Chapitre 3 : Après étude du sujet… Je suis morte !

Riza était garer devant l'immeuble de sa mission. Elle regardait sur son petit ordinateur portable le GPS du téléphone du parasite. Il était chez lui. D'un coup, le téléphone du parasite sonna et Riza pu écouter la conversation. Décidément, la technologie c'était top. Cher mais top. Si, elle avait dû travailler comme à l'ancienne, elle aurait été obligée de s'infiltrée chez lui, posé des micros et des caméras. Hors là, elle avait juste à piraté sa boxe internet, sa télévision, sa console vidéo, sa cafetière, son aspirateur, son téléphone, son ordinateur et son enceinte connecter pour avoir ce qu'elle désirait. Un pur bonheur d'être enquêteur privée au 21eme siècle.

- Salut Roy, je t'appel pour te dire que ce soir, notre rendez-vous et annulé. Mon mari est rentré plutôt de son voyage d'affaire. » Expliqua la cliente de Roy au téléphone.

- Aucun souci, on se voit la semaine prochaine. Passe une agréable soirée. » Répondit Roy essoufflé.

- Toi aussi, ma Licorne. »

Ma licorne ? Sérieusement ? Comment une femme pouvait surnommer un homme ainsi ? A cause de sa… Oh ! Elle était si énorme que ça ? Pour vérifier, Riza pirata la boxe internet pour savoir que faisait le Parasite. Elle ne fut pas déçue quand l'écran laissa apparaitre un torse parfaite musclé. Le propriétaire de ce torse faisait des abdos tous en position poirier.

- Wouah ! » Fit Riza en bavant devant un tel corps.

Elle arrêta l'image au bout de cinq minutes. Son cerveau avait déraillé. Hypnotisé par ce corps à la musculation parfaite, dont les gouttes de sueur glissaient. Sa mission était de lui briser le cœur, pas de devenir une de ses clientes. Riza passa le reste de sa journée à écouter les conversations du parasite. Etrangement, ce soir-là, le parasite ne quitta pas son logement et commanda même des sushis et des makis au meilleur restaurant de la ville.


Xoxoxo


Dans un couloir d'un immeuble modeste et délabré, Riza adolescente marchait. Elle venait de rentrée du collègue. Elle portait son uniforme de collégienne : jupe plissée à carreau, chemise blanche et gilet. Elle tenait dans sa main droite les clefs de la porte d'entrée. Alors qu'elle remontait le couloir, elle passa à droite de deux hommes louches au profil de mafieux. L'un d'eux la regarda d'un œil intéressé. Gêner, elle baissa les yeux et accéléra le pas. De peur qu'ils ne la suivirent, elle fit semblant de s'arrêter à une porte autre que la sienne. Les deux hommes disparurent de son champ de vision et Riza repris son chemin. Son visage se décomposa quand elle vit que la porte était entre-ouverte. Elle la poussera doucement et découvrit l'appartement en bazar. Certains meubles étaient renversés, d'autres cassés. Le sol était recouvert des débris des objets décoratifs.

- Papa ? » Fit doucement Riza en avançant dans l'appartement.

Elle entra dans la salle de bain et le découvrit. Allongé dans la baignoire dans son bain, les poignets ouverts par une lame de rasoir. A cette vision, Riza courut pour l'aider, mais ce fut trop tard, il était déjà mort, vidé de son sang.


xoxoxo


Riza se réveilla en sursaut dans sa voiture. Elle s'était accroupie quelques minutes. Quarante-cinq pour être exacte. Quarante-cinq longues minutes où elle avait encore rêvé de son père. Du jour de sa mort. Elle haïssait ce rêve. Pour se changer les idées, elle décida se concentrer sur le Parasite. Elle pirata l'enceinte connecté et l'écouta. A cette heure-ci, il devait dormir. Bingo. Il ronflait. Son sourire de joie s'effaça quand elle l'entendit s'agité et parlé dans son sommeil. Ce n'était pas un rêve érotique, mais plutôt un cauchemar. Il hurlait, gémissait en murmurant le mot « maman ». Intrigué, par ce comportement, elle attrapa le dossier que les mafieux lui avait remis. Elle le parcourut à la recherche du passé de ce Parasite. Rien. Il n'y avait absolument rien sur l'enfance de ce dernier. Ne supportant plus d'entendre ses jérémiades, elle coupa la transmission et se connecta au moteur de recherche. Elle tapa le nom et le prénom du parasite et trouva pleins d'articles. Ce type avait eu une enfance malheureuse. Ses parents étaient morts dans le cambriolage de leur maison. Il avait disparu pendant trois mois avant d'être retrouver dans un orphelinat par sa tante. Avait-il été enlever par ceux qui avaient tuer ses parents ? Elle soupira et ferma l'ordinateur. Elle n'aimait pas ça. Ce type était un peu comme elle. Dévorer par un passé compliqué qui l'empêche d'avancer. Coucher avec ses femmes étaient peut être le seul moyen pour lui d'extériorisé sont mal être ?


