ai vu dans le monde merveilleux de ma tête ? Est-ce que … j'ai vraiment …''
''Oui.'' dit simplement Byakko qui n'avait plus besoin de mentir à son hôte. ''Tu m'as demandé de dévorer tes souvenirs et de t'aider à avoir une nouvelle vie… même si j'étais contre, je voulais ton bonheur.''
''Pourquoi ?''
''Tu désirais une vie normale, enfant, être utilisateur de capacité ainsi qu'être l'enfant de ta mère te faisait du mal, tu n'avais jamais le droit de jouer avec les enfants normaux, tu restais enfermé dans ta maison à recevoir la visite de tes nombreux percepteurs ou nounous. Aux yeux de ta mère, tu as toujours été spécial, je pense que même sans capacité, tu aurais eu cette vie … tu es sa seule et unique fille Atsushi.'' précisa Byakko d'une voix douce. ''Elle ne voulait pas que tu vois l'horreur de ce monde … même si c'était elle qui était à l'origine de tes souffrances et de tes cauchemars.''
''Sa fille bien aimée, me protéger des horreurs de ce monde … elle me fait bien rire, elle-même fait partie des horreurs de ce monde.'' s'arrêta Atsushi de pleurer, frottant ses yeux. ''Je suis partie pour une bonne raison !''
''Oui je m'en souviens, elle venait de t'ordonner de tuer quelqu'un.'' souffla le tigre contrarié. ''Tuer la personne que tu voyais comme un père.''
''Je l'ai toujours écouté, j'ai appris tous ce qu'elle voulait que j'apprenne … Maman et sa manière de vivre, si je ne voulais pas tuer ce traître que j'aimais comme un père, c'est qu'elle m'a appris que le meurtre est mal.''
''Cela ne t'a pas empêcher de tuer cet homme.''
''Oh tu as bon dos ! C'est toi qui m'a aidé à l'époque je te rappelle !'' cria Atsushi en se levant pour faire face à Byakko.
''Atsushi arrête de te mentir.''
''Qui m'as dit de te laisser tout le contrôle ! Je ne suis pas responsable … je ne … suis pas responsable …'' recommença à pleurer comme une enfant Atsushi.
''Tu es autant responsable de ce meurtre que du premier. Je suis toi et tu es moi.''
''Arrête ! Tais-toi !'' cria Atsushi en larmes.
Byakko regarda Atsushi se transformer sous ses yeux, ses cheveux court argenté poussèrent jusqu'à atteindre le sol, ses bras et ses jambes perdre un peu de leur muscle, sa silhouette devenir plus fine pendant que sa poitrine prit quelques tailles. Maintenant qu'Atsuhsi se souvenait de son enfance et son ancienne vie, elle était libre de la malédiction que Byakko avait placé sur elle à l'époque de ses 10 ans.
Avec sa capacité de régénération, Byakko avait pu modifier la structure du corps d'Atsushi pour qu'elle ressemble à un garçon, de cette manière, il était sur que son hôte ne soit pas retrouvé par sa famille. Mais si à l'époque il avait pu faire cela, c'est qu'elle n'avait plus aucun contrôle sur lui à cause de l'impact émotionnel de son meutre en elle. Alors que maintenant, les souvenirs qui servaient de chaînes pour lui permettre de garder cette apparence n'existaient plus, Atsushi retrouvait son ancien corps, mais adapté à son âge.
''C'est bizarre … j'ai toujours pensé que mon corps était étrange à l'orphelinat, inconsciemment je savais que je ne me trouvais pas dans le bon corps, que je n'étais un petit garçon.'' ri Atsushi en se regardant. ''J'ai mis beaucoup de temps à m'accepter comme je suis, même si cela me faisait du mal … et maintenant … je me sens enfin complète, enfin moi-même.''
''Tu as même retrouvé cette étrange faculté hérité de la capacité de ta mère.'' l'informa Byakko.
''Je suis la responsable de l'incident de cette nuit, si Akutagawa ne m'avait pas tenu la main, ni activé sa capacité … je n'aurais pas déchaîné Rashomon.'' trembla Atsushi les yeux grands ouverts par l'effroi. ''J'aurais pu tuer tant de gens … je …''
''Respire Tigresse.'' paniqua le tigre en voyant Atsushi qui avait une crise d'angoisse. ''Tu es soumis au stress du pays merveilleux corrompu ! Tu avais peur et tu ne pouvais pas en sortir … tu ne savais pas que tu pouvais activer cette faculté, si tu l'aurait su, je sais que la situation aurait été différente.''
''Mais …''
''Atsushi tu sais que j'ai raison.'' affirma Byakko d'une voix forte et certaine.
