Pour commencer je veux remercier un ou une anonyme pour sa review ! Je suis contente si le hasard a bien fait les choses, j'espère que ce chapitre te plaira, merci pour ton soutien !


CHAPITRE 3 : FACE AUX PROBLÈMES

Il sursauta si brusquement sur son lit que ce dernier laissa s'échapper un grincement morbide comme s'il menaçait de s'écouler au prochain mouvement de son propriétaire.

Jean suffoquait. Ses poumons refusaient de se déployer pleinement et il haletait comme un chien, tentant de se calmer et de détendre son corps pour pouvoir enfin respirer l'air ambiant. Encore une fois, il avait fait ce stupide cauchemar. Celui où ce corps inanimé de Pompéi le hantait. Il se voyait, agenouillé devant lui à étudier son orbite creuse et soudain le tas de pierre bougeait son bras gauche, attrapait Jean et lâchait un hurlement strident. Au début, Jean se réveillait à ce moment précis mais avec le temps il était condamné à vivre encore plus longtemps ce cri et ce corps qui essayait de bouger, désarticulé et sans une partie de son buste, la poussière coulant de ce demi-visage et ça durait, ça durait jusqu'à ce qu'il se cogne contre son mur ou sa table de chevet et que cela le réveille enfin.

Le souffle enfin retrouvé, le jeune homme tituba jusqu'à sa fenêtre pour l'ouvrir d'un grand geste et respirer l'air frais de ce début de septembre. La nuit était calme, les lumières des phares défilaient plus loin dans un long défilement.

Depuis leur visite de Pompéi en Juillet, cela devait bien être le huitième cauchemar qu'il faisait. De plus en plus long. Jean se maudissait d'avoir autant regardé de tas de pierres, il s'était traumatisé sans même l'imaginer.

Il jeta un coup d'œil à son réveil. Même lui ne voulait pas le laisser en paix, il était bientôt six heures. Inutile de se recoucher pour une heure, le dilemme que Jean affrontait à présent était de fumer ou non. Il avait pris cette habitude au lycée, puis s'en était débarrassé, mais reprenait dans les moments de stress. Non, ça ne l'empêcherait pas de faire ce rêve, mais peut-être que cela pourrait le calmer après coup ?

Finalement il préféra délaisser le tabac au profit dune douche brrûlante; sa peau rougissait sous l'eau mais il se sentait pleinement vivant et c'est tout ce qui lui importait pour le moment. Il passa presque toute l'heure qui lui restait avant que son réveil ne sonne sous la douche avant de se rappeler que l'eau chaude n'était toujours pas infinie et qu'il risquait d'un coup de recevoir une cascade glacée sur la peau.

Il sécha ses cheveux châtains en les frottant avec une serviette, créant par la même occasion une multitude de noeuds. Quelle idée de se laisser pousser les cheveux, il devait supporter ce mulet pour un moment avant que sa coupe ne ressemble à quelque chose et ça Connie ne manquait pas une occasion de lui rappeler. Le reste des trente minutes qu'il possédait avant de devoir quitter son petit logement furent consacrer à se préparer un grand café au lait, s'habiller et vérifier une dernière fois qu'il avait bien chargé son ordinateur.

Il décida de marcher jusqu'à la fac aujourd'hui. L'air était frais et il avait oublié son écharpe mais peu lui importait. Sentir l'air glacial refroidir sa gorge et emplir ses poumons lui faisait le même effet positif que l'eau brûlante de ses douches : il se sentait enfin vivant.

- Sérieux, tu veux pas au moins mettre un vrai pull ?

Jean arqua un sourcil face à la remarque de Connie, enterrer sous un bonnet deux fois trop grand pour lui. Il baissa les yeux sur sa propre tenue, un t-shirt et un bomber.

- Qu'est-ce que t'as contre ma tenue le nain ?

- Rien, mais toi tu vas pas tarder à nous quitter vu la couleur de ta tronche.

