Bonjour à toi chère lectrice ou lecteur, voici le 2ème chapitre de l'histoire !
Personnellement j'ai adoré l'écrire, j'espère que cela se ressentira au moment de ta lecture !
N'hésite pas à me laisser une review pour me dire ce que tu en penses !
Chapitre 2 : Deux étudiants dans la ville
« Je vais prendre celui-ci s'il vous plaît ! Demanda Zenitsu
- Très bien, je vais vous en chercher un réserve, je reviens immédiatement», lui répondit la vendeuse.
Après avoir acheté le livre qu'il manquait à Zenitsu, les garçons étaient tombés par hasard sur un magasin d'ameublement en neuf et d'occasion, bien pratique pour le blond qui avait justement besoin de quelque chose pour ranger le reste de ses affaires.
« Merci pour votre achat, à bientôt dans notre enseigne, remercia la vendeuse.
- Maintenant où est-ce qu'on va ? Questionna Zenitsu à son meilleur ami après avoir salué l'employée.
- Et bien, vu que tu as acheté le meuble avant nos courses, je dirai qu'on aille au Konbini (1) le plus près de chez nous pour cette fois. Tu es chargé, donc je porterai nos courses à tous les deux sur moins de trajet comme ça.» répondit Tanjiro
Sur ces paroles, le duo se dirigea vers leur quartier, en quête de la supérette capable de les sustenter.
«Je vais prendre de quoi faire des pancakes pour le goûter, des onigiri pour les en-cas, un peu de viande et de légumes pour faire un curry, pensa à haute voix Tanjiro en pénétrant dans le Seven Eleven.
- Oh oui ! Des pancakes, tes pancakes Tanjiro ! Ce sont les meilleurs, avec du sirop d'érable dessus ! S'exclama Zenitsu des étoiles dans les yeux. Par contre, moi je ne vais pas prendre beaucoup de choses, le meuble n'était pas prévu dans mon budget. Je n'étais pas juste non plus, mais je vais surveiller mes économies.
- Ne t'en fait pas, je préparerai plus en quantité que mes repas et je t'en réserverai. Vu qu'on est voisin de palier tu pourras peut être même sentir, ou plutôt entendre quand ça sera près ! dit Tanjiro en souriant.
- Oh merci, merci mon dieu de m'avoir donné un ami pareil, pleura le blond, pour la peine je te serre dans mes bras !
- Oui oui, répondit Tanjiro en souriant tout en essayant de se dégager de son ami. On va se séparer, ça prendra moins de temps comme ça, car je t'avouerai que n'ayant pas dormi dans le train ou le métro comme toi, je commence à fatiguer. Toi prend ce qu'il faut pour les pancakes, je vais m'occuper des repas et en même temps regarder s'il y a des réductions, on ne sait jamais. À tout de suite !
« Bon je vais prendre un panier et les ingrédients pour les pancakes, pensa Zenitsu en se dirigeant vers le rayon pâtisserie. Mais moi je veux bien prendre ce qu'il lui faut…Mais il faut quoi pour des pancakes ? Je suis bon uniquement à les manger moi ! se dit-il en paniquant. Attend Zenitsu, que dis-je, le grand et incroyable Zenitsu ! Arrête de t'en faire pour rien. Je vais tout simplement consulter une recette sur internet et ça sera parfait, oui ! »
Il prit les ingrédients requis pour la recette, et occupé par ses pensées, le garçon ne se rendit pas compte qu'une personne était devant lui et il lui fonça dedans. Mais était-ce une personne ou un mur, car il tomba à la renverse sans que l'obstacle n'ait bougé d'un iota.
« Oh pardon ! Excusez-moi, j'étais sur mon téléphone et je n'ai pas fait attention à vous ! » Dit Zenitsu en s'excusant et en s'inclinant platement, n'osant pas regarder son interlocuteur. N'obtenant pas de réponse il se décida tout de même à regarder face à lui pour savoir à qui ou à quoi il avait à faire. Mais il vit seulement une forme, peut être un dos, de couleur lilas. Ne comprenant pas, il pencha sa tête en arrière en levant les yeux.
« Un géant. Une montagne de muscles aux cheveux blancs. Pourtant il n'a pas l'air si vieux. Un peu plus que moi. Il a beaucoup de bijoux. Ah, il a un tatouage à l'œil aussi.
Oh bordel.
Un yakuza.
C'est fini.