''Je sais, mais je suis encore responsable … On mon dieu !'' réalisa Atsushi avec effroi. ''La Mafia et l'Ada croient à une attaque ennemi ! Ils sont sur le pied de guerre à cause de moi ! Je ne … je ne peux pas leur dire la vérité … tout le monde me détestera.''
''Ils comprendront …''
''Non ! Ils ne comprendront pas ! Tu crois qu'on peux leur dire la vérité à mon sujet ! Au contraire, si ils apprennent tout à mon sujet et sur mon ascendance … ils ne me verront plus de la même manière.'' s'inquiéta la jeune femme.
''C'est vrai, on ne peut dire à personne ton ascendance et l'héritage que tu auras de ta mère à son départ.'' souffla le tigre d'un ton fatigué. ''Tu sauras aussitôt vu comme une traîtresse et une ennemie.''
''Que dois-je faire Byakko ?'' demanda Asushi perdue. ''Je sais que mon départ à fait du mal à Maman, à l'origine je voulais juste partir quelques mois pour lui faire comprendre ma douleur … mais ça fait 10 ans … et si elle me détestait.''
''Franchement, il en faut beaucoup à cette femme pour haïr quelqu'un qu'elle aime.'' soupira-t-il. ''Surtout toi.''
''C'est vrai … mais autant qu'elle me manque, je ne me vois pas quitter Yokohama, ni l'ADA et mes amis …''
Ou Akutagawa …
''Je sais.''
''Mais si elle apprends que je suis ici, et que je travaille à l'ADA avec la Mafia, elle pourrait se faire des idées … Maman a toujours été … hum … naïve, saugrenu, stupide, prenant tout au premier degré, mais aussi long à la détente …''
''Imprévisible dans sa manière de réagir quoi.'' ri le tigre.
''C'est pas marrant, elle pourrait détruire Yokohama si elle croit qu'il me garde en otage ici ou qu'il m'ont effacé la mémoire pour m'utiliser ou encore …'' continua Atsushi.
Sa tirade dura encore quelques minutes, où la jeune femme pensait à toutes les manières dont pourrait penser sa mère en apprenant sa présence dans une ville sous le contrôle de la Mafia et de l'ADA. Byakko ressentit l'envie de rire en l'écoutant, chacun de ses exemples étaient des plus ridicules et pourtant, il savait que la mère de la tigresse pourrait réagir comme cela.
''Si t'es si inquiet, appelle-la. La connaissant, elle n'a pas changé de numéro de portable.'' proposa Byakko pour calmer son hôtesse.
''Tu en est sure ?'' douta Atsushi.
''Ta mère à mis plusieurs années à retenir son numéro, tu crois qu'elle va en changer.'' rétorqua le tigre en lançant un regard épuisé à Atsushi.
''Mais que pourrais-je lui dire ?''
''Déjà tu devras lui parler de Lewis Carroll.''
''Je n'arrive pas à croire que je n'ai pas reconnu son nom, il était une des rares personne avec l'homme que je voyais comme mon père, que j'appréciais sincèrement.'' souffla Atsushi en jouant avec ses cheveux. ''Byakko, ce qui m'étonne, c'est qu'il n'est pas censé être apte à vivre dans la civilisation, il n'a aucun contrôle sur son pouvoir sans son partenaire.''
''Il était pas pédophile son dernier partenaire ?'' se rappela Byakko.
''Ouais, à cause de lui, Lewis est accusé de crime qu'il n'a pas commis.'' soupira Atsushi. ''Il ne peux pas s'occuper de lui-même, ni prendre de grandes décisions, il a toujours besoin d'une personne pour le diriger dans la bonne voie. Sans oublier que quand je l'ai vu il-y-a une semaine, il ne semblait pas avoir pris ses médicaments contre sa folie et son trouble mental. Lewis est totalement inoffensif, mais sans ses médicaments, sa capacité devient plus dangereuse.''
''Ta mère est une personne très protectrice, elle ne l'aurait jamais laissé partir seul ou sans médicament.'' insista le tigre. ''Ce qui veut dire qu'une seule chose … quelqu'un est courant de ta présence dans cette ville.''
''Impossible … cela fait 10 ans que j'ai disparu, en plus je me suis passé pour un garçon tout ce temps, et pourquoi envoyer Lewis ici ? Oh non !'' paniqua Atsushi en comprenant la situation. ''Tu crois … qu'on cherche à me tuer pour attirer la haine de ma mère ? Si elle apprends ma mort sur le territoire d'une organisation mafieuse, elle déclenchera une guerre sans réfléchir … et nous savons tous les deux, que la Mafia et l'ADA, ne pourront rien faire contre l'organisation de Maman.''