Xoxoxo


Roy se réveilla en sursaut. Il avait encore fait ce mauvais rêve. N'arrivant pas trouver le sommeil, il décida de se lever et de faire du sport. Le sport et le sexe, ses deux défouloirs.


Xoxoxo


Il était six heures du matin quand Riza décida de lever sa surveillance. Elle avait besoin de prendre un petit déjeuner. Elle n'avait rien manger depuis la veille au matin. Elle entra dans le seul café-boulangerie qui était ouverte à cette heure. Elle commanda un café et un croissant. Elle attendait d'être servie et s'écarta vers la gauche pour laisser la personne derrière commander. C'était une voix masculine. Elle se tourna et vit le Parasite. Il portait un jogging noir qui mettait en valeur les courbes de son corps parfait. Un tee-shirt moulant. Le tout dégoulinait de transpiration. L'image de la caméra lui revenu en mémoire. Son cœur résonna dans ton son corps et elle eut très chaud. Vraiment chaud. Comment faisait les femmes quand elles étaient ménopausées avec les bouffés de chaleur ? Elle oublia même de respirer pendant quelques minutes. C'était ça ce que l'on nommait le coup de foudre ? Bordel, elle avait plus de chance d'être toucher par la foudre que de séduite un tel homme. Perdu dans ses pensées, elle n'entendit pas l'employé l'appeler pour lui remettre sa commande.

Xoxoxo

Après avoir couru, Roy s'accorda le droit d'aller prendre un petit déjeuner. Il couru jusqu'au seul café-boulangerie ouvert à cette heure-ci. Il avait déjà une cliente. C'était rare. De loin, il la regarda et reconnu la femme de l'ascenseur du centre-ville. Sans sa capuche, elle était encore plus belle. Ses cheveux blonds et longs étaient coiffés d'une tresse en épi. Il adorait les blondes. Peut être qu'elle acceptera de prendre ce petit déjeuner en sa compagnie ? Cette femme n'était pas du genre à apprécier les diners. Roy entra et commanda. Alors que l'employait répondait à l'attente de ses clients, Roy prêta un discret regard vers la demoiselle. Elle avait de magnifique yeux ambre… Comme sa Queen. Peut-être que c'était elle ? N'importe quoi, il n'y a que dans les livres et les films à l'eau de rose que l'homme qui recherche sa disparut, la retrouve dans un magasin. Perdu dans ses pensées, elle rougissait comme toutes les femmes qui tombait sous son charme. L'employé arriva et appela la demoiselle. Riza. Quel doux nom pour une demoiselle. Toujours dans ses pensées, elle ne répondit pas. En bon séducteur, Roy prit la commande et tenta une approche avec elle. Il mit le sourire qui lui permettait d'avoir une femme et lui tendit son café.

- Votre commande, Riza. »

- Hein ? » Répondit-elle en sortant de ses pensées.

- Votre commande » Insista Roy en lui tendant le gobelet de café.


Xoxoxo


Ce fut la voix du parasite qui la ramena à la réalité. Il était là devant elle avec son sourire à la Ken faisant une publicité pour une marque de dentifrice blanchissant, tenant son café entre ses mains. Pourquoi c'était lui qui l'avait et non, la serveuse ? Elle cherchait la réponse à cette question quand elle vit ajouter à ce sourire de charmeur, une voix de dragueur.

- Votre commande. » Déclara-t-il en souriant tel le chat de Chesir.

Quel crétin. Enerver, elle attrapa son gobelet et couru se réfugier à son véhiculer. Elle entra dedans et hurla en frappant sur le volant. Elle était morte ! Elle avait échoué. Dans une autre vie, elle aurait été la baleine allongée sur la plage qui se nomme : parasite. Jamais, elle ne retournera dans l'eau. Jamais elle ne réussira à fait succombé ce parasite. Elle était morte ! Morte ! Morte ! Morte ! Dépiter, elle démarra.


Xoxoxo


Roy décida de rapporter ce croissant à sa propriétaire. Elle n'était pas loin dans une ridicule Fiat Panda en train d'hurler et frapper sur son volant. Cette fille était folle ou elle avait un sacré problème. Il accéléra le pas quand il la vit démarrer. Il la suivit au pas de course mais la perdit à un croisement.

- Merde. » Fit Roy en plein milieu de la route en tenant dans sa main droite le croissant et dans sa main gauche son café.

Il retourna chez lui en trottinant. Alors qu'il traversait sur un passage piéton, une voiture le renversa.


A SUIVRE…


Coucou, merci à Lalaiths et LénaFMA pour leur reviews et merci a vous d'avoir lu ce chapitre. Gros bisous. Miaou