Jean comprit cette remarque une fois que Sasha lui demanda s'il fait déjà mangé une sucette colorante alors qu'il était à peine huit heures. Ses lèvres étaient violettes et gercées, pourtant il ne sentait rien. Il lui fallait des extrêmes pour ressentir quelque chose.

Sa journée s'écoula comme toutes les autres. Terne et lente. Les cours étaient l'archétype des cours de début d'année, des présentations, révisions et planification du semestre à suivre, un ramassis de perte de temps. Jean préférait griffonner sur le petit carnet qu'il prenait exprès pour tuer l'ennui. Aujourd'hui, il dessinait un homme grand, aux cheveux clairs, le nez marqué. Son propre dessin le dérangeait sans qu'il sache pourquoi et il tourna rapidement la page après avoir initié son esquisse par une bouche sans sourire.

La seule chose qui rythmait ses jours, c'était la pause déjeuner. Aujourd'hui Sasha avait insisté pour qu'ils aillent s'offrir des paninis à la boulangerie du coin, celle où une queue démentielle se profilait trois fois par jour avec les forfaits repas pour les étudiants toujours prêts à dépenser leurs centimes pour la moindre viennoiserie.

- C'est fade.

- FADE ? Hurla la jeune femme, la bouche pleine de tomate et de mozzarella.

- Oui, c'est fade.

- T'as pris un truc rempli de sauce barbecue je vois pas comment ça peut être fade, grogna Connie en plantant ses dents dans son croque monsieur.

Sasha arrêta ses bruits de mastication et reposa son sandwich chaud sur son emballage. Ils s'étaient assis sur les marches de leur bâtiment, leur endroit favoris pour casser la croûte tout en se moquant gentiment des nouveaux élèves complètement perdus et lancer des paris sur les nouveaux commérages des différents groupes d'étudiants qui s'étaient formés avec le temps.

- Jean, tu m'inquiètes.

- Je sais que tu adores cette boulangerie, je suis juste fatigué, peut-être un peu malade c'est tout, souffla Jean d'un ton qu'il voulait rassurant.

- Non, c'est pas ça. Ça fait un moment que tu as plus goût à rien, même les matchs de basket Connie m'a dit que tu t'énervais plus quand vous perdiez.

Jean tiqua. Évidemment qu'il s'énervait quand il perdait face à Eren, ce bon à rien que Mikasa suivait toujours gentiment sans dire un mot, il ignorait la chance qu'il avait d'avoir une fille pareille toujours là pour lui, sans parler de son pote blond qui savait toujours tout sur tout. Pour rien arranger, la personnalité d'ères ressemblait sur certain point à celle de Jean et c'était impossible pour eux de passer une après-midi ensemble sans finir par se lancer des poules voire s'hurler dessus. C'était ce qui faisait Jean, une colère jamais maîtrisée et rarement nécessaire.

- Je passe pas mon temps à m'énerver sur lui quand on joue.

Et le second trait de caractère principal de Jean en plus de sa mauvaise gestion de sa colère, c'était sa mauvaise foi par rapport à celle-ci.

- Bah voyons, vous avez failli en venir aux mains la dernière fois.

- C'est pas le sujet ! Pesta Sasha en agitant les bras. Ce que je veux dire c'est que t'as l'air vraiment pas bien, et moi ça m'inquiète.

- C'est juste une petite déprime de rentrée, souffla Connie en léchant ses doigts pour récupérer chaque miette de son repas.

- J'arrête pas de faire des cauchemars à propos de nos vacances, avoua finalement Jean.

- Pauvre bébé.

- Putain tu m'étonnes que je vous dis jamais rien t'as vu comment tu réagis !

Connie se figea sur place, bougeant uniquement ses yeux pour trouver le regard de Sasha en espérant y voir un peu de soutien mais cette dernière fixait Jean, interdite.