''Tu exagère, ils sont forts.'' ri le tigre.
''Byakko, on parle de ma mère là.'' lui rappela Atsushi comme si c'était d'une évidence. ''Qui est à la tête de plus de 8 organisations … dont le nombre a sûrement augmenté en 10 ans.''
''Tu dois retourner chez toi, et empêcher cette guerre.'' dit Byakko avec un ton sérieux. ''Mais si tu part, rien ne dit que tu pourras retrouver ton ancienne vie à Yokohama. Réfléchis bien Atsushi, ta décision aura des conséquences importantes sur l'avenir.''
''Bonjour la pression.'' marmonna Atsushi en se laissant tomber en arrière sur l'herbe. ''Mais tu sais quoi ? Je m'en fiche tant que je peux protéger Yokohama et mes amis.'' sourit Atsushi en regardant le ciel. ''Je … je serais heureuse.''
Atsushi se réveilla dans son lit, toujours habillée de la tenue de malade qu'on lui avait mis pendant qu'il dormait. Cette dernière se composait d'un t-shirt et d'un pantalon de couleur blanc qui ressemblant à peu trop à la tenue de l'orphelinat, ce qui attisa en elle de la colère et du dégoût. Utilisant sa force et ses griffe bien aiguisés, elle déchira d'un seul coup les pauvres vêtements, qui tombèrent en lambeaux sur le sol, la laissant nue debout dans sa chambre. Son corps était baigné par les rayons de la pleine lune qui parcouraient la pièce par la fenêtre, épousant ses nouvelles formes de femme.
Atsushi ne perdit pas de temps pour se rendre dans sa petite salle de bain, afin d'avoir un vrai regard sur son corps de femme. La petite salle de bain ne possédait pas de grand miroir qui lui aurait permit de voir tout son corps d'un seul coup d'œil, mais d'une taille assez modeste qui lui permettait de voir juste le début de son buste quand Atsushi se coiffait le matin. La jeune femme décrocha le miroir en faisant attention de ne pas le casser, et l'utilisa pour observer son nouveau corps.
Après avoir fini, Atsushi avait les joues en feu, il semblait que la jeune femme avait hérité de la merveilleuse silhouette de sa mère, à son plus grand regret. Atsushi avait l'impression d'être une copie de sa mère, alliant beauté avec force et muscles, bien que sa poitrine était largement plus petite que sa patriarche et qu'il lui manquait une dizaine de centimètre pour correspondre à cette femme. La seule grande différence entre elle et sa mère depuis son enfance était sa couleur de cheveux, alors qu'Atsushi avait hérité de la couleur argenté de son père biologique, ceux de sa mère était d'un noir corbeau si profond qu'enfant Atsushi croyait que si elle touchait les cheveux de sa mère, elle serait engloutie dans les ténèbres.
Je ne sais pas combien de temps je vais rester à Yokohama avant que je retourne aux cotés de Maman … entre temps, je dois encore me faire passer pour un garçon.
Atsushi remit le miroir en place, en faisant attention qu'il ne tombe pas de son crochet, puis fouilla dans le meuble sous levier, sortant la trousse de secours et un petit sac blanc qu'elle posa sur l'étagère se trouvant devant le miroir. Elle l'ouvrit d'abord la trousse de secours, prit la paire de ciseau chirurgical qu'elle utilisait comme une paire de ciseaux de coiffeur quand elle devait entretenir sa coupe de cheveux particulière au fil des mois. Avec, la jeune femme attrapa une première mèche de cheveux lui arrivant aux chevilles qu'elle coupa sans aucune hésitation, puis une seconde, et répéta le processus encore et encore.
À travers la nuit silencieuse, on pouvait entendre dans la salle de bain le bruit du frottement des lames d'une paire de ciseaux, et celui de la chute des cheveux sur le sol, se mêler à la respiration lente et régulière d'Atsushi, qui se concentrait pour retrouver son habituelle coupe de cheveux. Couper de cheveux court allait bien pour elle, mais avec des si longs cheveux, elle avait peur de laisser des mèches trop longues ou au contraire trop courte à l'arrière de la tête. Mais après une trentaine de minute à s'atteler à la tâche, Atsushi se sentit enfin satisfait par le résultat que lui renvoyait le miroir. Elle ramassa les cheveux sur le sol et les plaça dans un sac plastique, les gardant de coté pour le jour où elle pourrait en avoir besoin pour faire une perruque ou quelque chose dans le genre.
Maman a déjà réussi à tromper ses adversaires en utilisant ses cheveux et leur couleur pour qu'ils pistent la mauvaise personne.