Adieu Tanjiro, Nezuko-chan, Inosuke, papi, mes amis, pensa Zenitsu alors que son âme commençait lentement à quitter son corps.
- Hum ? Qu'est-ce que tu veux le vermisseau ? » Lui demanda le jeune homme aux cheveux blancs d'un air blasé, faisant éclater par le même temps sa bulle de chewing-gum, qui n'avait visiblement rien senti.
Le pop de la bulle le sorti de sa torpeur.
Euh, je disais que j'étais désolé de vous être rentré dedans. Je ne faisais pas attention. J'espère que je ne vous ai pas fait mal. Dit Zenitsu d'une petite voix.
- Mal ? À moi ? Un petit truc comme toi ? Me fait pas rire gamin ! Aller, retourne chez ta mère, dit le jeune homme d'un rire moqueur.
- Gamin ? Chez ma mère ?! J'ai 18ans, hein ! Vous pouvez vous le garder votre air supérieur avec vos cheveux blanc, les décolorations c'est dépassé ! S'écria Zenitsu
Ses mots avaient dépassé ses pensées. Mais c'était trop tard à présent. Ils étaient dits et martelés dans la pierre, comme son nom sur sa future pierre tombale.
« Au moins, je mourrai dignement, sans m'être fait marcher dessus, ce qui est assez cocasse de ma part d'ailleurs », se dit-il en se consolant. Le cours de ses pensées se fit interrompre par les secousses de son interlocuteur, puis son rire tonitruant.
- Hahaha ! Hahahahaha ! Je n'arrive pas à m'arrêter ! S'esclaffa le jeune homme. Tu te fous de ma décolo alors que t'as les cheveux blonds abruti ?! Mais c'est incroyable ça ! Et tu la ramènes alors que tu fais 1m10 les bras levés le morpion ! T'as peur de rien toi !
- Mais je...
- Zenitsu ! Appela Tanjiro se rapprochant de lui. Qu'est-ce qu'il se passe ? Ah j'ai entendu que tu discutais, tu t'es fait un ami ?
- Pas du tout ! Viens, j'ai fini de remplir le panier ! dit Zenitsu en empoignant le bras de son ami et l'emmenant à la vitesse de la lumière jusque la caisse.
«Vite, vite, vite ! pensa Zenitsu en suant à grosses gouttes. Aller oui, merci au revoir, la politesse on y repensera après Tanjiro, c'est ma vie qui se joue là ! Non nos vies à présent, il t'a vu avec moi, oh pardon Tanjiro c'est fini pour toi aussi...
- Tu m'as l'air pas très bien Zenitsu, tu n'as pas attrapé froid par hasard ? Questionna son ami.
- Non nickel ! Tout va très bien ! C'est bon, c'est payé ? Bien, allons-y ne perdons pas de temps !
- Eh, sale gamin ! S'exclama le potentiel yakuza se rapprochant de la caisse.
- Ne te retourne pas Tanjiro, et cours ! Dit le blond en prenant le poignet de son ami et courant vers la sortie.
- Mais qu'est-ce qui se passe Zenitsu ?! Pourquoi on court ? Dit Tanjiro haletant, chargé par leurs achats.
- Désolé Tanjiro, on va devoir courir jusque chez nous, c'est une question de vie ou de mort ! … Mais ne me regarde pas avec cet air-là ! Tu sais, le mec avec qui je parlais ? Et bien c'est un yakuza, un YA-KU-ZA ! Comme dans les films ! Et je lui ai mal parlé, mais parce qu'il m'avait cherché ! Du coup, c'est la merde, il va vouloir me finir, il faut fuir !
- Mais pourquoi ça serait un yakuza ? Il te l'a dit ?
- Il a un tatouage à l'œil et fait 2m3, ça te va comme explications ?! Pas besoin d'un grand discours avec des arguments pareils !
Les garçons continuèrent leur course jusque arrivé devant la résidence. Zenitsu vérifia une bonne trentaine de fois qu'ils n'ont pas été suivi, et ils s'engouffrèrent dans le bâtiment, puis leurs appartements, essoufflés comme jamais.
Quelques heures plus tard, dans un autre appartement, d'une autre résidence.
Brrr...Brrr...Brrr...Br.
« Allo ! Que me vaut un appel à cette heure-ci, Tengen ?
- Le plaisir de t'emmerder, Kyôjurô !»
(1) Les konbini sont les supérettes japonaises, très rependues dans le pays et ouvertes en général 24h / 24h. Seven Eleven est une enseigne de konbini.