Le grand colérique ramassa rapidement ses affaires et s'éloigna à grand pas. Il en avait eu sa dose c'est bon, il voulait être seul. Des cauchemars, Connie allait répéter ça à tout le monde et évidemment Eren l'apprendrait et viendrait le narguer en jouant la pitié envers un petit enfant qui rêvait de monstre.

Il aurait aimé rêver de monstres. Ça serait plus simple à gérer de couper les films d'horreurs pendant un temps plutôt que d'avoir des crises d'angoisses à l'idée de se coucher quand il n'avait pas revu ce cadavre de pierre depuis un moment.

Son énervement l'ayant réveillé, comme si jusqu'à présent il n'était qu'à demi conscient de ce qui l'entourait, le jeune homme réalisa que le froid mordait sévèrement et décida de se réfugier à l'intérieur d'un bâtiment. C'était désert, calme, poussiéreux et si les lumières n'étaient pas de beaux néons blancs, l'endroit aurait pu sembler abandonné. Jean grignotait son panini distraitement en déambulant dans les couloirs. Les salles ouvertes ressemblaient presque à des salles de classe de maternelle, des peintures étaient accrochées partout et sa pauvre culture artistique ne lui permettait pas de déterminer si c'était de l'art abstrait ou des gribouillages.

Il devait être dans le département d'art. Se fiant à sa mémoire, Jean décida de de prendre à droite à un carrefour de couloir pour retourner à son département d'histoire sans passer par l'extérieur.

Et c'était là son troisième trait de caractère, son entêtement. Il était perdu, sans parler du fait qu'il avait omis qu'il était impossible de joindre les deux bâtiments sans sortir, mais en plus de cela il refusait de l'admettre alors que personne n'était là pour se moquer de lui ou lui mettre sa faute sous le nez.

Son repas fini et treize heures trente approchant à grand pas, l'apprenti historien dut se rendre à l'évidence, il était paumé. Alors qu'il marchait à grands pas en marmonnant dans sa petite barbichette, il heurta une personne qui sortait d'une salle semblant vide.

- Mais regarde où tu vas merde !

- Je te retourne le compliment.

Jean fixa l'homme en face de lui et se ratatina sur place sans même le réaliser. C'était la définition d'une armoire à glace, un grand mec aux épaules carré, la mâchoire carré, même ses yeux brun semblaient carrés, sa coupe blonde était net et carré, il faisait peur. Jean jeta un œil dans la pièce d'où il sortait mais rien. La lumière était éteinte, les chaises posées à l'envers sur les tables, les rideaux tirés.

- Tu t'es perdu ?

- C'est toi qui vient de me rentrer dedans avec un air de chiot perdu, répondit d'un ton monotone l'armoire à glace avant de pousser Jean d'un coup d'épaule pour s'enfoncer dans les couloirs sans prendre la peine de refermer la porte derrière lui.

Jean frissonna une fois de plus sans même s'en rendre compte. Ce qui le dérangeait le plus au final, c'est que ce gars antipathique ressemblait comme deux gouttes d'eau au dessin qu'il avait fait ce matin dans son carnet. Et il avait eu cette même sensation d'effroi et de malaise sauf que cette fois, c'était impossible de simplement tourner la page.

Au fond c'était rassurant. Il avait dû le dessiner après l'avoir croisé sans lui prêter attention, il ne sortait pas de son esprit fatigué un véritable démon blond.

Pourtant, une fois son chemin retrouvé et son cours commencé, Jean ne pouvait pas s'empêcher de penser à cette rencontre. Il avait peur, réellement peur de ce type. Une peur qui vous serre les organes et vous fait monter une boule dans la gorge, la peur qui vous empêche même d'imaginer ce qui pourrait vous arriver. Une peur qui devient une angoisse de mort imminente si on ne peut pas se dégager de cette situation. Il avait tremblé de la tête aux pieds, ses mains étaient devenues moites, il s'était senti minuscule alors que ce géant blond était légèrement plus petit que lui.