Après avoir vérifié de n'avoir pas laissé un seul cheveux sur le sol, Atsushi se lava les cheveux dans l'évier, le bruit de la douche pourrait paraître suspect en pleine nuit. Les cheveux fraîchement coupé se voyaient clairement, ils avaient un visuel particulier qui s'estompait au fur et à mesure qu'on les lavait. Donc elle se lava les cheveux 4 fois avec un vieux savon qu'elle devait jeter depuis un moment car il n'était pas doux, mais maintenant son oubli l'arrangeait grandement, car elle pouvait abîmer ses cheveux plus rapidement. Après les avoir séchés, Atsushi sourit en sentant la texture capillaire rêche et sauvage sous ses doigts, lui permettant de passer à la prochaine étape de son plan pour retrouver une apparence masculine.
Elle vida le contenu du sac blanc précédemment poser sur l'étagère à coté de la trousse de secours, dans l'évier, et remercia pour une fois Dazai et sa légère folie. Dazai était du genre à s'incruster chez tous les membres de l'ADA, donc il n'était pas étonnant que chaque chambre du dortoir possédait une quantité importante de bandages dans la salle de bain, car Kunikida faisait souvent la chasse aux bandages dans les bureaux de l'agence. Il arrivait aussi que d'autres membres jettent les sac remplies de bandages quand ils les trouvaient chez eux, Atsushi soupirait en remarquant que malgré le fait qu'elle s'en débarrassait, un nouveau sac de bandages revenait toujours trouvé une place dans sa salle de bain. Donc elle ne fit plus rien et accepta la présence de ce dernier chez elle, l'oubliant même jusqu'à ce soir.
Elle banda sa poitrine pour l'aplatir, se souvenant de ce que lui avait appris Dazai le jour où elle et sa curiosité lui avaient posé une question sur la raison qu'il se bandait la poitrine et les bras. Ce dernier était tellement content qu'Atsushi s'intéresse à ses précieux bandages et leurs beauté qu'il l'avait kidnappé toute la journée pour lui montrer où trouver les meilleurs bandages avec les meilleures promotions, sur la manière de les mettre en fonction de la zone et du sexe des personnes. Comment son mentor savait comment bandé la poitrine d'une femme était encore un mystère dans sa tête, mais Atsushi était heureuse que cette infernal après-midi lui servent enfin à quelque chose.
Il lui fallu 3 tentatives pour obtenir le résultat voulu, elle se sentit fière en touchant sa poitrine de nouveau plate. Bien sur, Atsushi avait aussi bandé son ventre, dans le cas où quelqu'un découvrait la présence des bandages sur elle, et lui pose des questions, elle pouvait répondre qu'elle imitait Dazai, incriminer Dazai pour tout était l'excuse n°1 à Yokohama, une excuse valable. Des cris de femmes dégoutés, Dazai. Les jeunes qui faisaient l'école buissonnière, Dazai. Une invasion extraterrestre, Dazai.
Mais pour finir son plan, Atsushi retourna dans sa chambre, et ouvrit son placard qui lui servait d'armoire, et fit un tri avec un œil attentif entre les vêtements qui soulignerait ses hanches de femmes et ceux qui les cacheront à merveille, heureusement que sa tenue principale était celle de son travail et que la chemise et le pantalon étaient amples pour qu'il ne se déchirent pas quand elle se transformait en tigre-garou.
Quand elle avait enfin fini tout qui lui passait en tête concernant son apparence, elle se souvenu qui lui restait qu'une dernière chose à faire : appeler sa mère. Elle se coucha sur son lit, regardant le plafond avant de prendre une profonde inspiration et de composer le numéro sur son portable. La tonalité sonnait dans son oreille comme un glas, chaque son ne rassurait pas la tigresse mais quand elle entendit enfin la voix de sa mère répondant d' l'autre coté du fil, un poids s'installa dans son ventre.
''Maman … je suis en vie.'' dit Atsushi d'une faible voix tremblante.
''Atsushi ! C'est toi ma chérie !'' cria une voix de femme paniquée. ''Où étais-tu mon ange ?''
''Je suis désolée Maman.'' pleura Atsushi par culpabilité en entendant la voix inquiète de sa mère. ''Je suis désolée d'être partie … je …''
''Ne t'excuse pas mon ange, c'est entièrement de ma faute, je n'aurais pas du te donner ce stupide ordre, j'aurais du penser à une autre manière de me débarrasser de lui.'' insista la femme d'une voix douce. ''Je ne voulais pas te faire du mal, je …''
''Il ne serait pas douter de moi, je sais.'' se mordit la lèvre Atsushi.
''Atsushi … tu vas rentrer à la maison ?'' demanda la femme avec espoir.
''Maman, ramène-moi à la maison s'il te plaît.'' dit Atsushi d'une voix d'une voix douce et certaine.
