Disclaimer : Les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas !
Hello,
Partie 3 !
Bonne lecture !
Un mois et demi et des poussières plus tard !
Point de vue de Stiles !
Il est plus de minuit, et la meute s'est battue contre des wendigos, responsable de la disparition de cinq personnes ces deux dernières semaines. Quand mon père a pensé que ça pouvait être de nature surnaturel, il a contacté Derek, et avec la collaboration de Deaton et de Chris Argent, la trace des personnes disparues avait été retrouvé. On a mis du temps à les retrouver, mais au moins leurs familles vont pouvoir faire leur deuil.
Derek s'en voulait de ne pas avoir senti la présence de ces créatures sur son territoire, mais contrairement aux loups-garous, les wendigos n'étaient pas dispensé des mêmes protocoles de bienséance, à savoir se présenter devant l'Alpha installé dans telle ou telle ville et demander la permission de s'y installer. Et Derek aurait très certainement refusé, vu que la plupart des wendigos étaient des créatures viles et cruelles. Elles s'attaquaient à des humains, qu'ils kidnappaient et gardaient chez eux avant de dévorer leurs organes. Les victimes étaient toutes des adultes, mais ça n'enlevait en rien la tragédie de cette barbarie.
On arrive au loft avec Derek, alors que les autres sont tous rentrés chez eux après qu'on ait fait le point à la clinique de Deaton. Mon père n'a pas rechigné à ce que je parte avec Derek. Je venais de lui apprendre deux jours plus tôt que je sortais avec l'Alpha, et il n'avait eu aucune surprise.
« Je suis content pour toi. » m'a-t-il dit, avant de serrer la main de Derek, et là, il a joué son rôle de père et lui a dit sous le ton d'une menace calme et non-voilée : « Prends soin de mon fils, et je ne me servirais jamais de mon arme chargée avec des balles en argent sur toi. »
Je n'ai pas caché ma désapprobation, mais Derek s'est contenté de sourire et de promettre à mon père qu'il ne laisserait jamais rien m'arriver. Il a plusieurs fois tenté de me laisser en dehors de l'affaire des wendigos, mais je n'en ai pas démordu. Je les ai toujours accompagnés sur le terrain, et il n'était pas question que ça change parce que désormais, j'étais le compagnon de l'Alpha. Je savais me défendre. Je suis resté avec Allison à l'extérieur d'une usine désaffectée où avaient élu domicile les wendigos, et j'ai été les yeux de la chasseuse grâce à une paire de jumelles. Un des wendigos s'est échapper de l'usine après l'assaut de la meute, mais j'ai prévenu mon amie et elle lui a décoché deux flèches à la suite. Une se fichant dans le cœur, et l'autre ayant traversé la tête de la créature. Un autre a tenté de fuir, mais il avait été malmené par Jackson et Ethan, et Lydia l'avait achevé de son cri de Banshee. Trois autres wendigos – les derniers – avaient été tué par le reste de la meute, puis, nous avions déplacé les corps loin de l'usine pour laisser mon père faire son travail, et nous avions brûlé les corps des wendigos à des lieux de là. Cette histoire était derrière nous à présent, mais je savais que Derek s'en voulait. Je pousse le verrou de la porte, et je conduis Derek dans la salle de bain. Je m'arrête net en constatant les changements. Je ne suis pas resté au loft très souvent pendant la durée de l'affaire, et la salle de bain est différente. Il y a du carrelage par terre et sur le mur de la douche. Le rideau a disparu et à la place, la douche a été agrandi et entouré de paroi vitrée. Le simple lavabo cabossé a été changé, et il était plus grand. Assez grand pour que deux personnes le partage. Un grand miroir avait été accroché par-dessus. Je me tourne vers Derek.
« Qu… Tu as fait des travaux ? »
« Je voulais que ça fasse plus accueillant. » me dit-il. « Pour toi. »
Comment ne pas être fou amoureux de cet homme ? Je prends son visage entre mes mains et je l'embrasse avec force. Les mots sont sur le bout de ma langue, mais ce n'est pas le bon moment. Enfin, si, c'est le bon moment, mais pas quand il est tâché de sang. Je m'écarte et je fais couler l'eau de la douche, et je lui dis :
« Prends une douche. » Je lui caresse la joue. « Je vais nous préparer à manger. »
« Non attends, reste. » me dit-il. « Douche-toi avec moi. »
« Tu… t'es sûr ? »
Voir Derek nu, j'en rêve depuis le jour où je l'ai rencontré.
« Oui, je suis sûr. » me dit-il. « Je ne veux pas que tu me laisses, même si je sais que tu ne t'en vas pas vraiment. »
« O… ok ! » Je me racle la gorge. « Je reste. »
Je commence donc à le déshabiller doucement. Son t-shirt noir, je détache sa ceinture et la laisse tomber au sol. Je défais le bouton de son jean, baisse sa fermeture éclair, et je déglutis quand je m'aperçois qu'il n'a aucun caleçon. Sa turgescence jaillie devant moi, fièrement dressé. Putain, il est magnifique. Je me retiens de me jeter dessus, et je baisse le jean jusqu'à ses chevilles pour le lui ôter entièrement après qu'il se soit débarrassé de ses chaussures. Je me redresse, et Derek me déshabille à mon tour avec des gestes tendres, sauf qu'il ne s'empêche pas de me caresser au passage.