Il n'avait même pas allumé son ordinateur, trop concentré à fixer son dessin. Il l'avait modifié pour qu'il colle parfaitement à ce type qu'il avait heurté et se demandait pourquoi est-ce que c'était la deuxième fois qu'il avait une sensation aussi forte d'un inconnu.

La première fois, c'était avec ce tas de pierre à Pompéi.

Aujourd'hui, c'était avec l'armoire à glace.

La première fois, il avait ressenti une immense tristesse, une véritable déprime qu'il avait traîné pendant quelques jours à bouder la nourriture, se réveiller en pleurant sans savoir pourquoi et penser aléatoirement à ce visage enseveli.

La deuxième fois, il avait eu la sensation qu'on lui arrachait ses organes, qu'on lui voulait délibérément du mal et qu'il avait déjà vécu ça sans pour autant n'avoir pu s'en remettre.

Jean se couvrit les oreilles en fermant les yeux. Trop, c'était trop, ses pensées fusaient sans qu'il puisse les contrôler. Il était terrifié à l'idée que ses cauchemars empirent. Il ne voulait pas se faire poursuivre par un cadavre de pierre qui lui parlait d'une voix suppliante dans un latin incompréhensible et par un grand blond au regard de tueur.

- Jean.

Il gardait ses yeux fermés.

- Jean.

Ses mains étaient collées à ses oreilles, ses ongles plantés dans sa peau.

- Jean, tout va bien.

Il sursauta en sentant deux mains tièdes entourer les siennes. Il ouvrit les yeux en sentant deux autres mains se poser dans son dos et le frictionner gentiment, comme si on voulait le réchauffer.

-:Il faut qu'on y aille, le cours est terminé.

Sasha se tenait devant lui avec son plus beau sourire, mais même après tant d'angoisse et tout l'épuisement qui en résultait, Jean voyait l'inquiétude dans ses yeux.

- On a les clés, mais là c'est carrément l'université qui va fermer, souffla Connie derrière lui d'une voix étonnement sans la moindre once de gaieté.

- Le cours vient de commencer, chuchota Jean en regardant autour de lui, sans percuter qu'ils étaient seuls.

- Non, ça fait bientôt un quart d'heure que tout le monde est parti, répondit Sasha en retirant les mains de son ami de sa tête tout en les gardant dans les siennes.

Jean soupira en se redressant. La salle était vide, le prof absent, son ordinateur éteint à côté de lui, son carnet sur sa petite table ouvert sur son dessin et le papier légèrement ondulé, abîmé par des gouttes d'eau.

- Je suis désolé de m'être moqué ce midi.

Connie se leva pour ranger les affaires de son ami pendant que Sasha lui frictionnait les mains en lui souriant.

- C'est pas grave, répondit Jean un peu ailleurs. Je suis juste fatigué et-

- Non, coupa Sasha en perdant son sourire, tu n'es pas juste fatigué. Tu es resté pendant trois heures sur ton carnet à te cacher les oreilles. La jeune femme ouvrit ses mains pour qu'il puisse voir ses ongles rougit apr son propre sang, et il réalisa alors une douleur piquante derrière ses oreilles. On a passé le cours a essayé de te calmer, t'entendais rien, tu pleurais, c'est pas normal.

- Mais je vais bien ! Pesta soudainement Jean en se levant d'un bond avant de passer ses mains derrière ses oreilles pour enlever la douleur, ignorant le fait qu'il n'enleva que du sang. Il craignait qu'on le prenne de haut, qu'on le voit comme un abruti ou un malade, refusant d'être vu comme faible par les autres.

- Tu parles, marmonna Connie en tendant son bras à l'opposé pour empêcher Jean de récupérer son sac. T'as jamais aussi mal menti.

- T'as le droit d'aller mal, souffla Sasha. Mais tu peux pas rester comme ça. Tu parles de cauchemars, tu réalises pas que tu gèles, tu fais une crise de panique en plein cours, tu vas pas bien. Ça fait un moment que j'ai remarqué que ça allait pas, mais je pensais je ça allait te passer.