''Bien sur mon ange.'' répondit sa mère avec beaucoup de joie et d'éclat dans la voix.
Atsushi expliqua ensuite à sa mère les derniers événements qu'elle avait vécu et ses doutes concernant un traître dans les rangs de sa mère. Elle lui confia tout ses craintes et peurs, la situation de Lewis que sa mère affirmait ne pas être au courant de sa disparition et sa venue au Japon, des possibles guerres à venir si la situation n'était pas réglée au plus vite avec une grande discrétion, mais aussi l'éveil de sa faculté hérité par la mère de famille. Mais en plus de cela, Atsushi lui parla de sa vie à l'agence, de ses collègues sans donner leurs noms et de ses ennemis qui sont devenu par la suite des compagnons de bataille et de fidèles alliés et amis par la suite, et fini par parler de la paix au sein de Yokohama, cette paix qu'elle voulait maintenir à tout prix.
''Je vois.'' commença la femme d'un ton doux et maternel. ''Ma fille a bien grandi on dirait, dire qu'avant j'avais peur que tu sois aussi faible que ton père … on dirait que tu as hérité de ma force, ce qui me rassure.''
''Toi aussi tu as changé Maman.'' remarqua Atsushi.
''Te perdre m'a fait comprendre tant de chose, la vie n'est pas toujours rose et bienveillante avec nous … je ne t'en veux pas mon ange, au contraire, la punition que tu m'as infligé … fut une leçon que je n'oublierais pas.'' expliqua la femme. ''Bien qu'il arrive encore que je sois … comment ils disent déjà ? Aérienne ? Saugrenu ? Longue à la détente ? Enfin c'est surtout en privé maintenant, j'ai aiguiser mon mode patronne.'' déclara fièrement la femme. ''Tu verrais ta mère maintenant, une vrai dirigeante sexy et manipulatrice.'' ria la femme.
Atsushi se mit à souffler en réalisant que sa mère était encore idiote, mais cela rassurait la jeune femme que sa disparition avait permit à sa mère de comprendre de ses erreurs. Et comme pour lui prouver qu'elle avait enfin grandi, sa mère lui expliqua de manière précise et détaillé son plan pour dénicher le traître, et lui permettre de revenir à la maison en toute sécurité. Atsushi l'écouta attentivement, lui posant des questions sur des points précis qui l'inquiétait, mais ce genre de question n'était rien pour la femme de l'autre coté du téléphone, qui ne perdit pas de temps à ajuster son plan en conséquence.
Au final, la mère de famille décida de ne pas mêler Atsushi au plan, ne voulant pas la mettre en danger malgré que cette dernière lui affirmait qu'elle savait se défendre. C'est à contre-cœur qu'Atsushi accepta son retrait dans le plan, mais pour ne pas la faire se sentir inutile, sa mère lui confia une autre mission tout aussi importante que pacifique, qu'elle seule pouvait faire : libérer et ramener Lewis Carroll là où il est censé être.
''Je t'enverrais un message le jour où j'en aurais fini une bonne fois pour toute avec le traître.'' l'informa sa mère. ''Le lendemain, j'enverrais quelqu'un te chercher toi et Lewis. Je te recontacterai pour l'horaire précis. Ça te vas ?''
''Oui.'' murmura Atsushi. ''Maman … je t'aime.''
''Moi aussi je t'aime mon ange.'' termina la femme en raccrochant.
Atsushi posa son portable sur sa table de chevet et se mit en boule dans son lit, serrant les dents en pleurant, pour que ses sanglots ne réveillent personne dans le dortoir. Elle pleura pour tout ce qu'elle allait perdre, elle savait qu'elle ne pourrait pas revenir en arrière maintenant que sa mère connaissait sa localisation.
Je ne peux pas lui dire que je veux rester à Yokohama… je ne peux pas me montrer capricieuse alors que c'est moi la fautive de cette stupide fugue qui nous as séparées. Si seulement elle vivait à Yokohama, tout serait plus facile … mais, elle ne peux pas se permettre d'avoir une position fixe, ce serait trop dangereux pour elle. Je ne veux pas sa mort, ni la voir souffrir à nouveau à cause de moi … si elle veut que je reste près d'elle, je le ferai, c'est le seul moyen que j'ai de me racheter pour ces 10 années.
Cela faisait un mois depuis son coup de fil avec sa mère, Atsushi revenait d'une mission solo que lui avait confié Fukuzawa. Depuis son réveil, Atsushi savait qu'elle devait jouer la comédie, et répondre aux critères des victimes de Lewis Carroll, et donc, elle adopta le comportement des victimes qui s'étaient réveillés, bien qu'elle n'alla pas aussi loin que le suicide quand même.