« Derek… » je geignis.
On s'est juré d'attendre mon anniversaire, autant pour le sexe que pour le reste.
« Je sais. » Il finit de me déshabiller, et aussi nu que lui, il m'embrasse. « Je veux juste sentir ta peau sous mes mains. »
Je lui prends la main, et je nous mène sous la douche. L'eau chaude était très forte, et me réchauffa d'abord, puis Derek après qu'il ait refermé la porte vitrée coulissante. Quand je pense qu'il a fait tous ces aménagements pour moi, sans que je ne lui demande quoi que ce soit. Derek me garde contre lui, et pendant plusieurs minutes, on reste debout, sous le jet d'eau chaude, enlacé dans les bras de l'autre. Je pose ma tête contre son épaule, il enfoui son nez dans mon cou. On reste là, jusqu'à ce que je commence à trembler, non pas parce que le jet est devenu froid, mais parce que j'ai besoin de sentir ses mains sur moi, et de faire courir les miennes sur lui. Alors je m'écarte, je l'embrasse, et je prends la bouteille de shampoing qui fait aussi office de gel douche, et j'en verse une bonne dose dans le creux de ma main. Je repose la bouteille, embrasse furtivement Derek et je lui lave les cheveux. Doucement, je masse son cuir chevelu, faisant mousser le shampoing puis, je fais descendre mes mains sur le long de son corps, m'assurant qu'il n'y ait plus la moindre trace de sang sur sa peau. Il me tourne le dos pour que je lui lave, et quand je passe mes mains sur ses fesses, je l'entends grogner / gémir.
A son tour, il me lave les cheveux puis le corps, effleurant mon sexe du bout des doigts. J'en frissonne de plaisir, mais il ne s'attarde pas. S'il le faisait, je ne donne pas cher de notre promesse d'attendre. Une fois propre, Derek nous enroule dans une serviette. Il me laisse deux minutes et revient avec des vêtements à lui, pour moi. Il en a profité pour mettre un jogging et un simple t-shirt. Il me regarde m'habiller d'un de ses pantalons de survêtement, et d'un t-shirt noir, lui appartenant également. Là, il s'approche de moi, et me porte hors de la salle de bain pour me poser sur le canapé. Il glisse des chaussettes à mes pieds pour ne pas que j'attrape froid. Je prends sa joue dans la main, je plante mon regard dans le sien et je le dis. Simplement.
« Je t'aime, Derek ! »
Je n'attends rien en retour. Ses yeux se mettent à luire de ce rouge qui fait de lui l'être le plus puissant de cette ville.
« Je t'aime aussi, Stiles ! »
Il embrasse la paume de ma main, toujours posée sur sa joue, puis, la recouvre de la sienne. Je n'en reviens toujours pas. Derek m'aime aussi. Il prend mes lèvres et on échange un baiser langoureux, amoureux. Passionné.
Après avoir mangé des rapides sandwiches grillés au fromage qu'a fait Derek, on s'est allongé dans le lit. Face à face.
« Tu semblais soulagé. » me dit-il après de longues minutes de silence.
« De quoi tu parles ? »
« Quand je t'ai dit que je t'aimais moi aussi, tu avais l'air soulagé. » dit-il. « Pourquoi ? Tu pensais que je ne ressentais rien pour toi ? »
« Non je, je ne sais pas, je pensais juste que t'aurais besoin de plus de temps pour… »
« Pour t'aimer ? » termine-t-il à ma place. Il prend mon menton et m'oblige à le regarder, puis, caresse ma joue. « Stiles, je t'aime depuis plus longtemps que tu ne peux l'imaginer. J'étais déjà amoureux de toi quand je t'ai embrassé, la première fois, et si je n'ai rien dit plus tôt c'était pour ne pas te mettre la pression et accélérer les choses. Tu ne sais pas à quel point tu comptes pour moi. Tu sais ce qui me permet de ne pas perdre le contrôle pendant la pleine lune ? Ce qui fait que je ne laisse pas la colère me submerger ? »
Non, je n'en ai aucune idée, alors je secoue la tête.
« C'est toi, Stiles. » Il m'embrasse légèrement, et chuchote sur mes lèvres : « Tu es mon ancre. »
C'est trop. L'émotion me frappe et je ne peux empêcher une larme de couler le long de ma joue. Donc, moi, Stiles Stilinski, je suis l'ancre qui permet à Derek Hale d'être maître de lui-même les soirs de pleine lune. Quand il recueille ma larme sur son index, je ne tiens plus. Je me jette sur lui, enfouissant mon visage dans le creux de son cou. Je me retrouve allongé sur lui. Ses bras m'enroulent. Je ne pleure pas, mais je suis ému. Je ne m'attendais pas à un tel aveu, à une telle confiance de sa part. Cet homme est bien trop parfait pour moi. Je relève la tête, et je fonds sur sa bouche. Derek me rend mon baiser et inverse nos places.
C'est ainsi qu'on s'endort, après avoir échangé un nouveau je t'aime. Moi, la tête posée contre son torse à écouter son cœur qui bat sous mon oreille, résonnant dans tout mon corps, et les bras de Derek autour de moi.
A votre avis, quel sera le thème de la partie 4 ?
A demain, bises !
Aurélie !
