Hey tout le monde ! Voici le deuxième chapitre. J'éspère qu'il vous plaira !

Bonne lecture

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La Cheminette arrangera toujours beaucoup de personnes. Lorsque la famille française, accompagnée d'un beau berger suisse de couleur noir, à cause d'une particularité dans son organisme, arriva donc sur le quai de la voie 9 3/4 avec plusieurs minutes d'avance et quoi de mieux pour pouvoir s'installer tranquillement dans le train majestueux nommé le Poudlard Express. En rouge, il réfractait la lumière de sorte à ce que l'on pouvait croire qu'il scintillait de milles feux.

- Faites bien attention à vous, les filles, d'accord ? imposa le père, un peu inquiet mais reflétant toute la classe noble à la française.

De quoi faire pâlir les Malefoy. Quoique... Ils sont déjà très blancs leurs cheveux... Et leur teint... Bref, les fillettes hochèrent la tête, elles aussi dans toutes la rigueur et le port de tête que pouvait exiger la noblesse du rang.

- Oui, papa. On se revoit à Noël...

- Je veux une lettre toutes les semaines ! signifia Marlène, un air sérieux sur le visage, tout en ajustant discrètement le col du pull de Lazarée.

Les deux sœurs soupirèrent avant de hocher la tête. Leurs parents satisfaits les laissèrent alors grimper à bord du train imposant. Le chien suivit sa maîtresse sans aucun problème. La plus âgée des deux se pencha pour faire un dernier signe à leurs parents et suivit sa sœur dans le train à la recherche d'un compartiment vide. Après quelques minutes à regarder à travers les fenêtres de chaque compartiment. Une des sœurs ouvrit une des porte et invita la seconde à entrer. C'était une petite pièce composée de deux banquettes séparées par un espace pour bouger un minimum. Elles placèrent leurs affaires dans les filets avec un peu de difficulté à cause de leur taille un peu trop réduite pour atteindre facilement les filets. Deux têtes rousses passant par là, au moment où le train s'ébranla, décidèrent de les aider à les monter car il faut bien le dire, ils avaient un peu pitié des deux filles. Pendant ce temps, le chien bondit sur une des banquettes, s'allongeant allégrement dessus.

- Merci beaucoup.

- De rien, on se présente, Fred et George Weasley ! Firent-ils, en exécutant une révérence parfaitement maîtrisée.

- Je m'appelle Valya Delaserre et voici ma sœur Lazarée. Dit-elle avec une légère révérence.

- C'est vrai que vous voulez envoyer le siège des toilettes à votre mère ? Demanda alors l'ancienne rousse, venant de s'asseoir sur la banquette, avec un accent assez maîtrisée mais certains mots étaient tout de même complexes.

- C'est bien nous, effectivement. Sourirent les garçons, en s'asseyant à leur tour.

- Valya, ça te dit on fait la même chose ?

- Je suis pas sur qu'ils vont apprécier de recevoir le siège en guise de courrier hebdomadaire.

- Je suis sure ça ferait rire papa... Sourit la plus jeune du groupe.

- Certes.

- Ce n'est pas très poli de parler une autre langue devant les autres... dit l'un d'eux, en approchant sa main doucement de l'animal au côtés de la plus jeune pour ne pas lui faire peur avant de lui administrer quelques caresses, sereinement.

- Oh c'est vrai, il va falloir faire attention à ça... Sinon on parlait d'également envoyer le siège de toilettes à nos parents, de plus notre père pourrait bien rire. Il a un grand sens de l'humour.

Les garçons eurent un pouffement avant qu'un autre garçon n'ouvre la porte.

- Ah, je me disais bien que vus étiez par là ! Oh pardon, les filles, je n'avais pas vu que vous étiez là. Je m'appelle Lee Jordan ! Vous êtes en première année ?

- Oui c'est exact. Nous sommes les Delaserre, je suis Valya et voici ma sœur, Lazarée. Ravies de te rencontrer. présenta-elle.

Lazarée fit un signe de main vers le garçon pour lui dire bonjour.

- Elles ont un grand potentiel.

- Ah ouais ? Fit Lee, en haussant un sourcil, le sourire étrangement content.

Les jumeaux hochèrent la tête, avant de se lever pour partir.

- Au plaisir, Myladies !

- Vous étiez de charmante compagnie.

- D'ou tu sors ça ? S'étonna Lazarée, en se tournant vers sa grande sœur.

- J'en sais rien, je l'ai lu quelque part. Je ne connais pas la traduction.

- Pourquoi ça ne m'étonne même pas...

Peu de temps après que le porte se soit fermée derrière les jumeaux, une autre tête rousse, plus jeune, apparaît. Sans doute quelqu'un de la même famille.