Atsushi se montra moins joyeuse et souriante dans son quotidien, réduisait sa quantité de chazuke quand elle était en présence d'autres personnes durant les repas, et refusait de participer à des activités communes de liaison en prétextant la fatigue et l'ennui. Également, elle se montrait silencieuse durant les moments où habituellement elle aurait agi de manière excessive et bruyante, et s'empêchait de dormir pour avoir des cernes et le teint pâle, pour prétexter des insomnies. En clair, pour son entourage, la dépression l'avait envahi depuis son réveil.
Ses collègues s'inquiétaient pour elle, et cela lui faisait mal de leur mentir à ce point, mais elle n'avait pas le choix pour les protéger. Yosano lui avait donné des médicaments pour le sommeil, ainsi que des compléments alimentaires pour compenser le manque de nutriment dans son organisme. Atsushi avait peur que Ranpo ou Dazai remarque son manège, mais aucun de des deux ne semblaient avoir compris quoi que ce soit à son propos, au contraire Ranpo croyait qu'elle avait perdu beaucoup de poids, et essayait de la nourrir de friandises caloriques pour lui redonner de la graisse.
Du coté de Dazai, Atsushi s'attendait à des plaisanteries sur une proposition de suicide ensemble, ainsi que des railleries sur le fait qu'il ferait une exception pour Atsushi qui n'était pas une femme, mais rien de tout ça. Le suicidaire essayait au contraire de le faire sourire et de lui faire comprendre que la vie était importante, la jeune femme travesti se demandait si Dazai était finalement sérieux sur ses envies suicidaires, ou si ces dernières étaient une formes de punition pour lui.
Fukuzawa et Kunikida ne voulaient pas lui confier des missions dangereuses à cause de son état mental, donc depuis un mois, elle faisait des missions simples et tranquilles dans Yokohama sans qu'elle n'ai besoin d'utiliser sa capacité. Quelques fois elle était accompagné de Tanizaki et sa sœur Naomi dans quelques missions demandant plutôt de la main d'œuvre chez quelques commerçants de Yokohama. Bien qu'elle ne pouvait pas le montrer, Atsushi était heureuse d'avoir ces petits emplois ressemblant à des jobs étudiants et d'imaginer aux cotés de la fratrie Tanizaki, être des étudiants d'une fac voisine.
Durant ce même mois, elle avait eu l'occasion de croiser des membres de la Mafia du port, les Lézards noirs dont faisait partie Gin était venu boire un café quand elle y travaillait, lui posant des questions brefs sur sa santé tout en lui souhaitant un bon rétablissement. Durant une mission dans un collège comme assistante de professeur, elle croisa la route de Kajii, qui comme punition de Mori pour avoir exploser l'armoire de robe d'Elise avec ses citrons, devait donner un cours de science sur les préventions des explosions à tous les collégiens de Yokohama. Ce jour-là, elle avait laissé échapper un rire, et depuis Kajii aimait ce vanter auprès de ses collègues qu'il avait réussi à lui redonner le sourire dans cette période de dépression.
Étrangement, c'est après cela qu'elle vit enfin son partenaire Akutagawa après 2 semaines de silence absolue, Atsushi avait fini par croire que le chien enragé de la Mafia la fuyait comme la peste. Ce qui lui avait donné une drôle de douleur dans la poitrine à chaque fois qu'elle pensait à lui. Il ne restait jamais longtemps dans ses pattes, il lui disait simplement bonjour ou lui donner de la nourriture, prétextant qu'il ne faisait que passer dans le coin. Lors de sa dernière apparition quand elle avait tenté de le confronter sur son comportement étrange, il avait affirmé qu'il ne s'inquiéterait jamais pour une personne aussi faible incapable de se réveiller d'une stupide capacité.
En temps normal elle lui aurait sauté à la gorge, mais elle n'eut même pas besoin de se retenir ou de jouer la comédie, qu'elle avait pleuré en silence et s'était enfoui en courant loin de lui, ce qu'i s'était passé il-y-a moins d'une semaine. Akutagawa avait du réalisation sa connerie, car elle recevait beaucoup plus de messages de sa part, bien qu'aucun ne lui demandait réellement des nouvelles à proprement parler. Chuuya lui avait envoyé des bouteilles de vin avec des messages écrits, lui demandant d'oublier et de pardonner l'idiot qui lui servait de subalterne.