Jean tiqua sur cette dernière phrase. Depuis leur retour à l'université, il n'avait effectivement pas arrêté de montrer ses signes d'angoisses, il n'écoutait pas, il ne réalisait pas qu'il se faisait mal, il s'épuisait physiquement sans même s'en rendre compte, sa consommation de café crevait le plafond et il avait recommencé à fumer occasionnellement.

- Je m'en occupe, souffla Connie à son amie avant de tirer Jean par le bras jusqu'à la sortie de la salle, puis du bâtiment et de l'université. Ils se connaissaient depuis la primaire, c'était eux le duo infernal qui faisaient peur au parents quand ils voyaient que leurs noms étaient sur la liste des invités, c'était eux les deux clowns toujours sur renvoyés de cours pour insubordination. Mais c'était surtout eux qui avaient dû grandir ensemble, essuyer les peines de l'autre, se réconforter et s'aider quand personne ne voulait leur prêter attention.

Même s'il avait le rôle du fanfaron et qu'il n'était pas le plus observateur, Connie prenait toujours à cœur les problèmes de ses amis quand il en avait conscience. Il savait pertinemment pourquoi Jean n'avait rien dit à personne et pourquoi il avait dû en arriver là pour finalement accepter, ou plutôt pour se laisser faire.

- Sasha a suggéré que tu vois un psy.

- J'ai juste besoin de me reposer.

- Ah ouais ? Je me souviens bien de la dernière fois que tu m'as dit ça.

Le trajet de bus se fit dans le plus grand silence. Jean regardait par la fenêtre, distrait. Connie pianotait sur son téléphone pour trouver un rendez-vous pour son meilleur ami.

- Tu diras rien ?

- Bien sûr que je dirais rien.

Connie sentit son cœur se serrer en entendant le soupir de soulagement de Jean. Il avait accepté qui avait besoin d'aide, et sa seule condition était que personne n'en sache rien. Connie n'allait pas trahir sa confiance mais au fond de lui il mourrait d'envie d'appeler la mère de Jean et lui dire que son fils allait mal, qu'il avait besoin d'être soutenu, pas d'être tenu à l'écart.

Seulement, après avoir grandi ensemble, après avoir été celui qui l'avait ramassé à la petite cuillère, il savait très bien que passer ce coup de téléphone c'était signer la perte de Jean. Alors il allait se taire, encaisser et aider comme il l'avait toujours fait.

Jean le remercia brièvement quand Connie le laissa devant sa porte avec l'heure et l'adresse de son prochain rendez-vous. Il resta silencieux devant sa porte fermée, les clés en main. Il avait encore mal aux oreilles, il avait froid, mais la perspective de rester seul chez lui jusqu'au lendemain ne l'aidait pas à ouvrir cette serrure, encore moins quand il imaginait les cauchemars qui l'attendait.

Seulement il savait que Sasha avait raison. Elle avait grandi avec de nombreux frères et sœurs, elle savait quand quelqu'un allait mal et avait besoin d'aide. Et Jean en avait besoin depuis des années, mais personne ne lui avait dit et son entêtement légendaire lui avait promis qu'il s'en sortirait seul, qu'il était assez fort pour surmonter de problème.

Alors quand une fois de plus il se réveilla d'un cauchemar encore plus déchirant et terrifiant que les premiers, il accepta qu'il avait besoin de cette aide et passa le reste de sa nuit à écrire sur son petit carnet toutes ses pensées qu'il avait depuis des semaines. La moindre réflexion, la plus grande théorie, tout était couché sur papier, et plus les heures passaient plus il écrivait sur son passé.


Ce chapitre n'est pas triste en soit, mais ça vous permet de voir comment va notre cher Jean au présent, d'imaginer un peu la vie qu'il a eu jusqu'ici. J'en profite pour vous dire que je vais aborder des sujets peu joyeux comme la dépression, l'anxiété, la discrimination etc. C'est important pour moi d'en parler et mon histoire s'y prête.

Bisous

Drakenkat