- Vous ne savez pas où est Harry Potter ? Je le cherche depuis le départ du train. Il est la personne la plus connu au monde, tout le monde le connaît. On ne peux pas le manquer, il a une cicatrice sur le front, grand, fort... Faut vraiment que je le trouve pour être ami avec lui avant tout le monde. Il est brun, et il est le vainqueur de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ! Je suis sur qu'il va pouvoir me raconter ce qu'il s'est passé ce soir la ! En plus, il doit se sentir seul, vu que ses parents sont morts... Bon, vous pouvez me répondre, s'il vous plaît ?

- Alors sans vouloir d'offenser, tu pourrais parler moins vite ? On a pas tout compris et puis, qui est Harry Potter ?

- Comment ça, vous ne connaissez pas Harry Potter ?

- Sache que ton Harry Potter n'est pas vraiment connu à l'étranger, vu qu'il ne me dit absolument rien... En France, c'est un inconnu total... Puis je crois que tu fais preuve de très peu de délicatesse envers cette personne qui ne te connaît pas. fit Lazarée, en croisant les bras, agacée par le ton condescendant du rouquin.

Le garçon devient écarlate, de colère ou de honte impossible à savoir. Il semblait avoir été touché par les mots de la jeune fille, serrant alors les poings, au point que la gamine se demandait s'il allait oser lever la main sur elle, ce qui serait une très mauvaise idée.

- De toute façon, ça pue le fromage. dit-il avec dégoût alors que le chien se mit à grogner à ses côtés.

Le roux recula alors, blêmissant en avisant la carrure du chien. Il finit par s'enfuir en lançant un cri qui semblait se répercuter dans tout le wagon.

- Un Sinistros !

- Abruti... tiqua la jeune fille, avant de poser une main sur le haut du crâne de l'animal pour l'apaiser.

- J'espère qu'ils ne sont pas tous comme ça sinon on est pas dans la merde.

- Avec les Jumeaux ? Je pense pas !

Vers midi et demi, les deux sœurs commencèrent à manger leurs sandwiches en discutant quand une jeune femme ouvra la porte avec derrière elle un chariot rempli de chocolat, bonbons en tout genre.

- Vous voulez quelque chose, les filles ?

Après un regard entre elles, elles se tournent de nouveau vers la femme et décide de prendre un peu de tout. Elles payèrent et commencèrent leur enquête sur leurs trouvailles et passèrent le reste du trajet à tout découvrir. Le trajet se passa sans problèmes, excepté une fille et un garçon joufflu à la recherche d'un crapaud et une dispute dans un des compartiments.

- Ah, ça aurait été si bien de sushis... Ça va me manquer ! Marmonna Lazarée, calée dans le coin de la banquette et de la fenêtre.

Elle regardait d'un air distrait un emballage de chocogrenouille, semblant peser le pour et le contre. Finalement, elle reposa la sucrerie près d'elle, et de sortir un de ses livres de potion. Après quelques minutes, une voix retentit dans le train.

- Nous arrivons à Poudlard dans cinq minutes. Veillez laisser vos bagages dans les compartiments, ils seront acheminés séparément dans les locaux scolaires.

Les fillettes se levèrent, se changèrent rapidement avec la force de l'habitude, enfilant leurs capes, qui risquaient de choquer quelques puristes... Alors, lorsque le train se mit à ralentir, les deux fillettes s'étirèrent et vérifièrent qu'elles avaient bien leurs baguettes, avant de sortir de leur compartiment et de se frayer un chemin parmi tous les étudiants et descendre du train, sitôt le train stoppé pour de bon. Le quai était bordé d'une haie très longue, et l'air rafraichissant du soir leur donna un petit coup de fouet, alors que la fatigue tiraillaient leurs épaules. Une grosse voix retentit sur le quai, faisant se tourner toutes les têtes des plus jeunes, tandis que leurs aînés partaient dans l'autre sens.

- Les premières années, par ici. Suivez moi.

Les deux filles s'avancèrent vers le géant, la fille qui était déjà passée dans leur compartiment se met à les regarder avec une grimace et un air qui faisait sans doute hautain pour les autres.

- Vous allez à l'encontre du règlement, vous n'avez pas l'uniforme réglementaire. Je vais devoir prévenir les professeurs de ce manque de respect flagrant. Et j'espère qu'il y aura une sanction adapter. Dit-elle avec une air de fille parfaite, lèche botte et bien d'autre qualificatif peu reluisant.

- Chère camarade, tu sauras qu'il a été dit qu'il fallait un uniforme, non ? Il n'a jamais été précisé de quel école il pouvait provenir et surtout, s'il devait être masculin ou féminin, non ? Donc si j'ai envie de mettre un pantalon, ou ma sœur une jupe plus longue parce qu'il fait froid dans votre pays, je ne vois pas en quoi ça te regarde. C'est ainsi, en faisant ce genre de commentaire que tu risques d'être mise à l'écart, jeune fille. Fit Lazarée, un sourcil haussé.