Atsushi ne buvait pas et ne comptait pas s'y mettre à cause d'Akutagwa, donc elle s'était rendu chez Chuuya pour lui rendre le vin tout en le remerciant pour son geste amical. Ce dernier n'était pas aussi terrible que le peignait Dazai, lui offrant à la place du vin un magnifique chapeau dans le meilleur chapelier de Yokohama. Atsushi avait timidement accepté la capeline noire décorée de fleur blanche et noires, et d'un large ruban de satin blanc, sur lequel elle avait flashé en entrant dans le magasin, et qui compris qu'au moment où Chuuya payait que c'était plus un chapeau de femme que d'homme. D'après Chuuya, elle avait plus de goût et de délicatesse que Dazai ou Akutagawa, car aucun de deux ne comprenait l'art de porter un chapeau.
Mais durant ce mois, elle n'avait pas que joué le garçon déprimé, elle avait réussi à approcher Lewis pour lui parler du plan en cours, mais aussi de déposer ses médicaments et une ordonnance assez vieille dans son appartement de Yokohama, afin que Mori et Yosano comprirent que Lewis devait prendre un traitement pour son trouble mental. Elle le visitait discrètement une fois par semaine, et Atsushi était heureuse de voir qu'il allait mieux depuis la reprise de son traitement, bien qu'il devait encore supporter les interrogatoires de la Mafia.
Chaque jour passé l'inquiétait, Atsushi ne savait pas quand elle serait contacté et n'était pas certaine de pouvoir tenir encore longtemps avant qu'une personne ne se rends compte de la supercherie. Elle pensait pourvoir tenir la pression et l'attente, mais la nuit, la jeune femme ne pouvait pas quitter des yeux son portable, attendant l'ordre de sa mère pour se préparer à revenir.
Alors qu'Atsushi arrivait vers les bureaux de l'agence, elle sentit son portable vibrer, sans émettre le moindre son de sonnerie. Elle savait que c'était le message qu'elle attendait, car elle avait programmé le numéro de sa mère dans son portable de manière à ce qu'il ne fasse que vibrer pour que cela reste discret. Elle monta à l'agence et prétexta une envie soudaine au toilette pour s'éclipser afin de lire le message. Une fois assisse dans la cabine de toilette fermé à clé par précaution, elle ouvrit son téléphone et regarda le message.
Demain soir à 22h, quai n°5 du port, emporte Lewis avec toi et prends quelques affaires, le voyage devrait durer quelques jours de plus que prévu.
Changement de plan, il n-y-a pas un seul traître, mais une escouade entière sous ses ordres, et malheureusement ce sont eux qui vont venir te chercher. Je suis désolée, nous nous sommes rendu compte trop tard que c'était lui, il avait réussi à mettre les soupçons sur une autre personne avant son départ. Si j'envoie une équipe intervenir tout de suite pour m'occuper d'eux, cela sera trop tard, ils seront déjà à Yokohama. De plus, si j'interviens sur le territoire de la Mafia du port et de l'ADA, tout ce qu'on a mis en place pour éviter une guerre ne servira à rien.
Je te donne donc l'ordre avec Lewis de les mettre en état de nuire, ne t'inquiète pas ils n'ont aucune identité civile, ni de symbole de l'organisation, donc si leurs corps restent à Yokohama ce n'est pas grave. J'enverrais quelqu'un faire le ménage en cas de problème.
Fais attention, notre espion parmi eux nous as prévenu qu'ils comptent utiliser une barrière pour te piéger et du gaz annulant les capacités, mais je pense que si tu utilise la faculté que tu as hérité de ma propre capacité, tu devrais pourvoir surmonter cela.
L'espion est Johann Tsukiko, le mari de ta cousine Adelheid. Tu verras il est roux avec un cache-œil, une constitution moyenne et au air de confiance tout autour de lui. Sa capacité permet de transporter des biens et de téléporter des personnes avec lui sur une distance qui varie selon certains critères. Je l'ai déjà prévenu de prendre l'antidote du gaz, je suis désolée il n'en possède pas plus d'une dose, dose qu'il a du voler au chef de l'escouade.
Je te fais entièrement confiance pour accomplir ta mission, montre-moi que tu es devenu forte mon ange.
Ta mère qui t'aime.
Atsushi n'aimait pas cet imprévu, elle voulait disparaître de Yokohama sans faire de vague, mais avec la Mafia et l'ADA sur le pied de guerre en attendant que leur ennemi imaginaire agisse enfin. L'atmosphère était tendue malgré ce que les autres voulaient lui cacher, chaque civil pouvait être l'ennemi à leurs yeux, et Atsushi qui était la véritable responsable de l'attaque du siège de la Mafia, devait prendre sur elle afin de ne pas se dénoncer en voyant les nerfs des mafieux être à vifs.
Elle réfléchit à tout ce qui pourrait mal se passer demain soir et comprit que sa mère l'avait piégé en quelque sorte, même involontairement. Il y-avait d'énormes chances que des membres la Mafia et l'ADA la voient au port demain soir avec leur otage, combattant une escouade d'ennemi, puis la voir fuir le pays sous leur yeux sans leur dire au revoir.
Ça craint un max … je suis foutu, si je ne part pas et que je ne m'occupe pas de l'escouade de traître, ils pourraient s'attaquer à la ville et partir à ma recherche. Même si je m'occupe d'eux sans que attirer l'œil d'une des deux organisations, la disparition de Lewis sera suspect, et si je le laisse et que je reste à Yokohama, c'est Maman qui va débarquer dans la ville.
Je suis vraiment dans la merde, et je n'ai aucun choix … demain soir, je devrais trahir toutes les personnes qui me sont chères.
Atsushi avait sa tête dans ses mains, elle savait qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière, et elle se répéta ce qu'elle se disait pour se rassurer : « C'est pour la protection de Yokohama. Je me sacrifie pour mes amis. Seule moi peux faire cela, seule moi peux les sauver d'une guerre mortelle. ». la pauvre jeune femme ne tenait que grâce à ses mots, et ce sont ces derniers qui la poussait à avancer sans faiblir. Elle écrivit une réponse à sa mère.
C'est comme si le problème était déjà réglé Maman. En échange de ce service, laisse moi gérer toute la situation, à ma manière, je ne te décevrais pas. Ton ange qui t'aime.
Atsushi sortit de la cabine des toilettes, alla écrire son rapport de mission avant que Kunikida ne lui rappelle, et en profita pour faire ceux de Dazai par la même occasion, c'était la dernière fois qu'elle les faisait pour lui et elle tenait vraiment à le faire jusqu'au bout. Tout en faisant les rapports elle salua les autres membres qui quittaient les bureaux d'un simple au revoir pour eux, mais qui pour elle ne signifiait qu'un douloureux adieu.
Il était tard quand elle fini d'écrire les rapports, mais il lui restait une dernière personne à voir, avant de repartir chez elle ce soir. Elle éteignit son ordinateur et se dirigea en direction du bureau du président de l'agence, elle ne l'avait pas vu partir, donc elle était certaine qu'il se trouvait dans son bureau.
Elle toqua légèrement nerveuse, mais se reprit avant d'entrer dans le bureau quand elle entendit son patron lui dire d'entrer. Atsushi regarda l'homme assis derrière son bureau, les lunettes sur le nez en train de lire des rapports avec une tasse de thé dans la main.
''Encore là cette heure Atsushi ?'' déclara l'homme surpris.
''Je n'étais pas encore fatiguée … et Dazai m'a laissé une pile de dossier sur mon bureau.'' dit Atsushi avec un mine gênée.
''Je vois, tu sais que tu n'es pas obliger de les lui faire.'' précisa Fukuzawa d'un petit sourire.
''Je sais, mais qui les fera à sa place ? En plus, Kunikida crie moins quand les rapports sont faits.'' sourit Atsushi.
''Tu vas un peu mieux, tu recommence à sourire comme avant.'' remarqua l'homme.
''Je ne sais pas … vous devez avoir raison.'' paniqua Atsushi à l'intérieur.
''Tu es venu me voir pour quelle raison ?'' demanda Fukuzawa.
''Je … c'est stupide, vous faites tant pour moi ce dernier mois.'' balbutia Atsushi en jouant avec ses mains. ''J'aurais voulu demander un jour de congé demain … ce dernier mois toutes mes missions m'ont fait réaliser que je ne connais pas … enfin que je n'ai jamais profité de la ville comme une personne normale. Avant mes jours de congé je les passais avec Kyoka pour manger des crêpes et des chazukes ou au lit à me reposer, ou à courir dans la ville pour fuir Dazai.'' raconta Atsushi qui ne savait pas quoi dire. ''Je n'ai jamais pris le temps de me poser et de regarder la ville, de profiter de ses boutiques et découvrir des restaurants, ou encore de faire de la barque sur le lac du parc … en deux ans, je n'ai même pas eu un seul rendez-vous amoureux ou rencontrer de nouvelles personnes.'' ri Atsushi qui se sentait idiote de déverser tout ce qu'elle ressentait à son patron. ''Désolé, oublié ce que j'ai dit …''
''Tu peux prendre un jour de congé, toute l'équipe travaille demain en dehors de la ville, Dazai ne pourra pas t'embêter durant ton jour de congé.'' accorda le patron avec un petit sourire. ''Profite bien de ta journée Atsushi. Au revoir et bonne nuit.''
''Au revoir.'' dit Atsushi en se retenant de pleurer. ''Merci … Merci pour tout.'' dit-elle en quittant la pièce.
Fin du chapitre 3