- De plus c'est le directeur lui même qui à validé ces uniformes. Et ce qui est de ma jupe, je suis désolée... Pas vraiment en réalité, mais je ne fais certainement pas confiance aux personnes qui peuvent m'entourer avec une jupe aussi courte. A peine arrivée, j'ai déjà pu voir des regards peu rassurants. Après, à toi de voir mais ne remet pas en cause notre choix.

- Tous des pervers, ceux-là... Mettre des jupes aussi courtes à des adolescentes... Nan, mais je te jure...

- Et pour ton information, tu peux demander un pantalon à la place de la jupe et inversement pour les garçons c'est juste que vous êtes pas forcément ouvert à cette possibilité. dit-elle avant de suivre le groupe.

La jeune fille fut bouche bée devant leur répartie, avant de s'excuser à voix basse, honteuse. Après cette intervention qui ne passa pas inaperçue, elles suivirent gentiment le chemin que leur montrer leur accompagnateur, dans la pénombre des arbres, accentuée par celle de la nuit.

- Voilà, vous allez bientôt apercevoir Poudlard. Au prochain tournant.

Il y eut alors beaucoup de "Ohhhhhh" dans l'assistance. Mais tout ce qu'accrocha le regard de la Delasserre adoptée, c'était le lac. Sa respiration commença à ne plus suivre la cadence de son cœur, poussé dans un battement erratique sous la panique effroyable et il n'en fallu pas plus pour qu'elle se retrouve à genoux devant la rive, terrorisée. A peine le lac apparait dans le champ de vison de Valya, elle se tourna directement vers sa sœur au sol et essaya de la calmer. Mais elle ne semblait plus vraiment entendre autre chose que les battements de son cœur qui ne semblait pas près de s'arrêter de s'affoler. La plus grande força quand même sa sœur à se lever tout en la soutenant et avança vers la dernière barque de libre. Heureusement pour elles, elles ne seront que toutes les deux. C'était mieux... Comme ça, moins de personne le remarquerait, mieux ça irait. Les barques se mirent à avancer, toutes en même temps, dans un silence total. Valya prit les mains de Lazarée pour lui donner un soutien. C'était de toute façon la seule chose à faire, donner du soutien et attendre que ça passe.

Ainsi débuta le calvaire personnel de Lazarée Delaserre. Il ne pouvait rien lui arriver de pire en cette rentrée. Elle avait le regard vissé sur l'eau trouble et noirâtre du lac, en tremblant. Elle avait l'impression d'être une souris dans une cage remplie de chat sauvages. Elle allait mourir, elle en était persuadée. Le destin sembla ligué contre elle, alors qu'un tentacule gi-gan-tesque fit son apparition dans son champ de vision, remontant à la surface de l'eau. Elle fit un bon vers l'arrière, lâchant les mains de sa sœur au passage et se tenant à la coque de l'autre côté de la barque où elle se situait. Y'avait pas plus effrayante situation. Alors pourquoi sa sœur, qu'elle aimait tendrement, se précisait-elle, était entrain de s'approcher du monstre horrible qui allait causer leur perte ?

Fascinée, la seconde sœur se penchait pour caresser l'appendice plein de ventouse, un grand sourire aux lèvres. Par le saint plat de carbonara, je vais mourir, ne put s'empêcher de penser Lazarée, en se mettant à pleurer, alors que la barque penchait dangereusement vers l'eau, et qu'enfin la peau de la main de Valya touchait la surface visqueuse et trempée du Calamar Géant qui se trouvait sous eux. Ils finirent enfin par dépasser un genre de mur de lierre et arrivèrent dans une sorte de tunnel creusé dans la roche, qui les amena à un ponton de bois vieilli par les années. Lazarée descendit toute tremblante du ponton, essayant de reprendre ses esprits, sans grand succès. Elle savait qu'elle n'arriverait pas à se focaliser sur autre chose que sur ce foutu lac, avant au moins une bonne nuit de sommeil. Elle soupira longuement avant de remettre son masque de glace à toute épreuve. Personne ne remarquerait qu'elle avait la trouille, sauf sa sœur, qui était habituée à ce masque et qui avait trouver le code pour déchiffrer ses pensées malgré elle. Dès que Valya quitta la barque, elle lui prit la main, bien décidée à ne pas la lâcher et la tira un peu pour la faire avancer. Elles suivirent le groupe, grimpèrent le long du passage creusé dans la montagne et arrivèrent sur une vaste pelouse humide qui s'étendait à l'ombre du château. Le groupe monta quelques marches en pierre et se pressa devant l'immense porte d'entrée en chêne massif.

- Tout le monde est là ? Demanda l'homme. Toi, là-bas, tu as toujours ton crapaud ?

Puis l'homme leva son énorme poing et frappa trois fois à la porte du château.